La célèbre violoniste Jennifer Pike revient vers Chandos pour explorer son héritage à travers le répertoire d'un groupe de compositeurs fondamentaux dans l'histoire de la musique polonaise pour violon.
Le violoniste Eric Lacrouts nous emmène, avec cette intégrale des sonates pour violon seul d'Ysaye, dans un univers sonore unique, marqué par cette recherche permanente du son parfait propre au compositeur.
Solenne Païdaissi parcourt le monde avec son violon. Étudiante à Nice, Genève, Londres, Hambourg, puis Philadelphie, elle est lauréate de nombreux concours internationaux à Hanovre, Sion, Gyengnam, Kiev, Varsovie, et remporte le concours international Jacques Thibaud en 2010. Pour ce premier récital pour le label Aparté, elle a choisi de poser ses valises à l’est pour un programme narratif autour de deux compositeurs : Karol Szymanowski et Igor Stravinsky. Avec les Mythes op. 30 (1915) aux titres inspirés des légendes de la Grèce antique, La Fontaine d’Aréthuse, Narcisse, Dryades et Pan, Szymanowski déclare avoir créé un nouveau mode d’expression pour le violon. On y entend la nymphe Aréthuse métamorphosée en fontaine pour échapper aux avances d’un dieu amoureux, le reflet de Narcisse dans l’eau claire, les sarcasmes de Pan... Avant la guerre, Szymanowski avait loué un appartement à Vienne, ville dont la vie culturelle lui avait paru étriquée et suffocante. Les Trois Caprices de Paganini op. 40 (1918) est un commentaire désabusé sur cette ville, et sur Paganini. Le Divertimento sur le Baiser de la fée est une suite composée sur le ballet de Stravinsky, écrite en hommage à Tchaïkovski auquel il emprunte des thèmes de certaines oeuvres de jeunesse. Elle s’inspire du conte d’Andersen La Reine des neiges. Avec la suite italienne Pulcinella, Stravinsky métamorphose la musique de Giovanni Pergolesi, inaugure le style néo-classique et raconte les aventures amoureuses d’un jeune napolitain du nom de Pulcinella (Polichinelle). Solenne Païdassi signe ici un carnet de voyage sur l’imaginaire slave, fantasque et sensuel, à écouter entre deux lectures.
Beethoven : Intégrale des sonates pour violon et piano Nombre de disques : 4 Disque 1 : 1. sonata no.1. i. allegro con brio - 2. sonata no.1. ii. andante con moto. tema con variazioni - 3. sonata no.1. iii. rondo. allegro - 4. sonata no.2. i. allegro vivace - 5. sonata no.2. ii. andante, piu tosto allegretto - 6. sonata no.2. iii. allegro piacevole - 7. sonata no.3. i. allegro con spirito - 8. sonata no.3. ii. adagio con molt'espressione - 9. sonata no.3. iii. rondo (allegro molto) Disque 2 : 1. sonata no.4. i. presto - 2. sonata no.4. ii. andante scherzoso, piu allegretto - 3. sonata no.4. iii. allegro molto - 4. sonata no.5. i. allegro - 5. sonata no.5. ii. adagio molto espressivo - 6. sonata no.5. iii. allegro molto - 7. sonata no.5. iv. rondo. allegro ma non troppo - 8. sonata no.10. i. allegro moderato - 9. sonata no.10. ii. adagio espressivo - 10. sonata no.10. iii. scherzo - 11. sonata no.10. iv. poco allegretto Disque 3 : 1. sonata no.6. i. allegro - 2. sonata no.6. ii. adagio molto espressivo - 3. sonata no.6. iii. allegretto con variazioni - 4. sonata no.7. i. allegro con brio - 5. sonata no.7. ii. adagio cantabile - 6. sonata no.7. iii. scherzo. allegro - 7. sonata no.7. iv. allegro - 8. sonata no.8. i. allegro assai - 9. sonata no.8. ii. tempo di minuetto - 10. sonata no.8. iii. allegro vivace Disque 4 : 1. sonata n°9. adagio sostenuto, presto - 2. sonata n°9. andante con variazioni - 3. sonata n°9. finale, presto - 4. making of (face dvd)
Katia Labèque n'avait plus enregistré de CD depuis un certain moment. Elle revient avec V. Mullova pour un récital Stravinsky, Ravel, Schubert et Clara Schumann.
Dietrich Buxtehude est une figure marquante de la musique instrumentale d'Allemagne du Nord pour le violon et la viole. Il a donné ses lettres de noblesse à la sonate en trio allemande, en y intégrant le stylus fantasticus, ce langage instrumental très contrasté et théâtral, où l'imagination et la virtuosité règnent en liberté.
Quasiment dix ans après la dissolution de « Musica Antiqua Köln » de Reinhard Goebel, l'Ensemble Diderot complète le projet d'enregistrement inachevé de cet ensemble légendaire. « Il giardino del piacere » de Johann Friedrich Meister est une impressionnante découverte du répertoire : des sonates en trio d'un sérieux insoupçonné et d'une profonde émotion, rappelant le style de Lully, Corelli, Buxtehude, Rosenmüller et Reincken. « Les auditeurs attentifs et passionnés de musique ouvriront sûrement grands leurs oreilles car Johann Friedrich Meister est un véritable génie » (Reinhard Goebel) Johannes Pramsohler appartient à la nouvelle génération de musiciens spécialistes de musique baroque sur instruments d'époque. Né dans le Tyrol du Sud, il s'est rapidement fait un nom en tant que soliste, chambriste très sollicité et violon solo (Concerto Köln, The King's Consort, Le Concert d'Astrée, Arte dei Suonatori). Depuis 2008, il a l'honneur de posséder le violon de Reinhard Goebel, un Pietro Giacomo Rogeri (Brescia, 1713). Régulièrement acclamé pour la virtuosité et la vivacité de son interprétation, l'Ensemble Diderot est sans aucun doute l'une de s formations actuelles de musique de chambre les plus brillantes et les plus originales d'Europe. Il se consacre à l'exécution et à la redécouverte du répertoire des sonates en trio baroques des XVIIe et XVIIIe siècles.
Les trois grandes oeuvres de chambre, le Quatuor à cordes, le Quintette pour piano et la Sonate pour violon, comptent parmi les toutes dernières oeuvres écrites par Elgar, composées pendant une période intensive et productive en 1918 et 1919.
Chloé Hanslip au violon et Danny Driver au piano nous propose de poursuivre avec eux leur aventure musicale au coeur des sonates de Beethoven Le succès de leur premier volume les porte naturellement vers les sonates suivantes, ici les sonates N°4 Op.23, N°5 Op.24 surnommée « Le Printemps » et N°7 Op.30. Ce corpus comporte certaines des mélodies les plus envoutantes de ce cycle beethovenien incontournable.
