1920, Li, sept ans, jouée et perdue par son oncle, est envoyée à Shanghai. Son nouveau maître, le cruel Zhang Xi Shun, est l’un des dirigeants de la triade « la Bande verte » qui domine la ville. Li, affectée aux cuisines, est un jour accusée d’avoir volé du papier de riz et portée devant son maître. Celui-ci découvre alors chez cette créature chétive, un don pour le dessin. Cela lui vaudra de prendre une place spéciale auprès de ce personnage terrifiant mais raffiné…
Machines à dessiner fait dialoguer les visions de Schuiten et Peeters avec un ensemble de machines choisies dans les réserves du Musée des Arts et Métiers. Il s'agit de lancer des ponts entre l'univers fantastique des Cités obscures et le monde des techniques, mais plus encore de mettre en scène la magie du dessin, hier, aujourd'hui et demain. Quelle que soit l'évolution des outils, le dessine est un acte d'avenir; c'est une manière de regarder le monde pour mieux le comprendre.Le livre propose un long entretien avec François Schuiten sur la pratique du dessin, de nombreuses images inédites ainsi que des documents rares issus des réserves du CNAM.
Dans une cellule, un prisonnier de guerre, Chae-ho, ne parle pas, même sous la torture. L'homme se rappelle son passé... Ce manhwa, réalisé selon la technique de l'estampe, livre une histoire bouleversante, intense et grave sur fond de guerre de Corée.
1939. J'avais quitté l'Allemagne pour entreprendre une thèse de doctorat à Paris. J'avais repris contact avec Katarina. Je ne l'avais plus vue depuis son bref retour en Allemagne, au printemps 33, pour l'enterrement de ses parents. Pendant toutes ces années, nous avions échangé des nouvelles par courrier, épisodiquement...Le lecteur s'attardera avec intérêt sur le dessin de Jean-Michel Beuriot, dont le trait à la fois fin et acéré et les dominantes de couleurs expressionnistes épousent avec intelligence la richesse de ce scénario conçu par Philippe Richelle. (Le Monde) Double exercice périlleux parfaitement réussi par Beuriot au dessin et Richelle au scénario. Une initiation intimiste aux tourments du coeur.Un classique. (Libération) Cet album confirme la maturité du regard historique, et par là même éthique, de la Bande Dessinée. (Lire)
Partisans du Nord et troupes du Sud se retrouvent nez à nez. Chae-ho retrouve Dallay, devenue, elle aussi, un soldat partisan. Avant de se séparer Chae-ho lui offre son écharpe rouge... Ce manhwa, réalisé selon la technique de l'estampe, livre une histoire bouleversante, intense et grave sur fond de guerre de Corée.
Drôle d'enfance pour Craig. Il grandit dans un cadre idyllique, celui d'une ferme isolée dans les bois du Wisconsin, où il cotoie biches, renards, ours, blaireaux. En revanche, la petite ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Une intolérance subie de plein fouet, à laquelle vient s'ajouter une culpabilité omniprésente entretenue par son éducation ultra-catholique. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Son sentiment de culpabilité atteint son paroxysme lorsqu'il tombe raide amoureux de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur!
c'est aux eclaireurs de france que j'ai appris à rouler des patins.Y avait une fille qui donnait des leçons. c'était super technique et tout. fallait entrer sa langue de cinq centimètres, tourner dans le sens des aiguilles d'une montre six fois et repartir dans l'autre sens sans oublier de respirer par le nez. .
Drôle d'enfance pour Craig. Il grandit dans un cadre idyllique, celui d'une ferme isolée dans les bois du Wisconsin, où il cotoie biches, renards, ours, blaireaux... En revanche, la petite ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Une intolérance subie de plein fouet, à laquelle vient s'ajouter une culpabilité omniprésente entretenue par son éducation ultra-catholique. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Son sentiment de culpabilité atteint son paroxysme lorsqu'il tombe raide amoureux de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout... et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur !
La chronique douce-amère du délitement d'un couple contemporain.Une cellule familiale unie et aimante... Le jeune père et mari, Pierre, est un universitaire, expert de l'antiquité romaine, si profondément investi dans le passé qu'il en perd souvent contact avec le présent. Deux personnages féminins partagent son quotidien : Véra, son épouse, et Bérénice, leur petite fille de quatre ans. Pierre vient d'initier cette dernière à l'existence des pénates, ces petits dieux domestiques qui protégeaient les familles romaines. Une cellule familiale unie et aimante ? En apparences. car de subtiles dissensions affaiblissent et distendent les relations entre Pierre et Véra.L'entrée en scène de Simon, vieil ami de Pierre de passage dans leur foyer après un drame personnel, va cristalliser ce malaise diffus. Les pénates de la petite Bérénice vont-elles remplir leur office et empêcher la désintégration du foyer ?L'examen sans concession d'un couple d'aujourd'hui, en crise, subtilement balancé entre douceur du dessin et acuité du regard. Initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope, Les Pénates est ici proposé dans une version augmentée de 6 pages et spécialement retravaillé pour l'édition papier.
