Cet album, au format imposant de 30 x 40 cm, réunit quelques-uns des dessins appartenant à la série CE.Son auteur, Roosevelt, a sélectionné ceux qu’il trouve les plus représentatifs, et a enrichi l’ouvrage de trois dessins inédits (y compris celui de la couverture). Les lecteurs de la série pourront redécouvrir ici quelques images en format plus important – quelque fois reproduites aux dimensions du dessin original.Maël Rannou, auteur, critique et éditeur, a écrit huit textes sur des thèmes différents concernant l’univers de CE, qui accompagnent les images au long de cet ouvrage.C’est un album adressé notamment aux lecteurs qui suivent la série, mais également à tous ceux qui aiment le fantastique et le surréalisme dans la bande-dessinée.
Cet album est le dixième de la série CE. Ce et Alyss, toujours dans le siècle 21 artificiel du « Paradis Perdu », ont établi un contact téléphonique avec l'écrivain Isabelle Dolbiac, qu'ils soupçonnent d'être Victoria, la Reine du Secteur Crecy. Ils se donnent rendez-vous à l'Hôtel Wilhelm, mais les choses ne se passent pas sans difficultés : Ce et l'écrivain se font enlever par deux inconnus et sont enfermés dans une chambre. Alyss essaye de les sauver, mais se fait capturer à son tour par les ravisseurs, qui se révèlent être deux habitants du Secteur Crecy, et pas des moins importants. En effet, il s'agit d'Enna, une biologiste doublée d'une agente secrète pour le compte de la Fratrie - un groupe de Mutants qui est parvenu à prendre le pouvoir dans le secteur -, et Heimdal, le gardien de la porte de la Cité. Leur mission est de récupérer leur souveraine et son ancien amant, Ce. Mais avant, ils doivent faire que les deux, Victoria et Ce, retrouvent leur mémoire et l'amour qui les liait un jour. Impossible ? Peut-être, mais pas pour la technologie mutante, comme l'explique Enna en racontant à Alyss, avec maints détails, l'histoire du Secteur Crecy. Cette histoire, qui constitue la majeure partie de cet album, révèle surtout comment Victoria, alias la patiente S-29, est devenue la Reine Diabloc. Une histoire riche en rebondissements, évoluant entre les machines sophistiquées du sinistre Immeuble H et la magie du peuple des souterrains.
Les lecteurs ont vu, à la fin du volume 5, Ce et Alyss entrer dans le mystérieux cône qui trône sur une place de la Cité, et, à la fin du volume 6, le soldat T-333 et la cobaye S-29 entrer dans la non moins mystérieuse montagne qui se dresse près de la maison où ils s'étaient réfugiés. Et, au volume 8 et au volume 10, les lecteurs ont vu ces personnages quitter ces endroits. Mais...Que s'est-il passé à l'intérieur du cône et de la montagne ? Un retour vers ce laps de temps semble s'imposer. Cet album, le dernier volume de la série, qui peut aussi porter le numéro 6 1/2, est là pour répondre à cette question. Et on découvrira que la visite de ces lieux, où le rêve et l'hallucination revêtent une importance capitale, a laissé une empreinte définitive sur CE.
Juanalberto, Vi et Ian, les personnages fétiches de Roosevelt, évoquent les jours pas toujours paisibles de leur jeunesse, passée dans les contrées lointaines où le réel se mélange tout naturellement au rêve et à la fantaisie. C'est à l'abri de leurs maisons coquillages ou sous le passage des grands coquillages volants qu'ils entament, séparément, leur chemin initiatique. Ils découvrent leurs propres désirs et peurs, et élaborent leur réflexion sur le monde. Chacun à leur tour, les personnages se racontent, avant que leurs pas ne viennent finalement à se croiser. Des itinéraires qui mêlent aventure et méditation. Un voyage onirique et philosophique.À l'ombre des coquillages a été publié en 2005 par la maison d'édition la Boîte à Bulles. Pour marquer le retour de cet album dans les libraires après plusieurs années, Roosevelt a conçu une nouvelle jaquette en noir & blanc, accompagnée d'un texte de présentation, signé Jean-Luc Coudray.
Coup de théâtre dans ce septième album de la série Ce ! Il commence avec la dernière image des volumes 5 et 6 sur deux écrans d'ordinateur. Trois individus discutent autour de ces machines, en parlant des «niveaux» 5 et 6, comme si «Ce» était un jeu. L'un de ces personnages est Ian, dont l'aspect rappelle celui de Johan, le magicien de la Cité, à part le fait qu'il ne possède pas d'oreilles pointues ni de petites cornes sur le front. Il est le créateur d'un jeu nommé «Ce» et les deux autres hommes sont des producteurs dans le domaine de l'informatique. Alors, tout ce que le lecteur a pu lire dans les six premiers volumes de Ce n'était qu'un jeu vidéo créé par un personnage appelé Ian ?Lecteurs de Lewis Carroll, réjouissez-vous ! Amateurs d'énigmes, accrochez-vous !Les lecteurs de la série Ce passent maintenant de l'autre côté du miroir, où chaque chose se trouve inversée, où chaque lieu a changé de méridien, où chaque hémisphère de notre cerveau exécute les tâches de l'autre.