Missa Atropos est plus sombre que les deux précèdants albums des rockers post-progressifs norvégiens, les thêmes abordés sont en effet la mort, la peur et la solitude... Toutefois le groupe connu pour ses nombreuses tournées avec Marillion, conserve sa patte distinctive qui incorpore des passages d'ambiant, de violon et de musique classique et même de world music!
On dit que Mozart, pressé par le temps, ne put finir d'écrire ses sonates K.379 et K.454 avant leur première, et joua ainsi la partie du piano avec une partition incomplète. Petra Müllejans et Kristian Bezuidenhout présentent ici ces sonates de Mozart parmi les plus célèbres, dans une interprétation qui s'efforce de rendre hommage à cet esprit de spontanéité... pour ne pas dire d'improvisation !
Réédition du premier album éponyme de PENTAWATER, initialement sorti en 1977 sur le label du groupe, Beef Records. Pentwater propose des sons riches, aux structures complexes avec du violon électrique, de longues lignes de flûtes, des basses profondes et des lignes de guitare dans le style de STEVE HOWE. Cette édition vinyle révèle toute l'ampleur des compositions et fait vivre une expérience mémorable.
The Gloaming trace de nouveaux chemins en connectant la richesse de la tradition folk Irlandaise à la scène musicale contemporaine New Yorkaise. Des titres de Sean-nós lancinants aux mélanges instrumentaux entrainants, ils créent une nouvelle alchimie musicale entre traditions ancestrales, expérimentation et modernité. « Leurs performances sur scène ont été révélatrice. Leurs futurs concerts conforteront le potentiel de ce groupe et en feront une des grandes forces de la musique Irlandaise » The Irish Times « The Gloaming est un mélange fantastique de talents passionnés et émouvants, qui ont créé leur propre style musical. » Peter Gabriel The Gloaming se compose du maître du violon traditionnel Martin Hayes, du guitariste Dennis Cahill, du chanteur de Sean-nós Iarla Ó Lionáird, du joueur de violon norvégien (hardingfele) Caoimhin Ó Raghallaigh et du pianiste New-Yorkais Thomas Bartlett (alias Doveman) - cinq musiciens, aux carrières respectives bien remplies, qui créent ensemble une musique nouvelle alliant des mélodies languissantes à un style progressif. Bien que chargée des traditions Irlandaises, la musique de The Gloaming n'a rien de nostalgique, mais démontre une vraie personnalité et une vraie identité. Les paroles sont tirées de l'histoire et de la littérature Irlandaise, ancienne et nouvelle. La musique, entraînante et sentimentale, lancinante et pleine d'émotions, est jouée avec l'autorité des virtuoses. Elle sonne ancienne sans pour autant être une pâle copie de la musique d'autrefois.
300ème anniversaire de la mort d'Arcangelo Corelli. Les plus grandes oeuvres de la musique sacrée instrumentale par les plus grands interprètes. Un superbe enregistrement de l'une des oeuvres majeures du répertoire pour violon de l'époque baroque. Arcangelo Corelli a composé ces sonates « da chiesa » vers 1690. Les lignes mélodiques sont à la fois nobles et capricieuses. Fabien Roussel les interprète avec sobriété et talent.
Deux étoiles ascendantes au firmament de l’interprétation actuelle du baroque, Leila Schayegh et Jörg Halubek, rejoignent Glossa pour un nouvel enregistrement de l’un des sommets de leur répertoire, les six sonates pour violon et clavecin, BWV 1014-1019. Le titre de l’oeuvre, Sei Suonate à Cembalo certato è Violino Solo, reflète la profonde complicité inhérente à l’interprétation d’un Bach qui s’éloigne de l’idée de la basse continue soutenant un soliste pour se diriger, en augmentant l’exigence technique, vers la sonate en trio. Complété vers 1725, ce cycle de sonates de grand cru se base généralement sur la séquence de mouvements lent-vif-lent-vif caractéristique du répertoire italien, tout en mêlant le cantabile méditerranéen au contrepoint germanique. Schayegh et Halubek, qui forment équipe depuis dix ans, ont enregistré des disques de musique de chambre de Jean-Marie Leclair, CPE Bach et Giovanni Mossi, et ces sonates de Bach sont leur première collaboration à Glossa en tant que duo - rappelons cependant la participation de Schayegh au CD, récent et déjà couronné de succès, dédié aux sonates en trio op. 1 de Caldara aux côtés d’Amandine Beyer, ainsi que sa présence dans de nombreux enregistrements de La Risonanza. Dans leur essai écrit à quatre mains accompagnant le disque, Schayegh et Halubek guident l’auditeur à travers les six sonates (et les douze tonalités que reflète aussi le design de cette édition) et mentionnent les deux mouvements d’une version antérieure de la sonate finale, BWV 1019a, en guise de bis magnifiques.
Première oeuvre que le jeune Beethoven jugea digne d'inscrire à son catalogue, la triade de l'opus 1 n'était pas sa première composition, loin s'en faut. Mais c'est à travers elle qu'il affirma son ambition et révéla son imagination foisonnante. Près de quinze ans la séparent du célèbre trio dit des esprits, chef-d'oeuvre de la maturité beethovénienne. Les trois interprètes ont fait le choix judicieux d'associer à ces oeuvres un remarquable trio de Hummel, l'un des principaux rivaux du maître de Bonn...
Nouvelle signature du label Aparté, le violoniste virtuose Gottfried von der Goltz, accompagné de musiciens du Freiburger Barockorchester, fait revivre les partitions d’un contemporain de Haendel et Corelli, le compositeur, violoniste, pédagogue et marchand d’art Francesco Geminiani. Typique de l’ère baroque, les pages de son Art de jouer du violon et de ses Sonates avec basse continue sont le témoignage de sa propre pratique de l’instrument. La virtuosité n’y est pas gratuite mais au service d’un drame purement musical dont les envolées fantasques répondent à des moments d’émoi plus fragile.
RACHEL ZEFFIRA, la moitié féminine de CAT'S EYES, sort son premier album solo 'The Deserters' sur RAF Records. Une fugue fantomatique qui en dit long sur l'humeur classique et vaporeuse du disque, qui ouvre la porte d'un univers mélodieux aux profondeurs captivantes. Beaucoup d'émotions se dégagent de la voix harmonieuse de Rachel, auxquelles s'ajoutent une instrumentation riche et variée, allant du violon à la harpe en passant par le synthé. Entièrement écrit et produit par elle-même, on retrouvera des artistes invités comme les membres de TOY et la batteuse de S.C.U.M, MELISSA RIGBY. Une petite perle.
