Premier disque réalisé à partir de mes compositions et mon univers. Cet album explore différentes facettes de mon imaginaire avec tantôt un saxophone lyrique, parfois rythmique ou juste traité comme un instrument de percussion. Les couleurs de ces pièces sont jalonnées de références musicales et culturelles. En tant qu'interprète ces compositions sont aussi le reflet d'un aboutissement musical et technique qui met en valeur la modernité du saxophone avec différents styles, influences. De la sonate au solo, en passant par un quarter mixte avec batterie, contrebasse, piano et saxophone, ce programme vous fera redécouvrir les capacités mélodiques et rythmiques de la création d'Adolphe SAX.
Wails est un album incontournable du guitariste, compositeur et chanteur de blues B. B. King. Les sessions de cet album ont été enregistrées en Californie avec un petit orchestre. La guitare piquante et la voix puissante de King sont merveilleusement accompagnées par Johnny Board (saxophone ténor), Lawrence Burdine (saxophone alto), Kenny Sands (trompette), Ralph Hamilton (basse), Millard Lee (piano) et Ted Curry (batterie). Ce disque collector contient 2 titres bonus : Mean Ole Frisco et Sugar Mama.
Le Quatuor Morphing joue ses transcriptions pour saxophones des quatuors à cordes de Ravel et Mendelssohn : une réussite étonnante ! Tout l’enjeu pour le Quatuor Morphing autour de la transcription de quatuors à cordes est contenu dans ces quelques mots d’Adolphe Sax, extraits de son brevet d’invention du saxophone : « J’ai voulu créer un instrument qui, par le caractère de sa voix, pût se rapprocher des instruments à cordes, mais qui possédât plus de force et d’intensité que ces derniers. » Le Quatuor Morphing, formé au Conservatoire National de Paris et aux nombreux concours internationaux et concerts où il s’est affirmé, a progressivement construit son identité artistique autour de ces transcriptions de quatuors à cordes, propices à tous les défis saxophonistiques. Verdict : vive les cordes au saxophone !
Pour son deuxième album sur Chandos, le jeune Ferio Saxophone Quartet présente un ensemble unique d'arrangements marquants du répertoire baroque, de Corelli à Handel en passant par Bach.
L'un des plus beaux albums enregistré par SONNY ROLLINS en tant que leader accompagné par un quartet avec TOMMY FLANAGAN, DOUG WATKINS et MAX ROACH. Hackensack, New Jersey, June 22, 1956.
L'un des plus beaux albums enregistré par SONNY ROLLINS en tant que leader accompagné par un quartet avec TOMMY FLANAGAN, DOUG WATKINS et MAX ROACH. Hackensack, New Jersey, June 22, 1956.
L'un des plus beaux albums enregistré par SONNY ROLLINS en tant que leader accompagné par un quartet avec TOMMY FLANAGAN, DOUG WATKINS et MAX ROACH. Hackensack, New Jersey, June 22, 1956.
L'un des plus beaux albums enregistré par SONNY ROLLINS en tant que leader accompagné par un quartet avec TOMMY FLANAGAN, DOUG WATKINS et MAX ROACH. Hackensack, New Jersey, June 22, 1956.
Moanin' est considéré de manière unanime comme l'un des meilleurs albums créés par Art Blakey & The Jazz Messenger. Il est le premier vinyle à avoir été écrit par la formation, composée de Lee Morgan (trompette), Benny Golson (saxophone ténor), Bobby Timmons (piano) et Jymie Merritt (basse).
Sex swing : un album de rock se rapprochant du krautrock avec ses longues tracks planantes et puissantes à la fois. Sex Swing, c'est d'abord un épais CV. Tim Cedar (Part Chimp) aux claviers, Dan Chandler (chant) et Stu Bell (batterie) de Dethscalator, Jason Stoll (Mugstar et Bonnacons of Doom) et l'incontournable Colin Webster dès qu'il s'agit de souffler dans un saxophone.
Chet Baker développe un jeu dans le registre grave qui le rapproche émotionnellement de celui d’un saxophone comme celui de Lester Young. Il émane de lui une sorte de magnétisme sexuel, une sensualité à la fois brutale et fragile mais surtout ambiguë. > 161 titres - Livret 40 pages français / anglais > Crédits détaillés, illustrations et documents d’époque
Coleman Hawkins, s’il ne fut pas le premier saxophoniste de l’histoire du jazz, n’en restera pas moins celui qui en aura fait un instrument soliste à part entière, au même titre que la clarinette et la trompette. Son influence s’étendra sur plusieurs générations, et des géants comme Lester Young, Charlie Parker, et même John Coltrane, lui doivent beaucoup. Surnommé « Hawk », ou encore « Bean », son charisme et sa technique instrumentale furent tels que certains n’hésiteront pas à dire qu’il a inventé le saxophone.
