Dans un monde où la mort n'existe quasiment plus, où la procréation est strictement limitée, que devient la vie, les sentiments ? Dans un monde où de multiples et diverses civilisations sont amenées à cohabiter, comment arrive-t-on à vivre ensemble ? Dans un futur lointain, l'univers a révélé de nombreuses autres civilisations, regroupées dans la « Communauté Universelle ». Ces espèces, très différentes les unes des autres, cohabitent tant bien que mal. Elijah fait partie de la Police Philosophique et doit, à ce titre, régler les conflits qui se produisent, dus le plus souvent à une méconnaissance des habitudes de l'Autre. Un différend a d'ailleurs éclaté entre les Ganédons et les Aleph 345, un conflit ancien, souterrain, qui met en péril l'équilibre même de l'univers. Pourtant, Elijah est en proie au spleen depuis que son meilleur ami a mis fin à ses jours en décidant de ne plus transférer sa mémoire dans les corps clones qui permettent aux hommes d'être quasi immortels. Pourquoi mourir quand on peut vivre éternellement ?
Si des réponses au premier volume commencent à apparaître, le mystère s'épaissit pourtant dans ce deuxième volume du Monde de Lucie. Qui est vraiment Lucie ? D'où viennent ses pouvoirs ? Quel âge a t-elle, quatorze ou soixante ans ? Quel est ce mystérieux projet Laïka, lancé autrefois par l'Union Soviétique ? Qui sont les hommes qui menacent Soledad et Lucie ? Que veut la secte « Church of God » ?Pas question de repos pour les lecteurs ni pour les personnages de ce thriller parapsychologique haletant. Après avoir installer les personnages et la situation, Kris et Martinez nous plonge dans les limbes du monde de Lucie.Mais après le succès de Un homme est mort, n'était-ce pas trop compliqué pour Kris de se replonger dans l'univers fantastique de Lucie ? « Au contraire, dit Kris. Si les nombreuses sollicitations dues à cet album depuis un an sont évidemment chronophages, son accueil est un formidable moteur quotidien.Contre la facilité. Contre le découragement. Contre la mollesse des jours sans lutte et sans but. L'univers décrit importe peu. L'important, c'est de ne pas avoir l'impression d'écrire dans l'indifférence. Avec Un homme est mort, j'ai été servi... Peut-être qu'un jour, vieux, et l'inspiration desséchée, ce succès me rendra mélancolique. En attendant, il me rend plutôt boulimique d'autres écritures... ».
Le 24 octobre 1934, un petit garçon fait de timides premiers pas dans la presse d'outre Atlantique.L'Amérique ne le sait pas encore mais l'un de ses plus fabuleux héros vient de naître. Au fil des ans, le jeunot prend de l'assurance et son univers se peuple d'inoubliables créatures. Traîtres, méchants, faire-valoir, femmes fatales et autres demoiselles en détresse se donnent rendez-vous au coeur des plus folles aventures. La série s'intitule TERRY ET LES PIRATES et le nom de l'auteur est MILTON CANIFF.
Le 24 octobre 1934, un petit garçon fait de timides premiers pas dans la presse d'outre Atlantique.L'Amérique ne le sait pas encore mais l'un de ses plus fabuleux héros vient de naître. Au fil des ans, le jeunot prend de l'assurance et son univers se peuple d'inoubliables créatures. Traîtres, méchants, faire-valoir, femmes fatales et autres demoiselles en détresse se donnent rendez-vous au coeur des plus folles aventures. La série s'intitule Terry et les Pirates et le nom de l'auteur est Milton Caniff.
Le 24 octobre 1934, un petit garçon fait de timides premiers pas dans la presse d'outre Atlantique.L'Amérique ne le sait pas encore mais l'un de ses plus fabuleux héros vient de naître. Au fil des ans, le jeunot prend die l'assurance et son univers se peuple d'inoubliables créatures. Traîtres, méchants, faire-valoir, femmes fatales et autres demoiselles en détresse se donnent rendez-vous au coeur des plus folles aventures. La série s'intitule Terry et les Pirates et le nom de l'auteur est Milton Caniff.