REMEMBER REMEMBER sort son 1er album sur le label Rock Action créé par les membres de MOGWAI. Avec la participation de MICK COOKE (BELLE & SEBASTIAN), le leader écossais GRAEME RONALD a imaginé un album hypnotique, magnifique et ambitieux de post-rock avec une pointe d'électro, orchestré avec une ribambelle d'instruments comme une clarinette, un saxophone, une trompette, un violon ou encore un piano. Entre BRIAN ENO et ANIMAL COLLECTIVE, REMEMBER REMEMBER nous offre un aller simple pour un voyage merveilleux.
Grâce aux talents conjugués d’ISABELLE FAUST, d’ALEXANDER MELKINOV et du SALAGON QUARTET, la Sonate de Franck trouve ici, dans cette version pour cordes en boyaux et piano historique, un son incomparable et une texture qui réveillent la puissance poétique originelle de l’ouvrage ! De fait, le célèbre Concert de Chausson retrouve également une étonnante fraîcheur permettant d’offrir un tout nouvel éclairage pour illustrer délicatement l’univers intimiste propre au compositeur. Pour ceux qui aiment : Marcel Proust, le style fin de siècle
A la découverte de Vivaldi pour les grands et les petits ! La sélection de Vivaldi pour l'éveil des bébés du label Arc en Ciel, une façon simple de faire découvrir la musique classique aux plus petits et à leurs parents à travers des extraits d'oeuvres phares du répertoire du plus célèbre compositeur baroque italien. Chantées ou orchestrales, cette sélection raffinée propose un florilège des pièces les plus célèbres du compositeur, du printemps des Quatre saisons à des extraits du Gloria et du Magnificat en passant par des mouvements des concertos pour mandoline, trompette, violoncelle et violon.
L'art subtil de la lecture historiquement informée de Leila Schayegh Leila Schayegh joue sur une copie d'un violon d'époque avec un archet original du milieu du XIXe, tandis que le piano de Jan Schultsz est un Streicher original de 1879. Les musiciens ont travaillé avec des spécialistes de la période afin de recréer l'esprit de la partition au-delà de la lettre, en se focalisant avec le plus grand soin sur les questions d'interprétation. Les deux musiciens, forts d'une lecture historiquement informée, offrent une réponse émouvante, lyrique et intuitive à ce défi musical.
Duo fraternel et éminament poétique, Julien et Dimitri Bouclier naviguent entre Piazzolla et la musique russe avec un talent déconcertant : une révélation, en effet, portée par un violon et un accordéon. Julien violoniste, Dimitri accordéoniste de concert : une fratrie, une seule âme sur scène livrée toute entière à l’émotion artistique, à l’intensité du partage. Les sonorités des deux instruments se fondent, s’éclaboussent des reflets du répertoire, comme si tout était permis, comme si tout était accessible, d’Astor Piazzolla à Tomaso Vitali, au-delà du lieu et du temps.
Le violoniste canadien James Ehnes a été choisi pour cette interprétation de Harold en Italie de Berlioz avec Sir Andrew Davis à la tête du Melbourne Symphony Orchestra. James Ehnes va utiliser deux Stradivarius pour cet enregistrement, un alto pour la partie qui lui est dédiée, Harold en Italie, et un violon pour le solo de Rêverie et Caprice, ici en couplage avec L’Ouverture de Rob Roy. On peut dire à l’écoute de cette version, que James Ehnes se met dans les pas de Paganini, avec sa personnalité et sa fraîcheur. Une belle réussite.
Sur cet album où elle joue des pièces de Vaughan Williams, Moeran, Delius ou Holst, Tasmin Little démontre une fois de plus son affinité unique avec les compositeurs anglais du vingtième siècle. Accompagnée par le BBC Philharmonic que dirige Sir Andrew Davis, elle interprète entre autres le concerto pour violon de Moeran, composé lors de visite en Irlande, la romance The Lark Ascending de Vaughan Williams, mais aussi trois pièces de jeunesse d'Edward Elgar arrangées par Roger Turner : Chanson de matin et son corollaire Chanson de nuit, et Salut d'amour.
Retour aux sources Ravel et Gaveau ? C'est une longue histoire. De l'ouverture de la Salle Gaveau le 3 octobre 1907 à la mort de Ravel le 28 décembre 1937, la musique du compositeur a beaucoup résonné entre les murs de ce lieu mythique. Ce disque réunit quatre oeuvres majeures de Maurice Ravel, toutes créées à l'historique Salle Gaveau : les Valses nobles et sentimentales, Le Tombeau de Couperin, le Trio avec piano et Tzigane. Il revient à Svetlin Roussev (violon), à Aurélien Pascal (violoncelle) et aux pianistes David Lively et Denis Pascal d'interpréter ces oeuvres mythiques dans le contexte de leur création.
Commandes et transcriptions, l’hommage singulier du pianiste Dejan Lazic à Beethoven. En 1806, son éditeur Muzio Clementi commande à Beethoven une transcription pour piano du fameux Concerto pour Violon Op.61 : la pièce maîtresse de cet enregistrement est cette transcription que le pianiste autrichien Dejan Lazic joue avec une remarquable précision, accompagné par le Netherlands Chamber Orchestra. Le couplage intéressant du disque nous propose la sonate Opus 40 de Muzio Clementi, également compositeur et une sonate de Johan Baptist Cramer, élève anglais de Clementi devenu compositeur et que Beethoven admirait.
Depuis sa très jeune enfance, la violoniste japonaise Midori joue Bach. Comme elle le dit elle-même, jouer Bach est un apprentissage permanent et en murissant en soi, cette musique devient un refuge. Voyageuse infatigable, Midori a joué Bach dans tous les contextes : pour des réfugiés dans des camps, dans des unités de soins intensifs à l’hôpital, dans des lieux de culte, à des célébrations du souvenir et bien sûr, dans les plus grandes salles de concert du monde. A chaque fois, comme elle le dit à nouveau : « L’interprète et l’auditeur sont transportés par une oeuvre plus grande que la vie.»
De l’ombre à la lumière, telle est la courbe émotionnelle que dessinent les Sonates pour violon et piano de Sergeï Prokofiev, publiées dans les années 1940, intense période de création pour le musicien russe qui travaille alors à son ballet Cendrillon et sa Cinquième Symphonie. La violoniste Alexandra Conunova, lauréate du prestigieux concours Tchaïkovski en 2015, et le pianiste Michael Lifits font une lecture engagée de ces deux partitions de Prokofiev. Véritable synthèse de son style, ces sonates sont caractérisées par un classicisme formel subverti par une virtuosité flamboyante. Leur lyrisme, rongé par l’ironie savoureuse et mordante d’un langage moderne, fruit d’une vision critique du monde, n’en est que plus poignant.
