Si Moebius est lié indéfectiblement au genre de la SF, son oeuvre est traversée par un humour que l'on retrouve dans les récits publiés à l'époque de Métal Hurlant, réunis ici en un album. L'occasion de (re)découvrir le génie de Moebius à travers des histoires pleines de drôlerie, qui trouvent là une édition à leur mesure. Un collector à la croisée de l'album et de l'artbook, à offrir ou à s'offrir.
Chaque album de la série Carthago Adventures consiste en une histoire complète, scénarisée par Christophe Bec et dessinée par un dessinateur différent à chaque volume, et qu'on peut lire sans nécessairement connaître la série mère. Dans cet album, nous partons à la chasse d'un nouvel animal préhistorique : le redoutable et mystérieux Chipekwe. Lié par sa dette envers un certain collectionneur, London Donovan a pour mission de trouver et capturer l'animal. Avec son équipe, il s'aventure sur les rives du grand lac Dilolo, en Angola, sur les traces du « monstre du lac ».
Un Harry Potter à cent à l'heure !Grégoire est un jeune garçon dont le talisman lui permet de plonger dans le passé, où il vit des aventures magiques et pleines de drôlerie. Il apprend d'album en album à maîtriser ses pouvoirs, afin de pouvoir affronter les forces maléfiques qui font peser un grand danger sur tous les êtres féeriques qu'il rencontre, et sans qui le monde ne serait plus le monde !Dans ce nouvel épisode, c'est un véritable feud'artifice de créatures extraordinaires, dragons, lutins, méduses et indissociables... Quant à Grégoire, il doit faire équipe avec une pimbêche prétentieuse afin d'écrire avec elle un nouveau chapitre du Livre des Mages... Comme dans le précédent tome, tout se déroule à cent à l'heure, dans une course d'obstacles qui ramènera tout de même le héros chez lui... En attendant la suite !
Mildred, le père de Janos, a été arrêté par des membres de l'Arquante. Enfermé dans un mouroir pour personnes âgés, le créateur de la secte passé depuis à la résistance réalise l'ampleur des méfaits causés par la nouvelle religion. Son ex-femme, Mezza, convainc Janos de la nécessité pour lui d'infiltrer la résistance.Janos se fait donc greffer Gabriel, ange gardien virtuel qui l'aidera dans sa mission. Il accepte surtout de porter en lui le virus de la foi, afin de le propager dans les rangs ennemis. La secte permet l'évasion de Marie, une contre-révélationniste, et Janos l'accompagne afin d'intégrer les rangs de la résistance.Anne Ploy continue de révéler album après album les liens tragiques qui unissent l' univers de la Transgénèse. Au travers des tumultes d'une secte qui se révèle chaque fois plus effrayante, les auteurs invitent les lecteurs à un questionnement permanent.
Mustang, Général Motors, Ford Torino : autant de noms qui résonnent comme des légendes pour les passionnés de carrosseries léchées et de mécaniques en haute finition ! Denis Sire nous ramène le temps d'un album à l'époque où les coureurs automobiles étaient des aventuriers de l'asphalte et où se mettre au guidon d'une Triumph vous donnait l'étoffe d'un héros !Ces escapades motorisées se doublent d'une bande-son garantie d'époque : Mister Sire ressuscite les émois des pionniers du Rock'n roll, quand porter la banane et taquiner la Gibson faisait de vous un véritable paria en puissance ! La voix d'Elvis Presley n'est jamais loin des sillons graphiques de Denis Sire, pour le plus grand plaisir des yeux !Alors si certains se mettent en quête d'une hypothétique machine à remonter le temps après lecture de cet album, nul doute qu'ils sauront indiquer en tempo l'année et le lieu recherché : 1957, Graceland, Tennessee, U.S.A.
Moebius est un géant. De l'avis de ses pairs le plus grand dessinateur de sa génération. Il a marqué l'époque de quelques miniatures fulgurantes, réunies pour partie dans cet album qui frôle dangereusement les limites de l'absurde.
