Dynamic Records n'était qu'un label parmi la dizaine de labels tenus de main de maître par Abe Epstein, businessman de San Antonio qui jonglait entre immobilier et musique. Révélé par le tube de Rene & Rene, Angelito puis avec pour tête de proue le groupe The Commands avec leur tube en 1966 No Time For You ce label proposa une suite impressionnante de hits, pendant les 2 ans et demie de son existence. Epstein laissait toujours sa porte ouverte à une population diverse et entraient dans ses studios sur General McMullan Drive des blancs, des noirs, des latinos, formant des groupes au gré des projets. Cette mentalité Melting Pot est bien représentée par The Tonettes, Little Jr. Jesse & the Tear Drops, Don & the Doves, Willie Cooper & the Webs, Bobby Blackmon & his Soul Express, ou encore Doc & Sal. 21 titres compilés (28 sur le Double LP) proposant des morceaux originaux... comme un avant-goût des autres compilations à paraître dans les mois qui viennent.
Dynamic Records n'était qu'un label parmi la dizaine de labels tenus de main de maître par Abe Epstein, businessman de San Antonio qui jonglait entre immobilier et musique. Révélé par le tube de Rene & Rene, Angelito puis avec pour tête de proue le groupe The Commands avec leur tube en 1966 No Time For You ce label proposa une suite impressionnante de hits, pendant les 2 ans et demie de son existence. Epstein laissait toujours sa porte ouverte à une population diverse et entraient dans ses studios sur General McMullan Drive des blancs, des noirs, des latinos, formant des groupes au gré des projets. Cette mentalité Melting Pot est bien représentée par The Tonettes, Little Jr. Jesse & the Tear Drops, Don & the Doves, Willie Cooper & the Webs, Bobby Blackmon & his Soul Express, ou encore Doc & Sal. 21 titres compilés (28 sur le Double LP) proposant des morceaux originaux... comme un avant-goût des autres compilations à paraître dans les mois qui viennent.
MAKOSSA & MEGABLAST c'est la rencontr e parfaite entre les rhythmes africains & la musique de club avec en bonus des chanteurs & chanteuses au grand talent! Précédemment signé sur G-Stone, le label de Krüder & Dorfmeister, le duo revient avec ce deuxième album SOY COMO SOY dont le morceau titre a été un tube à IBIZA (500 000 vues sur youtube)
Le « tube » de l'album encensé par la presse AFRICAN SCREAM CONTEST, « It's A Vanity », était l'oeuvre du groupe béninois ORCHESTRE POLY-RYTHMO DE COTONOU. Voici un nouvel album sur le fantastique petit label ANALOG AFRICA consacré à ce groupe torride des années 70 ! Inclus, 14 morceaux enregistrés par ce grand groupe de 12 musiciens, le tout remasterisé. En prime, un livret bilingue très détaillé et copieusement illustré sur le groupe et la musique ouest-africaine.
Lee « Scratch » Perry, l'un des producteurs jamaïcains les plus renommés, a vécu plus de renaissances que la plupart des artistes. A 73 ans, il est en train d'en vivre une nouvelle. En un demi-siècle, il aura été l'instigateur de plus de 1000 albums, sous son nom et celui de son groupe aux membres en constant changement, The Upsetters, mais également pour un nombre infinini d'autres artistes - chacun au son unique, bien spécifque. Son premier tube fut Return of Django, un instrumental de cuivres rocksteady, ciblant un public de skinheads anglais. Dans les années 70, il devint le mentor de Bob Marley et des Wailers. Au travers de relations intenses et erratiques avec Marley, il réussit à le convaincre de chanter la pauvreté de Trench Town et ses croyances Rasta. Ensemble, ils posèrent ainsi les fondations du reggae roots qui conduisit Marley à la célébrité.
Thomas Brenneck, l'ancien guitariste des Dap-kings a créé sa propre filiale Dunham Records au sein de Daptone, et son propre groupe maison le Menahan Street Band (MSB). Avec Brenneck à la guitare et d'autres pointures tels que Homer Steinweiss à la batterie, Nick Movshon à la basse, Dave Guy à la trompette et Leon Michels au sax tenor, Victor Axelrod au clavier, et Mike Deller au piano le MSB est un « super groupe » qui a su se faire remarquer par son premier album Make The Road By Walking sorti en 2008 qui fut très souvent samplé (Jay-Z pour son tube «Roc Boys (And The Winner Is)», 50 cents, etc). MSB a ensuite officié en studio et sur les scènes du monde entier auprès de Charles Bradley pour son premier album No Time For Dreaming. Avec The Crossing, Brenneck et ses acolytes font une synthèse magnifique entre James Brown et Neil Young, entre les Beatles et le Wu Tang Clan, entre RZA et Ennio Morricone, ou encore Fela et Jimi Hendrix. C'est donc une musique cinématique aux influences bien plus larges que le rayon Soul / Funk qui nous est proposé à travers ce second effort.
Thomas Brenneck, l'ancien guitariste des Dap-kings a créé sa propre filiale Dunham Records au sein de Daptone, et son propre groupe maison le Menahan Street Band (MSB). Avec Brenneck à la guitare et d'autres pointures tels que Homer Steinweiss à la batterie, Nick Movshon à la basse, Dave Guy à la trompette et Leon Michels au sax tenor, Victor Axelrod au clavier, et Mike Deller au piano le MSB est un « super groupe » qui a su se faire remarquer par son premier album Make The Road By Walking sorti en 2008 qui fut très souvent samplé (Jay-Z pour son tube «Roc Boys (And The Winner Is)», 50 cents, etc). MSB a ensuite officié en studio et sur les scènes du monde entier auprès de Charles Bradley pour son premier album No Time For Dreaming. Avec The Crossing, Brenneck et ses acolytes font une synthèse magnifique entre James Brown et Neil Young, entre les Beatles et le Wu Tang Clan, entre RZA et Ennio Morricone, ou encore Fela et Jimi Hendrix. C'est donc une musique cinématique aux influences bien plus larges que le rayon Soul / Funk qui nous est proposé à travers ce second effort.