La musique néo-grégorienne d'Arvo Pärt subtilement interprétée par Viktoria Mullova Consacré à la musique pour violon d'Arvo Pärt, le nouvel album de Viktoria Mullova explore les oeuvres issues de l'étude de la musique médiévale sacrée. Ces pièces sont qualifiées par Pärt lui-même de style tintinnabuli; concept qu'il a développé dans les années 1970 et qui fait référence aux trois notes d'une triade qui résonnent telles des cloches. Le compositeur minimaliste ne travaille qu'avec peu d'éléments : une ou deux voix, une tonalité spécifique, des battements silencieux... Devenues des pièces emblématiques du répertoire contemporain, les oeuvres de Pärt présentes sur cet album ont été enregistrées en présence du compositeur.
Ali Akbar Khan au sarod dans l'art subtil des ragas indiens Fils du légendaire Allaudin Khan, Ali Akbar Khan a joué avec le sarod un rôle important, tout comme Ravi Shankar au sitar, dans la popularisation de la musique classique indienne en Occident. Il fait partie de cette génération d'artistes à laquelle la musique enregistrée a donné, par rapport à ses aînés, une audience mondiale. Ce Rough Guide met en valeur son talent et sa maîtrise intuitive de la mélodie et du rythme qui ont conduit la légende du violon Yehudi Menuhin à le qualifier de meilleur musicien du monde. POUR CEUX QUI AIMENT Ravi Shankar, Hariprasad Chairasia, Shivkumar Sharma
Le gambiste Fahmi Alqhai prête son originalité et un son chaleureux à des transcriptions de chefs d'oeuvre de Bach : une réussite saisissante ! Le gambiste Fahmi Alqhai est en permanence à la recherche d'un répertoire solo exigeant. Devant la rareté des oeuvres il a choisi le recours, plus que légitime dans son cas, à la transcription : c'est le tour de force de ce Bach Album où le musicien interprète quatre de ses propres adaptations de chefs d'oeuvre de Bach. Sonates pour violon, Suites pour violoncelle, Partita pour Flûte et la Chaconne : voilà les oeuvres proposées au son généreux, au tempérament musical chaleureux et coloré de Fahmi Alqhai : le résultat est saisissant et l'on y découvre une façon inspirée de célébrer le génie de J. S. Bach.
Pour son nouveau disque Soave e virtuoso, Alexis Kossenko est parti sur les traces de partitions rares de l’ère baroque. Des partitions qui nous rappellent que le répertoire italien, s’il fait la part belle au violon et à la voix, n’en a pas moins choyé les instruments à vent.À la tête de son ensemble Les Ambassadeurs, le chef et flûtiste Alexis Kossenko interprète avec régal des concertos tout en contrastes de Tartini, Vivaldi et Sammartini. Tantôt voluptueuses, tantôt redoutablement acrobatiques, ces partitions exigent du soliste technique et sensibilité. Avec une virtuosité jubilatoire, jamais gratuite mais au service de l’expressivité, Alexis Kossenko, aussi à l’aise à la flûte traversière qu’à la flûte à bec, redonne vie en couleurs aux oeuvres des trois compositeurs italiens.
Voyage au coeur du monde lyrique de Ralph Vaughan Williams avec le ténor James Gilchrist, dans une formation originale avec piano et violon alto Le ténor James Gilchrist et la pianiste Anna Tilbrook parcourent le répertoire britannique depuis bientôt 10 ans, avec un voyage dans les compositions lyriques de Ralph Vaughan Williams. Pour cet enregistrement, ils ont choisi d’être accompagnés de celui que la presse spécialisée anglaise décrit comme « le meilleur altiste de Grande Bretagne », Philip Dukes. Composées entre 1901 et 1904, ces Songs of Travels qui ouvrent le disque, dessinent avec la voix et le piano, les contours d’un voyage dans l’existence, de l’intérieur.
Augustin Dumay soliste et chef d'orchestre dans un programme Beethoven et Brahms. Pour ce troisième disque chez Onyx, on retrouve Augustin Dumay impliqué à la fois comme chef d'orchestre et comme soliste. Son précédent enregistrement Saint-Saëns avec ce même orchestre japonais, le Kansai Philarmonic Orchestra, a été très bien reçu par la critique, le Daily Telegraph l'a qualifié de «passionné». Pour ce disque, Augustin Dumay a choisi de jouer et diriger la délicieuse première Sérénade de Brahms, une oeuvre de jeunesse truffée de mélodies inestimables et enfin les deux Romances populaires pour violon et orchestre de Beethoven. Une fois de plus, Augustin Dumay démontre ici l'étendue de son talent.
L'aventure Bach d'Isabelle Faust continue Après un double album de sonates en duo avec Kristian Bezuidenhout devenu best-seller 2018, se poursuit une aventure discographique Bach commencée il y a neuf ans par une intégrale des Sonates et Partitas devenue aujourd'hui référence. Isabelle Faust, Bernhard Forck et ses partenaires de l'Akademie fur Alte Musik Berlin ont exploré une multitude d'autres oeuvres de Bach : concertos pour clavecin, sonates en trio pour orgue, séquences instrumentales de cantates sacrées... Toutes s'avèrent parentes directes ou indirectes de ces trois monuments que sont les Concertos BWV 1041-43. Cette réalisation passionnante à tous égards nous rappelle à point nommé que le maître du Clavier bien tempéré était aussi un virtuose du violon !
Midori, une violoniste exceptionnelle au service d'un répertoire exigeant. Pour son premier enregistrement chez ONYX, la violoniste Midori a choisi 3 sonates pour violon et piano du XXème siècle : la seconde sonate, très peu jouée, de Bloch intitulée « Poème Mystique », la sonate de Janacek composée en 1914 et la tardive sonate en sol de Chostakovitch, initialement composée en 1968 pour David Oistrakh et Sviatoslav Richter. Pour rappel, Midori a débuté sa carrière à l'âge de 11 ans comme soliste invitée du New York Philarmonic, sous la direction de Zubin Mehta. C'était en 1982. Depuis, Midori est considérée comme une musicienne exceptionnelle mais aussi une pédagogue très douée et une activiste avisée des réseaux sociaux. En 2007, le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon, a nommé Midori ambassadrice pour la Paix de l'O.N.U.
