Tania est une fille super : super jolie, super drôle, super décomplexée et Kevin est en train d'en tomber amoureux. Le problème c'est que Tania n'existe que sur le web. Derrière une photo piquée à sa cousine se cache Anita. Elle est amoureuse de Jonathan... normalement. Alors, Kevin, il ne devrait pas l'intéresser... normalement.
Louise, aujourd'hui adulte et maman, prend sa plume pour écrire à Line, son amie d'enfance. Le déclic, c'est une photo que sa fille a retrouvée entre les pages d'un livre, sur laquelle Line et Louise ont treize ans. Au fil des mots de l'adulte qui se souvient de son adolescence, le drame se dessine : Louise qui s'intègre, Line qui s'isole et subit la méchanceté récurrente des autres élèves, exacerbée sans cesse par sa discrétion. On assiste à une vraie histoire de harcèlement, avec, en filigrane, une maladie dont on ne prononce jamais le nom mais qu'on devine à mesure qu'on avance dans la lettre...
Ce matin, un trou est apparu. Un petit journaliste a été le premier à le repérer. Quelqu’un est peut-être caché à l’intérieur. Mais de quoi a-t-il peur ? Très vite, la nouvelle se répand. Tout le monde parle de ça. Mais le trou est-il bien ce que tout le monde pense ? De l’humour, de la simplicité : il n’en faut pas plus à Max Saladrigas pour donner vie à ses petits personnages de papier, et raconter avec malice l’agitation autour d’un non-événement. On notera également l’utilisation très réussie de la photo dans un album pour la jeunesse. Biographie Max Saladrigas est un graphiste et illustrateur indépendant espagnol. Sur son blog personnel, on peut retrouver chaque jour une création de son imagination, réalisée numériquement ou à l’aquarelle, au stylo à bille, au crayon, au marqueur, ou encore à la craie. Edition spéciale est son deuxième album et son premier chez Alice Jeunesse.
Charlie est bien une fille, même si tout le monde ne le voit pas au premier coup d’oeil. Sa vie est un puzzle géant d’au moins deux mille pièces, et toutes ces pièces ne sont pas heureuses. Loin de là. Après le pire des pires jours, le décès de sa petite soeur Léa dans un accident de voiture, plus rien n’est pareil. Elle et ses parents déménagent dans le plus grand immeuble de la ville. Nouvel appartement, nouvelle vie, mais Charlie est interdite de sortie pour tout l’été. Pour s’occuper, elle décide d’explorer l’intérieur de l’immeuble, de faire connaissance avec ses voisins et de photographier, avec son Polaroïd, la vue que l’on peut observer de chaque étage. Elle découvre ainsi des personnes plus surprenantes les unes que les autres. Mais certainement pas autant que la vieille femme du troisième étage, plus sèche qu’une biscotte. Madame Simon, ou plutôt Madame Olga, est une Russe plutôt originale qui aime écouter et chanter des opéras, mais aussi écrire des histoires d’amour qui se déroulent à Paris. Très vite, une complicité s’installe entre Charlie la photographe, et Madame Olga l’écrivain. Mais, le jour de la rentrée des classes, c’est la douche froide pour Charlie : elle comprend que Madame Olga n’est pas celle qu’elle prétend être. La jeune fille est en colère, mais peut-elle rayer son amie de son existence comme une vieille brique de lait ? Plutôt que la rancoeur, elle choisit l’amitié et met en place un plan savamment réfléchi. Le dimanche 9 septembre sera le plus grand des grands jours. À midi pile, sur le toit de l’immeuble, Madame Olga et Charlie prennent chacune une photo. Dégoulinantes de pluie. C’est la dernière pièce de l’immense puzzle de la vie de Charlie. Puis, elles se dirigent vers la gare. Parce que nos deux amies vont ensemble à Paris…