HILARY HAHN interprète une oeuvre romantique parmi les plus populaires du répertoire classique : le Concerto pour Violon de Sibelius. La violoniste nous avait déjà surpris en proposant dans son album précédent une association hors du commun, PAGANINI / SPOHR. Elle récidive ici en couplant Sibelius, avec une oeuvre rare de SCHOENBERG, le Concerto pour violon, considéré comme l'une des pièces les plus difficiles du répertoire pour violon. Comme à l'accoutumée, Hilary Hahn sait surprendre et amadouer un public large, par la prouesse et la virtuosité de son jeu... A noter qu'elle est superbement épaulée par un chef d'orchestre de taille, ESAPEKKA SALONEN, que bon nombre d'entre nous ont pu découvrir cet hiver dans le cycle Sibelius donné à Pleyel.
Violon du Québec a pour propos de présenter la musique traditionnelle à danser. Ces reels, ces gigues et ces quadrilles qui appartiennent à la mémoire collective du Québec et qui ont traversé les époques grâce à une chaîne ininterrompue de transmission-transformation. Une musique populaire vivante, qui se joue gaiement dans les pubs. Pour interpréter cette musique, rien de tel que la formation reine, le duo violon - piano. Au violon, Pascal Gemme, l'un des meilleurs archets actuels, qui pratique un jeu ornementé et précis, à la fois énergique et souple. Au piano, Mario Loiselle, maître dans l'art de soutenir la cadence et de révéler l'harmonie. Réunis pour la première fois, ces artistes accomplis célèbrent un Québec capable à la fois d'assimiler les apports extérieurs (Irlandais, Anglais, Italiens.) et de défendre farouchement son identité.
Leonidas Kavakos est l'un des violonistes les plus admirés de notre temps. Vainqueur à seulement 18 ans du concours Sibelius, il a ensuite construit une carrière polyvalente de soliste, musicien de chambre, mais également de chef d'orchestre. Il nous présente son premier enregistrement de concerto pour Decca, interprétant un sommet du répertoire romantique, le Concerto pour violon en ré majeur de Johannes Brahms. Riccardo Chailly tient la baguette et dirige son orchestre, le Gewandhausorchester Leipzig, dans le cadre de ses enregistrements et concerts consacrés à Brahms en cette fin d'année. Le pianiste Péter Nagy rejoint Leonidas Kavakos pour compléter le programme de ce disque, avec les deux Rhapsodies pour violon et piano de Bartók et quatre Danses hongroises de Brahms.
Après le succès des 100 chefs-d'œuvre de la musique classique et un volume dédié aux chefs-d'œuvre du piano, Deutsche Grammophon présente une sélection de ses meilleurs enregistrements pour violon, puisés dans son catalogue inégalé des plus grands violonistes du monde. Voici réunis 100 pièces célèbres en 5cd, proposant un voyage à travers le répertoire violonistique des 300 dernières années, Notamment : les Partitas de Bach, I giorni de Einaudi, la Méditation de Massenet, la Sonate pour violon de Mozart, Spiegel im Spiegel de Pärt, Vocalise de Rachmaninov, Spring 1 de Richter, la Carmen Fantasy de Sarasate, la Romance de Schumann, les Quatre saisons de Vivaldi, les Caprices de Paganini, le thème de la Liste de Schindler de Williams, plus des extraits de Concertos de Bach, Beethoven, Glass, Glazunov, Mendelssohn, Mozart, Sibelius, Tartini, Tchaikovsky et Vivaldi. Parmi les interprètes on retrouvera Salvatore Accardo, Lisa Batiashvili, Giuliano Carmignola, David Garrett, Hilary Hahn, Daniel Hope, Gidon Kremer, Anne-Sophie Mutter, David Oistrakh, Itzhak Perlman, Isaac Stern et bien d'autres. En somme, 100 VIOLIN MASTERWORKS constitue à la fois une introduction parfaite aux grands classiques pour violon et une anthologie de référence pour tout amateur du répertoire.