L’Ensemble Amarillis, dans cette réédition de son disque de 2006 consacré à Telemann, interprète un programme de sonates en duo et trio du compositeur. Celui-ci, esprit encyclopédique - comme d’usage au XVIIIe siècle, trouva le temps de se passionner pour les plantes et de pratiquer aussi bien la flûte que le violon ou le clavecin. Fin connaisseur des possibilités de chacun de ces instruments, il composa ces partitions savoureuses où se déploient les plus heureuses combinaisons de timbres, et dont l’énergie rappelle la danse. Musicien à la curiosité insatiable, Telemann fut surtout un voyageur, inspiré des influences européennes, où les savoirs côtoient joyeusement les arts. Réputés à l’international et récompensés des plus hautes distinctions, les musiciens de l’Ensemble Amarillis, emmenés par la flûtiste Héloïse Gaillard, rivalisent de malice virtuose pour restituer la fraîcheur et l’esprit joueur du compositeur allemand disparu il y a tout juste 250 ans.
Souvenirs de passages à Prague de Gidon Kremer, à l’aube d’une des plus brillantes et singulières carrières de violoniste de notre temps. Alors envoyé dans les ‘pays frères’ par le ministère de la culture soviétique, il doit alors cette relative liberté à l’onction de son maître David Oistrakh dont il illustre l’enseignement par le présent programme. Sa perfection de jeu et de style tout comme sa liberté de parole firent la joie de ses hôtes du glacis soviétique. La présence d’une mini-partition, alors manuscrite, de Alfred Schnittke anticipait déjà sur sa volonté d’illustrer d’autres musiques que celle allant de Bach à Stravinsky, enfin de son exceptionnelle générosité en s’associant à d’autres solistes’ en musique de chambre et petit orchestre. On ré-entend le faux ‘G.B.Guadagnini’ de son grand père qu’il joua dès 1963, instrument ‘patrimonial’ tout autant que le merveilleux Niccoló Amati de 1641 qu’il joue aujourd’hui.
Pièces espagnoles pour cordes. La famille instrumentale des guitares demeure le truchement ancestral de la musique espagnole, l'accompagnateur des chants profonds et danses rituelles et populaires d'Andalousie et d'autres provinces. Depuis plus d'un siècle, cet instrument est devenu fréquemment une voix parmi d'autres cordes, partenaire en chambre à la manière de Boccherini puis de Paganini, puis ayant pris son essor de soliste à part entière comme soliste (Concerto de Aranjuez de Rodrigo) et pièces de chambre (Ponce, Sor, Tarrega, Albeniz, Granados...). La célèbre guitariste slovaque Miriam RORIGUEZ BRÜLLOVA vient ici rendre hommage à Andrès Ségovia, le commanditaire et créateur du Quintette op.143 de Castlenuovo-Tedesco (1895-1968) en 1950, qui, en concerto, traita la guitare à l'égal du piano et du violon (2° Concerto 'Les Prophètes'). Un florilège peu fréquent de pièces espagnoles pour cordes seules
Brahms ou la passion de la sérénité Amaury Coeytaux, Raphaël Perraud et Geoffroy Couteau brillent au firmament des musiciens français. Unis par une longue complicité musicale et humaine, ils rendent hommage au plus universel des musiciens romantiques... Leur intégrale des trios pour violon, violoncelle et piano de Johannes Brahms est un accomplissement musical et humain, l'hommage de trois musiciens épris de liberté à un compositeur qui refusa sans cesse le jeu social. Défendre chacun des chefs-d'oeuvre de Brahms dit aussi l'exigence musicale de ces interprètes à travers ce programme. écrit en 1891 sous l'impulsion du fameux clarinettiste Richard Muhlfeld, le Trio pour clarinette rouvre la dernière période créatrice de Brahms, qui avait auparavant décidé de renoncer à la composition. Cette oeuvre est considérée comme faisant partie de ses meilleures pièces instrumentales. Elle est ici sublimée par le talent de Nicolas Baldeyrou.
Un album sublime et dépouillé Inclus Into My Arms, Brompton Oratory, Where Do We Go Now But Nowhere? Roi gothique, chanteur possédé sur ses précédents albums, Nick Cave décidait en 1997 de livrer un album contrepied avec le sobre et inspiré The Boatman's Call. Donnant le ton, la chanson Into My Arms reste aujourd'hui une de ses plus émouvantes et introduit parfaitement cet album introspectif, où règnent en maître la voix du chanteur et son piano. Les Bad Seeds sont ici en retrait, soulignant quelques titres d'une basse timide ou d'un violon mélancolique. Loin de la furia d'un Let Love In, The Boatman's Call fait le constat des amours passées (Where Do We Go Now But Nowhere?, Green Eyes) et des liens qu'entretient Nick Cave avec la religion (Brompton Oratory, There Is A Kingdom). Puisant dans le blues et le jazz, sa voix est ici sans artifice. Remasterisé et proposé en 5.1 sur le DVD, l'album gagne encore davantage en force et en émotion. Un tournant majeur pour l'australien et ses musiciens.
Groupe de pop expérimentale originaire de Brooklyn, PAVO PAVO est la nouvelle signature de Bella Union et se présente avec un premier album, « Young Narrator in the Breakers ». C’est en étudiant la musique à Yale que les membres du groupe ont commencé à composer ensemble, travaillant par la suite avec des pointures de la musique classique et alternative tels que Here We Go Magic, Porches, Lucius ou encore San Fermin. Eliza Bagg (violon, synthé et voix), Oliver Hill (guitare, synthé et voix), Nolan Green (guitare et voix), Austin Vaughn (batterie) et Ian Roman (basse) partagent en effet la même vision de la musique et souhaitent sans cesse créer de nouveaux sons tout en évoquant des sentiments venus d’une époque révolue pour un savoureux mélange de vintage et de futur utopique. Young Narrator in the Breakers est un album élégant grâce à des guitares, des harmonies et des synthétiseurs parfaitement orchestrés. Le son est léger, doux et envoûtant. On adore.
Groupe de pop expérimentale originaire de Brooklyn, PAVO PAVO est la nouvelle signature de Bella Union et se présente avec un premier album, « Young Narrator in the Breakers ». C’est en étudiant la musique à Yale que les membres du groupe ont commencé à composer ensemble, travaillant par la suite avec des pointures de la musique classique et alternative tels que Here We Go Magic, Porches, Lucius ou encore San Fermin. Eliza Bagg (violon, synthé et voix), Oliver Hill (guitare, synthé et voix), Nolan Green (guitare et voix), Austin Vaughn (batterie) et Ian Roman (basse) partagent en effet la même vision de la musique et souhaitent sans cesse créer de nouveaux sons tout en évoquant des sentiments venus d’une époque révolue pour un savoureux mélange de vintage et de futur utopique. Young Narrator in the Breakers est un album élégant grâce à des guitares, des harmonies et des synthétiseurs parfaitement orchestrés. Le son est léger, doux et envoûtant. On adore.