Desmond, un gentil raté qui dispute à son ex-femme la garde de leur fils Théo, rencontre la jolie Rose. La jeune femme dissimule un secret : cleptomane, elle a dérobé à François, un vieux beau fortuné, un objet auquel il tient particulièrement. Tandis que Desmond s’abandonne peu à peu à l’attirance qu’il ressent pour Rose, les problèmes de celle-ci vont prendre unetournure pressante : flanqué de son garde du corps, François les prend en chasse, déterminé à récupérer son précieux objet à n’importe quel prix.Tout au long du Sourire de Rose, Sacha Goerg interprète avec élégance et subtilité une intrigue ponctuée de faux-semblants. D’abord récit de moeurs intimiste, l’histoire se mue insidieusement en un polar menaçant dont les principaux personnages s’ingénient à ne jamais être tout à fait là où on les attend…Magnifiquement aquarellé, son dessin instinctif et efficace sait à merveille installer clairs-obscurs et ambiances en demi-teinte, s’offrir ici et là quelques échappées de pur bonheur graphique, sans pour autant perdre de vue la logique des personnages et les nécessités de la narration.Initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope pour une lecture en mode turbomedia, Le Sourire de Rose a été entièrement recomposé par son auteur pour s’adapter à la lecture papier.
Une jeune Italienne de la deuxième génération refuse de vivre comme une mère soumise à un seul homme, trompée et malheureuse. Elle décide de prendre du recul et de faire un salutaire retour aux sources en Italie. Une histoire écrite par un duo qui travaille ensemble sur le dessin et le scénario.
une comédie truculente dans la campagne québécoise des années 20, distillée par régis loisel et jean-louis tripp.réalisant ensemble le scénario aussi bien que le dessin, loisel et tripp ont conjugué leurs talents pour donner naissance à un auteur virtuel.
Album fabrication luxe en noir et blanc reprenant le premier cycle dela conjuration des Rapaces agrémenté d’un dossier graphique et historiquesur la génèse de la série. Cette approche noir et blanc permet derévéler le fabuleux dessin classique de Thierry.
Ce titre de la série a été plusieurs fois remanié depuis l'édition originale de 1950 : ajout de Tintin dans le titre, adaptation, en 1971, du scénario et du dessin à la nouvelle réalité politique du Moyen-Orient, textes arabes remplacés par des traductions correctes...
Zoé vit avec sa maman qui est au chômage. Cette collégienne de 12 ans maligne et volontaire voudrait l'aider à retrouver du travail. Mais comment s'y prendre ? C'est le point de départ qui va mener Zoé à se poser les bonnes questions, grâce notamment à madame Robinson, sa voisine prof d'économie à la retraite, et à ses copains, sur tous les thèmes qui régissent le monde économique d'aujourd'hui :Travail - Chômage - Mondialisation - Banque - Progrès technique - Inégalités - Parité - Retraites - Revenu de base - Écologie - Monnaie - Finance - Europe - Brexit.Un récit vivant pour permettre aux enfants (10-15 ans) d'aborder avec clarté les grands sujets de l'économie.
Une comédie truculente dans la campagne québécoise des années 20, distillée par Régis Loisel (La Quête de l'oiseau du temps, Peter Pan) et Jean-Louis Tripp (Jacques Gallard, Paroles d'anges).Réalisant ensemble le scénario aussi bien que le dessin, Loisel et Tripp ont conjugué leurs talents pour donner naissance à un auteur virtuel.
Un incontournable du roman graphique à prix découverte !Sincère et ambitieuse, cette autobiographie nous entraîne au coeur du Wisconsin des années 1980, pour un inoubliable roman graphique d'apprentissage.Quand la découverte de l'amour - et la passion du dessin - évitent à un homme en devenir l'écueil du fondamentalisme religieux.La naissance d'un auteur phare de sa génération.
Couples, tour à tour décalés, surprenants ou discrètement excentriques. Tous ont en commun d'avoir une part d'ombre ou un jardin secret, qui participe, peut-être, de cette alchimie cachée qui fait que certains couples traversent le temps et les épreuves, contre toute attente. Fidèle à sa technique du texte off, Loustal retrouve une veine que ses lecteurs lui connaissent bien, celle de la chronique de moeurs et du portrait saisi en quelques images. La touche toute personnelle de Tonino Benacquista, discrètement sarcastique, confère à cette galerie de personnages une saveur inimitable. Un objet exceptionnel au format à l'italienne et à forte pagination.