On ne pourra jamais reprocher aux Dirtbombs de ne pas aimer leur ville. Certes, Detroit c'est moche, c'est tout casse, il n'y a plus de boulot, etc... Mais bon, personne ne pourra enlever a Motor City son role de premier plan dans le paysage musical mondial. C'est en tout cas l'avis des garageux des Dirtbombs. En 2001, ils avaient paye leur tribut a leur hometown en publiant Ultraglide in Black, album de reprises de tubes soul Made in Detroit des 60's-70's. Aujourd'hui, ils remettent ca en s'attaquant a un autre des fleurons de Detroit : la Techno. Ambitieux, le projet n'en est pas moins allechant. Sur neuf titres, le quintet revisite certaines des grandes heures du prolifique repertoire local en la matiere. Il faut dire qu'en ayant ete le berceau de pointures telles que Kevin Saunderson, Carl Craig ou Derrick May, Detroit a indeniablement laisse un heritage des plus consequents en terme de musique electronique. Les trois grands noms precites figurent bien evidemment sur la tracklist de Party Store. Craig s'est meme invite sur la version de son tube Bug in the Bass Bin, qu'fil avait signe sous le pseudo d'Innerzone Orchestra en 1999.
« J'ai assez chanté mes difficultés, maintenant je veux passer à l'étape supérieure. Maintenant que les gens connaissent mon parcours chaotique, je veux qu'ils sachent à quel point ils m'ont aidé à grandir ». Un message évident sur Victim of Love, quel que soit l'endroit où vous poserez le saphir. L'opus précédent s'ouvrait sur le message apocalyptique The World (is Going Up in Flames), mais cette fois l'ouverture se fait sur un Bradley amoureux qui saute dans une voiture avec sa petite amie pour un roadtrip romantique. Tout comme pour l'éventail large d'émotions proposées au fil des onze titres de l'album, la musique elle aussi évolue et vient toucher différents styles, entre les cuivres dignes d'un tube des Four Tops sur You put the flame on it et une guitare acoustique tout droit sortie d'un des classiques de Neil Young (sur le morceau-titre Victim of Love), on y entend surtout une évolution comme dans la soul psyché qu'offraient les Temptations au début des années 70. Si on doit retenir un morceau qui résume à la fois l'esprit, l'émotion et le son de cet album, ce sera peut-être Through The Storm qui voit Charles exprimer, dans un style proche du Gospel, toute sa gratitude à ses fans, ses amis et à Dieu. When the world gives you love, it frees your soul, chante-t-il. Voilà son message, son retour d'amour à ceux qui l'ont soutenu à travers les années, et dans le succès de sa nouvelle vie, de sa jeune carrière.
Kogetsudai est le 10eme disque solo de Sylvain Chauveau, mais aussi le deuxieme d'une trilogie initiee avec Singular Forms (Sometimes Repeated) (2010) dans laquelle le format chanson est deconstruit et remodèle aux confins du silence. Alors que l'album précédent tirait son inspiration de la peinture abstraite, celui-ci est influencé par les jardins de pierre des temples zen du Japon, ou l'album a été en grande partie composé, et auxquels le titre fait référence. Des lignes épurées - un son électronique clair, minimal, dessiné - d'ou surgissent des notes du réel - le piano encore, et le chant, riche et grave, de Sylvain. Des chansons post-cagiennes ? Du crooning réductionniste ? De la pop à la façon Wandelweiser ?
Kogetsudai est le 10eme disque solo de Sylvain Chauveau, mais aussi le deuxieme d'une trilogie initiee avec Singular Forms (Sometimes Repeated) (2010) dans laquelle le format chanson est deconstruit et remodèle aux confins du silence. Alors que l'album précédent tirait son inspiration de la peinture abstraite, celui-ci est influencé par les jardins de pierre des temples zen du Japon, ou l'album a été en grande partie composé, et auxquels le titre fait référence. Des lignes épurées - un son électronique clair, minimal, dessiné - d'ou surgissent des notes du réel - le piano encore, et le chant, riche et grave, de Sylvain. Des chansons post-cagiennes ? Du crooning réductionniste ? De la pop à la façon Wandelweiser ?
Catherine Irwin a pris son temps pour créer son deuxième album solo. Comme pour son deuxième art, la peinture, elle a testé de nombreuses techniques d'écriture et d'enregistrement mais c'est sa rencontre avec Tara Jane ONeil (Rodan, Ida) qui sera la plus déterminante dans ce nouveau projet, Little Heater, enregistré à Woodstock. Car Irwin est avant tout une pionnière de la country alternative (au sein du groupe Freakwater, dès 1989) et marie sa voix brute à de magnifiques arrangements de cordes, de voix (les membres de Ida en renfort) et de guitare pedal steel (notamment des solos de Marc Orleans). Elle chante des endroits les plus sombres de l'âme humaine ses contes gothiques du Sud américain. A noter la présence au chant de Bonnie Prince Billy sur plusieurs morceaux.