Dynamo est un album qui ouvre les portes d'une expérience d'écoute aussi merveilleusement atmosphérique que profonde. Avec son troisième album, BartolomeyBittmann a conçu une nouvelle oeuvre musicale audacieuse qui, une fois de plus, invite l'auditeur à rejoindre le duo dans un monde sonore fascinant. L'étroitesse d'esprit et l'attachement excessif à la tradition n'ont aucune place dans la philosophie musicale du duo. Matthias Bartolomey (violoncelle) et Klemens Bittmann (violon & mandola) ont leurs propres idées et ouvrent leur propre chemin musical, un chemin qui les éloigne du familier et du commun. Cela fait plusieurs années qu'ils ont uni leurs talents pour composer et développer un répertoire contemporain pour leurs instruments typiquement classiques. Aujourd'hui, avec Dynamo, le duo est arrivé au coeur de son propre son individuel. Les deux musiciens ne laissent aucun doute quant à leur droit à une place au sein de la crème de la scène musicale autrichienne, ainsi qu'à l'excellente réputation internationale dont ils jouissent.
Le trio qui unit la clarinette au piano et au violoncelle forme un ensemble aux qualités expressives puissantes et multiples qui n'a pas laissé les compositeurs des XXe et XXIe siècles indifférents. Composé en forme de kaléidoscope, comme la première pièce le laisse entendre, le programme original de ce disque nous promène dans une galerie sonore semée d'objets inouïs où la rêverie et la nostalgie sont passées au crible des langages modernes. Le pianiste Fabrizio Chiovetta et le clarinettiste Patrick Messina quittent l'univers schumannien de leur précédent opus pour explorer avec le violoncelliste Henri Demarquette les partitions d'Arvo Pärt et des moins connus mais non moins sensibles Jaan Rääts et Henryck Gorecki. Le premier des trois, inspiré par l'une des oeuvres les plus touchantes de Mozart (l'Andante amoroso de la sonate pour piano, K.281), propose ici un arrangement inédit. Remplaçant le violon par la clarinette, Arvo Pärt colore cette délicate conversation à trois du timbre subtil et velouté de l'instrument à vent.
Poppy Ackroyd délivre une musique pour piano moderne, sensible et envoutante. La compositrice néo-classique Poppy Ackroyd, qui faisait notamment partie de The Hidden Orchestra publie son quatrième album Resolve qui sort sur le label One Little Indian (Bjork, Cody Chesnutt). Si ses premiers albums consistaient à utiliser uniquement le piano et le violon en poussant leurs possibilités le plus possible, la musicienne de Brighton va cette fois plus loin avec de multiples arrangements à la clarinette, flûte, violoncelle ou au hang. Avec ce nouvel album instrumental Poppy Ackroyd s'inscrit dans l'héritage de Nils Frahm, Max Richter ou Haushka. Le piano Le piano cristallin avec ses boucles aux échos se mêle aux violons et ces sonorités classiques se mêlent à des mélodies plus contemporaines. Avec ce nouveau disque, la compositrice s'impose dans le cercle fermé des pianistes néo-classiques et entend marquer de son empreinte le monde de la musique classique contemporaine. POUR CEUX QUI AIMENT Nils Frahm, Max Richter, Philip Glass, Ryuichi Sakamoto
Poppy Ackroyd délivre une musique pour piano moderne, sensible et envoutante. La compositrice néo-classique Poppy Ackroyd, qui faisait notamment partie de The Hidden Orchestra publie son quatrième album Resolve qui sort sur le label One Little Indian (Bjork, Cody Chesnutt). Si ses premiers albums consistaient à utiliser uniquement le piano et le violon en poussant leurs possibilités le plus possible, la musicienne de Brighton va cette fois plus loin avec de multiples arrangements à la clarinette, flûte, violoncelle ou au hang. Avec ce nouvel album instrumental Poppy Ackroyd s'inscrit dans l'héritage de Nils Frahm, Max Richter ou Haushka. Le piano Le piano cristallin avec ses boucles aux échos se mêle aux violons et ces sonorités classiques se mêlent à des mélodies plus contemporaines. Avec ce nouveau disque, la compositrice s'impose dans le cercle fermé des pianistes néo-classiques et entend marquer de son empreinte le monde de la musique classique contemporaine. POUR CEUX QUI AIMENT Nils Frahm, Max Richter, Philip Glass, Ryuichi Sakamoto
LA DERNIÈRE SONATE ET 4 IMPROMPTUS DE SCHUBERT PAR JEAN CLAUDE VANDEN EYNDEN, UN MAÎTRE DU CLAVIER, SIMPLE ET SENSIBLE Né en 1948, le pianiste belge Jean Claude Eynden, à la carrière internationale, a été à 16 ans le plus jeune lauréat du ConcoursMusical International de la Reine Elizabeth. Après une carrière de soliste auprès des grands orchestres européens et américains, il se tourne vers la musique de chambre et a déjà enregistré deux disques (Magnard, Franck et Schumann) de sonates pour violon et piano avec Gérard Poulet. Jean Claude Vanden Eynden a aussi de remarquables qualités de soliste, il a notamment enregistré une intégrale Ravel qui a fait date. Aujou..d'hui c'est vers Schubert que le pianiste nous convoque avec le testament musical du compositeur, la dernière Sonate D960 en Si Bémol, qu'il complète l'enregistrement avec les Impromptus D.899. C'est cet espace entre l'idée grave de la mort et la légèreté exquise que Jean Claude Vanden Eynden nous aide à franchir, en nous restituant un univers unique avec une sensibilité et une simplicité bouleversantes.
La sonate pour violon de César Franck, une oeuvre passionnée et radieuse, a longtemps été considérée comme l'une des plus grandioses du répertoire. Elle est l'oeuvre d'un compositeur au faîte de ses capacités. La sonate de Richard Strauss, composée en 1887, un an après celle de Franck, est l'ouvrage d'un homme jeune, sur le point de découvrir la voix de sa maturité; lyrique et superbe, elle porte déjà toutes les caractéristiques de son style ultérieur. Le présent CD propose également deux pièces rares de Franck : Mélancolie, ainsi que le Prélude, Fugue et Variation op. 18 écrit à l'origine pour orgue et présenté ici dans un arrangement d'Augustin Dumay et de Louis Lortie. Le brillant violoniste et chef d'orchestre Augustin Dumay et le pianiste Louis Lortie - récemment qualifié de « fascinant » par le New York Times - jouent aujourd'hui régulièrement ensemble, et cet album constitue leur premier enregistrement en duo. Leur programme consacré à Franck et à Strauss se conclut sur le merveilleux arrangement du lied de Strauss « Auf stillem Waldespfad » réalisé par Heifetz.
