Deux amis se retrouvent le temps d'un week.end dans un chalet isolé. Ensemble, ils vont tenter de comprendre et surtout d'accepter le décés d'un troisième ami. Sur le thème de la mémoire et de l'amitié, une oeuvre grave servie par le dessin rigoureux et personnel de Tirabosco.
Un nouveau volume Humanoïds, la collection qui présente les créations américaines des Humanoïdes Associés. Une parodie des histoires de zombies. L'humour décapant de Jerry Frissen. Le dessin réaliste et anguleux de Guy Davis, bien connu des amateurs de comics.
En achetant un vieux numéro du New Yorker, Seth, illustrateur de bande dessinée, tombe par hasard sur un dessin signé Kalo, qui le fascine et le bouleverse à un point tel qu'il se met en quête d'autres numéros. Commence ainsi une véritable quête à travers les ombres et souvenirs de cet illustrateur inconnu.
Poly a suivi Angus Powderhill au Pays des deux soleils. Les voilà perdus dans Rianker, le monde parallèle d'où vient Himan, roi déchu qui adopta Angus. Mais le passeur-magicien ne les a pas tous transporté au même endroit. Lui, Angus et le démon Elabeth se sont matérialisés devant le palais de l'Arbre Fleur où Angus doit accomplir sa destinée.Poly, Tibuc, Tyll, le géant Shiffoun, le comte Aliof et son bébé difforme sont perdus au milieu d'une zone désertique. Alors que le comte les abandonne en emmenant son étrange enfant, les autres doivent sauver Shiffoun. Le géant a perdu un pied lors du transfert dimensionnel et l'hémorragie va le tuer sous peu.Voyageurs égarés dans ce monde meurtri, Poly et les siens découvriront peu à peu que ce sont le mensonge et la traîtrise qui les ont mené à Rianker. La quête amoureuse de Poly semble bien mal engagée. Brunschwig et Bailly continuent de dépasser les limites de l'Héroic Fantasy pour lui donner une indéniable dimension humaine : à lire de toute urgence !
Deux personnages. L'un atrabilaire, nerveux et méchant comme une... teigne. L'autre, aux antipodes, grand, gros, mou, incurablement serviable et urbain. Le choc des contraires est comme toujours - plus que toujours, en fait - explosif. Une histoire sans parole, à l'humour acide, revigorante comme une crise d'hystérie. Une grande leçon de dessin.
La suite de l'enquête sur Edward Hates, propriétaire de la prestigieuse mais inquiétante université d'Octogonia, déclenche de profondes perturbations en cette année 2025. Et c'est l'occasion pour Anne Ploy, toujours accompagnée par Loïc au dessin, d'accentuer le malaise provoqué par la description d'un futur aux contours si ancrés dans notre présent.
Le Marquis Riquetti de Mirabelle quitte les contrées des Homériques du Nord pour se rendre sur les rivages de l'Indrolasie. C'est dans cette région que s'achèvera son long périple, où il découvrira le terrible secret du Cercle des Neufs Sages.Cet album clôt la série, où l'univers original d'Oger trouve sa place auprès du dessin si particulier d'Igor David.
Découvrez toutes les facettes d'Alejandro Jodorowsky dans un beau livre célébrant 90 années de création !Bande dessinée, tarot, cinéma, mime, théâtre, roman, poésie, psycho-magie...Aujourd'hui âgé de 90 ans, Alejandro Jodorowsky n'a cessé d'expérimenter, de créer et de rencontrer un succès parfois mondial sur tous les supports empruntés par son riche univers personnel. Ce beau livre, abondamment illustré, aborde pour la première fois, avec le concours d'une brochette de spécialistes, toutes les facettes du maître chilien, même les plus rares.
Qui n'a pas fantasmé sur les créatures tout en rondeurs sensuelles de Régis Loisel ? Le père de la pulpeuse Pelisse a couché quelques rêves inavouables sur du papier glacé. Une ode au plaisir, rustique et très déshabillée.
Toute à son désir de vengeance, Yama arpente les faubourgs de Karelane à la recherche d'informations sur Orland, celui qu'elle croit être le meurtrier de ses parents. Un deuxième tome plus sombre où le talent conjugué de Sylviane Corgiat au scénario et de Laura Zuccheri au dessin continue à faire merveille : on dévore littéralement ce deuxième épisode qui réserve son lot de surprises !