Le 24 octobre 1934, un petit garçon fait de timides premiers pas dans la presse d'outre Atlantique.L'Amérique ne le sait pas encore mais l'un de ses plus fabuleux héros vient de naître. Au fil des ans, le jeunot prend de l'assurance et son univers se peuple d'inoubliables créatures. Traîtres, méchants, faire-valoir, femmes fatales et autres demoiselles en détresse se donnent rendez-vous au coeur des plus folles aventures. La série s'intitule TERRY ET LES PIRATES et le nom de l'auteur est MILTON CANIFF.
Le 24 octobre 1934, un petit garçon fait de timides premiers pas dans la presse d'outre Atlantique.L'Amérique ne le sait pas encore mais l'un de ses plus fabuleux héros vient de naître. Au fil des ans, le jeunot prend de l'assurance et son univers se peuple d'inoubliables créatures. Traîtres, méchants, faire-valoir, femmes fatales et autres demoiselles en détresse se donnent rendez-vous au coeur des plus folles aventures. La série s'intitule TERRY ET LES PIRATES et le nom de l'auteur est MILTON CANIFF.
Stand by me version super héroïque. Si vous connaissez la nouvelle de Stephen King, vous vous souvenez de cette bande de gamins qui découvre un cadavre et voit leur caractères évoluer, changer à jamais. Nous sommes ici dans le même registre d'histoire, mais avec la sensibilité extraordinaire de Jeff Lemire. D'ordinaire enclin à développer des univers entiers pour assumer une écriture longue durée, il s'associe ici à une jeune dessinatrice, Emi Lenox pour raconter la vie des cinq adolescents qui formeront malgré eux un groupe de moins en moins soudé.
Pilier du journal métal hurlant avec la série armalite 16, michel crespin a laissé une empreinte indélébile et délicate dans l'univers de la bande dessinée francophone.Disparu prématurément, on croyait tout connaître de son oeuvre. villa toscane est resté oublié dans les archives de l'auteur pendant près de quinze ans. heureusement, l'art est immortel et les hasards parfois heureux: même les cartons à dessins savent dévoiler des secrets bien gardés. revisitant le mythe de faust, greg newman et michel crespin nous proposent un récit fantastique sur l'amour éternel.
Le Petit bleu de la côte ouest, publié il y a plus de trente ans, nous parlait de la crise profonde d'un homme, reflet de celle du monde qui l'entourait. Le temps d'alors est celui d'aujourd'hui. La crise est toujours là, sans doute encore plus profonde. Tardi a trouvé l'équivalent graphique, réaliste et critique, de ce monde perdu et violent. Il pratique l'arrêt sur image avec une précision clinique, notamment lorsque tout dérape. Fidèle à l'esprit dutexte, il s'est gardé de faire davantage qu'un polar. À l'heure où Manchette accède aux collections littéraires, il s'est fait un point d'honneur d'entrer dans son univers. On peut tout aussi bien dire qu'il a invité Manchette dans le sien.
Pour Léonid Miller, informaticien célibataire, la vie semble souvent n'être qu'un rêve.Les personnages de fiction des comédies américaines qu'il dévore quotidiennement à la cinémathèque, lui apparaissent comme une présence bien plus dense et profonde que celle de la plupart des gens qu'il côtoie.Que la sienne en tout cas. Comme s'il traversait la vie sans que personne ne s'aperçoive de son existence. Mais il découvre bientôt qu'on ne peut se détourner impunément de la réalité.C'est ainsi qu'il se retrouve, comme par magie, dépossédé de sa matérialité physique. Condamné comme un fantôme, à demeurer l'éternel spectateur qu'il était déjà.Alors qu'il s'est réfugié à la cinémathèque, il tombe sous le charme d'une jeune comédienne, Françoise Angelli, venue y présenter la garçonnière de Billy Wilder.Une femme qui n'existe que par ses rôles et qui pourrait être frappée par le même mal que lui. Léonid décide de lui venir en aide.Une fable contemporaine sur la solitude, la cinéphilie et l'univers du cinéma....
