Grâce à la magnifique acoustique de cette vieille cuisine quelque part dans le quartier belge de Cologne, avec cette table de cuisine en verre, recouverte de bouchons en cuivre et en porcelaine, et de vieux papiers tachés de vin et de café et donc peu lisibles, malgré les chansons que Roland Van Campenhout a écrites dessus depuis la fin des années 60 qui rappellent des souvenirs, des vieilles histoires d'amours... de bons moments et des moins bien... les merveilleuses oeuvres d'art faites par un poète et chanteur canadien accrochées au mur, le café de Petra et à l'impressionnante collection de disques de Werners dans la cave, la fenêtre ouverte qui permet d'enchainer les Roth-Händle, la superbe table de mixage vintage, les micros à ruban, la belle collection de vieilles guitares... Certaines personnes font des albums dans des caves, Roland Van Campenhout a fait le sien dans la cuisine, et il espère que vous vous amuserez autant en l'écoutant que lui en l'enregistrant ! Digipak 2CD + DVD incluant un livret.
Grâce à la magnifique acoustique de cette vieille cuisine quelque part dans le quartier belge de Cologne, avec cette table de cuisine en verre, recouverte de bouchons en cuivre et en porcelaine, et de vieux papiers tachés de vin et de café et donc peu lisibles, malgré les chansons que Roland Van Campenhout a écrites dessus depuis la fin des années 60 qui rappellent des souvenirs, des vieilles histoires d'amours... de bons moments et des moins bien... les merveilleuses oeuvres d'art faites par un poète et chanteur canadien accrochées au mur, le café de Petra et à l'impressionnante collection de disques de Werners dans la cave, la fenêtre ouverte qui permet d'enchainer les Roth-Händle, la superbe table de mixage vintage, les micros à ruban, la belle collection de vieilles guitares... Certaines personnes font des albums dans des caves, Roland Van Campenhout a fait le sien dans la cuisine, et il espère que vous vous amuserez autant en l'écoutant que lui en l'enregistrant ! Digipak 2CD + DVD incluant un livret.
Le groupe shoegaze de Valence Dead Horse One sort son troisième album, The West Is The Best. Après les avoir écoutés, Mark Gardener de Ride décide de produire leur premier album Without Love We Perish. Le groupe frappe fort d'emblée et joue plus d'une centaine de concerts dans toute l'Europe pendant les 3 années qui suivent, dont une apparition au Psych Fest de Liverpool. En 2017, Dead Horse One collabore avec le producteur John Loring (Fleeting Joys) pour leur deuxième album, Season of Mist. En tournée cette année-là, le groupe a suivi Ride pendant plusieurs dates et l'année suivante a partagé la scène avec les légendaires Brian Jonestown Massacre ainsi que le groupe de Philadelphie, Nothing. Pour leur troisième album The West Is The Best, le groupe revient en studio avec le producteur John Loring et marque une deuxième collaboration avec Mark Gardner au mixage.
Le groupe shoegaze de Valence Dead Horse One sort son troisième album, The West Is The Best. Après les avoir écoutés, Mark Gardener de Ride décide de produire leur premier album Without Love We Perish. Le groupe frappe fort d'emblée et joue plus d'une centaine de concerts dans toute l'Europe pendant les 3 années qui suivent, dont une apparition au Psych Fest de Liverpool. En 2017, Dead Horse One collabore avec le producteur John Loring (Fleeting Joys) pour leur deuxième album, Season of Mist. En tournée cette année-là, le groupe a suivi Ride pendant plusieurs dates et l'année suivante a partagé la scène avec les légendaires Brian Jonestown Massacre ainsi que le groupe de Philadelphie, Nothing. Pour leur troisième album The West Is The Best, le groupe revient en studio avec le producteur John Loring et marque une deuxième collaboration avec Mark Gardner au mixage.