Sanctuaire est définitivement l'une des séries les plus talentueusement angoissantes et mystérieuses qui soient en bande dessinée : Xavier Dorison mène avec brio un scénarioefficace dans lequel évoluent des personnages complexes dont les caractères sont très travaillés et Christophe Bec l'illustre d'un dessin très abouti qui, par son ambiance sombre, tend émotionnellement au paroxysme du suspens et de l'horreur...
Le premier tome n'était donc qu'une introduction... désormais, notre français exilé au Japon va découvrir le véritable BB Project : un tournoi qui doit décider du sort des étrangers au pays du soleil levant ! Après un entraînement aussi court qu'inattendu, le tournoi peut commencer avec des règles adaptées à l'enjeu : mortelles... Le tome 2 confirme donc la recette implacable de la série : baston et comédie non-stop.Avec un dessin somptueux et un humour ravageur.
Sept ans se sont écoulés depuis que Laïth et les siens se sont installés à Nämo.Le clan, endeuillé par les terribles événements des années passées, coule enfin des jours heureux, et se réjouit de la naissance de Lanï, la fille de Nima et Laïth.Mais les ténèbres les guettent.Après L'Enfant de l'orage, un nouveau cycle des aventures de Laïth qui démarre sur les chapeaux de roue, mené de main de maître par Manuel Bichebois, avec le talentueux Giulio Zeloni au dessin.
Cette édition luxe, tirée sur papier à fort grammage, comporte l'histoire en couleur telle que représentée dans l'édition courante, suivie de pages en noir et blanc commentées par les auteurs. Un cahier graphique, composé des croquis et recherches de l'auteur, vient compléter cette édition.
Impliquéen raison de sa complaisance envers les Apaches que certains tentent d'exterminer, le Bouncer sauve une jeune squaw. Il subit également les tentatives de séduction de l'institutrice, tandis que se prépare son affrontement avec un personnage redoutable, la Veuve noire. Cette dernière est déterminée à s'approprier la principale richesse de la région : une rivière souterraine. Massacres et bandits pittoresques sont au rendez-vous d'un western où les auteurs dépeignent la face obscure des appétits humains. François Boucq y atteint de nouveaux sommets dans son dessin et sa mise en scène.
Cette édition luxe, tirée sur papier à fort grammage, comporte l'histoire en couleur telle que présentée dans l'édition courante, suivie des pages en noir et blanc commentées par les auteurs. Un cahier graphique, composé des croquis et recherches de l'auteur vient compléter cette édition.
Cette édition luxe, tirée sur papier à fort grammage, comporte l'histoire en couleur telle que présentée dans l'édition courante, suivie des pages en noir et blanc commentées par les auteurs et du découpage graphique (storyboard). Un cahier graphique, composé des croquis et recherches de l'auteur, vient compléter cette édition.
En créant la saga de L'Incal, Jodorowsky et Moebius ont révolutionné la science-fiction, car ils introduisaient un ton nouveau et des thèmes jamais abordés en bande dessinée. Avec Final Incal, Jodorowsky, accompagné de Ladrönn au dessin, va encore plus loin : John Difool, doué d'un don d'ubiquité tel qu'il se démultiplie en quatre individus distincts et pourtant identiques, endosse le rôle de héros multiples, mouvants et volontiers contradictoires. Un dernier cycle flamboyant, à (re)découvrir dans cette édition grand format, idéale pour saisir les multiples nuances du talent de Ladrönn, dessinateur hors pair.
Edité une première fois en 1989, Les Larmes du sexe fait partie des classiques introuvables d'Alex Varenne, un des grands auteurs des années 80 et 90 qui ont marqué les pages des magazine Charlie Mensuel et L'Echo des Savanes. Ce recueil constitué de saynètes et de poèmes dédiés à la sensualité de femmes dont Varenne dévoile les fantasmes, se caractérise par sa composition aux frontières de la bande dessinée, de la littérature et de l'illustration. Réalisé dans un noir et blanc exigeant et sobre, le dessin d'Alex Varenne séduit autant qu'il provoque. Les scènes explicites, voire très crues qu'il imagine allient puissance érotique et élégance graphique : un chef-d'oeuvre du genre, pour les amateurs de curiosa.
