Le duel opposant Madame M et Deevil, les plus grands assassins de l’Histoire, touche à sa fi n dans une débauche cataclysmique de violence. Car oui, même ces deux illustres meurtriers dont le nom fait trembler le monde entier peuvent compter sur Deathco pour jeter joyeusement de l’huile sur le feu...
Le récit croisé d'un naufrage et d'un chef d'oeuvre de la peinture romantique.1816, les royalistes viennent de chasser du pouvoir les héritiers de la révolution et de l'Empire. Le commandement de La Méduse est confié à un noble qui n'a pas navigué depuis 25 ans. Incompétence, suffisance, indiscipline se conjuguent pour conduire le navire tout neuf à sa perte. Le 2 juillet, la frégate s'échoue sur un haut fond aux larges du Sénégal. Les canots étant en nombre insuffisants, 170 passagers prennent place sur un radeau de fortune abandonné à la dérive. Lorsqu'il est retrouvé deux semaines plus tard, il ne reste plus que 17 survivants !La révélation dans la presse du naufrage et des horreurs commises sur le radeau va frapper l'opinion publique. Géricault s'empare du sujet et y voit l'occasion de faire exploser les carcans classiques de la peinture. Toutefois, la réalisation du tableau se révélera dantesque et manquera d'engloutir l'artiste corps et âme.
1912. Luciano Salvatori, jeune artiste italien installé à Paris, s'efforce vainement de vivre de sa peinture. Un jour, il fait la connaissance d'un étrange mécène qui en échange d'une généreuse rétribution lui passe une curieuse commande : imaginer et peindre des machines de destruction et représenter la guerre de demain...
Marianne et Adrian poursuivent leur voyage à la poursuite de Richard Aldana. Nouvelle étape : Paxtown, la ville de tous les possibles mais aussi de tous les interdits, nous sommes bien loin de la douce Vallée des Rois.Richard s’est laissé rattraper par son passé, il se retrouve entre les mains de Milo Zotis, magnat de la culture pop qui veut le remettre en selle, le renvoyer sur le ring pour payer sa dette ! C’est sans compter sur la détermination de Marianne qui s’imposera comme le grain de sable de cet univers trop bien huilé…
Lors de la Première Guerre mondiale, les belligérants (Ecossais, Anglais, Français, Autrichiens, Italiens...) se font face sur les rives du golfe de Venise. A bord d'un ballon d'observation autrichien, un aristocrate émet un message lumineux déconcertant : Tintoretto. Pourquoi évoquer la peinture maniériste vénitienne dans de pareilles circonstances oe
1631. Un jeune peintre et graveur dont on commence à louer le talent vient s'établir à Amsterdam - alors la ville de tous les possibles. C'est l'amorce d'une trajectoire incandescente: en quelques décennies d'intense activité créatrice, Rembrandt Van Rijn révolutionne ce que la peinture dit de l'humanité et du monde. De quelles vies d'hommes les parcours d'artistes se nourrissent-ils? Comment devient-on Rembrandt, monument de la création picturale? La réponse d'Olivier et Denis Deprez en 62 planches vibrantes de passion, de couleur et d'empathie, à l'unisson d'un destin d'exception.
Vous avez souri (souris ?) avec Le Chat, vous avez ri avec Le Retour du Chat, alors vous allez vous tordre avec La Vengeance du Chat, le seul personnage qui saitse couper en quatre, au sens propre, pour faire plaisir à ses lecteurs et qui parle aussi bien de football que de grande peinture.Cette nouvelle édition en couleurs du Chat vous permettra de savourer 56 pages de « geluckeries » pur jus.
Lancée conjointement fin 2009 par Casterman et Lonely Planet, la collection de city guides - Itinéraires valorise de façon attractive et innovante le savoir-faire de ces deux éditeurs de référence pour nous faire découvrir les grandes villes du globe. Huitième titre de la collection, le city guide Berlin Itinéraires pro- pose une immersion fouillée au c?ur de la plus vibrante et la plus innovante des capitales européennes d'aujourd'hui.Cécile Calla multiplie chemins de traverse, découvertes inattendues, coups de c?ur et adresses inédites, en écho à la peinture chaleureuse d'Isabel Kreitz, la dessinatrice révélée en France par Casterman avec L'Espion de Staline et Haarmann.