Le groupe shoegaze de Valence Dead Horse One sort son troisième album, The West Is The Best. Après les avoir écoutés, Mark Gardener de Ride décide de produire leur premier album Without Love We Perish. Le groupe frappe fort d'emblée et joue plus d'une centaine de concerts dans toute l'Europe pendant les 3 années qui suivent, dont une apparition au Psych Fest de Liverpool. En 2017, Dead Horse One collabore avec le producteur John Loring (Fleeting Joys) pour leur deuxième album, Season of Mist. En tournée cette année-là, le groupe a suivi Ride pendant plusieurs dates et l'année suivante a partagé la scène avec les légendaires Brian Jonestown Massacre ainsi que le groupe de Philadelphie, Nothing. Pour leur troisième album The West Is The Best, le groupe revient en studio avec le producteur John Loring et marque une deuxième collaboration avec Mark Gardner au mixage.
Roots of Confusion Seeds of Joy est là, et on pourrait dire qu'il était temps ! Praticiens d'une forme de plus en plus rare d'alchimie musicale, Major Stars s'impose comme l'antidote à toutes sortes de traumatismes causés par le monde réel. écouter un de leurs albums revient à être catapulté dans un monde rock 'n' roll d'abstraction, de diffraction et, finalement, de douce distraction. D'où viennent donc ces Roots of Confusion, ces Seeds of Joy ? Comment, après plus de 20 ans à faire des disques peut-on en revevenir aux racines et aux graines ? Qui sait ! C'est peut-être lié à Motion Set, le précédent disque de Major Stars, qui n'a que deux ans d'âge; les précédentes gestations inter-album étaient d'une durée plus redoutable de 3 ou 4 ans. Ajoutez un album solo de Wayne Rogers à paraître bientôt et il est assez clair que chez Major Stars, le courant créatif est dans une phase actuelle d'hyper-activité, au dynamisme irrépressible ! Dans des moments pareils, il est facile de se sentir connecté à ses sources - et vous le sentirez aussi dès la première écoute... Leur usage de trois guitares affecte la profondeur de champ de manière diabolique, et bien qu'il soit facile de décrire ce que font les Major Stars en termes de grandiloquence, cela réduit le nombre d'éléments tactiles du groupe. Mais qu'y pouvons-nous ? Les aspects agressifs de cette musique, qui pourtant nous transportent, ont tendance à prendre les auditeurs par le col et à les secouer un peu. Si les perceptions de l'architecture sonore se perdent dans la mêlée, eh bien, c'est un peu le but. Le nouveau chanteur Noell Dorsey, un vétéran de nombreux autres projets, apporte un nouvel élément sonore exaltant au mixage, y compris plusieurs passages de voix harmoniques ! En clair, l'éclat psychique éternel pour lequel les Major Stars sont connus abonde en coups de théâtre raffinés sur Roots of Confusion Seeds of Joy. Seth Manchester a fourni une ingénierie complètement moderne chez Machines with Magnets à Pawtucket, RI, utilisant un certain nombre d'appareils analogiques pour saisir les particularités de chacune des chansons, puis a utilisé de façon transparente des facultés numériques pour mixer. Tout cela, plus un joli dessin de Robert Beatty sur une pochette tip-on Stoughton, fait de cet album une rencontre libératrice qui n'est rien de moins qu'un véritable besoin de nos jours.