Ce récit envoûtant révèle l’effroyable exploitation de la mine d’argent de Potosi (Bolivie) par des générations d’indiens, qui ont fait la fortune des conquistadors espagnols au prix de millions de morts chez les mineurs.Toutes les croyances et superstitions des indiens sont parfaitement incarnées par le dessin haut en couleurs de Tronchet, qui donne à son album un ton proche du réalisme fantastique de la littérature sud américaine (Gabriel Garcia Marquez, Isabel Allende…).
Né en 1967 à Bruxelles, Nicolas Duchêne, après divers travaux de dessin (illustration, story board), débute dans la bande dessinée avec la série Crèvecoeur publiée chez Casterman. Passionné de bande dessinée et de polar, Fabian Ptoma suit les cours de l'école Saint-Luc à Bruxelles. Big K concrétise sa première collaboration avec Casterman.
Le commandant Caine et son adjoint Burkinshaw enquêtent sur le meurtre de Patricia Powton, la jeune secrétaire que Gary Goodwill, patron d'un bureau d'assistance technique, vient de licencier. Au fil de leurs investigations, ils remontent jusqu'à Tom Washford, contrôleur financier à la Commission européenne. Celui-ci a mis en évidence un certain nombre de malversations concernant des appels d'offres dont Gary Goodwill serait le principal bénéficiaire. Tom Washford, temporairement écarté de ses fonctions, s'apprête à faire des révélations à la police. Ses supérieurs l'apprennent et cherchent à le neutraliser. Iront-ils jusqu'à le supprimer ? Le dossier Washford développe le cycle débuté avec le précédent volume de la série, Enquête à la Commission.
De la Méditerranée aux contreforts de l'Hindou Kouch, Corto Maltese traverse l'Asie à la recherche du trésor d'Alexandre le grand. Sa route croise la destinée des nationalistes panturcs, des peuples arménien et kurde, des bolcheviks...L'un des épisodes les plus riches des aventures du marin.Ce coffret regroupe l'album de bande dessinée couleur et le DVD de son adaptation en dessin animé (90 min, avec les voix de Richard Berry, Catherine Jacob, Patrick Bouchitey...)
Reproduit la première présentation (dos toilé, papier épais, couleurs pastels...) de cet album paru en 1945, qui raconte les péripéties de Tintin en Amérique.
Reproduit la première présentation (dos toilé, papier épais, couleurs pastels...) de cet album qui raconte comment Tintin part au Tibet pour sauver son ami Tchang.
Monté à Tokyo pour devenir auteur de manga, il découvre une ville qui ne dort jamais.Japon, 1966. Un jeune homme qui rêve de vivre de sa passion, le dessin, tente sa chance dans un Tokyo où le fracas du miracle économique le dispute au vrombissement de l'effervescence culturelle.Plongée fascinante dans une décennie électrisée de l'Histoire japonaise et dans le monde de la bande dessinée, Un zoo en hiver, probablement l'oeuvre la plus autobiographique de Jirô Taniguchi, est un roman d'apprentissage empli de nostalgie.
Loisel et Tripp ont concocté ensemble, avec une gourmandise très communicative, une chronique énergétique et très humaine, peuplée de personnages intenses et savoureux. Leur attachement partagé pour le Québec - ils y résident l'un et l'autre - a servi de moteur à cette histoire truculente, qui ne ressemble à rien de ce que l'un ou l'autre a publié auparavant. Fondée sur la complémentarité de leurs savoir-faire, leur collaboration porte autant sur le texte que sur le dessin et se nourrit du meilleur de leurs talents respectifs.
Mozart à Paris, la version noir et blanc, numérotée et signée.Un tirage grand format noir et blanc pour découvrir encore mieux le Paris du XVIIIe et l'art du dessin de Frantz Duchazeau.Numéroté et signé.Pour évoquer la vie et la musique de Mozart, Duchazeau fait preuve d'une virtuosité graphique rare dans sa mise en scène de Paris au XVIIIe siècle, de la rue la plus crasseuse a palais le plus ornementé.
Cet ouvrage de référence explore l'incroyable carrière de Jean-François CharlesJean-François Charles est un virtuose de la bande dessinée. Il a su sublimer tous les continents et toutes les époques. Nous retraversons sa carrière et le monde au travers d’une monographie qui nous fait redécouvrir les Etats-Unis, l’Inde, l’Afrique ou encore la Chine. Depuis ses débuts dans le dessin de presse jusqu’à ses dernières œuvres, Charles-Louis Detournay revient sur la carrière passionnante de Jean-François Charles.