En 1958 le groupe de Miles Davis n'était pas un quintet mais un sextet, avec Julian Cannonball Adderley au saxophone. Enregistré les 4 février et 4 mars 1958, Milestones est le premier album studio réalisé par le sextet. La section rythmique est la même que celle du quintet classique de 1956, avec Red Garland au piano, Paul Chambers à la basse et Philly Joe Jones à la batterie, et Miles Davis, Cannonball et John Coltrane.
REMEMBER REMEMBER sort son 1er album sur le label Rock Action créé par les membres de MOGWAI. Avec la participation de MICK COOKE (BELLE & SEBASTIAN), le leader écossais GRAEME RONALD a imaginé un album hypnotique, magnifique et ambitieux de post-rock avec une pointe d'électro, orchestré avec une ribambelle d'instruments comme une clarinette, un saxophone, une trompette, un violon ou encore un piano. Entre BRIAN ENO et ANIMAL COLLECTIVE, REMEMBER REMEMBER nous offre un aller simple pour un voyage merveilleux.
Tina Brooks est l'un de ces sous-côtés jazzmen au talent indéniable qui aurait mérité une carrière plus éclatante. Une pépite à l'origine de solos hard-bop augmentant graduellement et à une allure folle, gardant toujours à l'esprit la douce ironie du hard-bop. On retrouve sur cet album Tina Brooks au saxophone ténor, Freddie Hubbard à la trompette, Duke Jordan au piano, Sam Jones à la basse et pour finir Art Taylor à la batterie, qui enroulent l'album dans un swing très latin, aérien, détaché et dans une couleur mineure.
Après cinq ans passés à réexaminer la question, un nouveau projet de concert solo m'apparaissait toujours comme un défi à relever. L'idée restait aussi intimidante que la première fois, peut-être même plus. Il se trouve qu'Anabel Anderson m'avait invité à participer aux « Snugs Concert Series », un programme de concerts solo qu'elle organisait à Brooklyn, au 61 Local. C'était une nouvelle chance de repenser l'approche du saxophone solo, de poser de nouvelles questions. Tout ce que j'ai eu à faire cette nuit-là aura été de jouer du début jusqu'à la fin. Ellery Eskelin
Minute Bodies : The Intimate World of F. Percy Smith » est un film réalisé par Stuart A. Staples de TINDERSTICKS. Ce film méditatif et immersif est réalisé à partir des travaux de F. Percy Smith, naturaliste, documentariste et pionnier de nombreuses techniques macrophotobiogaphiques du début du 20ème siécle. Pour en réaliser la parfaite bande-son, S. Staples a réuni TINDERSTICKS au complet ainsi que Thumas Belhum (percussions), Christine Ott (piano), David Cuulter (Flûte et scie musicale) et Julian Siegel (Saxophone) et a enregistré dans son studio français « le chien chanceux ».
Après 12 ans d'absence, MOSE ALLISON revient avec un album - son premier sur Anti - synonyme d'une nouvelle jeunesse. Entouré de nouveaux musiciens, il vient ajouter à son songwriting habituel, des harmonies enrichies de saxophone et de guitare comme jamais auparavant. Osant même un duo avec sa fille, AMY ALLISON, celui qui inspira tant d'artistes, de RAY DAVIES en passant par VAN MORISSON ou encore THE CLASH, qui reprirent notamment Look Here sur l'épique et éclectique Sandinista, s'offre ainsi le luxe d'un album qui s'annonce déjà comme un classique du genre. Il ne fait donc aucun doute que, malgré son âge avancé, le roi du Blues moderne à encore de belles années devant lui !
Ce coffret présente l'intégralité des prises de son en studio d'enregistrement pour le label Savoy de Herman Lubinsky. On y retrouve certaines des oeuvres les plus admirées de Parker, telles que Koko, Parker's Mood et Donna Lee. Une session le présente au saxophone ténor, un instrument sur lequel il n'a que rarement enregistré. En bonus, ce coffret présente deux complets sessions d'ebnregistrements supplémentaires de Parker pour Guild en 1945, ainsi qu'une date extrêmement rare de cette même année avec le tromboniste Clyde Bernhardt et le pianiste Jay McShann dont ne subsistent que les pressages d'essai originaux à base de verre brisé (et donc assez bruyants).