L'homme à l'affût est une nouvelle publiée en 1958, soit trois ans après la mort de Bird.Bruno V..., le narrateur et critique, suit Johnny Carter, le saxophoniste altiste dont il a écrit la biographie, pendant ses dernières pérégrinations à Paris avant son retour aux Etats-Unis, où il meurt peu de temps après.Mais qui est à l'affût de qui ou de quoi !D'un côté, le coeur de l'auteur balance entre admiration et compassion, tandis que celui de Johnny oscille entre la beauté de la musique et la noirceur de son univers : misère, alcool, drogue, sexe. Et si le texte paraît court, il ne faut pas s'y tromper, il aborde un thème majeur, la création artistique.Loin d'être qu'un hommage à Charlie Parker, ce livre est aussi une belle évocation des clubs de jazz de St Germain des près d'après guerre, de Jean-Paul Sartre, et d'un célèbre écrivain français qui partage les initiales du narrateur, B.V., comme Boris Vian..
Fondée en juillet 1956, la clinique psychiatrique de La Chesnaie est une clinique en milieu ouvert, accueillant une centaine de personnes de tout âges. L'institution prend en charge des patients souffrant de troubles mentaux nécessitant des soins intensifs. Les traitements biologiques et physiques classiques sont associés à un travail psychothérapique, individuel, ou de groupe, dans un environnement stimulant (ateliers créatifs, participation aux tâches collectives...).Forts de ces informations, Jeff Pourquié et Aurélien Ducoudray sont allés à la rencontre des gens qui vivent au sein de cette institution, soignants et soignés. Participant aux tâches collectives, animant un atelier de bande dessinée, les deux auteurs nous livrent un reportage sans concession, humain et humaniste, sur ce lieu atypique. Sans pathos et avec beaucoup d'humour et de sensibilité, ils reviennent sur des parcours de vies atypiques, et plongent le lecteur dans cet univers médical où les gens qui ont un petit grain de folie ne sont peut-être pas ceux à qui l'on penseen premier.
Au Nom du fils est mon scénario qui contient le plus d'éléments autobiographiques. J'ai voyagé trois ans en Amérique latine pendant les années 90. Ce furent trois années très intenses qui m'ont marqué durablement. Je savais que j'utiliserais un jour ce contexte.En 2003, plusieurs jeunes touristes étrangers furent enlevés par l'ELN, un groupement de guérilleros colombiens, tandis qu'ils campaient sur le site archéologique de Ciudad Perdida dans la Sierra Nevada de Santa Marta.Je me suis alors imaginé comment je réagirais si j'apprenais que l'un de mes fils (petits à l'époque) était kidnappé. J'ai également imaginé la réaction de mon père, un ouvrier métallurgiste sédentaire, s'il avait appris mon enlèvement dans des circonstances similaires. J'aimais bien l'idée de confronter un homme à un univers inconnu, totalement étranger au sien. Un homme absolument pas préparé à affronter cette vie nomade dans un pays qu'il ne comprend pas.J'aimais aussi l'idée d'un père qui mettait ses pas dans les traces de son garçon et qui découvrait réellement qui était celui-ci au travers du regard de ses compagnons de voyage. Je me suis donc mis tour à tour dans la peau du père et dans la peau du fils...