Un musicien de jazz un peu parti, un peu naze... Deux fans du même, embarqués à New York pour un voyage qui va virer au cauchemar. Un roman graphique noir et moite, un road movie américain, un blues collant comme la poisse. C'est le premier album de Wazem, un jeune dessinateur helvète qui fera son chemin.
Une lettre de Sâti l'invitant à la rejoindre dans son palais du Rajasthan aux Indes, il n'en faut pas plus pour que Basil s'embarque à bord d'un navire marchand...Ce garçon est prêt à tout quitter pour la retrouver, quitte à délaisser la petite Victoria que l'on retrouve plus chippie que jamais dans ce tome 3, lequel nous entraîne loin du traditionnel « fog » londonien le temps d'un album...Lors d'un terrible coup de vent, Victoria, qui ne s'en laisse pas compter, est découverte dans la cale du navire après qu'elle a réussi clandestinement à s'embarquer in extremis à Londres. Pas question pour elle d'abandonner son Basil à sa rivale Sâti.Mais à peine sont-ils réunis que Basil et Victoria apprennent que le navire ne fait non pas route vers les Indes de Sâti mais pour Zanzibar en Afrique...À l'arrivée à Zanzibar, nos deux amis sont confrontés à bien des aventures périlleuses et dangereuses pour échapper aux griffes des trafiquants d'esclaves et... trouver finalement le moyen de repartir en Angleterre.Avec ce troisième album, Edith et Yann s'éloignent de l'ambiance des 2 premiers et se font plaisir. Les ambiances d'Edith servent à merveille le climat lourd et coloré de cette partie du monde.
Après Arzach et Le Garage hermétique, Les Humanoïdes Associés publient L'Homme est-il bon ? dans une édition luxueuse, au format 30 x 40 cm.L'occasion de (re)découvrir une des oeuvres majeures de Moebius, qui trouve là une édition à sa mesure. Un collector à la croisée de l'album et de l'artbook, à offrir ou à s'offrir.
Le Marquis Riquetti de Mirabelle quitte les contrées des Homériques du Nord pour se rendre sur les rivages de l'Indrolasie. C'est dans cette région que s'achèvera son long périple, où il découvrira le terrible secret du Cercle des Neufs Sages.Cet album clôt la série, où l'univers original d'Oger trouve sa place auprès du dessin si particulier d'Igor David.
Les Humanoïdes Associés proposent Griffes d'ange, une rareté de Moebius et Jodorowsky, dans une édition luxueuse, au format 30x40 cm. L'occasion de (re)découvrir l'oeuvre d'un des duos mythiques de la bande dessinée, qui trouve là une édition à sa mesure. Un collector à la croisée de l'album et de l'art book, à offrir ou à s'offrir.
Comment l'enlèvement de trois jeunes demoiselles débouche sur un somptueux opéra galactique...Gimenez porte un regard neuf et décapant sur l'univers de la science-fiction. Cadrages déroutants, images choc, virtuosité du trait et des couleurs... Un album parsemé de mystère, d'extravagances et de répliques ravageuses.Gimenez au sommet de son art, avant qu'il n'investisse l'univers des Méta-Barons.
Paru une première fois sous le titre Les Métamorphoses de Lucius en 1999, cet album propose le récit des péripéties du jeune Lucius, transformé en âne et soumis aux vicissitudes d'une vie d'errance. Brigands, sorcières et patriciennes aux moeurs légères se succèdent au fil de ce conte érotique sans tabous, tour à tour inquiétant et truculent.Inspiré de L'Ane d'Or d'Apulée, ce récit fait partie des oeuvres marquantes de Milo Manara, au sommet de son art.
Un album culte et déjanté de Moebius dans un format luxe.Sur Souldaï du Cygne, les érections, ce n'est pas avant l'automne. Quand un vendeur de pousse-boulettes se réveille avec une trique d'enfer, impossible de cacher l'évidence : il est devenu un bandard fou, traqué par la police anti-foutre et une dame Kowalsky qui peine à assouvir ses désirs. Son crime prenant des dimensions diplomatiques, le bandard peine à trouver le repos.