François Schuiten a réalisé de nombreux dessins autour de la type 12…dans tous les styles, et bien au-delà de son album de bande dessinée solo(La Douce)… Tant de dessins, tous plus époustouflants les uns que lesautres, qui attendaient le bon moment dans une grande farde à dessin.A l’occasion de l’ouverture de Train World à Bruxelles, Schuiten nouspermet enfin de découvrir ces dessins et nous offre un objet horsnorme, une monographie graphique sur la 12, un objet monomaniaqueet compulsif sur cette loco : La 12 - Variations sur l’Atlantic 12.
La saga des Scorpions du désert continue à travers le dessin de Wazem. Koïnski s'enfuit, il doit rejoindre Dirédaoua en train, déguisé en guerrier Galla, il fait semblant d'être sourd et muet, il est atteint de fièvre et d'étrangers visions. Son ami De la Motte le retrouvera là-bas, mais pendant son périple à travers le désert, il affrontera tous les dangers et quantité de personnages qui croiseront sa route.Une histoire qui garde toute cette élégance rare, si propre aux atmosphères prattiennes, ponctuées par une lune nostalgique et la présence d'un scorpion philosophe, qui cite Kipling et Conrad.
Cette réédition permettra aux amateurs d'apprécier un album fleurant bon l'ancien : couverture non pelliculée, dos toilé, papier épais pas trop blanc, couleurs pastel... Et pour les spécialistes, le plaisir de dénicher les petites différences dans la couverture, la page de titre, certaines cases, certaines bulles...
Eiffel, l'ingénieur amoureux.Que cache la vie publique étonnamment lisse de Gustave Eiffel ? Nous connaissons ses grands travaux (sa Tour, la structure de la statue de la Liberté, le canal de Panama...), mais l'homme beaucoup moins...Ingénieur paradoxal (il pratique le magnétisme, fréquente Victor Hugo et la franc-maçonnerie), Eiffel entretient un rapport particulier avec les femmes de sa vie : sa mère, sa fille, sa femme et surtout sa cousine Alice avec qui il vécut une relation cachée pendant de très nombreuses années. Alice, la muse qui inspira peut-être par son initiale la fameuse tour. Alice, dont la beauté emportait le rigide Eiffel, travailleur infatigable et apôtre de la technique... Entre réalité historique et fiction romantique, A comme Eiffel nous entraîne à la rencontre d'un Icare moderne qui connut l'ascension puis la chute, vivant aujourd'hui encore dans nos imaginaires à l'ombre de son oeuvre la plus célèbre.
Deschamps et Auclair revisitent la légende de la cité engloutie d'Ys, un des plus célèbres mythes bretons.Le héros, Bran Ruz tombe amoureux de Dahut, la fille du roi d'Ys Gradlon et déclenche son courroux. Condamnés à mort, les amants sont jetés sur une barque au milieu des flots, mais seront sauvés par d'étranges créatures. Ils accomplissent alors un périple initiatique à travers toute la Bretagne, devenant pour le peuple l'espoir d'un retour aux temps magiques d'Avalon et d'avant la christianisation.Écrit à la fin des années 70, ce récit épique porté par la puissance du dessin d'Auclair est aussi une célébration du renouveau breton et des mouvements de défense de la langue et de la culture bretonne.
Aller à confesse n'est pas mon genre. Pas vraiment... Et pourtant voilà que j'y cours, avec plume et papier, pour raconter ma vie. Ma dégueulasse de vie ! J'vous passe les années d'enfance, l'apprentissage et tout le reste. Rien à redire. Une silhouette parmi tant d'autres. Par contre, un beau jour, comme on dit dans les livres, tout a basculé. C'est là, peut-être, que ma vie a commencé. En tout cas, c'est là qu'elle a commencé à s'arrêter...
Cette série novatrice met en scène les enquêtes criminelles d'un tandem de policiers britanniques, le commandant Caine et son adjoint Burkinshaw, dans l'univers des affaires et du pouvoir, et par leur entremise décrit les dérives en tous genres des systèmes politiques contemporains en Europe : trafics, corruption, connivence avec les médias, etc. Chaque cycle narratif peut se lire indépendamment des autres. Une série de politique-fiction au réalisme très abouti, tant en ce qui concerne le dessin que les scénarios, nourriepar un sens du suspense parfaitement maîtrisé.Ce second volume de l'intégrale des COULISSES DU POUVOIR rassemble les quatre albums des cycles 2 et 3 : Enquête à la Commission, Le Dossier Washford, Disparitions et Les Prédateurs.