Deux histoires s'entrecroisent : d'une part, la chasse à la baleine blanche menée par le capitaine Achab et l'équipage du PEQUOD au milieu du XIXe siècle ; d'autre part, une discussion conduite aujourd'hui, à Paris, sur la signification du roman de Melville. Les deux protagonistes principaux de cette discussion sont : d'une part, un vieil homme, qui vient juste de prendre la décision de ne pas transposer MOBY DICK au théâtre ; d'autre part, un jeune homme, qui veut réaliser une émission de radio sur le sens actuel de l'oeuvre de Melville. Tout au long de l'album, alternent ainsi des scènes situées à Paris aujourd'hui et au XIXe siècle sur le PEQUOD. Ces scènes correspondent entre elles. Elles permettent de délivrer le sens de la quête d'Achab, en explicitant l'univers symbolique de Melville. Elles ont également pour but d'adapter tous les passages de MOBY DICK, dans lesquels Melville lui-même disserte abondamment sur le cachalot et sa signification existentielle (passages qui représentent tout de même presque la moitié du livre - et qui, ànotre connaissance, n'ont jusque-là jamais fait l'objet d'aucune adaptation).
Etrange destin que celui du premier volume de La Chute. L'ouvrage d'anticipation mettait en scène notre univers paralysé par une étrange pandémie. Il est malheureusement devenu d'actualité en paraissant quelques jours avant que la France ne soit entièrement confinée. Ce tome 2 nous permet de découvrir comment les gens s'organisent dans ce monde où tous les fonctionnements sociaux se délient. Coincés en quarantaine sans vivres ni chauffage, Liam décide de quitter la ville avec ses deux enfants pour rejoindre ses beaux-parents, malgré l'interdiction des autorités.Au moment de partir, Sophia, intriguée par d'étranges petits cris, retourne dans l'immeuble. Elle en ressort avec un bébé abandonné. La fuite de la ville est mouvementée, entre attaque de chiens errants et couvre-feu militaire. Tombé en panne d'essence, nos personnages devront poursuivre leur route à pieds. Hors de la ville, la vie s'organise, par village ou par clans. Toute personne venant de l'extérieur est perçue comme dangereuse, potentiellement porteuse du virus tueur.Blessé, Liam, ses enfants et le bébé affamé se réfugient dans un village de vacances malgré l'hostilité des habitants...
Achille, un jerrican à la main, déambule dans un dédale de couloirs dans un bâtiment immense, étrange... Enfin, il trouve une ouverture.Ébloui par le soleil, il se dirige vers une Ford Mustang blanche.À côté, une belle femme brune l'attend. Ils vont pouvoir repartir.La femme lui demande de reprendre le cours de ses souvenirs alors qu'ils roulent dans un paysage désertique. Se souvient-il de ce qu'il lui est arrivé avant de se retrouver ici, avec elle ? Achille a mal à la nuque et voit un étang gelé dans la brume, une Porsche 911 jaune en plein milieu, à moitié immergée. Un homme semble être à l'intérieur... Mais ça ne peut être lui, il n'a jamais eu de Porsche... Et puis qu'est-ce qu'il fait là, dans cette voiture, avec elle, alors qu'il ne l'a jamais vue et ne connaît même pas son nom ?Alors, elle lui révèle la vérité : il est au « paradis » (plutôt le purgatoire, ou la purge) des pilotes, et elle est son ange gardien. Pour en sortir, il va falloir comprendre comment il est mort pour trouver la paix...Essence, c'est la rencontre magique et déjantée de deux auteurs d'exception qui ont partagé leurs univers. C'est un récit hors norme où tout peut arriver, c'est aussi un livre au format particulier, plus carré, pour les images en cinémascope ! Essence, c'est aussi l'une des plus belle course poursuite de voitures de l'histoire de la bande dessinée !
