Le pionnier de la décroissanceEn 2016, fort du succès de son année sans argent, racontée dans son premier livre (devenu culte chez les décroissants), l’écrivain Mark Boyle décide de renoncer à courir derrière le progrès. En gagnant en confort, qu’avons-nous perdu ?Durant quatre saisons, il raconte sans fard les difficultés et les joies de la vie dans une maison de bois en pleine nature, où l’homme recommence doucement à se fondre dans le paysage, où les outils les plus simples sont souvent les plus ingénieux.Une aventure poétique et pratiqueL’Année sauvage installe Mark Boyle dans la tradition des écrivains de nature. Il raconte son renoncement aux commodités du téléphone, de la voiture, à posséder une montre, des clefs de maison, un réveil. Alors qu’il oublie le temps industriel, mécanique, il observe que le corps et l’esprit prennent le relai. Ce livre n’est ni un pamphlet théorique contre la technologie ni une profession de foi théorique : chez Mark Boyle, chaque idée est suivie de sa mise en pratique.L'action contagieuseMark Boyle explique son cheminement avec simplicité et humour, en défense d’un mode de vie qui se recentre sur l’entraide, le bricolage et la solidarité. Il met à l’épreuve l’envie grandissante chez beaucoup du retour aux sources, de la frugalité. Il donne des clés pour une vie simple, difficile parfois, mais dont on sort plus vivant.A propos de l'auteur :Mark Boyle est irlandais, diplômé en économie. Fondateur de la communauté Freeconomy, il croit à la possibilité de la création d’une économie du don. Avant de se déconnecter, en décembre 2016, Mark Boyle écrivait régulièrement pour le blog de Freeconomy et The Guardian. Il est l’auteur de L’Homme sans argent paru en 2014, vendu en France à plus de 22 000 exemplaires.
Photographe, conférencier et amoureux de la nature, Geoffroy Delorme n’a pas encore vingt ans quand il rencontre un jeune brocard qui va changer sa vie. Il lui donne envie de s’installer en forêt pour vivre au contact des chevreuils. Cette aventure va durer sept ans. Avec le temps, les chevreuils deviennent comme des amis, une famille sauvage, dont il partage les joies, les peines, les peurs. De cette expérience hors du commun, l’auteur, qui a suivi une formation de photographe, a rapporté des centaines de clichés exceptionnels. Les animaux semblent ici complices du photographe, qui n’a pas besoin de se camoufler ou de se cacher pour capturer leur image. Ils évoluent librement et sans aucune crainte, à quelques mètres de lui. On dirait parfois qu’ils posent ou s’amusent avec l’objectif de Geoffroy Delorme, comme des enfants un peu joueurs.