Après «Angel Of The Presence», son précédent CD en trio récompensé d'un ffff Télérama, c'est en quartet que l'on retrouve cette fois le pianiste anglais John Taylor, toujours encadré par le contrebassiste scandinave Palle Danielsson et par son compatriote batteur Martin France. Julian Argüeles, au saxophone, vient enrichir cet excellent trio. Trois musiciens parfaitement à même de se fondre dans l'univers si particulier du clavier préféré de John Surman. A propos de l'album précédent de John Taylor, Télérama écrivait : « une perfection dans l'équilibre de la sensibilité et de la maîtrise ». Solo, duo, trio, quels que soient la formule ou les partenaires proposés, le pianiste anglais est bel et bien devenu une référence du label italien.
L'ensemble allemand culte poursuit sa route avec un huitième album solo attendu ! Après plus de 5, Bohren & der Club of Gore sortira leur huitième album studio 'Patchouli Blue' le 10 janvier sur [PIAS] Germany Recordings. Le groupe, culte, est un véritable modèle largement reconnu par une importante fan base autour du globe. Ils sont toujours restés fidèles à leur son jazz/ambiant et ce depuis leur premier album en 1994. Créant une oeuvre unique depuis une vingtaine d'années mêlant saxophone, piano, rhodes Fender, vibraphone et batterie jazz, le groupe poursuit sa route instrumentale, posée, calme, avec un nouvel album Patchouli Blue.
L'ensemble allemand culte poursuit sa route avec un huitième album solo attendu ! Après plus de 5, Bohren & der Club of Gore sortira leur huitième album studio 'Patchouli Blue' le 10 janvier sur [PIAS] Germany Recordings. Le groupe, culte, est un véritable modèle largement reconnu par une importante fan base autour du globe. Ils sont toujours restés fidèles à leur son jazz/ambiant et ce depuis leur premier album en 1994. Créant une oeuvre unique depuis une vingtaine d'années mêlant saxophone, piano, rhodes Fender, vibraphone et batterie jazz, le groupe poursuit sa route instrumentale, posée, calme, avec un nouvel album Patchouli Blue.
Melissa Aldana, l'une des meilleures saxophonistes du jazz d'aujourd'hui, présente son nouvel album inspiré par la vie et l'oeuvre de Frida Kahlo Pour son premier album à la tête de son quintet, la saxophoniste Melissa Aldana, récompensée par le prestigieux Thelonious Monk et proche de la chanteuse Cecile McLorin Salvant, a puisé son inspiration dans la vie et l'oeuvre de Frida Kahlo. Sur Visions, la Chilienne installée à New York, alterne avec brio attaques de grande intensité et plages plus contemplatives. Elle crée de très riches paysages soniques qui résonnent avec une grande humanité, palpable tout au long de l'album. Personnel : Melissa Aldana (saxophone tenor), Sam Harris (piano, Rhodes), Pablo Menares (basse), Tommy Crane (batterie), Joel Ross (vibraphone)
Le saxophoniste Dmitry Baevsky et le pianiste Jeb Patton se connaissent depuis de nombreuses années. Ils se sont rencontrés à New York, animés par la même soif d'apprendre le langage du jazz et d'en faire leur idiome de prédilection. Quelle meilleure façon pour ces deux musiciens de révéler leur entente qu'en tête-à-tête, privilégiant l'écoute, le dialogue, la complémentarité ? Entre le jeu de piano de Jeb Patton, élégant et articulé, et celui de Dmitry Baevsky au saxophone alto, vif, précis et chantant, la complicité est évidente. Sans artifice, sans pression, les deux musiciens ont fait ce dans quoi ils excellent : improviser sur des standards. Enregistré dans les règles de l'art, ils signent un disque qui, sous un titre en forme d'évidence, We Two, marque la rencontre de deux maîtres contemporains du jazz, classique et éternel.
