Amélie écrit, Garance peint, Élise chante, Rose-Aymée est modèle. Toutes les quatre partagent un appartement à Montparnasse. La Commune de Paris vient à peine de se terminer, nous sommes en 1873, et le monde de demain s'annonce déjà. Ce troisième tome nous fait découvrir le passé de Rose-Aymée, la prostitution et ses liens avec les mouvements féministes de l'époque. Garance, quant à elle, est toujours indécise sur la direction à donner à sa peinture, mais finit par faire du nu masculin.Le père d'Élise n'a pas été tué lors de l'attentat et, à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, il se remet à la peinture. Amélie, enfin, se découvre féministe et renoue avec la littérature. Avec ses couleurs flamboyantes, ses dialogues impertinents et sa sensualité, Les Filles de Montparnasse est une somptueuse tétralogie en Technicolor dont Nadja nous offre ici le troisième volume.
Les Jupes noires, le précédent tome des Filles de Montparnasse, nous projetait dans l'histoire du féminisme dans les années 1870, et des liens qu'il entretenait avec la prostitution. Dans ce quatrième et dernier tome, Nadja approfondit encore ces thèmes pour achever l'histoire de ces quatre femmes rebelles aux prises avec leur époque.Aussi bien Amélie, l'écrivain, que Garance, la peintre, s'affrontent aux scléroses du monde artistique de l'époque. Toutes deux recherchent la modernité. En publiant son premier roman, Amélie reçoit les éloges de ses camarades féministes, mais fait face aux réticences des critiques masculines. Garance, quant à elle, approfondit son art, et trouve dans la peinture un moyen de vivre l'amour impossible qui l'unit à un prêtre.Pour elle aussi vivre l'amour, Elise a fui Paris, et s'est réfugié avec Paul en Bretagne.Enfin, Rose-Aymée retourne travailler dans la maison close qu'elle avait quittée - mais rien ne dit qu'elle y retournera innocemment.Avec des couleurs flamboyantes et un travail graphique reconnaissable entre tous, Nadja clôt la tétralogie en Technicolor des Filles de Montparnasse.