Parce qu'il aime autant jongler avec les images qu'avec les mots, Alexandro Jodorowsky a proposé un jeu à son ami François Boucq. Il écrirait des dizaines de courtes fables, autant d'univers en réduction, porteurs d'humour ou de sagesse, de poésie ou de brutalité, d'ironie ou d'émerveillement. Dans ce flot continu, Boucq puiserait une quarantaine de textes à illustrer, prolonger, commenter, mettre en scène. La pensée de l'un guiderait la main de l'autre. L'oeil du second surprendrait le regard du premier. Le jeu les a entraînés plus loin que prévu. Mine de rien, ils ont fait oeuvre nouvelle, texte et dessin désormais soudés comme paroles et musique. Ce recueil, ils ont voulu en faire un séduisant écrin livresque, simple et beau comme leur art.
John Difool est un minable détective privé de classe R qui arpente la Cité Puits en quête d'affaires peu reluisantes. Ses seules motivations : une pincée de SPV, une goutte de Ouisky et quelques galipettes avec des homéoputes bien roulées. Son seul compagnon : une mouette urbaine appelé Deepo.Dame Nimbéa 5 Quinq va venir bouleverser ce train-train glauque et entendu. A la recherche de l'extase suprême, elle demande à John Difool de l'accompagner dans l'Anneau Rouge, le quartier le plus mal famé de la Cité Puits. La seul obligation du détective est de la ramener chez elle avant minuit. Les coups de boutoir de Kill Tête de Chien vont engendrer un retard qui scellera la destinée de John Difool.Commence ici une épopée intergalactique qui a pour toile de fond la survie de l'univers. Clonage présidentiel, Technique Techno, Meta-Baron et bien sûr le légendaire Incal, tous seront de la partie pour accompagner John Difool dans l'une des épopées SF les plus rocambolesque de ces dernières décennies ! Avec Messieurs Jodorowsky et Moebius aux commandes, dépaysement garanti !
Kama et son équipe sont sur la piste d'Ananké, une dangereuse terroriste qui a volé la Tsar Bomba et menace de déclencher une nouvelle guerre nucléaire. Tout indique qu'elle se trouve dans une base militaire des Appalaches, prête à faire exploser la bombe H. L'armée, nos héros ainsi que des centaines de chasseurs de prime convergent vers ce même lieu pour y livrer une bataille décisive.Les révélations seront nombreuses, dans cet album qui garde le rythme du premier tome, Pulsar : des scènes de combats sur plusieurs chapitres et un humour très présent.Plus que jamais, Omega Complex s'impose comme le renouveau du manga d'action, mêlant un dessin précis et soigné, une écriture de long métrage et une intrigue digne des meilleurs ouvrages de science-fiction !
Los Angeles, 2064. Les morts-vivants représentent 35 % de la population. Pas vraiment agressifs mais jugés incommodants par les vivants, ils sont devenus une source non négligeable de revenus pour Karl Neard, sa soeur Maggie et son associé Freddy Merckx.Leur business roule tout seul : il suffit juste d'aider les vivants à se débarrasser de leurs morts, en toute discrétion évidemment.Tout va donc pour le mieux, jusqu'à ce que l'amour surgisse sans crier gare, et submerge l'improbable Karl Neard. Car s'amouracher d'une zombie, ce n'est pas précisément ce qui était prévu dans les statuts de l'entreprise... Une parodie des films et des comics de zombies très en vogue actuellement, revus et corrigés par l'infernal Jerry Frissen, très en verve. Au dessin, le grand Guy Davis.
Dans cette anthologie, un collectif de près de trente auteurs primés par le festival de Cognac au fil des années se réunissent en soutien au festival. Ils proposent pour cela un recueil de récits courts de polar en bande dessinée totalement inédits, spécialement écrits pour cette occasion.SCÉNARISTES : Brrémaud, Segura, Jean-David Morvan, Thierry Lamy, Philippe Hauret, Jean-François Miniac, Rémy Roubakha, Didier Daenincks, Raule, Éric Le Pape, Moutch, Algésiras.DESSINATEURS : Olive Jolivet, Boris Joly, Pierre Taranzano, Séra, Alain Paillou, André le Bras, Mako, David Charrier, Sébastien Corbet, Facundo Percio, Servain.AUTEURS SCÉNARIO ET DESSIN : Éric Liberge, Luc Brahy, David Morancho, Jeanne Puchol.