NICOLA BENEDETTI : DU VIOLON AU 7EME ART, IL N'Y A QU'UN PAS... A 24 ans, la jeune écossaise, Nicola Benedetti, est considérée comme l'une des violonistes les plus talentueuses de sa génération. Gagnante à 16 ans seulement du prestigieux concours de la BBC Young Musician of the year en 2004, la jolie virtuose a fait de l'accès du plus grand nombre à la musique classique son cheval de bataille. Elle est depuis cette année la marraine de Big Noise, l'équivalent Ecossais du Sistema Venezuélien. Son nouvel album The Silver Violin, consacré aux plus belles pages composées pour le violon dans les musiques de films, est le reflet de son engagement : Faire la connexion entre le grand public et la musique classique à travers les musiques de film m'a semblé une évidence. Nicola Benedetti a donc élaboré un programme passionnant, à partir du fameux Concerto pour violon de Korngold (compositeur Autrichien, émigré à Hollywood pour fuir le nazisme). Parmi d'autres joyaux du répertoire, on retrouvera également la célèbre Romance de Chostakovitch (The Gadfly). Le cinéma contemporain n'est pas en reste avec le poignant et oscarisé thème principal de la Liste de Schindler de Spielberg (composé par John Williams) et Les Promesses de l'ombre de David Cronenberg (musique d'Howard Shore interprétée par Nicola Benedetti sur la bande-originale du film en 2007). UN PONT ENTRE PASSE ET PRESENT, EST ET OUEST, MUSIQUE CLASSIQUE ET GRAND PUBLIC
LISA BATIASHVILI EXPLORE LES LIENS MYSTERIEUX ENTRE JOHANNES BRAHMS ET CLARA SCHUMANN Après un premier album consacré au répertoire de la Russie soviétique, la jeune violoniste Georgienne Lisa Batiashvili se tourne vers l'Allemagne Romantique avec le Concerto pour violon en ré majeur de Johannes Brahms et les Trois Romances pour violon et piano de Clara Schumann. A travers leur musique, Lisa Batiashvili cherche à dévoiler le lien intime qui unissait Johannes Brahms à Clara Schumann. « On ne connaît pas le détail de leur relation, et c'est peut-être ce qui en fait tout le charme : nous ne pouvons que formuler des hypothèses et nous devons utiliser la musique pour découvrir leur univers sentimental », déclare-t-elle. Aux côtés de la Staatskapelle de Dresde dirigée par Christian Thielemann, le jeu intense et gracieux de Lisa Batiashvili fait des merveilles dans ce monument qu'est le Concerto pour violon de Johannes Brahms, réputé d'une extrême et implacable difficulté. Le deuxième mouvement notamment « nécessite un effort psychique et physique intense ». Quant aux Romances de Clara Schumann, Lisa Batiashvili et la jeune pianiste Alice Sara Ott les interprètent pour la première fois ensemble, avec une délicatesse rare. COMPLICITE ET EMOTION SONT LES MAÎTRES MOTS DU DEUXIEME ALBUM DE LISA BATIASHVILI.
Pour son nouvel opus, Lisa Batiashvili présente une version magistrale des deux concertos pour violon de Serge Prokofiev, dans une collaboration de premier ordre avec le Chamber Orchestra of Europe et Yannick Nézet-Séguin. Encore une fois, Batiashvili fait preuve de son talent unique de métamorphoser le grand répertoire et propose au public de redécouvrir Prokofiev à travers sa vision personnelle. Aux côtés des deux concertos qui sont des classiques incontournables du répertoire violonistique, elle offre des morceaux choisis issus de ballets célèbres aux mélodies reconnaissable (comme Cendrillon, Roméo et Juliette, L’Amour des trois oranges) arrangés pour violon et orchestre par son père, Tamás Batiashvili. En se tournant vers Prokofiev, Lisa Batiashvili souhaite mettre en exergue la tension entre la condition d’étranger et la notion d’un « chez-soi ». Le Chamber Orchestra of Europe représente sa vision de l’Europe, avec ses membres venant de tout le continent et, de ce fait, s’imposait comme un choix évident pour ce nouvel enregistrement.