Voyage de l'autre côté du miroir.Dans un futur indéterminé, à moins qu'il s'agisse d'un monde parallèle ou d'une autre dimension de la réalité, Marc-Antoine Mathieu nous entraîne dans les profondeurs du musée, dans les entrailles de l'institution.Nous suivons les pas du Volumeur, chargé de quantifier l'inquantifiable, et de son assistant Léonard. Ils vont arpenter les coulisses du plus grand musée du monde pour en prendre les mesures. Mais peut-on mesurer l'incommensurable ?Marc-Antoine Mathieu profite de l'occasion pour nous montrer «ce qu'on ne voit pas». Dans ces souterrains d'un Louvre imaginaire, il nous dévoile un univers dont le musée ne constitue pas seulement le décor mais aussi la raison d'être.Véritable entité vivante, ce dernier ne cesse de croître et d'échapper ainsi à toute classification. Plutôt que de confronter notre regard aux oeuvres conservées, Marc-Antoine Mathieu préfère traiter le musée comme une oeuvre à part entière et nous livre sa réflexion sous la forme d'un voyage à travers des lieux secrets et cachés qui en sont les rouages, la mécanique, la machinerie. De la salle des moulages à l'atelier des cadres, de l'atelier des copies à la salle-du-chef-d'oeuvre, nous sommes conviés à une visite originale et surprenante et allons à la rencontre de personnages aux activités curieuses et étrangement inquiétantes.
Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française.L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Teodoro Martini, le narrateur, reconstruit son histoire familiale, au gré des fluctuations de sa mémoire, en convoquant le souvenir de la trentaine de personnes qui se trouvaient, quarante ans plus tôt, au repas de sa communion. Le récit se développe comme la mémoire deTeodoro, tout en discontinuité chronologique.Il y est question d'un massacre à Aigues-Mortes en 1893, de la résistance aux nazis, du retour au pays, de Mussolini, de Claudio Villa, des Chaussettes noires, et de Maurice Thorez... Des soupes populaires et de la mort des hauts-fourneaux... En tout, du prix à payer pour devenir transparent. Avec Quéquette Blues, publié dans les années 80, et les Années Spoutnik, publié au tournant du siècle, Bella ciao peut être vu comme le dernier volet d'une trilogie, pensée comme la colonne vertébrale de l'univers narratif de Baru.
Par un beau temps d'hiver, deux individus, bonnets sur la tête, sécateur en main, taillent une vigne. L'un a le geste et la parole assurés. L'autre, plus emprunté, regarde le premier, cherche à comprendre « ce qui relie ce type à sa vigne » et s'étonne de « la singulière fusion entre un individu et un morceau de rocher battu par les vents ». Le premier est vigneron, le second auteur de bandes dessinées. Qu'ont-ils donc en commun ? Pendant un an, Étienne Davodeau va goûter aux joies de la taille, du décavaillonnage, de la tonnellerie ou encores'interroger sur la biodynamie. Richard Leroy, de son côté, va découvrir des livres de bande dessinée choisis par Étienne, rencontrer des auteurs comme Emmanuel Guibert et Jean-Pierre Gibrat, participer à des salons de bande dessinée, ou encore visiter la maison d'édition Futuropolis. Étienne et Richard échangent leurs savoirs et savoir-faire, mettent en évidence les points que ces pratiques (artistiques et vigneronnes) peuvent avoir en commun. Au bout du compte, l'un et l'autre répondent à ces questions : comment, pourquoi et pour qui faire des livres ou du vin?Meilleur Livre du Vin de l'Année, Gourmand Awards 2012.Prix de la Réciprocité 2012.Sélection officielle 2012 du Festival international de bande dessinée d'Angoulême.Prix de la librairie Univers Bd de Caen Meilleur album de l'année CoinBD d'Argent 2012 (vote des internautes).Sélection pour le prix Bédéis Causa 2012, Festival de la bande dessinée francophone de Québec.Sélection pour le Prix des libraires de bande dessinée 2012.Prix régional de la bande dessinée des Comités d'entreprise 2012 (Cezam Bretagne).Prix du Clos-de-Vougeot, salon Livres en Vignes 2012.