La guerre que se livrent les Rats et les Crapauds aurait pu s'installer dans un ronronnement meurtrier, les défaites des uns succédant aux victoires des autres, et vice et versa. C'est l'arrivée du peuple des Castords qui va rompre ce fragile équilibre guerrier. Les deux éternels adversaires vont devoir tout tenter pour s'adjoindre les services de ces alliés potentiels.Les premiers à franchir le pas sont les batraciens. Mais à trop vouloir privélégier l'observation discrèteet les repérages souterrains, les choses se gâtent pour les Crapauds et ils finissent dans les pattes des Castords. Intrigués par ces petites créatures verdâtres, ces joyeux mammifères découvrent que leurs corps tendres et élastiques pourraient constituer une base comestible tout à fait appréciable. Il faudra l'intervention inopportune de leurs ennemis jurés les Rats pour que les Crapauds s'échappent de leur prison alimentaire.Les Rats connaîtront des débuts tout aussi difficiles jusqu'à ce qu'ils mettent au point une technique de soumissison imparable : gaver les Castords afin qu'ils n'aient plus à chasser et les obliger à travailler pour gagner leur nourriture. Et voilà inventés l'exploitation de smasses et le travail à la chaîne ! Mais que ces apprentis capitalistes prennent garde, la révolution est peut-être proche...
Quand milo manara créa le personnage de giuseppe bergman (son double graphique) à la charnière des années 70 et 80, son arrivé fut un vrai coup de tonnerre dans le paysage de la bande dessinée d'alors.Le public découvrait en même temps un dessin virtuose, d'un réalisme élégant et magnétique qu'on n'avait jamais vu jusque là, et ton radicalement nouveau dans l'exercice faussement simple qui consiste à raconter une histoire. avec giuseppe bergman, la philosophie, la poésie et les sentiments sont abordés avec le rythme, l'action et l'héroïsme des récits d'aventure. car l'aventure est le thème central véhiculé par ce personnage nomade, fantasque et plein de ressources.Une aventure qui entraîne le lecteur à la découverte du monde, mais qui déroule aussi le fil d'une authentique aventure intérieure. a présent, les pérégrinations de giuseppe bergman forment un univers complet, riche, toujours en évolution, celui d'un chef-d'oeuvre vivant, qui continue d'explorer les possibles de la bande dessinée moderne.
June, qui est parvenu à ramener le bathyscaphe de secours à bord suite à la fuite du lieutenant Kowaks, prend maintenant le commandement du sous-marin et entame les préparatifs d'un plan de sauvetage désespéré mis au point avec North.Mais il reste encore à trouver un volontaire pour poser la bombe au sommet de la caverne supérieure, de sorte que l'appareil puisse atteindre la surface !Une mission tout ce qu'il y a de suicidaire.Par ailleurs, le commandant Hamish se retrouve seul avec Cob et Upacesky dans les méandres du sanctuaire après avoir constaté la mort de tous les membres du commando Alpha. Quelle créature maléfique est à l'origine de leur disparition ? Hamish ne tardera plus à le savoir tant la présence du monstre et ses intentions se font sentir...Sanctuaire est définitivement l'une des séries les plus talentueusement angoissantes et mystérieuses qui soient en bande dessinée :- Xavier Dorison conclut avec brio un scénario efficace dans lequel évoluent des personnages complexes dont les caractères sont très travaillés.- Christophe Bec l'illustre d'un dessin très abouti qui, par son ambiance sombre, tend émotionnellement au paroxysme du suspense et de l'horreur.