Laon, 1999. Basile est un homme ordinaire, entre deux âges et esseulé, qui vit encore avec sa mère retraitée. Employé à l'état civil à la mairie, il partage son temps libre entre son atelier de peinture, ses tentatives (infructueuses) pour trouver une compagne via une agencematrimoniale et, surtout, la méditation sur ses origines. Le père que Basile n'a jamais connu, en effet, serait un Américain dont il ne subsiste que le prénom, Henry, autrefois soldat à la grande base militaire U.S. toute proche, et démantelée depuis. Or le maire de Laon organise une grande soirée de vétérans, où sont invités tous les anciens de la base américaine. Henry sera-t-il du nombre ?
Egon Schiele, 1890 – 1918. Vingt huit années d’existence seulement, et une si grande influence sur l’art du XXe siècle… C’est ce destin d’exception que retrace la première bande dessinée de Xavier Coste – lui-même n’a que 22 ans lorsqu’il réalise cet album : la trajectoire tumultueuse et fascinante d’un météore de la peinture, tout en contrastes, en fulgurances, en excès.L’ouvrage se concentre volontairement sur les dernières années de la vie du peintre autrichien. L’essor d’un talent, d’abord : son parrainage confraternel par Gustav Klimt, son appétit de conquête et de femmes, son goût de la provocation, ses premiers succès. Bientôt suivis par ses échecs : brièvement emprisonné pour pornographie, Schiele se range, s’embourgeoise… Le déclenchement de la Grande Guerre, puisla disparition de presque tous ses proches achèveront d’éteindre sa flamme, avant que la grippe espagnole ne l’emporte à son tour.Un portrait biographique séduisant et personnel – et l’évidence d’un talent graphique à suivre.
Lorsque cette histoire commence, le décor est apparemment celui du Moyen Age. Mais la bande-son, elle, suggère autre chose: rien moins qu’un vieux tube du groupe Téléphone, Un Autre monde… Tissée de deux lignes temporelles distinctes (l’une dans un environnement médiéval non daté, l’autre au coeur de notre époque contemporaine) qui vont finir par s’entremêler en une même trame, cette très intrigante histoire suit pas à pas le quotidien d’une jeune fille des années 80, Lou, dont le destin bascule soudainement à la suite d’une séance de spiritisme qui tourne mal. Traumatisée par le suicide de son amie Marie-Rose, qui n’a pas supporté ce que lui a révélé ce contact avec le monde des esprits, Lou mène l’enquête. Elle va peu à peu être confrontée, en lisière de l’apparente normalité qui constitue son quotidien, à des phénomènes de plus en plus déroutants. Hypnose, fantômes, visions, réminiscences vaudou… Pourquoi la réalité qui constituait jusqu’alors son ordinaire semble-t-elle insensiblement se déliter pour laisser apparaître un autre monde au parfum d’étrangeté, d’abord fugace puis de plus en plus marqué ? Ainsi intitulé en référence à un poème des Contemplations de Victor Hugo, le nouveau projet de la dessinatrice Maud Begon (Je n’ai jamais connu la guerre, publié chez KSTR) est une tétralogie créée en collaboration avec la romancière Carole Martinez, auteure notamment du Prix Goncourt des Lycéens 2011, Du domaine des Murmures. Un grand récit fantastique par un nouveau duo féminin plein de promesses.