Pure Bliss est une odyssée pop onirique et psychédélique de l'auteur-compositeur et multi-instrumentiste américain Shmu, coproduite par le gourou du psyché Vinyl Williams. Pure Bliss a longtemps été un album mis de côté, un projet prenant la poussière, pendant que Samuel Chown était occupé à sortir d'autres titres sous le nom de Shmu, Zorch et à travers une multitude d'autres projets, ainsi qu'à faire de nombreuses tournées en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Certaines chansons de l'album possèdent des démos remontant à 2004, lorsque Samuel n'avait que 17 ans. La majeure partie de l'oeuvre a cependant pris corps lors d'une période intense d'écriture et d'enregistrement entre 2014 et 2015, une sorte de journal musical qui relate les luttes de Chown contre l'anxiété et les troubles intenses du sommeil. L'ambiance du disque résulte en grande partie de la réflexion et de la réaction de Chown à cette période incertaine et étrange de sa vie. C'est une tentative d'exprimer ce bouleversement intérieur ainsi qu'un reflet de son expérience extérieure, à la recherche d'un sentiment de connexion avec lui-même, ainsi qu'une tentative d'atteindre le pur bonheur, au milieu d'une période sombre. Ce n'était jamais le moment pour Chown de sortir le disque ou de finir les démos jusqu'à ce qu'il les fasse écouter en 2018 au multi-instrumentiste et visionnaire Lionel Williams du groupe Vinyl Williams dont Chown allait par la suite devenir le batteur. Durant deux jours intenses, toute la batterie a été ré-enregistrée, suivie de quelques semaines de mixage, de mastering, de ré-amplification et dans quelques cas, Williams a ajouté des parties aux chansons. Ce dernier étant le seul a avoir participé à cette épopée shoegaze/dream pop de 60 minutes. Musicalement, l'album apparaît comme un mélange des musiques qui ont inspiré Chown lors de son enfance passée au Canada dans les années 90, à savoir ses 3 groupes préférés de l'époque : Smashing Pumpkins, My Bloody Valentine et Radiohead. Pure Bliss s'inscrit dans la continuité des disques classiques de shoegaze/dream pop, tels que Loveless. Cet album retrace le parcours de Chown depuis ses débuts avec le morceau Voices, réalisé alors qu'il était adolescent, jusqu'au plus récent Tempera Madonna; un parcours qui s'étend littéralement sur plus de 15 ans, laissant entrevoir une sorte de cycle de naissance, mort et de renaissance.
Pure Bliss est une odyssée pop onirique et psychédélique de l'auteur-compositeur et multi-instrumentiste américain Shmu, coproduite par le gourou du psyché Vinyl Williams. Pure Bliss a longtemps été un album mis de côté, un projet prenant la poussière, pendant que Samuel Chown était occupé à sortir d'autres titres sous le nom de Shmu, Zorch et à travers une multitude d'autres projets, ainsi qu'à faire de nombreuses tournées en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Certaines chansons de l'album possèdent des démos remontant à 2004, lorsque Samuel n'avait que 17 ans. La majeure partie de l'oeuvre a cependant pris corps lors d'une période intense d'écriture et d'enregistrement entre 2014 et 2015, une sorte de journal musical qui relate les luttes de Chown contre l'anxiété et les troubles intenses du sommeil. L'ambiance du disque résulte en grande partie de la réflexion et de la réaction de Chown à cette période incertaine et étrange de sa vie. C'est une tentative d'exprimer ce bouleversement intérieur ainsi qu'un reflet de son expérience extérieure, à la recherche d'un sentiment de connexion avec lui-même, ainsi qu'une tentative d'atteindre le pur bonheur, au milieu d'une période sombre. Ce n'était jamais le moment pour Chown de sortir le disque ou de finir les démos jusqu'à ce qu'il les fasse écouter en 2018 au multi-instrumentiste et visionnaire Lionel Williams du groupe Vinyl Williams dont Chown allait par la suite devenir le batteur. Durant deux jours intenses, toute la batterie a été ré-enregistrée, suivie de quelques semaines de mixage, de mastering, de ré-amplification et dans quelques cas, Williams a ajouté des parties aux chansons. Ce dernier étant le seul a avoir participé à cette épopée shoegaze/dream pop de 60 minutes. Musicalement, l'album apparaît comme un mélange des musiques qui ont inspiré Chown lors de son enfance passée au Canada dans les années 90, à savoir ses 3 groupes préférés de l'époque : Smashing Pumpkins, My Bloody Valentine et Radiohead. Pure Bliss s'inscrit dans la continuité des disques classiques de shoegaze/dream pop, tels que Loveless. Cet album retrace le parcours de Chown depuis ses débuts avec le morceau Voices, réalisé alors qu'il était adolescent, jusqu'au plus récent Tempera Madonna; un parcours qui s'étend littéralement sur plus de 15 ans, laissant entrevoir une sorte de cycle de naissance, mort et de renaissance.