Des gens communs hors du commun...À travers quatre chroniques contemporaines, Jean-Luc Cornette et Stéphane Oiry explorent avec minutie et finesse le quotidien de gens comme vous et moi. Enfin... presque.Car dans chacune de ces histoires se glisse au moins un personnage doté d'un don particulier, celui de pouvoir passer la tête à travers les murs pour voir ce que font les voisins. À coup sûr c'est un passe-murailles !Que ce soit avec des amis vous invitant à une soirée diapo mortellement ennuyeuse, avec un dragueur de bas niveau équipé GPS, airbags et verrouillage centralisé, avec une collègue de bureau timide mais excellente cuisinière, ou encore avec deux petites frappes un peu simples d'esprit, les passe-murailles savent toujours se sortir de situations délicates avec une pointe d'originalité.Doué d'un remarquable sens de l'observation, Jean-Luc Cornette, auteur entre autres de Visite Guidée, confie ses textes justes et incisifs au talent de Stéphane Oiry dont le dessin et les couleurs, d'une sobriété et d'une efficacité admirables, donnent toute sa cohérence à l'univers des Passe-Murailles.
L'Ordre Techno est au bord de l'effondrement : l'épyphite, le carburant interstellaire indispensable à sa toute-puissance, s'épuise. Dans le plus grand secret, l'ambitieux Techno-Cardinal Orne-8 est missionné pour remédier à cette pénurie de toute urgence. En retraçant l'histoire des ancêtres du Méta-Baron, il découvre que la clé du mystère pourrait être détenue par le Méta-Guerrier. Mais celui-ci, loin des intrigues, entend se consacrer aux derniers plaisirs charnels qu'offre encore cet univers à l'agonie...Cette édition luxe, tirée sur papier à fort grammage, comporte l'histoire en couleur telle que présentée dans l'édition courante, suivie des pages en noir et blanc commentées par les auteurs. Un cahier graphique composé des croquis et recherches de l'auteur vient compléter cette édition.
Ingrédients : un dessinateur humanoïde à pseudonyme, quelques ouvrages sur la peinture, une caisse de romans de science-fiction (faire son marché chez les bouquinistes), un traité sur la gravure de bois, un bon kilogramme de champignons du Mexique, plusieurs numéros du magazine Métal Hurlant de l'année 1975 (millésime obligatoire), quelques numéros du journal Pilote très finement rapés.Recette : faire revenir votre dessinateur (dans chaque numéro de Métal Hurlant dont vous aurez préalablement déglacé le papier). Mélanger les ingrédients. Faire une décoction avec les champignons du Mexique et napper votre dessinateur. Le ligoter à sa planche. Battre avec le fouet jusqu'à ce qu'il livre. Retirer les plumes. Faire rissoler. Maintenir la tête dans le bouillon pour chasser les bulles.
Le Méta-Baron a décidé de revenir s'établir sur Marmola, la terre de ses ancêtres. Il est convaincu que l'épyphite, la précieuse ressource abritée au coeur de la planète cherche à lui transmettre un message. Les propriétés anti-gravitationnelles de l'huile ne sont peut-être pas les seules surprises que réserve la substance aujourd'hui menacée. La révélation de son épuisement fait trembler Néo-Planète d'Or, siège du Techno-Pape, qui décide de missionner son fidèle Techno-Séminariste Orne-8 afin de trouver une solution à la pénurie.Cette édition luxe, tirée sur papier à fort grammage, comporte l'histoire en couleur telle que présentée dans l'édition courante, suivie des pages en noir et blanc commentées par les auteurs. Un cahier graphique de 16 pages vient compléter cette édition, ce qui n'était pas le cas dans l'édition de luxe du premier tome.
Bombyx: insecte lépidoptère.Papillon nocturne d'un genre particulièrement nuisible. Sa chenille est appelée ver à soie. Certaines espèces sont capables de tisser de véritables réseaux de communication.Voilà un album extraordinaire qui évoque tour à tour les albums de François Schuiten et ses pages éblouissantes d'où surgissent de somptueux immeubles Art Nouveau et les ambiances glauques de Caro et Jeunet dans La Cité des enfantsperdus. Pourtant les comparaisons s'arrêtent là. Au-delà de laideur des personnages principaux - un monte-en l'air dégingandé, artiste de la cambriole, et un nabot aux yeux exorbités à tête de Peter Lorre évoluant dans un Marseille imaginaire dont les plans d'urbanisation auraient été conçus par un Horta ou par un Van de Velde shootés à l'adrénaline, on ne peut qu'être séduit par l'originalité du dessin de Cecil dont les cadrages et la minutie monomaniaque construisent un climat particulier et fascinant.Le scénario de Corbeyran, lui, est plus conventionnel : il met en scène un baron corrompu réalisateur de snuff movies - ces films pornographiques dont la victime est assassinée devant les caméras - aux prises avec nos deux héros quelque peu à côté de leurs pompes. En vieux routier de l'écriture, Corbeyran installe son monde dans le début d'une saga qui paraît très prometteuse.