Le onzième album de la série CE s'ouvre avec une séquence onirique : il s'agit du dernier rêve de Victoria avant de se réveiller à côté de CE. Les deux personnages ayant subi une opération destinée à les faire récupérer leur mémoire, ils se reconnaissent enfin. Plus tard, ils rejoignent Alyss, Enna et Heimdal avec qui ils discuteront longuement autour de leur séjour dans le Paradis perdu, le monde virtuel créé par Johan où ils se trouvent emprisonnés. En se basant sur les récits de chacun, Alyss établit une théorie qui a pour but d'expliquer les anomalies constatées dans le parcours de l'avatar de chacun. Il ne reste qu'à trouver la clé qui ouvrira la porte qui les amènera à leur monde : le Secteur Crecy. C'est encore une fois Alyss qui trouvera la solution et tous traversent enfin cette porte. Tous sauf Alyss, qui décide au dernier moment de rester dans le Siècle 21 artificiel de Johan car elle ne veut pas abandonner ce dernier, objet de son amour.
Cet album donne à voir aux lecteurs des albums de Roosevelt un recueil d'oeuvres que l'auteur a réalisées tout au long de sa carrière de dessinateur, depuis son portrait d'Einstein, premier travail exposé en 1979, jusqu'aux dernières explorations surréalistes de thèmes comme la Tour de Babel ou les aventures d'Alice réalisées l'année passée.On trouvera dans beaucoup de ces dessins les sources d'inspiration, parfois évidentes, parfois plus subtiles, qui ont abouti aux images qui peuplent les cases de CE ou d'autres bandes dessinées, tandis que d'autres dessins, les plus récents, semblent se nourrir des mystérieux chemins que parcourent les personnages créés par Roosevelt, refermant ainsi la boucle. On pourra aussi voir quelques anciens essais dans le domaine de la bande dessinée, pratiquement inédits jusqu'à aujourd'hui, ainsi que quelques allusions à ce mode d'expression qui est, actuellement, l'occupation principale de l'artiste.En premier plan de ce recueil, on peut découvrir le « Tarot de Gruyères », l'interprétation que fait Roosevelt des vingt-deux arcanes majeurs du traditionnel jeu de cartes, réalisé sur commande du Château de Gruyères, en Suisse, lors de la courte période pendant laquelle ce dernier accueillait des oeuvres d'artistes provenant du monde entier et liés au courant fantastique. Ce travail, considéré à l'époque comme possédant une originalité remarquable, sans perdre pour autant de vue le respect de sa symbolique centenaire, est réédité pour la première fois depuis plus de vingt-cinq ans, la première édition - sous forme de jeu de cartes - étant épuisée depuis longtemps.
Cet album est le neuvième de la série CE.CE a terminé de raconter à Johan comment, lui et Alyss, sont arrivés à entrer dans la dimension artificielle créée par le jeu Le Paradis Perdu. Johan nie toujours l’existence réelle d’un tel jeu, du secteur Crécy, de la Cité etc.., qui pour lui, sont les fruits de sa propre imagination. Après avoir fouillé l’appartement de Johan pour découvrir quelque chose qui les mette sur la piste de Victoria, Alyss découvre un livre intitulé : La Clé.Ce livre, CE et Alyss le lisent. Il s’agit d’une bande-dessinée très étrange. Elle est composée dans sa moitié gauche d’un dessin en progression, qui se complète et se complexifie à chaque page tournée. Dans sa moitié droite, elle raconte l’histoire d’une certaine S-29 tout juste arrivée à l’âge adulte.Que signifie ce livre adapté d’un roman de l’écrivain Isabelle Dolbiac, et illustré par Ian Agrippa, sous le pseudonyme N.L. Rime ? Pourquoi porte-t-il ce titre qui n’a apparemment aucun rapport avec son scénario ? Beaucoup de mystères entourent cet ouvrage et ses auteurs, mais Alyss finit par comprendre que, pour résoudre une partie de l’énigme qu’il propose, il faut savoir le regarder… Attentivement.L’univers onirique aperçu dans les tomes précédents (L’Horloge, La Table de Vénus, À l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.L’univers onirique aperçu dans ses ouvrages antérieurs (L’Horloge, La Table de Vénus, A l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.L’univers onirique aperçu dans ses ouvrages antérieurs (L’Horloge, La Table de Vénus, A l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.