Ce grand album luxueux propose un panorama complet du travail de François Schuiten : scénographie, architecture, peinture, etc.Depuis quarante ans, François Schuiten construit une oeuvre singulière et polymorphe. Elle s’est d’abord déclinée en bande dessinée, culminant avec succès dans la série Les Cités obscures en compagnie de Benoît Peeters. Mais cet horloger du rêve a très vite tissé des liens avec le cinéma, les arts de la scène et la muséographie. Architecte de l’événement, intervenant dans la ville autant que dans la vie, Schuiten a réalisé d’immenses scénographies comme «A Planet of Visions » à l’Exposition Universelle de Hanovre (cinq millions de visiteurs en 2000), du design urbain (la station de métro Arts et Métiers à Paris, la Dentelle Stellaire à Lille), de la conception de décors et de costumes pour l’opéra comme pour le cinéma, ou encore l’aménagement de lieux prestigieux (la Maison Autrique et le futur Train World à Bruxelles, la Maison Jules Verne à Amiens). Quant aux projets qui sont restés des utopies de papier, ce livre les révèle dans toute leur ampleur…Nouvelle édition corrigée, sous couverture souple avec rabats.
Lorsque cette oeuvre de Pierre Christin et Enki Bilal est sortie en 1984, sa nouveauté radicale a été unanimement saluée. Rompant aussi bien avec la bande dessinée traditionnelle qu'avec le livre illustré classique ou le simple carnet de voyage, elle mélangeait reportage de terrain et fiction littéraire, photo, peinture et dessin, interviews plus ou moins apocryphes et documents plus ou moins retravaillés, sociologie urbaine et fiction hollywoodienne, jouant autant sur une maquette objective de type magazine que sur un discret parfum subjectif. Autant d'éléments qui allaient tous se retrouver ultérieurement à des degrés divers dans la production graphique française contemporaine. Reprendre cet album aujourd'hui, après de longues années où il est resté pratiquement introuvable, c'est comme redécouvrir dans la salle obscure de nos souvenirs un film en technicolor ayant légèrement pâli depuis. Mais aussi un document sur le Los Angeles d'alors, une plongée dans les quartiers cramés, une virée dans les banlieues chic, une initiation à ce qui allait devenir la modernité internationale, une méditation sur ce qu'était déjà la célébrité au cinéma et ailleurs. Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star des sixties, a donc disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Deux jeunes Français partent à sa recherche dans une sorte de long travelling avant, entre road movie reformaté et film noir à suspense..
Une évocation frémissante et sensible du peintre Amedeo Modigliani, mort dans la misère au seuil de la gloire, à l'orée du XXe siècle.Paris, 1917. Dans le misérable logis sous les toits partagé avec sa jeune compagne Jeanne, et qui lui sert d'atelier, Amedeo Modigliani rongé par la tuberculose vitupère contre le monde entier. En dépit de ses efforts, personne ou presque n'a encore reconnu le génie de sa peinture, alors que ses comparses Picasso, Soutine ou Matisse flirtent déjà avec la consécration. Il faut dire que le personnage est difficile, pour ne pas dire impossible. Emporté, inconstant, volage, arrogant et de mauvaise foi, Modigliani rebute la plupart de ceux qu'il rencontre, pour ne rien dire des excès de drogue et deboisson qui le rendent infréquentable. Pour la famille de Jeanne, ce personnage superlatif est décidément insaisissable : trop incompréhensible, trop incontrôlable, trop habité. Et même son mécène et marchand Zlobowski, pourtant éperdu d'admiration pour son talent, doit subir sans broncher les sarcasmes et les colères dantesques de ce possédé pour qui peindre est un combat, une obsession douloureuse. En quelques séquences qui sont autant de fragments d'une vie d'artiste hanté, Laurent Seksik dresse un portrait bouleversant de la dernière période de la vie tragique de Modigliani. Alors que la guerre prend fin, le succès semble à portée de main, enfin, mais la mort aussi est au rendez-vous. La gloire sera posthume.Une évocation biographique poignante que le romancier, déjà auteur chez Casterman de la version bande dessinée des Derniers jours de Stefan Zweig, a également tiré de sa propre pièce de théâtre Modi, cette fois avec le concours inspiré du dessinateur Fabrice Le Hénanff.