Après Arzach et Major fatal, Les Humanoïdes Associés poursuivent la réédition des chefs d'oeuvre historiques de Moebius. Après L'Homme est-il bon ? en couleur, voici Cauchemar Blanc auquel on a rendu aux histoires leur noir et blanc d'origine.Si Arzach est d'une splendeur graphique plus jamais égalée par la suite et si Major fatal pousse dans ses ultimes retranchements le jeu du feuilleton déjanté et surréaliste, Moeius a aussi à la même époque commis toute une série de courtes histoires dont certaines ont eu un retentissement équivalent aux deux massifs cités plus haut. Certaines sont nées de l'improvisation et ont parfois accusé le passage du temps, mais d'autres restent d'authentiques petits bijoux qui provoquent toujours l'étonnement et l'admiration.Ce sont ces vraies réussites immortelles que les Humanoïdes ont regroupées dans deux volumes dont le second réédité s'intitule Cauchemar Blanc. Il rassemble les récits originellement en noir et blanc (les couleurs américaines ajoutées ensuite n'ont plus été retenues pour cette édition) et contient également le mythique Bandard fou, ou comment une idée de potache peut devenir une saga de SF...L'extraordinaire liberté de ton, et la virtuosité du dessin changeant de Moebius, qui passe avec une aisance stupéfiante du croquisd'humour à un réalisme parfait de précision, nous prouve que jamais un dessinateur n'a sans doute eu un tel génie de l'expérimentation.
Grégoire n'est pas content : son père a hérité d'une maison familiale et a décidé d'y installer toute sa petite famille. Le petit garçon vit ce déménagement avec irritation : partir dans un endroit inconnu n'est pas pour plaire à un enfant qui aspire au calme et à la solitude. Et en plus, la rentrée des classes, c'est pour demain !Il décide de faire un tour dans son nouveau quartier. Trois jeunes garnements du cru débarquent et le prennent en chasse. A force de ruse et grâce à l'intervention d'un représentant du Très-Haut, il peut rentrer chez lui sain et sauf. Mais à peine est-il arrivé qu'il doit faire face à l'horripilante tante Agathe, désormais leur voisine. Inutile de préciser que la nuit venue, le pauvre Grégoire peine à trouver le sommeil ! c'est blotti dans son lit qu'il est attiré par une lueur émanant du plancher : il y découvre un médaillon sur lequel se trouve un dessin de la Collégiale, la grande église faisant face à sa nouvelle demeure.Il décide d'aller explorer le géant de pierre. En fin grimpeur, Grégoire atteint le toit de l'édifice sans difficulté. Le médaillon se met alors à briller intensément : un flash survient et Grégoire est projeté en plein XVIIe siècle ! Face à lui, Phidias, la Gargouille qui garde la Collégiale. Car cette église est le dernier passage entre deux mondes qui ne faisait qu'un auparavant : celui où mages humains et êtres féeriques vivaient en harmonie au contact de la magie.