Melissa Aldana, l'une des meilleures saxophonistes du jazz d'aujourd'hui, présente son nouvel album inspiré par la vie et l'oeuvre de Frida Kahlo Pour son premier album à la tête de son quintet, la saxophoniste Melissa Aldana, récompensée par le prestigieux Thelonious Monk et proche de la chanteuse Cecile McLorin Salvant, a puisé son inspiration dans la vie et l'oeuvre de Frida Kahlo. Sur Visions, la Chilienne installée à New York, alterne avec brio attaques de grande intensité et plages plus contemplatives. Elle crée de très riches paysages soniques qui résonnent avec une grande humanité, palpable tout au long de l'album. Personnel : Melissa Aldana (saxophone tenor), Sam Harris (piano, Rhodes), Pablo Menares (basse), Tommy Crane (batterie), Joel Ross (vibraphone)
DES MUSICIENS DE TALENT REUNIS POUR UN ALBUM JAZZ D'EXCEPTION Cet album a été initié par GERARD AMSELLEM et un rassemblement d’amis et de musiciens de talent. Le grand guitariste de jazz Sylvain Luc laisse sa guitare pour prendre la basse le temps d’un album. On retrouve également la batterie légendaire d‘André Ceccarelli, les claviers de Robert Benzrihem et le saxophone d’Eric Seva sur certaines pistes. La musique de GERARD AMSELLEM s’inspire des sons et rythmes des peuples berbères, de la musique brésilienne et du jazz. Toutes ses musiques ont bercé la vie musicale de l'artiste et lui ont permis de créer ces liens d’amitiés que l’on retrouve dans cet album. Cette musique sent bon la joie, le partage et l’amitié. POUR CEUX QUI AIMENT SYLVAIN LUC,ALDO ROMANO, ANDRE CECCARELLI, STEFANO DI BATTISTA, ERIC LEGNINI
Le belge Nicolas Kummert est une des chevilles ouvrières du projet Drifter depuis sa création il y a plus de quinze ans. Son énergie, sa magnifique sonorité au saxophone et ses parties chantées envoûtantes apportent beaucoup de couleurs et de sensualité à l’ensemble. On pourrait résumer l’approche stylistique de cette formation en disant que sa richesse provient de la maîtrise et de l’intensité du jeu de chacun de ses membres mises au service d’un collectif qui opte résolument pour un jazz acoustique et très libre. Le pianiste finlandais Alexi Tuomarila - dont le trio fut signé avec succès chez Warner Jazz avant que le label remercie en 2003 tous ses artistes jazz - officie dans le quintette de Tomasz Stanko et a reçu les louanges de Brad Mehldau qui l’a désigné assurément comme l’un des pianistes à suivre. La grande mélodicité de ces musiciens et de leurs compositions assure un côté accessible à leur musique malgré le caractère très improvisé de leurs concerts. On peut y entendre des échos du quartette européen de Keith Jarrett.
Le Jazz au féminin ! Lorsque l'on observe l'histoire du jazz, elle semble être majoritairement masculine. Bien sûr, il y a toujours eu des chanteuses de jazz très proéminentes, mais les instrumentistes et compositrices comme Jutta Hipp, Carla Bley ou Geri Allen sont rares. Aujourd'hui, les femmes sont de plus en plus présentes et visibles, et l'album Sisters in Jazz en est la preuve positive. Le jazz est aussi féminin. Cette courte phrase décrit très bien le nouvel album de Caecilie Norby. Pour cet album studio, la chanteuse danoise est accompagnée par des musiciennes de grande envergure : Rita Marcotulli (piano), Nicole Johänntgen (saxophone), Hildegunn oiseth (trompette), Lisa Wulff (contrebasse) et Dorota Piotrowska (batterie). Toutes les compositions ont été écrites par des femmes, des pionnières du jazz telles que Betty Carter, Abbey Lincoln, Nina Simone ou la reine des auteurs-compositeurs-interprètes, Joni Mitchell. En plus de celles-ci, deux chansons ont été composées par Caecilia Norby et une par Rita Marcotulli.