For Burdened and Bright Light est le cinquième album de A-Sun Amissa. Ce nouveau travail s'appuie sur les fondations de leur précédent disque Ceremony in the Stillness (2018), incorporant certains des thèmes les plus lourds et distordus jamais conçus pour la guitare, mais en les fusionnant cette fois-ci avec des rythmes électroniques cassés et des effets de bourdonnements primitifs. Il en résulte deux longs morceaux qui se déploient lentement. La musique d'A-Sun Amissa a évolué, ce qui est naturel au fil des ans, puisant dans des éléments d'ambiance sombre, post-rock et minimal doom, mais toujours avec une pointe expérimentale et un espace infini pour repousser les limites aussi loin que possible. For Burdened and Bright Light est la suite logique de leur voyage. A-Sun Amissa est principalement le projet de Richard Knox (fondateur de Gizeh Records, conservateur de The Eternal Return Arkestra et membre de The Rustle of the Stars, Shield Patterns et Glissando) qui s'est associé à de nombreux autres musiciens sur les disques précédents du groupe. Cette fois, c'est presque exclusivement le travail de Knox qui continue d'intégrer son approche DIY reconnaissable du bricolage dans l'écriture, l'enregistrement et le mixage de l'album entier, en plus de créer la pochette de l'album. Sur le plan sonore, For Burdened and Bright Light voit Knox repousser les limites en termes de production, de profondeur et de diversification de sa palette sonore. L'atmosphère distincte d'A-Sun Amissa reste cependant intacte et le résultat est un récit plus immersif, ambitieux et aventureux d'émotions conflictuelles, l'oeuvre abordant les contradictions de l'être humain et explorant la dualité de la lumière et de l'ombre, de l'espoir et du désespoir. Les deux compositions que l'on retrouve ici sont étayées par de vastes passages ambiants, trempés de distorsion et de réverbération, qui se déploient lentement avant que des sons plus industriels et cinétiques ne soient introduits et que les guitares ne se mettent à jouer. Comme toujours, il y a une dissonance mélancolique qui résonne tout au long du morceau, la répétition étant la clé, et les moments d'angoisse sont jumelés à des puits de lumière pendant que ces deux morceaux monolithiques se dévoilent sur quarante minutes. L'oeuvre pour clarinette de Claire Knox y figure en bonne place et va des énormes harmonies orchestrales dans la première section de Breath by Breath à une explosion sauvage de free-jazz au milieu de Seagraves. L'ajout du lap-steel de David Armes, utilisé ici pour la première fois, apporte un élément discordant et envoûtant au son et s'appuie sur le récent travail live que ce trio a fait ensemble. A-Sun Amissa n'a jamais été un projet voué à se répéter, et avec For Burdened and Bright Light, ils continuent leur long et patient voyage dans l'abîme.
For Burdened and Bright Light est le cinquième album de A-Sun Amissa. Ce nouveau travail s'appuie sur les fondations de leur précédent disque Ceremony in the Stillness (2018), incorporant certains des thèmes les plus lourds et distordus jamais conçus pour la guitare, mais en les fusionnant cette fois-ci avec des rythmes électroniques cassés et des effets de bourdonnements primitifs. Il en résulte deux longs morceaux qui se déploient lentement. La musique d'A-Sun Amissa a évolué, ce qui est naturel au fil des ans, puisant dans des éléments d'ambiance sombre, post-rock et minimal doom, mais toujours avec une pointe expérimentale et un espace infini pour repousser les limites aussi loin que possible. For Burdened and Bright Light est la suite logique de leur voyage. A-Sun Amissa est principalement le projet de Richard Knox (fondateur de Gizeh Records, conservateur de The Eternal Return Arkestra et membre de The Rustle of the Stars, Shield Patterns et Glissando) qui s'est associé à de nombreux autres musiciens sur les disques précédents du groupe. Cette fois, c'est presque exclusivement le travail de Knox qui continue d'intégrer son approche DIY reconnaissable du bricolage dans l'écriture, l'enregistrement et le mixage de l'album entier, en plus de créer la pochette de l'album. Sur le plan sonore, For Burdened and Bright Light voit Knox repousser