C'est l'histoire d'une quête d'absolu. D'absolu dans le combat. La quête de Tanba a peut-être commencé pour savoir qui était le plus fort, mais quand le récit de Taniguchi et Yumemakura commence, on est déjà loin de ça.Tanba s'est formé dans les principes du Karaté, mais a découvert - à ses dépens - que les lutteurs professionnels (le catch), n'étaient pas tous des comédiens, que parmi eux se trouvaient de vrais bêtes de combat cheminant comme lui sur la voie du combat à mains nues. Il a donc développé une technique hybride, avec des percussions au poing ou au pied, et des immobilisations.Tanba a perdu un seul combat dans sa vie, contre un jeune catcheur inconnu : Kajiwara. À la suite de quoi il a passé trois ans à comprendre pourquoi il avait perdu et à se perfectionner pour se dépasser.Mais Kajiwara n'est pas resté le même non plus, il est maintenant une star du catch professionnel.Quand il revient au Japon après une carrière internationale, cela fait six ans que Tanba l'attend. Pas pour prendre sa revanche, non, un mot aussi vulgaire n'appartient pas au vocabulaire des affamés d'absolu.
Pour la première fois, toutes les collaborations de Lorenzo Mattotti avec la mode et ses créateurs sont rassemblées dans un bel album.Admiré dès ses premiers travaux pour l’étendue de sa palette, la flamboyance de ses couleurs et l’élégance subtilement décalée de ses compositions, Lorenzo Mattotti a très tôt été sollicité par l’univers de la mode, convaincu d’avoir trouvé en lui un interprète à sa (dé)mesure. Ainsi débute, dès les années 80, une collaboration intermittente mais de longue haleine avec le monde des créateurs et des marques, qui s’incarnera notamment par des parutions régulières dans les supports les plus en vue de la presse magazine internationale, comme The Face ou Vanity Fair. Pour la première fois, un ouvrage rassemble l’ensemble des créations du dessinateur italien consacrées à la mode. Toutes les illustrations sont présentées en pleine page et sans aucun accompagnement rédactionnel (toutes les légendes sont réunies en fin de volume), afin de laisser chaque image s’épanouir au maximum de son intensité. Un vibrant et flamboyant hommage à l’univers de la haute couture et de ses créateurs.
Arbres fruitiers ou tropicaux, végétaux grimpants ou aquatiques, plantes carnivores, champignons, palmiers, algues, cactus et fleurs sauvages... ce petit jardin de papier célèbre le merveilleux monde botanique. Les illustrations splendides et détaillées de Katie Scott se conjuguent à l'expertise incomparable de Kathy Willis, dans un version du texte concise et limpide, tel un herbier de botaniste délicat. Après le succès de l'album, revoici Botanicum dans un petit format précieux comme une boîte aux trésors : le cadeau idéal !
Quelque part en Afrique orientale, à la veille de la Première Guerre mondiale, Gombi est un village de garnison, aux avant-postes des possessions britanniques dans cette partie du monde. C'est là que vivent une poignée de militaires et de civils occidentaux, dont la jeune Ann Livingston, fille d'un médecin anglais. L'aventure commence lorsqu'un message, propagé par les tam-tams de toutes les tribus de la région, annonce la mort de Wambo, le très vindicatif sorcier des Wagaïas. Le message ajoute que Wambo va revenir d'entre les morts pour massacrer tous les Blancs.Quatre aventures composent ce recueil, directement inspiré à Pratt par les images de sa propre adolescence africaine. Une somptueuse leçon de dessin, et un hommage ébloui à l'esprit de la grande aventure.
Dans le prolongement du grand succès des trois volumes de L'Histoire de France en BD, Dominique Joly et Bruno Heitz approfondissent la découverte de l'Histoire française par une nouvelle série d'ouvrages de même format, mais plus courts en pagination (48 pages). Le principe de chaque album est d'explorer en profondeur une époque, un règne, une personnalité, etc., en conformité avec les programme du cycle 3 du primaire (CE1, CM1, CM2). Le tandem d'auteurs qui signe cette nouvelle série demeure inchangé : Bruno Heitz pour le dessin, illustrateur jeunesse de référence réputé pour son humour et la grande lisibilité de son trait, et l'historienne Dominique Joly pour les textes, unanimement respectée pour la rigueur de ses nombreux travaux historiques à destination du jeune public.