Paru une première fois sous le titre La Métamorphose de Lucius en 1999, cet album propose dans sa version intégrale et non expurgée le récit des péripéties du jeune Lucius, transformé en âne et soumis aux vicissitudes d'une vie d'errance. Brigands, sorcières et patriciennes aux moeurs légères se succèdent au fil de ce conte érotique, tour à tour inquiétant et truculent. Inspiré de L'Âne d'or d'Apulée, ce récit fait partie des oeuvres marquantes de Milo Manara.
Paru une première fois sous le titre La Métamorphose de Lucius en 1999, cet album propose dans sa version intégrale et non expurgée le récit des péripéties du jeune Lucius, transformé en âne et soumis aux vicissitudes d'une vie d'errance. Brigands, sorcières et patriciennes aux moeurs légères se succèdent au fil de ce conte érotique, tour à tour inquiétant et truculent. Inspiré de L'Âne d'Or d'Apulée, ce récit fait partie des oeuvres marquantes de Milo Manara.
Edition luxe au format 30x40 cm numérotée à 1500 exemplaires. Les Humanoïdes Associés poursuivent l’édition de L’Incal dans sa version la plus luxueuse, au format 30 x 40 cm. L’occasion de (re)découvrir une des œuvres majeures de Mœbius et Jodorowsky, qui trouve là une édition à sa mesure. Un collector à la croisée de l’album et de l’artbook, à offrir ou à s’offrir.
Tequila retrouver Chéryl !Parti en vain chercher du travail, Tequila se trouve une fois encore face aux Pom-Pom Ninjas (pour leur plus grand malheur, bien sûr). A peine rentré chez lui, sa femme Cheryl est enlevée. Premier épisode d'une histoire en deux parties, le second album de Tequila marque le retour en force du plus imposant catcheur de la Lucha Libre ! Toujours aussi mélancolique, fâché et prêt à tout casser, Tequila va cette fois trouver adversaire à sa taille.
Lucha libre enfin en cartonné et pas n'importe quel carton, du véritable carton bois de trois millimètres d'épaisseur, pas moins.Les pages y sont attachées avec de la colle vaporifuge a durée utile accrue en stockage!! chaque album lucha libre vous offre 622 grammes de bande dessinée robuste et indéchirable, garantissant un confort de lecture optimal aux vrais amateurs de cartonnage, et ce dans les circonstances les plus extrêmes. lucha libre, la bande dessinée indestructible.
Lucha libre enfin en cartonné ! Et pas n'importe quel carton, du véritable carton bois de trois millimètres d'épaisseur, pas moins. Les pages y sont attachées avec de la colle vaporifuge à durée utile accrue en stockage !! Chaque album Lucha libre vous offre 622 grammes de bande dessinée robuste et indéchirable, garantissant un confort de lecture optimal aux vrais amateurs de cartonnage, et ce dans les circonstances les plus extrêmes. Lucha libre, la bande dessinée indestructible.
L’édition en petit format du chef-d’oeuvre graphique de Moebius et Jodorowsky. Réalisé par Moebius avec Jodorowsky en 1978, Les Yeux du chat fut, à l’origine, offert aux fidèles lecteurs des Humanoïdes Associés. Après l’édition en grand format 30 x 40 cm, l’oeuvre renoue avec un petit format et une impression en bichromie noir et jaune. Un bel objet à offrir ou à s’offrir, à la croisée de l’album et de l’art book.
À la fin des années 1970, Jean-Pierre Dionnet, cofondateur de Métal Hurlant, a repéré le talent d'Yves Chaland et lui commande une série d'histoires courtes. Réalisées avec Luc Cornillon, elles seront publiées en un album en 1979, sous le titre de Captivant. Pastiches des feuilletons des années 1950, on y retrouve ce sens de l'humour et de l'aventure propre à Chaland. De l'adaptation de Madame Bovary aux aventures de Gégène, en passant par John Sahara, Chaland multiplie les clins d'oeil - en témoignent les aventures du mage John Difoolstein. Un pan littéralement « captivant » de l'époque mythique de Métal Hurlant !