Four (Acts of Love) est un album contemplatif et romantique - il fait ressurgir nos épreuves du moment et prend place dans notre univers. Cet opus est un cycle de chansons, divisé en 3 actes. On trouve sur l’album des compositions originales de Mick Harvey ainsi qu’une chanson de son collabarotaeur de longue date PJ Harvey (« Glorious ») et des interprétations de « The Story of Love » de The Saints, de « The Way Young Lovers Do » de Van Morrison, de « Summertime in New York » d’Exuma et de « Wild Hearts (Run Out of Time) » de Roy Orbison. Four (Acts of Love) est le sixième album studio solo de Mick Harvey et sort à la suite de Sketches from the Book of the Dead paru en 2011. Harvey, reconnu pour sa carrière avec The Birthday Party et Nick Cave & The Bad Seeds, est également réputé pour ses bandes originales (Chopper, To Have And To Hold, Australian Rules) et son travail de production (Anita Lane, Rowland S Howard et plus récemment l’album de PJ Harvey, Let England Shake, qui a gagné le prix Mercury). Four (Act of Love) a été enregistré à Melbourne dans les studios Grace Lane et Atlantis Sound. Rosie Westbrook à la contrebasse et JP Shilo à la guitare et au violon sont présents sur l’album.
LE NOUVEL ALBUM DU CHANTEUR DE BAD RELIGION EST UN EXALTANT RETOUR AUX RACINES DU FOLK ROCK AMERICAIN Millport est le troisième album de Greg Graffin, 10 ans après Cold As The Clay et 20 ans après Americad Lesiod. Cet album est au coeur de trois tendances qui se sont entrecroisées en seulement 10 jours d’enregistrement aux studios 606 et Big Bad Sound en avril 2016. La première de ces tendances est évidemment les gens : la section rythmique est faite de membres de Social Distortion. Jonny ‘Two Bags’ Wickersham, Brent Harding et David Hidalgo sont aux côtés du fondateur de Bad Religion, Brett Gurewitz à la production. 36 ans après avoir partagé la scène pour la première fois, Bad Religion et Social Distortion se voient à nouveau réunis par leur amour pour le folk rock américain. La seconde force génératrice de cet album est le choix et le son des instruments utilisés. Une vieille guitare, un violon vintage, une batterie et une basse, un banjo et une guitare électrique donnent un son magnifiquement classique à l’album. La troisième influence est personnelle : « Les gens qui m’ont introduit à la musique « d’antan» commencent eux aussi à devenir vieux... » rappelle Graffin.
LE NOUVEL ALBUM DU CHANTEUR DE BAD RELIGION EST UN EXALTANT RETOUR AUX RACINES DU FOLK ROCK AMERICAIN Millport est le troisième album de Greg Graffin, 10 ans après Cold As The Clay et 20 ans après Americad Lesiod. Cet album est au coeur de trois tendances qui se sont entrecroisées en seulement 10 jours d’enregistrement aux studios 606 et Big Bad Sound en avril 2016. La première de ces tendances est évidemment les gens : la section rythmique est faite de membres de Social Distortion. Jonny ‘Two Bags’ Wickersham, Brent Harding et David Hidalgo sont aux côtés du fondateur de Bad Religion, Brett Gurewitz à la production. 36 ans après avoir partagé la scène pour la première fois, Bad Religion et Social Distortion se voient à nouveau réunis par leur amour pour le folk rock américain. La seconde force génératrice de cet album est le choix et le son des instruments utilisés. Une vieille guitare, un violon vintage, une batterie et une basse, un banjo et une guitare électrique donnent un son magnifiquement classique à l’album. La troisième influence est personnelle : « Les gens qui m’ont introduit à la musique « d’antan» commencent eux aussi à devenir vieux... » rappelle Graffin.
A la découverte d'un flûtiste de talent, Luis Beduschi, sur l'opus 5 de Corelli. Il est peu probable que Corelli ait pu s'attendre à la répercussion que son Opus 5 allait avoir tout au long du XVIIIe siècle et même bien après. Effectivement, les Solos corelliens, comme on les appelait à l'époque, ont été réimprimés plus de cinquante fois jusqu'aux années 1800 sans compter les centaines de copies manuscrites et les quelques douzaines d'arrangements, preuve s'il en faut que l'op. 5 a été joué et utilisé comme outil pédagogique tout au long du XVIIIe siècle. Aucun autre recueil de pièces n'a fait l'objet d'autant de témoignages d'ornementation libre, ce qui fait des sonates op. 5 de Corelli un objet privilégié pour l'étude de l'ornementation libre au XVIIIe siècle. Luis Beduschi, flûtiste internationalement reconnu, a choisi les ornements de Corelli pour s'approprier ces oeuvres à la flûte du fait de leur beauté indéniable et la cohérence de l'ensemble. Originalement pour violon, Luis Beduschi a décidé d'écarter les transcriptions baroques non satisfaisantes pour élaborer sa propre transcription, avec pour objectif, de garder au maximum la ligne originale.
Reber. Un dictionnaire musical irrévérencieux pourrait énoncer : « Compositeur français du xixe siècle. Auteur d'on ne sait plus trop quoi. » Il est vrai que les enregistrements ne se bousculent pas, qui ont Reber au programme : Récemment, l'une des quatre symphonies, très anciennement... trois Trios pour piano, violon et violoncelle. Nous voilà en bonne compagnie, d'autant que seul un des trois se retrouve sur notre disque. Ils ont tout pour eux, ces trios. Rien d'académique. Rien de superflu. Tout au contraire, des oeuvres toujours inspirées, qui démontrent un romantisme « français », dans la lignée d'Onslow, mais qui trouve aussi ses racines chez Schumann, voire Brahms. Avec cela une écriture impeccable, proche en cela d'un autre français de l'époque, Lalo. Le Trio Élégiaque fait sensation depuis quelques années. Après un disque de musique contemporaine (Dusapin), il a conquis le public par un autre dédié aux russes. Son intégrale des Trios de Beethoven doit paraître prochainement. Le fait qu'il ait accepté d'emblée de consacrer ses efforts à un CD Reber est le signe qu'il ne s'enferme pas dans le « convenu » : à 100% Timpani.