Un roman graphique sur le passage à l’âge adulte dans les nineties.Giulia, Anna et Clarice tiennent chacune un journal intime. Leurs regards et leurs réflexions tournent autour de la fête donnée par Federica, la fille la plus populaire du collège, une peste qui joue volontiers les cheftaines tyranniques et autour de qui s’agite une cour de filles et de garçons…Recherche identitaire, découverte des sentiments et de la sexualité, passage à l’âge adulte sont quelques-unes des thématiques du livre. Avec des patchworks de paroles de chansons gribouillées, de cœurs et de stickers, ce roman graphique reprend souvent dans sa forme les journaux intimes et les agendas des adolescents : les textes sont souvent dessinés en lettres bulles et l’ensemble suggère un dessin faussement naïf réalisé au Bic quatre couleurs…
Kyôto, 1966. Le jeune Hamaguchi, employé d'une société de textile en gros, n'a pas la fibre de la plupart des gens de son âge. Plutôt que de fréquenter les clubs de sport, il préfère assouvir sa passion du dessin en allant croquer sur le vif les animaux du zoo de la ville. Mais même ce dérivatif ne suffit pas à combattre l'ennui qu'il ressent. Dès l'année suivante, sollicité par un ami de lycée, Hamaguchi part pour la capitale, Tôkyô. C'est là, un peu par hasard, que sa route croise celle d'une communauté professionnelle un peu particulière: celle des auteurs de bande dessinée, les mangakas.Pour la première fois, Jirô Taniguchi opte pour un registre explicitement autobiographique, convoquant ses souvenirs de jeunesse et son parcours d'auteur. Un beau récit d'apprentissage en bande dessinée, où l'on retrouve la finesse et l'élégance qui ont fait le succès du maître japonais auprès des lecteurs de langue française.
Nourri de nombreuses contributions inédites, un grand album fait écho à l’exposition consacrée à Enki Bilal par le Musée des arts et métiers.Récemment célébré et fortement médiatisé au Musée du Louvre avec l’exposition « Les Fantômes du Louvre », Enki Bilal revient au sommaire de l’actualité au début de l’été avec une autre grande exposition dans un lieu de prestige parisien : le Musée des Arts et Métiers. Inaugurée le 3 juin, cette exposition sera ouverte au public en continu jusqu’en février 2014 et s’accompagne d’un ouvrage qui lui fait écho, publié par Casterman.Sous-titré Mecanhumanial, l’album est un livre qui prolonge l’exposition, par l’image et par les mots. Structuré autour du travail graphique de Bilal dans tous ses aspects y associe de nombreux objets inattendus tirés du fonds du musée, les uns et les autres se répondant pour bâtir un imaginaire et un paysage mental inédits. Divers auteurs invités, complètent ce panorama en donnant, leur vision de l’aventure de la technique et de l’humain.La direction ainsi que l’introduction générale de l’ouvrage sont assurées par le commissaire de l’exposition, Benoît Mouchart assisté de Gaëtan Akyuz.
Camp de réfugiés d'Aïda, Cisjordanie, été 2008. Mahmoud Abu Srour est un jeune Palestinien de 22 ans, qui survit en tenant une petite épicerie. Il s'évade par le dessin et ses lectures, captif d'une immense prison à ciel ouvert : toute la Cisjordanie est une nasse sans issue, cernée par unmur presque infranchissable de 700 kilomètres de long... Son sésame pour une autre vie rêvée : Audrey, une jeune française de 19 ans, venue en Palestine pour comprendre ce qui s'y passe. Mahmoud en est amoureux, et espère la séduire en lui proposant de passer deux jours dans sa famille, chez sa soeur installée dans une ville israélienne toute proche.Mais pour concrétiser ce projet tout simple, il faut défier les règles et prendre de gros risques, au nez et à la barbe de soldats israéliens en état d'alerte. Il faut faire le mur...
La légende de Beowulf est l’un des plus anciens poèmes épiques de la culture occidentale (antérieure à l’an mil, cette épopée considérée comme un classique du monde anglo-saxon serait d’origine germanique ou scandinave). Cette interprétation du mythe en bande dessinée revisite avec brio le destin fabuleux du guerrier Beowulf, arrivé avec quatorze compagnons sur les côtes du Danemark pour y débarrasser le roi Hrothgar et son peuple dufléau d’un monstre mangeur d’hommes, Grendel. L’exploit est d’autant plus extraordinaire qu’on ne peut combattre Grendel avec épées et armures… Beowulf décidera donc d’affronter la bête entièrement nu !Par la suite, Beowulf vaincra l’ogresse, mère de Grendel, avant de devenir roi. Puis, dans le chapitre final de la saga, devenu un vieil homme, devra défaire un dragon dans un dernier combat épique, auquel il ne survivra pas.Très inventif dans ses choix de cadrage et de narration, David Rubin déploie une solide technique graphique pour exalter la dimension héroïque de cette aventure hors du commun, devenue aujourd’hui un classique de la fantasy grâce à plusieurs adaptations successives au cinéma. Un sans-faute à grand spectacle.