Le tome 1 de Final Incal reprenait l'histoire d'un album dessiné il y a dix ans par Moebius (Après L'Incal, vendu à près de 100 000 exemplaires, aujourd'hui épuisé) et qui n'a jamais été conclue.Jodorowsky et Ladrönn réparent aujourd'hui cette injustice et nous livrent un nouvel épisode totalement inédit.Un John Difool écratelé au sens propre puisque notre anti-héros de science-fiction, doué d'ubiquité, est devenu quatre fois lui-même, arborant quatre facettes fort différentes de sa personnalité. Laquelle primera ? Stimulé par un graphisme spectaculaire de Ladrönn qui donne là sa pleine mesure, Jodorowsky renoue avec des personnages marquant le cycle principal de L'Incal.A noter qu'une édition de luxe en noir et blanc est prévue.
Le tome 1 de Final Incal reprenait l'histoire d'un album dessiné il y a dix ans par Moebius (Après L'Incal, vendu à près de 100 000 exemplaires, aujourd'hui épuisé) et qui n'a jamais été conclue.Jodorowsky et Ladrönn réparent aujourd'hui cette injustice et nous livrent un nouvel épisode totalement inédit.Un John Difool écartelé au sens propre puisque notre anti-héros de science-fiction, doué d'ubiquité, est devenu quatre fois lui-même, arborant quatre facettes fort différentes de sa personnalité. Laquelle primera ? Stimulé par un graphisme spectaculaire de Ladrönn qui donne là sa pleine mesure, Jodorowsky renoue avec des personnages marquant le cycle principal de L'Incal.Edition Luxe en Noire et Blanc.
Le commissaire Édouard Mornières, 39 ans, conjugue sa vie professionnelle avec des problèmes personnels pour le moins indigents (son fils le déteste, sa femme le méprise).Être serviable qui fait tout pour les autres, il préfère se taire que de faire des vagues. Cette attitude invisible alliée à d'indéniables qualités d'enquêteur lui ont valu de monter en grade régulièrement dans la police. Dans son travail, il ne laisse rien passer.Toutes les pistes mènent vers cet étranger que tout désigne comme un coupable idéal...Ce premier album ne laisse aucun répit au lecteur : jamais les couloirs sans fin du métro n'auront semblé si étouffants, jamais la ville n'aura semblé si démesurée et sans espoir sous le crayon inspiré de Nesmo.
Kama et son équipe sont sur la piste d'Ananké, une dangereuse terroriste qui a volé la Tsar Bomba et menace de déclencher une nouvelle guerre nucléaire. Tout indique qu'elle se trouve dans une base militaire des Appalaches, prête à faire exploser la bombe H. L'armée, nos héros ainsi que des centaines de chasseurs de prime convergent vers ce même lieu pour y livrer une bataille décisive.Les révélations seront nombreuses, dans cet album qui garde le rythme du premier tome, Pulsar : des scènes de combats sur plusieurs chapitres et un humour très présent.Plus que jamais, Omega Complex s'impose comme le renouveau du manga d'action, mêlant un dessin précis et soigné, une écriture de long métrage et une intrigue digne des meilleurs ouvrages de science-fiction !
On connaît le succès qu'ont rencontré les deux premiers tomes de Carthago, et l'attente que suscite la suite de la série parmi les lecteurs et les libraires.En attendant la suite, chaque album de la préquelle Carthago Adventures donnera à lire une histoire complète, réalisée par un dessinateur différent, qu'on pourra lire sans nécessairement connaître la série mère. Dans Bluff Creek, qui se situe des années avant le fil conducteur principal de Carthago, on retrouve le Centenaire, pas encore magnat de la multinationale Carthago, et l'aventurier London Donovan, déjà de tous les mauvais coups !1985 : un richissime collectionneur, alias Le Centenaire, est convaincu qu'une colonie d'hommes des bois « Big Foot » se cache à Bluff Creek, Californie.Il décide de monter une expédition, afin d'en capturer un vivant... Mais il ignore quel secret l'attend là-bas.