Montanari est une preuve éclatante que les amateurs de musique ne perdent rien à être curieux. Unique, virtuose, audacieuse, d'une vitalité juvénile et pleine d'invention, sa musique nous aborde en faisant vibrer la corde du coeur autant que celle de l'esprit. Johannes Pramsohler et l'Ensemble Diderot partent à la redécouverte d'un maître méconnu du baroque italien, Antonio Maria Montanari, violoniste jouissant d'une haute estime à Rome à l'époque de Corelli et de Hændel. Ses concertos pour violon s'inscrivent dans les plus grandes pages du répertoire italien et figurent parmi ce que cette période a fait naître de plus exigeant et de plus accompli. Avec un élan juvénile et fougueux, mais sans pour autant négliger une précision extrême, les musiciens de l'Ensemble Diderot ont réalisé un premier enregistrement mondial de ces redécouvertes. Il est assorti d'un opulent livret, tout à son honneur, comportant un essai de Michael Talbot. Incomparable, virtuose, audacieux, d'une grande fraîcheur et débordant d'idées, ce dernier CD d'Audax Records nous livre une fois de plus la preuve que les mélomanes ont tout à gagner en se laissant aller à la curiosité.
Dick Annegarn répond à l'époque par la joie, la poésie, et la tendresse. Avec un disque lumineux, allègre et profond. « Un disque du matin », dit-il. Le matin pour l'élan, le souffle, l'envie, le grand « allons-y » de la joie. Même quand il évoque une noirceur, les pieds bougent et le corps vibre. C'est une affaire de pulsion; de pulsion de vie. Il confesse avoir été bouleversé par le « Vous n'aurez pas ma haine » d'Antoine Leiris après le 13 novembre, alors Dick Annegarn a voulu qu'ils n'aient pas non plus son angoisse, son stress, sa rage. À la place, ce sera Twist, l'album le plus souriant de sa carrière. Avec Philippe Avril à la console, l'album s'est enregistré dans cette tranquillité-là au studio Ferber. Beaucoup de premières prises ont été conservées, tant les chansons étaient en pente douce. Autour de lui, des musiciens qui partagent son envie de simplicité, d'élasticité, de rebonds : Jean-Pierre Soules à la trompette, Christophe Cravero au violon et au piano, Olivier Koundouno au violoncelle. L'ami Raphaël est venu pour un duo. Pourquoi Twist ? « Le twist n'est pas un mouvement aux racines sociales profondes comme le jazz, le blues ou le rhythm'n'blues. C'est une culture de l'insouciance, du jeu, de la gouaille, de la provocation... ». Twist se fait heureux, pop et prodigue.
Dick Annegarn répond à l'époque par la joie, la poésie, et la tendresse. Avec un disque lumineux, allègre et profond. « Un disque du matin », dit-il. Le matin pour l'élan, le souffle, l'envie, le grand « allons-y » de la joie. Même quand il évoque une noirceur, les pieds bougent et le corps vibre. C'est une affaire de pulsion; de pulsion de vie. Il confesse avoir été bouleversé par le « Vous n'aurez pas ma haine » d'Antoine Leiris après le 13 novembre, alors Dick Annegarn a voulu qu'ils n'aient pas non plus son angoisse, son stress, sa rage. À la place, ce sera Twist, l'album le plus souriant de sa carrière. Avec Philippe Avril à la console, l'album s'est enregistré dans cette tranquillité-là au studio Ferber. Beaucoup de premières prises ont été conservées, tant les chansons étaient en pente douce. Autour de lui, des musiciens qui partagent son envie de simplicité, d'élasticité, de rebonds : Jean-Pierre Soules à la trompette, Christophe Cravero au violon et au piano, Olivier Koundouno au violoncelle. L'ami Raphaël est venu pour un duo. Pourquoi Twist ? « Le twist n'est pas un mouvement aux racines sociales profondes comme le jazz, le blues ou le rhythm'n'blues. C'est une culture de l'insouciance, du jeu, de la gouaille, de la provocation... ». Twist se fait heureux, pop et prodigue.
Plus de trente ans (!) après leur premier disque des dernières symphonies de Mozart, Frans Brüggen et l’Orchestre du XVIIIe siècle ont décidé de publier une nouvelle version de ces oeuvres contrastées et à la fois complémentaires dans la série The Grand Tour chez Glossa. Au cours de sa longue carrière à la tête de l’Orchestre du XVIIIe siècle, le maître hollandais a assidument fréquenté la musique du génie salzbourgeois dont les symphonies ont été fréquemment programmées en concert. Rien ne prouve que ces trois symphonies - K551 Jupiter, K543 en mi bémol majeur et K550, universellement connue comme la 40e de Mozart - aient été interprétées du vivant du compositeur mais elles font partie de ses oeuvres les plus connues. Frans Brüggen les revisite avec une fraîcheur qui semble éternelle, et qui imprègne ses derniers disques, toujours réalisés en concert : les concertos pour cor, pour violon, le concerto pour clarinette et le Requiem. Ce nouvel album des trois dernières symphonies de Mozart, en deux CDs enregistrés live a Rotterdam, témoigne de l’art unique de Brüggen équilibrant l’expressivité et la spontanéité requises par ces chefs-d’oeuvre de 1788. Un essai informatif signé par Stefano Russomanno complète cette nouvelle production de Glossa.
Amati possède déjà une solide expérience de la scène et sa notoriété a dépassé les frontières de l'hexagone. De nombreuses places fortes du jazz l'ont déjà programmé. Pour son premier album personnel, Amati Schmitt est entouré de son frère Bronson Schmitt à la guitare rythmique, Xavier Nikq à la contrebasse et Dorado Schmitt au cajôn péruvien et au violon. Le programme est un habile et savant dosage de valses, de swing, de bossa et de balades dans la plus pure tradition Reinhardtienne. Le choix d'inscrire à son répertoire Les Copains d'abord, la plus fameuse des chansons de Georges Brassens, n'est pas le fait du hasard. Ce « Copains d'abord » sonne ici comme une sorte de « Les Anciens d'abord ». Qu'il revisite les compositions de Dorado ou celles de Django c'est toujours avec la même spontanéité, la même fraîcheur et toute l'audace insouciante et fougueuse de la jeunesse. Etranger à la moindre tentation de démonstration, Amati possède la sagesse de ceux qui servent avant de se servir. Ses propres créations sont loin de ressembler aux inconsistants « à la manière de » que nous servent le plus souvent les virtuoses précoces qui ne bluffent que les distraits. Sa sensibilité musicale, l'a conduit à suggérer plutôt que d'affirmer et son inspiration mélodique à se forger un univers personnel dans un domaine musical pourtant soumis à des codes et des rituels aussi caricaturaux qu'aliénants.