Maitre du saxophone alto, Cannon Ball Adderley aura croisé et travaillé avec les plus grands Jazzmen de l’histoire. De Kenny Clarke en passant par son frère Nat Adderley il aura surtout intégré le sextet de Miles Davis. La sortie en 1958 de' Sometin’ Else' va asseoir définitivement le génie du saxophoniste comme une des pierres angulaires du Jazz du début des 60’s.
Virtuose de la trompette, Kenny Dorham fera ses armes comme sideman au coté de nombreuses pointures comme Dizzy Gillespie, Art Blakey, Theleonious Monk, John Coltrane ou Max Roach. Sortie en 1963 'Una Mas' compte parmi le quintet des pointures telles que Herbie Hancock (Piano), Butch Warren (Contrebasse), Joe Henderson (Saxophone) et Anthony Williams (Batterie). Musicien reconnaissable entre tous, il incarne avec d'autres le Be Bop et le Hard Bop et sera l'un des musiciens qui incorporeront dans leur jazz des rythmes sud-américains. Cette réédition en vinyle 180 gammes a fait l'objet d'un mastering pointu, en partant des bandes analogiques originales. Fans de Jazz, à vos platines !
Joel Ross, 23 ans, est le vibraphoniste le plus excitant d'Amérique. Né à Chicago, le musicien et compositeur New Yorkais suscite l'intérêt pour plusieurs raisons : pour ses albums profondément novateurs et ses combos révolutionnaires et fiables (Marquis Hill Blacktet, Peter Evan Being & Becoming). Sortie du LP 'KingMaker'. Un disque qui répond à une puissance technique évidente avec beaucoup d'énergie et d'émotions. Pour sa première sortie, Ross réunit son groupe Good Vibes - Immanuel Wilkins au saxophone alto, Jeremy Corren au piano, Benjamin Tiberio à la basse, Jeremy Dutton à la batterie - pour un voyage délicieux et mélodique à travers une foule d'inspirations : l'étrange interaction de Miles et Wayne, la touche rafraîchissante de Bags, l'acuité harmonique de Harris, la chaleur rythmique de Steve Coleman, et les talents d'Ambrose Akinmusire pour la composition d'albums.
L'un de ses deux nouveaux projets, célébration des femmes qui ont bouleversé le cours de l'histoire à travers la figure emblématique d'Oum Kalthoum, véritable monument de l'histoire du peuple arabe, qu'Ibrahim a beaucoup écouté depuis son enfance. N'étant moi-même pas chanteur, j'essaie à travers mon instrument de transmettre cet amour que j'ai pour un art finalement extrêmement peu pratiqué, celui de Tarab. C'est évidemment très complexe de tenter d'expliquer ce qu'est le Tarab en musique, puisque c'est une émotion, une sensation d'extase, un art de vivre heureux, alors il m'a semblé plus judicieux de tenter une expérience, un exercice de style, celui de la traduction musicale. Avec le pianiste Frank Woeste nous avons transcrit dans un jazz assez conventionnel, mais nous l'espérons innovant de par son métissage, l'un des plus grands succès de la diva égyptienne : Alf Leila Wa Leila ( Les Mille et une Nuits). Ces mélodies arabes que nous reprenons, bien que fondamentalement traditionnelles, se mélangent très facilement aux harmonies, et aux rythmes du jazz new yorkais. Le point commun entre ces deux cultures musicales est l'improvisation, et c'est sur ce terrain que s'inscrit le dialogue. C'est le dénominateur commun qui rend l‘échange possible. Enregistré et mixé à New York avec la même équipe que l'album Wind (2011) qui était un hommage à Miles Davis, c'est en toute logique que j'ai envisagé Kalthoum comme une continuité de cette belle aventure discographique avec Larry Grenadier (Contrebasse), Clarence Penn (Batterie), Mark Turner (Saxophone) et Frank Woeste (piano).