L'histoire d'Anges commence à l'église Saint-Eustache, à Paris. Deux anges aux visages de gargouilles, Yésod et Jéliel, y coulent des jours heureux et veillent sur les âmes des paroissiens. Les jours passent tranquillement, entre discussions et fêtes à répétition...Mais les ennuis ne vont pas tarder à arriver, et les deux anges gardiens, aidés de la ravissante angelette Om, vont devoir repousser les forces démoniaques qui tentent de s'installer dans leur église. De Notre-Dame à la Bretagne, ils vont peu à peu s'approcher des armées du Mal, représenté par Belzébuth en personne...Ce nouvel album de la collection Humano réunit pour la première fois les Psaumes, les trois tomes d'Anges parus de 2001 à 2005. Cette série attachante et pleine d'humour, servie par le trait fluide et la couleur directe d'Olivier Boiscommun (Le Livre de Jack, Pietrolino), et par la poésie du scénario de Dieter, ravira les lecteurs de tous âges par son rythme et sa fantaisie.
Le retour de John Difool va étonner plus d'un lecteur : on n'a jamais vu un Incal aussi bien dessiné, en combinant la lisibilité et l'élégance de Moebius avec la technicité et la modernité de Gimenez. Ce nouvel auteur prodige s'appelle José Ladrönn. C'est un artiste renommé outre-Atlantique. Dessiner l'Incal est le rêve de sa vie. Gageons que les fans ne seront pas déçus et que les qualités de l'album à elles seules convaincront aussi un large public.Avec la saga de L'Incal, Jodorowsky et Moebius au début des années 80 avaient révolutionné la SF, introduisant un ton nouveau et des thèmes jamais abordés en bande dessinée. Aujourd'hui, l'idée de mêler space-opera et quête mystico-religieuse fait partie du menu courant. Alors la saga de L'Incal se retourne vers elle-même et creuse sa propre mythologie. Ce n'est pas moins de quatre John Difool différents qui deviennent les héros d'une histoire qui renoue avec le grand Jodorowsky de L'Incal Noir...
Psychanalyse d'un ange.Eva Stern le raconte dans son journal : une nuit, à San Francisco, l'écran de son ordinateur s'est allumé pour lui livrer une succession d'images pour le moins troublantes, sans lien apparent, si ce n'est ces représentations d'anges récurrentes..Depuis cette nuit de février 97, chaque mois, la psychanalyste reçoit un e-mail composé exclusivement d'images et de photos.Quel sens donner aux messages de l'Ange ? Autoportrait, autobiographie ou effet de miroir ? Miroir d'un siècle ou d'un Ange qui se meurt ? L'Ange du XXe siècle existe-t-il ? Qui est cet Ange, messager virtuel ressuscitant la mémoire du XXe Ciel ? Pourquoi avoir choisi précisément Eva Stern ? Est-ce la femme ou la psychanalyste qui est visée ? Quelle histoire (Histoire) cherche-t-il à lui livrer ?C'est cette histoire que raconte Bernard Yslaire, ces questions auxquelles son album et ceux qui le suivront s'efforcent de répondre.Une histoire de vie et de mort, d'anges virtuels ou d'un siècle qui s'achève comme il avait commencé : dans le sang et les larmes.
Psychanalyse d'un ange.Eva Stern le raconte dans son journal : une nuit, à San Francisco, l'écran de son ordinateur s'est allumé pour lui livrer une succession d'images pour le moins troublantes, sans lien apparent, si ce n'est ces représentations d'anges récurrentes..Depuis cette nuit de février 97, chaque mois, la psychanalyste reçoit un e-mail composé exclusivement d'images et de photos.Quel sens donner aux messages de l'Ange ? Autoportrait, autobiographie ou effet de miroir ? Miroir d'un siècle ou d'un Ange qui se meurt ? L'Ange du XXe siècle existe-t-il ? Qui est cet Ange, messager virtuel ressuscitant la mémoire du XXe Ciel ? Pourquoi avoir choisi précisément Eva Stern ? Est-ce la femme ou la psychanalyste qui est visée ? Quelle histoire (Histoire) cherche-t-il à lui livrer ?C'est cette histoire que raconte Bernard Yslaire, ces questions auxquelles son album et ceux qui le suivront s'efforcent de répondre.Une histoire de vie et de mort, d'anges virtuels ou d'un siècle qui s'achève comme il avait commencé : dans le sang et les larmes.