Hikosaburô et Manzô, deux samouraïs exilés aux Etats-Unis depuis la restauration de Meiji (1868), vivent de leur chasse sur le territoire des Indiens Crow.Un jour, Hikosaburô porte secours à une Indienne, Running Deer, poursuivie par des chasseurs de prime, mais ces derniers retrouvent leur trace. Ils sont sauvés in extremis par un groupe de guerriers oglalas conduits par Crazy Horse. Le chef indien fasciné par la technique de combat des deux samouraïs, les invite à rejoindre son campement pour enseigner le ju jitsu à ses hommes. Une profonde amitié va alors naître A entre eux.Devenus Sky Hawk et Winds Wolf, les deux samouraïs vont lutter aux côtés des Indiens contre les hommes blancs venus à la conquête de l'Ouest. La bataille pour sauver la terre sacrée des Black Hills s'annonce terrible, mais ces valeureux guerriers sont bien décidés à lutter jusqu'au bout. Avec Sky Hawk, Jirô Taniguchi nous livre un western fascinant où bushidô japonais et code d'honneur indien se retrouvent autour desmêmes valeurs.Les décors du Far West américain et le style épuré de l'auteur servent merveille l'histoire d'une amitié improbable.
L’album-catalogue de l’exposition monumentale du Chat sur les Champs-Élysées.Vingt sculptures monumentales du Chat seront exposées sur les Champs-Élysées de début avril à mi-juin 2020 et voyageront ensuite dans une dizaine de villes avant de se poser à Bruxelles à l’occasion de l’inauguration du Musée du Chat et du dessin d’humour en 2023. Chaque pièce mettra en scène le célèbre félin dans différentes scènes humoristico-poético-surréalistes.L’idée de cette exposition a germé dans l’esprit de Philippe Geluck alors qu’il travaillait sur le projet du Musée : Si Botero l’a fait, pourquoi pas moi ? Ses personnages sont gros, Le Chat l’est aussi ! Ce catalogue raconte l’aventure de la création de cet événement ambitieux et hors du commun, revient sur la genèse du travail en volume de l’artiste, depuis 1972, et propose évidemment de nombreux dessins en lien avec l’art et la sculpture en particulier.
Un récit intimiste qui réunit toute la presse.Dix ans après la parution du très remarqué album Sainte famille, Xavier Mussat publie la chronique intime d'un amour destructeur. L'autobiographie en bande dessinée à son plus haut niveau.Au tournant du millénaire. Il est animateur pour le dessin animé Kirikou et la sorcière. Au sein d'un groupe d'amis, il recherche une alternative au contexte morose de ces années 90. Elle débarque à Angoulême, en quête d'un destin artistique. Ils se rencontrent, elle l'attire, elle le repousse, il la protège. Et progressivement, une relation amoureuse s'instaure, intense et exclusive, faite d'attraction-répulsion et de dépendance mutuelle.Cette relation dévorante va les couper du monde, et un processus destructeur transformera le face à face en un combat aussi bestial que nécessaire. Le couple finira par se déliter, ils se perdront sans s'être jamais appartenu, mais cette rupture annoncera une renaissance.
Quand j'étais môme, j'avais une affiche de Siné, punaisée au mur de ma chambre. Ca doit me venir de là. Depuis cette époque, je n'ai cessé de le dévorer partout où je le trouvais. Dans Bizarre, Siné Massacre, Lui, L'Express et Charlie Hebdo, sur des couvertures du Livre de Poche, des pochettes de disque, des affiches et des cartes postales avec des chats (tiens !). Je suis toujours resté sans voix devant la force de son propos et la violence de son humour. Si je connaissais son oeuvre sur le bout des doigts, je ne savais rien de l'homme.Or un jour, à la sortie de mon deuxième livre, j'ai reçu une lettre de lui, débordante de chaleur et d'amitié. Je me rendis, tremblant d'émotion, au rendez-vous que m'avait fixé mon idole : «Se pouvait-il que derrière le maître incontesté du dessin coup de boule se cache un tendre ?».Dès le premier regard, je fus fixé, mais toi, lecteur, tu n'auras la réponse qu'après avoir lu le premier volume de Ma vie, mon oeuvre, mon cul !