Avec la parution de son premier album chez Deutsche Grammophon, Daniel Lozakovich, jeune prodige de 17 ans suit les traces du succès d'Anne-Sophie Mutter et David Garrett et devient le plus jeune musicien jamais signé par le label jaune. Pour ce premier album Daniel Lozakovich présente les deux concertos pour violon, de Jean-Sébastien Bach, en collaboration avec l'orchestre de chambre de l'Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, et la Partita pour violon seul No.2 avec sa célèbre Chaconne. Auréolé de nombreux prix, le jeune Lozakovich suscite une reconnaissance unanime auprès du public et de la critique par sa technique magistrale. Il se produit déjà avec des orchestres prestigieux comme le Boston Symphony Orchestra, Mariinsky Orchestra, l'Orchestre de chambre de Vienne, l'Orchestre National de Lyon, Royal Liverpool Philharmonic, Moscow Philharmonic, Orchestre National de France et tant d'autres, dans les plus grandes salles et festivals du monde. Selon la critique, il incarne à la perfection l'avenir de la musique classique.
Le programme vedette de Richard Galliano Plus de 300 concerts en 3 ans ! Un line up d'enfer : Richard Galliano Tangaria Quartet Richard Galliano Accordéon Alexis Cardenas Violon Philippe Aerts Contrebasse Rafaël Mejias Percussions Invité : Hamilton de Holanda Mandoline
Krylov débuta sur Deutsche Grammophon avec un album entièrement consacré à Vivaldi en tant que soliste et chef d’orchestre du Lithuanian Chamber Orchestra. Ici, le phénoménal violoniste russe s’attaque aux Quatre saisons en proposant une interprétation sublime où la technique et le phrasé se confondent à la perfection. Deux concertos pour violon et cordes de l’opus 4 complètent l’album (RV 249 et l’RV 284).
Le premier film de Dominic Cooke, Sur la Plage de Chesil avec notamment Saoirse Ronan, Billy Howle, Anne-Marie Duff, est à découvrir au cinéma le 15 août. Ce film est un drame britannique adapté du roman du même nom de Ian McEwan. La bande originale est signée par le compositeur et concepteur sonore multi-primé, Dan Jones avec Esther Yoo au violon.
Chaque année, André Rieu donne rendez-vous à ses fans pour célébrer l’amour en musique à travers un nouvel album. Pour cette nouvelle parution, intitulée 'Parlez-moi d’amour', Le Roi de la valse offre à son public une sélection de magnifiques ballades à succès, dans des versions arrangées pour son violon et son Orchestre Johann Strauss. Sont notamment au rendez-vous des arrangements des classiques 'Love Me Tender', 'What a Wonderful World', 'La Quête'...
C'est l'histoire de Sarajevo avec son identité, ses multiples croyances, ses mélanges et ses paradoxes complexes qui ont inspiré Goran Bregovic ce nouvel album 'Trois Lettres de Sarajevo'. Goran utilise le violon comme instrument métaphorique qui fait coexister les styles klezmer, classique et oriental, sur trois pièces instrumentales pour des solistes originaires des Balkans, du Maghreb et d'Israël. Avec son Orchestre des Mariages et des Enterrements, l'album est également composé de titres étonnants et détonants chantés par Bebe, Riff Cohen, Rachid Taha, Asaf Avidan, Sifet et Mehmed (interprétés en espagnol, hébreu, arabe, anglais et serbo-croate).
Avec Retrospective, Hilary Hahn organise personnellement un portrait d'artiste et met en vedette des morceaux provenant de la majorité des albums qu'elle a réalisés en tant qu'artiste de Deutsche Grammophon. Ce double album présente également près de 30 minutes de répertoire inédit enregistré en concert, avec la Sonate pour violon en sol majeur K. 379 de Mozart qui est nouvelle dans sa discographie. On y découvrira aussi des nouvelles versions d’oeuvres précédemment parues sur l’album Encores : Blue Curve of the Earth de Tina Davidson ainsi que Mercy de Max Richter. Les portraits illustrant l’album et sa pochette ont été commissionnés aux fans d’Hilary sur les réseaux sociaux et choisis par l’artiste elle-même.