Initialement sorti en 2007, cet album a marqué les esprits. En plus d'attirer l'attention des Djs, bloggeurs et critiques, il a été nominé aux Mercury Music Prize en 2008 et a remporté de nombreuses distinctions. Après le succès d'Isla en avril 2010 et une tournée aux quatre coins du globe, le groupe présente enfin la version remastérisée par John Leckie de ce fameux disque, incluant trois nouveaux morceaux live. Âgés tous les quatre d'une vingtaine d'années, les musiciens se décrivent comme un groupe « indie-rock ». Boucles, lignes de saxophone aériennes, ce fameux hang qui semble venu d'ailleurs, les cliquetis subtiles de la batterie, la force de la contrebasse épurée et la combinaison unique de leur instrumentation donnent à leur musique un son inimitable. Elle fait référence au jazz, à la musique africaine, mais ce sont les phrases répétitives de cet instrument au look rétro-futuriste avec une couleur de transe planante, qui les propulsent vers des univers évoquant Philip Glass et Steve Reich, mais aussi Radiohead ou la « scandinavian touch » du trio E.S.T.
Ce second album de l'Américaine Lillie West offre un mélange de rock et de post punk avec des influences dream pop. Lala Lala - le projet de la musicienne de Chicago Lillie West - a signé sur Hardly Art. West a commencé Lala Lala afin de parler de choses qu'elle ressentait et avait tu jusque-là. A travers des chansons vives et des paroles tranchantes, la songwriter et guitariste de 24 ans jette un regard nuancé sur son âge adulte. Après avoir testé une poignée de nouvelles chansons sur la route, la forme finale de The Lamb'' est finalement apparue à West pendant qu'elle enregistrait au Rose Raft Studio dans la campagne de l'Illinois. West est accompagné de Emily Kempf à la bass et aux voix, de Ben Leach à la batterie, les arrangements musicaux de l'album - un mélange de post punk avec des influences dream pop avec des synthés, une drum machine, et même du saxophone - trouvent un juste milieu entre lumière et obscurité renforçant la dynamique entre chansons intimistes et titres marquants. POUR CEUX QUI AIMENT Courtney Barnett, Frankie Cosmos, Dream Wife, Chastity Belt.
Ce second album de l'Américaine Lillie West offre un mélange de rock et de post punk avec des influences dream pop. Lala Lala - le projet de la musicienne de Chicago Lillie West - a signé sur Hardly Art. West a commencé Lala Lala afin de parler de choses qu'elle ressentait et avait tu jusque-là. A travers des chansons vives et des paroles tranchantes, la songwriter et guitariste de 24 ans jette un regard nuancé sur son âge adulte. Après avoir testé une poignée de nouvelles chansons sur la route, la forme finale de The Lamb'' est finalement apparue à West pendant qu'elle enregistrait au Rose Raft Studio dans la campagne de l'Illinois. West est accompagné de Emily Kempf à la bass et aux voix, de Ben Leach à la batterie, les arrangements musicaux de l'album - un mélange de post punk avec des influences dream pop avec des synthés, une drum machine, et même du saxophone - trouvent un juste milieu entre lumière et obscurité renforçant la dynamique entre chansons intimistes et titres marquants. POUR CEUX QUI AIMENT Courtney Barnett, Frankie Cosmos, Dream Wife, Chastity Belt.
Le tango argentin est le parfait exemple d une tradition musicale vivante. Et il n'y a pas de musicien aussi important dans son évolution récente qu'Astor Piazzolla. L'une de ses oeuvres majeures fut l'album Tango Nuevo (aussi connu sous le nom de Summit), enregistré en 1974 avec le saxophoniste Gerry Mulligan. Ce fut un succès mondial. Et Siggi Loch a joué un rôle crucial dans la popularité du Tango Nuevo. Aujourd'hui, près de 45 ans plus tard, il réalise son désir de produire une réponse à cet album qui lui était cher. Le principal protagoniste du Tango Nuevo Revisited est le saxophoniste argentin Javier Girotto. Tango Nuevo Revisited peut être décrit comme une version jazz de chambre de l'original, dont les épisodes orchestraux et musicaux ont été allongés. Les interprétations du trio sonnent souvent plus jazz que l'original, qui avait les teintes plus douces du pop-jazz. Javier Girotto y fait parfois rugir le saxophone plus que Gerry Mulligan, et il appause définitivement sa touche personnelle dans les passages plus doux et lyriques. Dans le tango comme dans le jazz, il n'y a pas de place pour la pureté dogmatique - et il n'y en a jamais eu.