Sentant venir la fin, le vieux Maître a formé un Disciple pour qu'il combatte le monstrueux Tengu, un démon tapi au coeur de l'éternité. Mais la fin vint plus vite que prévu. Le démon semble avoir rattrapé le Maître. Le Disciple se retrouve seul, et part accomplir son destin. En chemin, il rencontre un mystérieux Ronin, manchot et défiguré, doté d'étranges pouvoirs, qui prétend avoir déjà affronté le monstre. Ensemble, ils partent dans le passé pour prendre une arme magique avant d'atteindre la tanière du Tengu, une caverne nichée hors du temps. Le Disciple entre accomplir son destin. Et le Ronin le suit de loin.Le cycle temporel infernal continue dans ce second album de « Tengu-Do » où le disciple va affronter le Tengu avant d'errer d'époque en époque pour petit à petit comprendre qu'il est l'acteur involontaire d'une spirale temporelle infernale ! Entre fable et fantastique, la série « Tengu-Do » continue son exploration d'une nouvelle façon de raconter le manga...
Avec Arzach ou Le Garage hermétique, Moebius a révolutionné la bande dessinée de sciencefiction au cours des années 70, avant de créer la grande saga de L'Incal avec Jodorowsky.À la fin des années 80, il réside aux USA, où il collabore entre autres à divers films produits à Hollywood. C'est aussi l'époque où les éditions Marvel rééditent son oeuvre classique, sous la forme de luxueux graphic novels en couleurs.Cela crée un faisceau de circonstances qui poussent Moebius à renouer avec son inspiration des années 70. Début 1990, le créateur reprend donc le personnage du Major et s'attèle, comme par le passé, à égrener au fil des semaines et de son inspiration changeante, des pages improvisées où la surprise poétique règne en maître.Le tome 2 du Major Fatal, L'Homme du Ciguri, est mis en couleur et paraît en France. S'il n'ébranle plus les fondations du genre comme sa matrice originelle, cet album n'est pas purement unerécréation pour Moebius : c'est un approfondissement de son univers, une oeuvre où la rigueur et la maîtrise ne prennent jamais le pas sur l'invention.
Péripéties fantastiques au pays des Mille et Une nuits !Fille d'une riche famille andalouse capturée par les Maures, Soledad s'est retrouvée à la tête d'une bande de pirates redoutée dans tous les ports commerçants de l'Orient.Le tome 1 nous révélait à la fois son périple passé (de son enlèvement à son évasion en passant par ses années de captivité et son initiation au pouvoirfantastique des ombres gouvernées par la pierre de lune) et son action présente consistant à convoyer un otage énigmatique pour le compte du Régent d'Alep...Dans ce tome 2, Soledad et sa bande arrivent au large de la Syrie dans le but d'échanger l'otage contre une fabuleuse rançon. Mais là, un vieil ennemi de Soledad et des centaines de soldats les attendent. Soledad fera-t-elle confiance à l'otage qui l'alerte d'un piège et la supplie de faire demi-tour ? Écoutera-t-elle sa conscience d'ancienne captive ? En refusant de livrer l'otage, ne s'expose-t-elle pas à la mutinerie de son équipage assoiffé d'argentoe Un album charnière où passé et présent vont presque se rejoindre, pour nous entraîner dans une action trépidante.