Le 22 février 1942, exilé à Petropolis au Brésil, l’écrivain autrichien Stefan Zweig se suicide avec son épouse, Lotte. Le désespoir a eu raison du grand humaniste, acteur essentiel de la littérature européenne et témoin majeur de la première partie du XXe siècle.En 2010, conjuguant réel et fiction, le roman de Laurent Seksik revisitait les six derniers mois de la vie du couple, entre nostalgie des fastes de Vienne et appel des ténèbres. Passés successivement par l’Angleterre et les États-Unis après avoir fui l’Autriche, Stefan et Lotte avaient cru fouler au Brésil une terre porteuse d’avenir. Mais c’était sans compter avec l’épouvante de la guerre.L’évocation romanesque de l’exil brésilien des Zweig, de septembre 1941 à février 1942, devient une bande dessinée, magnifiée par le dessin intense de Guillaume Sorel. Laurent Seksik en a personnellement réalisé l’adaptation
Pour essayer de se distraire du souvenir lancinant de son épouse récemment décédée, Tom, un enseignant en arts plastiques dans la quarantaine, accepte un nouveau poste à Djibouti. Là, face au détroit de Bab-El-Mandeb -« la Porte des larmes » - qui a tant fasciné des générations d’artistes de toutes origines, Tom soudain submergé par des ambiances et des sensations nouvelles cesse peu à peu de se cramponner à son chagrin et se laisse happer par cet environnement inédit. Ses interventions bénévoles pour enseigner des rudiments de dessin aux orphelinats locaux et surtout sa rencontre avec Fred, un baroudeur excessif et illuminé installé de longue date à Djibouti, vont achever de le guérir de sa neurasthénie. Rapprochés par leur passion pour les grands écrivains de l’ailleurs comme Henry de Monfreid, le sulfureux vétéran de l’aventure en mer Rouge, ces deux hommes que tout semble opposer sympathisent. Et Tom se laisse convaincre d’accompagner Fred, trafiquant à ses heures, dans l’une de ses sorties pas vraiment légales en mer...
Peut-on se détacher complètement du monde des hommes ? Quitter la ville et son quotidien pour aller vivre au bout du monde, tel est le défi que s’est donné Sylvain Tesson. De février à juillet 2010, l’écrivain voyageur a choisi de vivre la fin de l’hiver puis le printemps sibérien. Habitant seul une cabane au bord du Lac Baïkal, il s’est plié au silence en choisissant de vivre lentement, environné de livres, de vodka et de souvenirs. Sans déranger la nature mais en s’interrogeant avec elle dans une introspection au long cours, Tesson a marché, exploré, pêché, il a fait du patin à glace sur le lac et accepté l’hospitalité de ses rares voisins. Cette ascèse de six mois loin de la France, l’auteur en a fait le récit dans son célèbre livre paru chez Gallimard en 2011. Par un dessin subtil et généreux tout en couleur, Virgile Dureuil en propose pour la première fois une adaptation en bande dessinée…
1799 – ou, comme on le dit alors, Vendémiaire an VIII : de retour d’Égypte, Bonaparte est accueilli triomphalement partout où il passe. Un moment décisif pour le général conquérant. Investi d’un flair politique exceptionnel, et tirant parti des faiblesses d’un système institutionnelà bout de souffle, Bonaparte met fin au Directoire avec le coup d’Etat du 18 brumaire. Une nouvelle organisation politique, le Consulat, prend les rênes du gouvernement de la France, prélude à une conquête du pouvoir encore plus radicale et à un règne personnalisé à l’extrême : l’Empire…Suite de la vie de Napoléon Bonaparte en bande dessinée. Adossé à la rigueur d’écriture et au souci d’exactitude documentaire qui sous-tend toute l’oeuvre de Jacques Martin, ce troisième volet de l’évocation du plus célèbre personnage de l’Histoire de France s’étend du retour d’Egypte jusqu’à la naissance en 1811 du roi de Rome, héritier de Napoléon 1er. Un peu plus d’une décennie exceptionnelle par son intensité et sa richesse historique, évoquée avec passion par Torton (dessin) et Davoz (scénario).
Rosalinde n'a pas d'âge. mais elle n'est plus toute jeune ! Tranquillement installée dans son jardin elle assiste à l'invasion de la Terre par les aliens ! Ni une, ni deux, son sang ne fait qu'un tour et elle se décide à intervenir. l'occasion pour elle de retrouver une « vieille » connaissance et néanmoins rivale. MUCHU ! Ces deux comparses séparées par une querelle amoureuse (mais pas que ça) renouent pour lutter aux côtés des « 7 » contre l'invasion Alien. Après une lutte acharnée, la Terre et ses habitants doivent retrouver confiance et Rosalinde se retrouve propulsée telle une icône Rock, malgré son âge avancée. Manipulée par le pouvoir, détournée par les médias, elle aura du mal à savoir quelle est vraiment sa place. Véritable pamphlet contre la société des médias et la surmédiatisation politique, Rosalinde est surtout une belle blague ! Développant son personnage initialement créé au détour de son blog, Thomas Cadène nous livre un dessin jusque là inégalé qui n'est pas sans rappeler par moment du Christian Cailleaux !