Après un premier album qui s'est vendu à quelques 25 000 exemplaires à travers le monde, Giuliano CARMIGNOLA continue son investigation dans le répertoire inédit de VIVALDI, avec cinq nouveaux Concertos pour violon en PREMIERE MONDIALE. Ces chef-d'oeuvres proviennent de la bibliothèque national de Torino et ont été spécialement sélectionnés pour le violoniste par des spécialistes du compositeur. Un travail de deux décennies qui met en lumière à la fois le phrasé et l'ornementation uniques de Vivaldi, l'exceptionnelle technique de Giuliano Carmignola ainsi que son excellence dans l'interprétation du répertoire du 18e siècle. Le violoniste est brillamment accompagné par Andrea Marcon et l'orchestre Baroque de Venise. UN VIVALDI 100% INEDIT A DECOUVRIR DES LA RENTREE !
Un pays comme la Bretagne, que la nature nourrit généreusement de plusieurs saisons journalières, ne pouvait passer à côté d'un cycle de saisons musicales. Hier, « Tuchant e erruo an hañv » : Bientôt l'été. Aujourd'hui voici «Gouañv brepred » : Toujours l'hiver. Après les moissons, le temps de l'errance des âmes et de l'intériorité des demeures, nous voici conviés à une méditation. Poèmes et musiques bercent notre réflexion, alternances de pièces traditionnelles bretonnes et de compositions de Couperin ou de Saint Colombe. Yann - Fañch Kemener : voix Aldo Ripoche : viole de gambe, violoncelle d'amour, basse de violon Damien Cotty : viole de gambe Hervé Merlin : théorbe
Le nouveau film de Theo Angelopoulos, Dust of Time, est une histoire d'exil, de frontières et de séparation dont Eleni Karaindrou, qui travaile avec Angelopoulos depuis environ 25 ans, a écrit une partition musicale, aux couleurs infiniment tendres et intimes, mettant en avant le violon, le violoncelle et la harpe. L'intention de la compositrice était de pouvoir explorer et mettre en valeur l'essence du film tout en gardant une couleur sonore dépouillée pour traduire l'intemporalité de la nostalgie. Près de 100 minutes de musique ont été enregistrées pour les besoins du film. Avec un sens de la dramaturgie et un à-propos indéniables, Manfred Eicher et Eleni Karaindrou sont parvenus à réduire l'ensemble en une suite concentrée de 45 minutes, mixant les couleurs orchestrales en une palette invisible d'une extrême délicatesse. Plus qu'une bande son cette musique s'écoute comme une composition contemporaine au caractère intensément mélodique.
Après le succès de son album Les cinq saisons, Nemanja Radulović nous présente son nouveau disque consacré à Paganini, avec pour souhait de changer l'image du compositeur et montrer qu'il n'est pas seulement le compositeur de la virtuosité. Car si Paganini doit sa réputation à sa technique instrumentale inégalée, Nemanja Radulović voit aussi, à travers cette musique, un compositeur qui a permis aux violonistes de se sentir plus proches de la voix humaine. Le programme du disque a été concocté par Nemanja lui-même. Il a enregistré les Caprices numéros 5, 11 et 24, ceux qui lui ont laissé le plus d'impressions en concert, mais aussi pendant ses études et les concours, le Concerto n°1 avec l'Orchestre de la Raï, dans lequel Nemanja a particulièrement ressenti cette proximité entre violon et voix humaine. Il a par ailleurs sélectionné la Sonate n°12 et Moses Fantasy, la célèbre Variation sur la Corde de Sol, enregistrée avec la pianiste Laure Favre-Khan et son ensemble à cordes Les Trilles du Diable, sur un arrangement du compositeur Aleksandar Sedlar.
Street Fighting Years est le neuvième album studio de Simple Minds, le groupe écossais de rock/new wave. Il est le dernier grand album du groupe et il marque le départ de Michael MacNeil après la tournée qui suivit. Cet album bien ficelé et très marqué par la présence de thèmes engagés, marque l'apogée de la formation. Musicalement, on abandonne le style commercial pour se plonger dans une musique plus introspective avec un mélange de technologie et d'instruments naturels. On renoue même avec ses origines écossaises en utilisant violon, accordéon, flûte écossaise et cornemuse. Soulignons la présence de Lou Reed, Stewart Copeland et Manu Katché. Notons que dû à des frictions entre les réalisateurs de l'album et Gaynor et Giblin, ces derniers ne sont considérés ici que comme musiciens engagés et que Malcom Foster remplace Giblin pour la tournée. Gaynor revient comme membre officiel durant la tournée qui suit.