Sous le regard des étranges créatures de pierre, Sam et Jack pénètrent dans le vieux manoir. Ils veulent remettre le Livre dans la bibliothèque où il a été découvert. A la lumière d'un chandelier, ils se mettent à la recherche de l'immense salle. Un garçon les surprend en passant devant eux toutes jambes dehors ! Ils'enfuit dans un profond couloir, riant comme un damné et Sam et Jack décident de le suivre.Le couloir débouche sur un jardin intérieur, où traînent les mêmes créatures qui ont obligés Sam et Jack à pénétrer dans le manoir. Ils les entraînent dans la grande bibliothèque qu'ils cherchaient. Les deux aventuriers y sont acceuillis par une multitude d'enfants à l'attitude étrange. Les deux complices apprennent alors que les habitants du manoir n'ont qu'un but : qu'ils fassent partie des leurs !Sam et Jack craignent qu'un terrible piège se referme sur eux. Avec l'aide providentiel du jeune garçon rencontré dans le premier couloir, ils arrivent à s'enfuir de la bibliothèque. Ils découvrent un étrange monde souterrain, où se croisent loups-garous et créatures de pierre. Filippi et Boiscommun continuent de nous livrer les secrets du Livre, une aventure où se mêlent fantastique et sentiments intimes. Un album merveilleux, tout simplement...
Les déboires de Gégène, grand adepte du twist devant l'éternel, la véritable histoire de Furyo dont l'adaptation cinématographique vit David Bowie exceller en tant qu'acteur, Madame Bovary racontée en une planche et la vérité sur les invasions extra-terrestres, tout ça est dans Captivant, le meilleur des périodiques dont Chaland fut l'initiateur et l'unique grand architecte!Mais que dire de l'incomparable Albert, petite frappe bruxelloise qui en parfait voyou s'acharne à effrayer les citoyens qu'il croise au détour d'un trottoir ? Bon, il y bien son admiration pour Bob Fish, héros intrépide dont les aventures rythment les pages d'un célèbre magazine illustré pour jeunes biens sous tous rapports. Mais au-delà, rien qui semble pouvoir le remettre dans le droit chemin !Et puis il y a tous les autres : les Bob Mémory, les John Bravo, Major Mac Douglas et autres Slim Kentucky qui sont autant d'hommages parfois irrévérencieux d'une époque chérie par l'auteur, les années cinquante vues sous le prisme de la bande dessinée franco-belge ! Un album indispensable pour les aficionados du genre !
Bombyx: insecte lépidoptère.Papillon nocturne d'un genre particulièrement nuisible. Sa chenille est appelée ver à soie. Certaines espèces sont capables de tisser de véritables réseaux de communication.Voilà un album extraordinaire qui évoque tour à tour les albums de François Schuiten et ses pages éblouissantes d'où surgissent de somptueux immeubles Art Nouveau et les ambiances glauques de Caro et Jeunet dans La Cité des enfantsperdus. Pourtant les comparaisons s'arrêtent là. Au-delà de laideur des personnages principaux - un monte-en l'air dégingandé, artiste de la cambriole, et un nabot aux yeux exorbités à tête de Peter Lorre évoluant dans un Marseille imaginaire dont les plans d'urbanisation auraient été conçus par un Horta ou par un Van de Velde shootés à l'adrénaline, on ne peut qu'être séduit par l'originalité du dessin de Cecil dont les cadrages et la minutie monomaniaque construisent un climat particulier et fascinant.Le scénario de Corbeyran, lui, est plus conventionnel : il met en scène un baron corrompu réalisateur de snuff movies - ces films pornographiques dont la victime est assassinée devant les caméras - aux prises avec nos deux héros quelque peu à côté de leurs pompes. En vieux routier de l'écriture, Corbeyran installe son monde dans le début d'une saga qui paraît très prometteuse.