les limites en termes de production, de profondeur et de diversification de sa palette sonore. L'atmosphère distincte d'A-Sun Amissa reste cependant intacte et le résultat est un récit plus immersif, ambitieux et aventureux d'émotions conflictuelles, l'oeuvre abordant les contradictions de l'être humain et explorant la dualité de la lumière et de l'ombre, de l'espoir et du désespoir. Les deux compositions que l'on retrouve ici sont étayées par de vastes passages ambiants, trempés de distorsion et de réverbération, qui se déploient lentement avant que des sons plus industriels et cinétiques ne soient introduits et que les guitares ne se mettent à jouer. Comme toujours, il y a une dissonance mélancolique qui résonne tout au long du morceau, la répétition étant la clé, et les moments d'angoisse sont jumelés à des puits de lumière pendant que ces deux morceaux monolithiques se dévoilent sur quarante minutes. L'oeuvre pour clarinette de Claire Knox y figure en bonne place et va des énormes harmonies orchestrales dans la première section de Breath by Breath à une explosion sauvage de free-jazz au milieu de Seagraves. L'ajout du lap-steel de David Armes, utilisé ici pour la première fois, apporte un élément discordant et envoûtant au son et s'appuie sur le récent travail live que ce trio a fait ensemble. A-Sun Amissa n'a jamais été un projet voué à se répéter, et avec For Burdened and Bright Light, ils continuent leur long et patient voyage dans l'abîme.
Le sixième album solo d'Eiko Ishibashi, The Dream My Bones Dream, voyage dans un passé imaginé. Les précédents albums de chansons chantées d'Eiko ont exploré les ambitions et les intoxications de la musique pop - mais jamais aussi radicalement qu'avec The Dream My Bones Dream. Ici, ses chansons ouvrent la réflexion sur les vastes écarts qui existent entre des personnes aussi proches que les membres d'une famille, des choses sur lesquelles on ne cesse de se plaindre au quotidien ! Cela fait déjà quatre ans que Car and Freezer est sorti, une période au cours de laquelle Eiko a travaillé régulièrement, écrivant pour la scène et le cinéma, jouant en concert et enregistrant. En 2016, elle a fait une tournée en Europe et a sorti Kouen Kyoudai (Editions Mego), en collaboration avec Masami Akita. Plus tard cette année-là, au Sinnerfama Lisbon, elle remporte le Best New Music Award pour sa bande originale de The Albino's Trees. En 2018, elle a sorti Ichida, sa collaboration avec Darin Gray, sur Black Truffle Records. Au milieu de toutes ces belles flâneries et infâme jet-setting, la musique de The Dream My Bones Dream a commencé à se former. Ca a débuté avec le décès du père d'Eiko. Après avoir vécu ce drame familial, elle tombe sur des photos d'une époque dont elle ne connaissait rien : l'enfance de son père. C'était un homme taciturne, il n'avait jamais parlé de cette période de sa vie. Il s'est avéré qu'elle s'est déroulée dans un contexte ignoble de l'histoire récente du Japon, l'occupation de la région de la Mandchourie en Chine dans les années 1940. à la lumière de cela, les questions sur les antécédents familiaux d'Eiko ont pris une plus grande résonance. Non, par pitié pas de crimes de guerre ! S'il vous plaît, nous parlons de choses lyriques ici - les relations en constante évolution entre les gens et les lieux dans nos vies, d'accord ? La musique est richement conçue dans des arrangements cinématiques avec des détails faisant référence au grand-père d'Eiko, qui travaillait comme cheminot en territoire occupé. Pour Eiko, ce train qui a traversé des zones bien difficiles ne pourra affronter le futur que s'il accepte son passé. Un message musical que Drag City espère pouvoir diffuser dans toutes les villes fascistes des Etats-Unis. Sur The Dream My Bones Dream, comme pour les précédents albums d'Eiko, les sons divers au sein de l'arrangement musical et les qualités du mixage de Jim O'Rourke sont essentiels. The Dream My Bones Dream est un disque à la musicalité exquise et aux émotions profondes, un récit de voyage pointé vers un temps, espérons-le, meilleur que l'avenir que nous voyons arriver ! Toute éventualité où nous pourrions écouter The Dreams My Bones Dream y serait préférable.