C’est un goût prononcé pour la découverte qui anime et donne sa cohérence au troisième récital des soeurs Natascia et Raffaella Gazzana à paraître sur ECM. Privilégiant la musique française pour violon et piano, en mettant en valeur toute sa diversité d’inspirations, l’album fait également entendre la création sur disque de la pièce Duo composée par György Ligeti en 1946 (dédiée à Kúrtag, et influencée par les traditions folkloriques de Hongrie et de Roumanie). Duo Gazzana interprète ici la fameuse Sonate en La Majeur de César Franck écrite en 1886, ainsi que la Sonate posthume de Maurice Ravel composée en 1897 par un musicien alors à peine âgé de 22 ans. L’album se conclut avec Thème et variations d’Olivier Messiaen, une oeuvre de 1932 qui par bien des aspects préfigure le Quatuor pour la fin du temps. Ces performances en duos de pièces de Ravel, Franck, Ligeti et Messiaen ont été enregistrées à l’Auditorio Stelio Molo RSI de Lugano en mars 2017 sous la direction artistique de Manfred Eicher.
Le nouveau film de Sebastian Lelio, après 'Gloria'. Un film aux multiples récompenses : Ours d’argent du meilleur scénario et Teddy Award du meilleur film, Grand prix du jury et Prix de la jeunesse au festival de Cabourg. Nommé au Golden Globe du meilleur film en langue étrangère... Une musique originale de Matthew Herbert (Human Traffic), l’un des plus grands musiciens électro de notre époque. Producteur anglais, Matthew Herbert est considéré aujourd’hui comme un inventeur musical et un des producteurs de musique électronique les plus novateurs. Matthew Herbert a commencé par le violon et le piano dès son plus jeune âge mais c’est pendant ses études de théâtre à l’université d’Exeter qu’il se tourne vers la production électronique. Mais il a aussi bonne réputation en tant que remixer, on l’a notamment vu retravailler des compositions de Gainsbourg, Moloko, Björk ou encore John Cale. Il appartient au courant de la musique concrète; se servant des sons du quotidien pour créer une œuvre d’art. Son but est de provoquer, mais également de dénoncer des faits de société; tout simplement d’exprimer ses opinions.
JULIA FISCHER NOUS EBLOUIT AVEC LES CAPRICES DE PAGANINI. Pour son deuxième album chez Decca, Julia Fischer a choisi d'enregistrer les 24 pièces les plus virtuoses du répertoire pour violon : les fameux Caprices de Paganini. Un choix audacieux pour cette jeune violoniste, qui comme nombre de ses confrères a plus d'une fois interprété certains des Caprices (le célèbre 24è notamment) en bis. D'une difficulté diabolique et d'une extrême virtuosité, les Caprices permettent à un violoniste de montrer de quoi il est capable et de conclure un concert de manière éblouissante. Pourtant, Julia Fischer voit dans les Caprices, beaucoup plus que des oeuvres purement virtuoses : « ils représentent 24 humeurs et sont de petites pensées musicales, toutes différentes les unes des autres, toutes passionnantes ». Chaque caprice porte sur une difficulté technique spécifique mais Julia Fischer fait plus que résoudre chaque problème posé : elle utilise ces problèmes en leur conférant une signification et une émotion lui permettant d'interpréter chaque morceau. JULIA FISCHER S'APPROPRIE TOTALEMENT LA MUSIQUE FOLLE ET PLEINE D'ESPRIT DE PAGANINI !