Lorsque John Lord revient à New York, une guerre vient de s'achever. Winkley, l'un de ses meilleurs amis vient de mourir et le UPI, le service d'enquête qu'ils avaient créé ensemble a été dissout pendant son absence.Pourtant, le professeur Winkley y trouvait un terrain extraordinaire pour ses recherches sur la psychologie humaine dans ce qu'elle a de plus extrême et John Lord y traquait des réponses à certaines questions, tout aussi extrêmes.Si Clara Summers, une étudiante en psychologie devenue la maîtresse de Winkley, avait convaincu le professeur de renoncer à la direction de l'UPI, le meurtre de son amant remet tout en cause.À son tour elle veut comprendre, et John Lord, cet homme aux aptitudes particulières, peut l'y aider. Ensemble ils reprennent la direction du UPI pour qu'éclate la vérité.Mais ce qu'ignore Clara, c'est que John poursuit par ailleurs d'autres vérités et qu'il risque de l'entraîner bien au-delà de ce qu'elle peut espérer... ou craindre !John Lord est structuré de manière à suivre deux intrigues parallèles mais irrémé-diablement liées : l'une, muette et bouleversante, d'un réalisme sauvage et horrifiant, se déroule des années avant les faits ; l'autre suit l'enquête menée par les deux héros au présent.Bref, John Lord est un véritable défi narratif proposé par Denis-Pierre Filippi et illustré par un virtuose du dessin, Patrick Laumond, qui signe ici son premier album de bande dessinée. Un thriller captivant et impitoyable !
Une auberge de montagne perdue au milieu de l'hiver va devenir le théâtre d'une surprenante et touchante rencontre : celle de deux hommes solitaires qui vont se découvrir l'un l'autre et se lier d'amitié.- Le premier répond au nom de Martinien Fidèle.De constitution fragile et allergique de nature, c'est un représentant de commerce qui parcourt les routes au volant d'une camionnette déglinguée. Pour lui, la vente d'aspirateurs est un véritable sacerdoce.- Le second, Aimé Carême est encombré d'un corps énorme surmonté par une toute petite tête. En dépit de son prénom, la société ne voit en lui qu'une aberration de la nature. Mais c'est avant tout un homme fin et cultivé qui a parcouru le monde. Grand mélomane, féru de musique classique, son métier consiste à accorder les orgues.Après avoir recueilli un chien errant, l'improbable duo que forment Aimé et Martinien décide de faire route commune en direction de Lanmeurbourg, la ville impériale. Tous deux sont alors loin de se douter que ce simple trajet se transformera en un périple tragique aussi drôle que déroutant.Avec cette nouvelle série, Christophe Bec délaisse ses pinceaux pour prendre la plume. Avec intelligence et sensibilité, il fourbit ses premières armes comme scénariste avec un très beau récit, touchant et humaniste.Côté dessin, le charme opère merveilleusement sous le trait de Mottura, un grand et talentueux dessinateur issu des studios Disney d'Italie qui laisse ici son style aller librement pour la première fois en France.
Le royaume de Kanel est au bord du gouffre. Depuis la disparition de ses dieux il y a 400 ans, la guerre menace le pays à tout instant, les institutions se fragilisent, la famine étend son noir manteau sur la population, les naissances se raréfient... Et maintenant, le peuple désespéré des « sans dieu » est menacé par la coalition des royaumes voisins.Alors que les portes de la capitale sont sur le point de céder, le grand archiviste du royaume découvre que le dieu Fenris, à l'approche de sa mort, avait engendré un fils qu'il avait enfermé dans l'une de ses phalanges...Cette découverte attire immédiatement les convoitises d'un commando ennemi qui s'introduit dans le palais pour tenter de dérober la précieuse phalange. Le grand archiviste trouvera la mort dans les affrontements pour repousser les assaillants.Sous l'influence de la jeune Mary, le Sultan organise une expédition visant à trouver la formule qui permettra de libérer le dieu emprisonné. Malheureusement, la majorité de la population met en doute l'existence de ces anciens dieux qui l'ont abandonnée. En ces temps de troubles le Sultan et ses alliés ne peuvent se permettre de poursuivre des chimères.Mais face à la conviction de Mary ils décident tout de même d'envoyer un petit groupe disparate constitué :- du prévôt, amant de la première concubine du Sultan- de Mary, sa téméraire fille adoptive- de Dredson, le prince voleur- de Bartolomïus, le prêtre combattant déchu- de Malia, une prêtresse dépravée- et de Torgas le Tourmenteur, un fier guerrier Osgul.Ensemble ils affronteront bien des dangers pour rendre un dieu à leur peuple.Dans ce premier tome, Hug nous offre une histoire digne des plus grandes légendes et des classiques de l'heroïc-fantasy. Medri quant à lui nous propose un dessin plein de dynamisme servant merveilleusement cette histoire héroïque.