« Emmanuel Guibert, japonais. Le titre est culotté. Si je mets bout à bout mes trois séjours au Japon, j'obtiens à peine quatre malheureux mois. À côté de l'autochtone qui descend de la déesse Amaterasu, à côté de Lafcadio Hearn, de Nicolas Bouvier, des copains et copines qui vivent au Japon depuis des années, je suis la grenouille qui veut se faire plus grosse que le sumotori. Pourtant, pas à tortiller, Emmanuel Guibert est bien japonais.Débarquant à Tokyo la première fois, j'ai essayé de me convaincre que j'étais dépaysé, c'était faux. À part quelques aliments dans mon bol, je reconnaissais tout. Il faut dire que Tokyo n'est pas mon lieu de naissance. Mon lieu de naissance, c'est Kyoto. C'est à Kyoto que j'ai fait les primes expériences du chaud et du froid, du jour et de la nuit, que j'ai dit mon premier mot (« fude »), que je suis allé à l'école, que j'ai perdu ma fleur de cerisier, que je me suis marié, que j'ai engendré, que j'ai frénétiquement bossé, que j'ai été malade, que j'ai pris un coup de vieux, c'est à Kyoto que j'ai été japonais. » C'est ainsi qu'Emmanuel Guibert présente son livre. Et, bien sûr, tout est faux et tout est vrai.Chaque livre d'Emmanuel Guibert est un éblouissement. Guibert, japonais n'échappe pasà cette règle absolue. De son dessin, qu'il plie aux exigences des univers, humoristiques, fantasmatiques ou réalistes, qu'il explore, transpirent l'originalité, l'intelligence et l'émotion, jamais apprêtées car toujours retenues à la juste expression. Son trait glisse directement de son cerveau et de son coeur sur la feuille. Il ne faut pas croire pour autant à la seule facilité d'un dessinateur surdoué, tombé dans la marmite de l'excellence quand il était petit. Oui, l'enfance, le bonheur de l'enfance toujours présent, l'accompagne constamment, mais des heures de dessin, chaque jour ou presque, depuis tant d'années, croquis pris sur le vif, véritable fringale, le maintiennent en éveil et aiguisent sa main-outil.Par son trait même, il dit le goût des autres et le sens de l'amitié. Emmanuel Guibert est un auteur du bonheur. Il faut tout lire d'Emmanuel Guibert, tout regarder. On en garde à jamais le sentiment d'être vivant.
Trois copains new-yorkais, Billy, Scotty et Brownie : deux vivent en couple tandis que le troisième est un geek célibataire. L’un des couples décide d’avoir un enfant, l’autre attend son second. Aux angoisses de Billy devant l’inconnu d’être parent, répondent les bons conseils de Scottie et les sarcasmes de Brownie. Mais tout cela n’est-il pas que faux-semblant ? Billy n’arrive pas à exprimer réellement la peur qu’il ressent auprès de son amie. Scotty semble assumer la paternité avecphilosophie, mais la vérité est bien différente. Quant à Brownie,le célibat lui pèse. Le jour où l’on découvre la vie adultère de Scotty, les liens entre chaque membre du groupe vont se désagréger. Car si les trois copains semblent rester soudés malgré les petites trahisons rencontrées ça et là, leurs épouses et amies ne l’entendent pas du tout ainsi et des frictions vont apparaître. Trois copains new-yorkais, Billy, Scotty et Brownie : deux vivent en couple tandis que le troisième est un geek célibataire. L’un des couples décide d’avoir un enfant, l’autre attend son second. Aux angoisses de Billy devant l’inconnu d’être parent, répondent les bons conseils de Scottie et les sarcasmes de Brownie. Mais tout cela n’est-il pas que faux-semblant ? Billy n’arrive pas à exprimer réellement la peur qu’il ressent auprès de son amie. Scotty semble assumer la paternité avec philosophie, mais la vérité est bien différente. Quant à Brownie,le célibat lui pèse. Le jour où l’on découvre la vie adultère de Scotty, les liens entre chaque membre du groupe vont se désagréger. Car si les trois copains semblent rester soudés malgré les petites trahisons rencontrées ça et là, leurs épouses et amies ne l’entendent pas du tout ainsi et des frictions vont apparaître.