Ce tandem réuni sous l'ombre tutélaire du Mime Marceau a surpris : on n'y retrouvait ni l'univers de SF et de Fantastique de Jodorowsky, ni pour autant l'univers au charme passéiste, doux-amer, d'Olivier Boiscommun. Leur rencontre a produit, disons-le, un OVNI. Il faut dire qu'il s'agit par surcroît de la transposition en bande dessinée d'une pièce de théâtre de mime, initialement écrite par Jodorowsky pour le Mime Marceau ! Cela devient, sous le pinceau de Boiscommun, un hommage plein d'émotion au grand artiste. Dans ce nouvel album comme dans le précédent, la gravité du propos prend souvent le pas sur le divertissement, ce qui n'est peut-être pas ce qu'on attend de ces artistes. Il ne faut pas pour autant passer à côté de cette histoire attachante qui conte le destin du mime Pietrolino à qui les SS cassent les mains. Cette belle méditation est une allégorie du combat salvateur de l'artiste contre la brutalité du réel, du pouvoir de l'amour et de la cruelle indifférence de la vie. Porté par ces grand thèmes fédérateurs (mais peu usités dans la bande dessinée), le talent de Boiscommun y donne sa pleine mesure et la sincérité des auteurs est totale. L'histoire terminée, sa lecture complète permet d'en comprendre pleinement les ambitions et si le premier tome n'a pas immédiatement trouvé tout son public, gageons que sur la durée, les mérites de cette oeuvre seront reconnus.
Lorsque John Lord revient à New York, une guerre vient de s'achever. Winkley, l'un de ses meilleurs amis vient de mourir et le UPI, le service d'enquête qu'ils avaient créé ensemble a été dissout pendant son absence.Pourtant, le professeur Winkley y trouvait un terrain extraordinaire pour ses recherches sur la psychologie humaine dans ce qu'elle a de plus extrême et John Lord y traquait des réponses à certaines questions, tout aussi extrêmes.Si Clara Summers, une étudiante en psychologie devenue la maîtresse de Winkley, avait convaincu le professeur de renoncer à la direction de l'UPI, le meurtre de son amant remet tout en cause.À son tour elle veut comprendre, et John Lord, cet homme aux aptitudes particulières, peut l'y aider. Ensemble ils reprennent la direction du UPI pour qu'éclate la vérité.Mais ce qu'ignore Clara, c'est que John poursuit par ailleurs d'autres vérités et qu'il risque de l'entraîner bien au-delà de ce qu'elle peut espérer... ou craindre !John Lord est structuré de manière à suivre deux intrigues parallèles mais irrémé-diablement liées : l'une, muette et bouleversante, d'un réalisme sauvage et horrifiant, se déroule des années avant les faits ; l'autre suit l'enquête menée par les deux héros au présent.Bref, John Lord est un véritable défi narratif proposé par Denis-Pierre Filippi et illustré par un virtuose du dessin, Patrick Laumond, qui signe ici son premier album de bande dessinée. Un thriller captivant et impitoyable !
East Los Angeles, 3 a.m., la ville dort...Paisiblement ? Non, on ne dort jamais paisiblement à East L.A. Qui pourrait se reposer quand les gangs ont pris possession de la ville ? Heureusement, cinq hommes, cinq héros, ont décidé de faire face. Ils ne sont pas beaux, pas forts. Ils n'ont pas de travail, du moins pas tous. L'un d'entre eux a de l'embonpoint. Un autre vit chez sa mère... Ces cinq personnes hors du commun ont pourtant décidé de rendre East L.A. à ses habitants. Revêtus de leurs masques, ils arpentent les rues dangereuses à l'affût de l'ennemi. Pourquoi des masques, me direz-vous ? Parce tous les cinq sont des adeptes de la Lucha Libre, le catch mexicain, un sport dont la noblesse et l'honnêteté ne sont plus à démontrer. Leurs noms : Dr. Pantera, Diablo Loco, Red Demon, King Karateca, et leur chef, un homme au courage exemplaire, un être d'exception aux capacités physiques et cérébrales surdéveloppées, El Gladiator, votre serviteur... à nous cinq, nous sommes les Luchadores Five et nous veillons sur la ville. Une ville aux mains de loups-garous voleurs d'autoradios, d'extra-terrestres, de guerriers Tikis, d'un nain qui se prend pour Elvis et d'un gang de créatures particulièrement diabolique : des Français. Pourtant, malgré tout le bien que nous faisons pour la communauté, mes voisins se foutent en permanence de ma gueule... De toute façon, moi, El Gladiator, je les emmerde.Pour fêter cette première édition, l'album comprendra un cahier spécial de 16 pages rempli de bonus. La couverture bénéficiera d'un vernissélectif.