La célébration du 80ème anniversaire de la compositrice russe Sofia Gubaidulina en octobre dernier, a généré une belle couverture médiatique internationale qui soulignait fort justement la singularité et la variété de ses approches compositionnelles. C'est à Gidon Kremer, tout à la fois soliste et chef de l'ensemble Kremerata Baltica, que revient ici l'honneur d'assurer la création mondiale sur disque de la pièce «The Lyre of Orpheus», dédiée à la mémoire de la fille de Gubaidulina. L'autre oeuvre «Canticle of the Sun», enregistrée en 2010, revisite la célèbre pièce que Gubaiduilina composa en hommage à Mstislav Rostropovich à l'occasion de son 70e anniversaire. C'est Nicolas Altstaedt, l'un des violoncellistes les plus doués de sa génération, qui tient la partie soliste de l'oeuvre d'une haute exigence expressive. Depuis de longues années, Kremer s'est fait le prosélyte enflammé de l'oeuvre de Gubaidulina et la compositrice n'a cessé de louer la façon dont le violoniste semble constamment aller chercher la musique au fond de son âme. Gidon Kremer violon Marta Sudraba violoncelle Kremerata Baltica Nicolas Altstaedt violoncelle Andrei Pushkarev percussions Rihards Zaļupe percussions Rostislav Krimer célesta
Un des grands plaisirs de l’album précédent de Mathias Eick sur ECM Midwest était de faire entendre la sonorité veloutée de sa trompette entrer en relation avec le violon, une combinaison instrumentale que l’on retrouve sur Ravensburg poussée encore plus loin dans ses potentialités. Dans ce nouvel orchestre, le violoniste est Håkon Aase, l’un des musiciens les plus en vue de la nouvelle scène norvégienne que les plus attentifs parmi les amateurs d’ECM auront déjà repéré pour ses interventions inspirées dans le groupe de Thomas Strønen. Le groupe habituel de Eick est également renforcé ici par l’addition du batteur et percussionniste Helge Andreas Norbakken, dont la complicité avec l’autre batteur de la formation, Torstein Lofthus, s’avère constamment remarquable. Eick démontre par ailleurs dans ce disque toutes ses qualités de compositeur, posant les fondations de sa musique sur des rythmes d’une grande force motrice, pour mieux laisser se déployer des mélodies enlevées en une série de pièces qui au final finissent par constituer une sorte de portait de famille collectif. Ravensburg a été enregistré au Rainbow Studio à Oslo en juin 2017 sous la direction artistique de Manfred Eicher. Sa sortie est prévue à la veille d’une tournée européenne.
Le Brésil à Paris...Un mardi, une terrasse de café de Ménilmontant...Un de ces jours où le timide soleil parisien caresse la foule cosmopolite agglutinée, où une douce brise parvient à éclipser le grondement du métro. Un lendemain de concert pour Fernando Cavaco, Sergio Krakowski et Ricardo Herz. Cette (ré)union, c'est ici Paris, Rio, Sao Paulo assises à la même table, le son terriblement urbain de Terça Feira Trio. Si leur musique puise son intemporalité dans le répertoire du choro, les trois zigues se nourrissent à Paris du jazz, des musiques d'ici ou d'ailleurs et en écument les scènes - et ce, quel que soit le jour de la semaine, au final. Un cavaquinho sensible et audacieux qui défie les mélopées du violon, sur un canevas percussif soigneusement brodé par les sonnailles du pandeiro. Le public n'a d'autre choix que de se laisser emporter dans ce voyage musical, jusqu'à ce que se révèle, qui sait, l'ineffable. Le son de Terça Feira Trio se glisse donc dans les interstices des rythmes traditionnels brésiliens et se dévoile dans un métissage actuel. Entre musique populaire et érudite, matisses samba, teintes forró flirtent ici impunément avec le jazz. Nous vous proposons ici leur lecture de la musique, ce trait d'union transatlantique, à leur image : moderne, espiègle et virtuose.
Dans sa musique langoureuse, voluptueuse et exaltante souffle un vent de liberté; même si modeste en nombre, son oeuvre est décisive dans l'histoire de la musique. Debussy est le compositeur de pièces pour piano célèbres telles que Clair de lune, La fille aux cheveux de lin, La cathédrale engloutie, de chefs-d'oeuvre orchestrales comme le Prélude à l'Après-midi d'un faune, Nocturnes et La Mer, de l'opéra emblématique Pelléas et Mélisande, ainsi que de quelques-unes des plus belles mélodies jamais écrites; sans oublier de mémorables pièces de chambre, notamment du Quatuor à cordes et des dernières sonates pour violon et violoncelle. Grace à la richesse des catalogues Deutsche Grammophon, Decca, Philips et Accord, Universal Music peut offrir une édition sans pareil en hommage au compositeur; la voici en 18CD, couvrant toutes les facettes de sa création, dans des enregistrements qui sont considérés comme les meilleurs disponibles : OEuvres pour orchestre (Pierre Boulez.) et pour piano (Krystian Zimerman, Arturo Benedetti Michelangeli, Zoltán Kocsis.); opéras (Pelléas et Mélisande par Claudio Abbado.); mélodies (Véronique Dietschy); musique de chambre (Quatuor Melos, Augustin Dumay, Maria João Pires, Mischa Maisky, Martha Argerich.) Un CD bonus de fascinants enregistrements historiques agrémente la quasiintégrale. Incontournable.