Le guru King Tuff est de retour avec un album de cosmique ! King Tuff a lui-même produit le disque et a collaboré avec Shawn Everett (War on Drugs, Alabama Shakes) sur le mixage. Pas moins accrocheur que ses précédents disques, les nouveaux titres abandonnent les récits d’orgies rock-and-roll pour se rapprocher d’arrangements expansifs, d’une diversité d'instrumentation et des textes qui tendent à nous reconnecter avec cette partie de nous-même, enfantine et créative, pas encore rongée par le cynisme. On retrouve sur le disque Ty Segall à la batterie, Jenny Lewis et Greta Morgan chant ainsi que Mikal Cronin au saxophone. Thomas considère l'expérience de cet enregistrement comme une sorte de processus de réinitialisation psychique. Je laissais les chansons me mener là où elles voulaient aller, au lieu d'essayer de les pousser dans une certaine zone. King Tuff a toujours supposé n’être que moi quand j'ai commencé, adolescent, c'était tout ce que je voulais. King Tuff n'a jamais été censé n’être qu’une chose, c'était supposé être tout. » POUR CEUX QUI AIMENT Ty Segall, Oh Sees, Black Lips, The War On Drugs
Cet album est largement inspiré par la B.O.F. du film Birdman (Grammy Award 2014 !), composée par Antonio Sanchez, et qui a révélé le batteur de Pat Metheny au grand public. Cette Meridian Suite d’une heure s’inspire de la continuité sans heurt de la bande originale du film. Avec des leitmotivs récurrents qui se transforment et se régénèrent tout au long de l’enregistrement, Antonio Sanchez a composé cette suite en gardant ses collaborateurs réguliers à l’esprit : Seamus Blake au saxophone ténor et à l’EWI (electronic wind instrument), John Escreet au piano acoustique et au Fender Rhodes, et Matt Brewer à la contrebasse et basse électrique. Adam Rogers intervient à la guitare, ainsi que la femme du batteur au chant, Thana Alexa. Ces compositions post-jazz, qui rappellent par moment la musique de Pat Metheny, empruntent au rock, au free jazz, à la musique électronique, à l’improvisation libre. A l’évidence, Antonio Sanchez a de nombreuses cordes à son arc, et, en plus d’être un batteur accompli, il s’est imposé au fil des années comme l’un des compositeurs clé qui participent activement au renouvellement du jazz et à l’effervescence internationale du genre, avec ce style de composition libre, rafraîchissant, inspiré et affranchi de toute barrière stylistique.
Remasterisé à partir des bandes analogiques d’origine. Restauration de l’artwork original, sur une pochette gatefold. Inclut une carte de téléchargement avec deux titres bonus et un livret de 8 pages comprenant des notes des artistes, des paroles et des archives photos. The EP Collection compile les deux EP de CAMBERWELL NOW. Meridian, leur premier EP, sorti en 1983, devait d’abord être un projet de This Heat. On y entend d’ailleurs Charles Bullen de This Heat jouer sur le morceau d’ouverture ‘Cutty Sark’, nommé en référence au fameux navire à voile britannique. Sorti en 1987, le second EP, Greenfingers, a été leur ultime enregistrement, et selon Hayward, ‘on peut y entendre le groupe se préparer à prendre des chemins différents’. Il s’agit de la seule production de This Heat et CAMBERWELL NOW qui n’ait pas été enregistrée aux studios Cold Storage, il s’agit plutôt d’un exercice de réalisation autonome et artisanale. Sur cet EP, s’ajoute également un nouveau membre, Maria Lamburn, principalement au saxophone, et dont le ‘Element Unknown’ a été inspiré par des manifestations anti-nucléaire au camp de Greenham Common. Leurs EP abordent la technologie, la surveillance, la propagande et ce que Hayward décrit comme une ‘survie précaire, au jour le jour’ - des préoccupations pertinentes qui s’inscrivent dans une Grande Bretagne fracturée sous le gouvernement de Margaret Thatcher, et toujours aussi pertinentes aujourd’hui, dans un Royaume-Uni en récession, divisé et isolationniste.