Avec plus de 9 millions d'abonnés sur sa chaîne Youtube et des vidéos qui comptabilisent plus de 1,3 milliard de vues, il n'est guère exagéré de qualifier Lindsey Stirling de phénomène. D'autant que la belle n'est pas une star Rn'B dont la seule ligne sur un CV serait une plastique irréprochable : Lindsay est une violoniste et compositrice de talent, dont la polyvalence musicale l'emmène sur les chemins du classique, de la pop, du folk, de l'électro et même du hip-hop Lindsey s'est fait connaître dans l'émission America's Got Talent en juin 2010- et même si elle ne remporta pas le concours, ses prestations vibrantes et habitées marquèrent les esprits. Elle a aujourd'hui, publié trois albums et d'innombrables participations, de John Legend à Céline Dion en passant par Marina Kaye - et les plus jeunes ont adoré son dernier clip, dans lequel elle reprend le thème de la Belle et la bête en campant une Belle aussi crédible qu'Emily Watson. Sa liberté, son ouverture d'esprit, son éclectisme et sa modernité ont surtout contribué à rendre le violon très populaire auprès de ses jeunes fans, qui devraient lui faire un triomphe. Elle publie son premier album de Noel Warmer In The Winter . La violoniste férue d'électro y interprète certaines des plus célèbres chansons de Noël telles que Jingle Bell Rock, Silent Night, You're a Mean One, Mr. Grinch et Let It Snow ainsi que de nouvelles compositions. L'album bénéficie de la participation de prestigieux invités comme Sabrina Carpenter, Trombone Shorty et Alex Gaskarth du groupe All Time Low.
Weasels Ripped My Flesh, sous sa pochette rigolote, est un disque de Frank Zappa & The Mothers Of Invention datant de 1970. L'album sera un des derniers (voire même le dernier, si je ne me trompe pas) des Mothers sous leur formation classique, à savoir Jimmy Carl Black (batteur et Indien du groupe), Roy Estrada (basse), Bunk Gardner (saxophone), Motorhead Sherwood (saxophone), Ian Underwood (saxophone), Zappa (guitare, chant), Ray Collins (chant). Don 'Sugarcane' Harris (violon) et Lowell George (guitare) participent à l'album, qui sera suivi, la même année, de Chunga's Revenge, album plus ou moins solo de Zappa (du moins, sorti sous le seul nom de Zappa). Le titre donnant son nom à l'album l'achève, et consiste en un rappel de concert (titre enregistré live) constitué de boucan infernal et assez insupportable pour les oreilles délicates, 2 minutes de carnage qui serait la manière que Zappa aurait choisie pour lancer un défi à la fameuse tradition sacro-sainte des rappels en fin de concerts. Le reste de l'album est enregistré à moitié en studio, et à moitié en live, et alterne entre morceaux expérimentaux très barges et de titres nettement plus conventionnels et accessibles, comme le cultissime My Guitar Wants To Kill Your Mama. L'album n'est pas le plus facile d'accès de Zappa (mais à côté de Lumpy Gravy ou 200 Motels, c'est assez facile d'accès quand même !). L'album se veut une sorte de suite à Burnt Weeny Sandwich, album de 1970 assez dans le même état d'esprit. Les deux albums seront d'ailleurs, un temps, vendus ensemble en un double album. totalement barré et free (Oh No, Prelude To The Afternoon Of A Sexually Aroused Gas Mask, The Eric Dolphy Memorial Barbecue, Toads Of The Short Forest), Weasels Ripped My Flesh est, sans être un des sommets de Zappa, un disque franchement bon, voire même très réussi, à conseiller aux fans. 43 minutes (un peu moins en vinyle, Didja Get Any Onya ? ayant été rallongé de moitié pour le CD - en vinyle, il ne durait que 3,42 minutes) de pure dinguerie à la Zappa de la grande époque !