Brillant pianiste, arrangeur et compositeur, le musicien rejoint l’écurie Mack Avenue et revient à ses premières amours musicales en petite formation. Depuis ses tous premiers enregistrements dans les années 1980, le pianiste Billy Childs est devenu l’un des plus uniques compositeurs et arrangeurs jazz de notre époque. Avec ce nouvel album chez Mack Avenue, très justement nommé « Rebirth » Billy Childs revient à la source de son expérience musicale riche et variée, en dirigeant un petit groupe de jazz talentueux accompagné du son de son piano. Disposant d’expériences de jeunesse dans les groupes de J.J. Johnson ou encore Freddie Hubbard, celui qui a remporté 4 Grammy Awards au cours de sa carrière s’impose définitivement avec cet opus comme l’un des plus grands improvisateurs de la musique actuelle. Accompagné de Steve Wilson au saxophone, de la chanteuse Alicia Olatuja, de la choriste Claudia Acuña et du bassiste Hans Glawischnig, Billy Childs retrouve l’intimité musicale, artistique de ses premières années avec Johnson ou Hubbard. Cet album est une sorte de fusion de ses influences passées et de son talent taillé, travaillé comme un diamant. Billy a lui-même confié : « Vous entendez sur cet album ce que j’aime faire mais n’ai pas fait souvent ces derniers temps : avoir une véritable conversation musicale en tant que membre d’un groupe. C’est ce que j’aime le plus au monde ». Nous aussi !
L'aventure de cet album est une belle histoire. Au départ, il y a le triomphant trio qu'anime Sylvain Beuf avec Franck Agulhon et Diego Imbert, paire rythmique gémellaire d'une complicité quasi télépathique. En février 2009, à l'occasion d'un concert au Duc des Lombards, Sylvain décide d'étoffer sa musique et de l'élargir à la dimension d'un quintet. Pour renforcer le trio et découvrir de nouvelles couleurs orchestrales sur un répertoire composé de standards, il fait appel à Denis Leloup, as de la coulisse, et à Pierrick Pedron, altiste incendiaire. « Depuis longtemps, Pierrick, amoureux fou du saxophone comme moi, m'avait tapé dans l'oreille. Dans son jeu, il y a une formidable projection du son et une énergie d'improvisation qui m'ont très vite séduit. » Peu après ce premier concert, une rencontre amoureuse aussi improbable que magique bouscule sa vie et échauffe son imagination. Elle allume l'envie d'écrire pour ce nouvel ensemble et attise en lui « le désir de délivrer de la joie, celle, irrépressible, de transformer ma vision de la musique. L'écriture est venue en un jaillissement libre et spontané. Du 15 à la fin avril, j'ai écrit, nuit et jour, tout le répertoire, j'ai tout orchestré dans un état d'euphorie créatrice que je n'avais jamais connu auparavant. Je n'avais pas à chercher. Je trouvais, naturellement, sans prise de tête. » Début mai, Sylvain Beuf appelle Françoise Devienne, la bonne fée du Jazz Club de Dunkerque où le quintet est programmé pour le mois de juin. « Je lui annonce que le groupe s'est métamorphosé en sextet avec l'addition d'un pianiste, Jean- Yves Jung dont j'avais pu apprécier au sein du Paris Jazz Big Band les étonnantes possibilités. Avec son enthousiasme habituel, Françoise accepte tout de suite. Avec l'aide de la Fondation BNP Paribas une quatrième soirée de concert nous est même offerte. De là germe en moi l'idée de profiter de cette occasion pour enregistrer un disque « live », une première et une nouvelle prise de risque pour moi. » Il en parle à Julien Birot, l'un des tout meilleurs ingénieurs du son de sa génération. Séduits par l'idée, Julien et son complice Sébastien Barthélemy se proposent très vite de produire le disque sur leur label Such Production. Les quatre nuits dunkerquoises, du 3 au 6 juin, se passent comme dans un rêve. La joyeuse compagnie joue avec une flamme contagieuse ce répertoire tout neuf devant un public totalement conquis. « La belle histoire continue » s'émerveille Sylvain. À 45 ans, Beuf a aujourd'hui pris conscience que le saxophone n'était plus son seul horizon. « J'ai décidé de consacrer plus de temps à l'écriture. J'ai désormais envie de m'exprimer à travers des formations orchestrales plus riches, comme le sextet ou l'octet. Je rêve aussi de big band, même d'orchestre symphonique. Je suis enfin assuré dans ma capacité d'écrire de la musique pour ensemble. Dans mon écriture coexiste l'attraction du blues et de la musique afro-américaine, bien sûr, avec les influences venues des musiques traditionnelles européennes. Ainsi sur « Suspect Noise », je suis parti d'un climat volontairement hispanisant. » Pour nourrir l'imagination de ses partenaires, Sylvain a choisi des formes ouvertes avec d'incessants changements de rythme. Pour inventer dans le vif de l'instant, dans le feu du jeu, non pas une musique pour prouver, mais pour seulement éprouver le bonheur d'être ensemble. Fraîcheur et spontanéité, générosité et disponibilité, urgence et passion sont les ingrédients qui expliquent la réussite de cet album. Ami de plus de vingt ans de Sylvain Beuf, mais aussi président du Jazz Club de Dunkerque, je suis aujourd'hui heureux que ces deux passions communiquent en un si éclatant résultat. « Joy » est son nom.
CALYPSO a baigné très tôt dans la musique, l’art et le son, puisque qu’elle est la fille des artistes Jacno & Elli Medeiros. On a déjà pu l'apercevoir à l'écran dans les films d'Olivier Assayas, Michel Gondry, Catherine Corsini,... et l'entendre au sein du groupe electro Cinema, en duo avec Etienne Daho sur une reprise du titre Amoureux Solitaires & en duo avec Lescop lors de la soirée Tombés Pour La France à Pleyel. Pour son projet solo, CALYPSO s'est entourée du producteur Yan Wagner et de musiciens aussi divers que brillants : François Poggio (ETIENNE DAHO... ) à la guitare, Marcello Giulliani (ERIC TRUFFAZ QUARTET) à la basse, Emile Sornin (FOREVER PAVOT) à la batterie, Thomas de Pourquery (VKNG) au saxophone, Haroun Samali au violon,... Ce 2ème EP, empreint de voix cristallines et de textes affutés, nous confirme que le meilleur reste à venir avec son premier album. « Nouvelle flamme de la pop française » - LES INROCKUPTIBLES « Beauté troublante synthétique et baroque » - GRAZIA Au début de l’Hiver, CALYPSO VALOIS présentait le premier titre de son projet solo, le bien nommé Le Jour, qui mettait en lumière sa singularité artistique : pop de haute volée, langage direct, coup de foudre immédiat. Elle revient aujourd’hui présenter de nouveaux éléments fondateurs de son univers avec la sortie d’un autre 45 tours, Vis à Vie. Face A, le single Vis à Vie, immédiat et clinquant, qui navigue aux confluences du disco, guitares brillantes et violons de gala, et d’une pop mélancolique. Face B, le délicat et langoureux La Faute, ballade feutrée, bossa désarticulée, qui invite l’auditeur dans le speakeasy des pensées sombres de CALYPSO. Une deuxième plongée en eaux troubles, qui annonce un album ambitieux à paraître en Septembre chez LE LABEL - PIAS.
Natif de Columbus (Ohio), il joue très bien Scott Joplin et Jelly Roll Morton mais pratique aussi un piano plus moderne, ancré dans la tradition du blues et du bop. A la Julliard School, ses professeurs furent Kenny Barron et Eric Reed et il n’en a pas oublié les leçons. Aaron Diehl, qui a joué avec Benny Golson et Wynton Marsalis, s’est fait remarquer par la critique française aux côtés de la chanteuse Cecile McLorin Salvant, dont il est l’accompagnateur régulier et le directeur musical. L’album qu’il a gravé avec elle, « Woman Child », a reçu le Prix du Jazz Vocal 2013 de l’Académie du Jazz; on retrouvera également le pianiste tout au long du magnifique nouvel album de la chanteuse (prévu chez Mack Avenue pour le 8 septembre 2015). C’est un des chouchous de la presse américaine, et Wynton Marsalis le compare déjà à Art Tatum ou Duke Ellington, rien que ça ! Pour les huit titres de son nouvel album, Space, Time, Continuum, Aaron Diehl est rejoint par un ensemble de musiciens intergénérationnels. Aux côtés de sa rythmique solide constituée des jeunes gâchettes David Wong (cb) et Quincy Davis (dr), on retrouve deux icônes du jazz, toutes les deux âgées de 85 printemps : l’icône Benny Golson au saxophone ténor et Joe Temperley au baryton. La chanteuse Charenee Wade apporte également sa touche soulful sur un titre dont le texte a été écrit par Cecile McLorin Salvant. Deux autres musiciens s’illustrent au cours de l’album : le saxophoniste « underground » Stephen Riley, 39 ans, et l’un des jeunes espoirs de la trompette jazz, Bruce Harris, à peine 30 ans. Connaisseur de l’histoire du jazz et des grands maîtres, Aaon Diehl propose une musique ouverte, à la joie communicative, ambitieuse, prenant ses racines dans la tradition mais résolument personnelle et tournée vers l’avenir. Son album reflète ce que la jeune scène jazz américaine a de meilleur à offrir.