Initialement sorti en 1975, cet album de Alexander von Schlippenbach, figure du free jazz européen accompagné de son quartet (Evan Parker au saxophone, Peter Kowald à la basse, et Paul Lovens aux percussions) présente une face A enregistrée au festival de Jazz de Moers en 1974 et une face B enregistrée au Café Latin à Berlin en 1975.
Après la superbe réédition de leur EP Anambra par le label Isle of Jura, hymne chamanique progressif de plus de 10 minutes, Riot Season présente un nouvel opus de Ozo, formé à partir des cendres de Drunk In Hell et de Blown Out. Ozo est un trio de saxophone alto improvisé et de free jazz psychédélique composé de Graham Thompson (Ballpeen), Karl D. Silva (Drunk In Hell) et Mike Vest (Drunk In Hell, BONG, 11Paranoias, Melting Hand). Cinq morceaux entre free jazz et rock psychédélique improvisé.
Irreversible Entanglement est le punk-rock du jazz et la mystification de l'avant-garde, un son de science-fiction de ce quintette de jazz hors du feu, hors du temps. Ils prennent leur temps entre ces rainures, traquant les rues déchirées par la guerre du Grand Sud et les apocalypses post-colombiennes. Ils prennent leur temps pour imaginer une fusion alchimique qui sonne vraiment euphorique, trempée dans les retombées épiques d'une étoile qu'eux seuls peuvent conjurer. Les lignes de basse guerrières de Luke Stewart, le saxophone obsédant de Keir Neuringer, les cuivres cyberpunk d'Aquiles Navarro, la tempête encombrante des tambours de Tcheser Holmes et les incantations oraculaires de Camae Ayewa est une confiture holistique complète de possibilités infinies, une méditation tentaculaire pour les afro-cosmonautes.
McFarlane Reality Guest est le nom collectif du trio dirigé par McFarlane. En tant que membre du groupe Twerps, McFarlane traverse depuis quelques années une musique pop mélodique centrée sur la guitare tout en respectant un langage musical unique et très personnel. Ta Da est son premier album solo, sorti à l'origine dans son Australie natale sur Hobbies Galore. Synthétiseur et saxophone, la déclaration vocale de McFarlane est une déclaration accentuée, simple et factuelle. Alors que le précédent travail de McFarlane dans Twerp faisait référence à une guitare pop anglaise des années 80, Ta Da présente différentes influences, plongées dans la musique psychédélique et les synthés. C'est un mélange brillant et habile nageant dans le minimalisme de Young Marble Giants imbibé de pop dénudée et semblable à celui de Kevin Ayers qui donne un sens à la créative banlieue de Melbourne aux visages à moitié reconnus sous un soleil aveuglant.
McFarlane Reality Guest est le nom collectif du trio dirigé par McFarlane. En tant que membre du groupe Twerps, McFarlane traverse depuis quelques années une musique pop mélodique centrée sur la guitare tout en respectant un langage musical unique et très personnel. Ta Da est son premier album solo, sorti à l'origine dans son Australie natale sur Hobbies Galore. Synthétiseur et saxophone, la déclaration vocale de McFarlane est une déclaration accentuée, simple et factuelle. Alors que le précédent travail de McFarlane dans Twerp faisait référence à une guitare pop anglaise des années 80, Ta Da présente différentes influences, plongées dans la musique psychédélique et les synthés. C'est un mélange brillant et habile nageant dans le minimalisme de Young Marble Giants imbibé de pop dénudée et semblable à celui de Kevin Ayers qui donne un sens à la créative banlieue de Melbourne aux visages à moitié reconnus sous un soleil aveuglant.
Les polonais de EABS ont une approche novatrice du jazz, le distillant à travers le prisme du hip-hop tout en le mélangeant à des éléments de soul, de funk et de musique électronique. Après leur premier album sorti en 2017, Repetitions (Lettres to Krzysztof Komeda), qui se concentre sur les oeuvres moins connues du compositeur polonais légendaire, EABS, septet basé à Wroclaw, a décidé de développer davantage de morceaux originaux. Ils ont pris 2 ans pour préparer les sept morceaux de ce nouvel album et ont été rejoints par le chef de file de 22A Tenderlonious, qui prête son exceptionnel saxophone soprano et sa flûte. L'incroyable accueil de la communauté jazz a attiré une clientèle fidèle en dehors de leur Pologne natale. Cette-fois, les musiciens se sont tournés vers la mythologie slave et polonaise, tout en s'interrogeant sur l'état spirituel contemporain des polonais. L'énigmatique mélancolie slave en reste l'inspiration principale.
Les polonais de EABS ont une approche novatrice du jazz, le distillant à travers le prisme du hip-hop tout en le mélangeant à des éléments de soul, de funk et de musique électronique. Après leur premier album sorti en 2017, Repetitions (Lettres to Krzysztof Komeda), qui se concentre sur les oeuvres moins connues du compositeur polonais légendaire, EABS, septet basé à Wroclaw, a décidé de développer davantage de morceaux originaux. Ils ont pris 2 ans pour préparer les sept morceaux de ce nouvel album et ont été rejoints par le chef de file de 22A Tenderlonious, qui prête son exceptionnel saxophone soprano et sa flûte. L'incroyable accueil de la communauté jazz a attiré une clientèle fidèle en dehors de leur Pologne natale. Cette-fois, les musiciens se sont tournés vers la mythologie slave et polonaise, tout en s'interrogeant sur l'état spirituel contemporain des polonais. L'énigmatique mélancolie slave en reste l'inspiration principale.
Enregistrement live du groupe Placebo de Marc Moulin au Casino Kursaal lors du Festival Jazz de Montreux en 1971.Jamais sorti auparavant, cette édition limitée pour l'ensemble de Marc Moulin qui nous amène à travers une aventure de 27 minutes. Accompagné de Nick Kletchkovsky à la basse, Freddy Rottier à la batterie, Johnny Dover à la clarinette, Alex Scorier au saxophone et Richard Rousselet au bugle (trompette), le groupe Belge a été actif de 1969 à 1976. Mais c'est cette nuit la que Placebo est réellement né, aux yeux du grand public, mais surtout que les fondations se sont crées pour les 3 albums qui suivirent. Décédé en 2008, Moulin a eu l'une des carrières les plus facilitantes dans l'histoire du Jazz Belge. (Il crée le groupe Telex, puis produit Lio, Philip Catherine, écrit quelques albums pour Blue Note entre temps...) Disponible uniquement en LP.
à 23 ans, WILLIAM REZE a déjà vécu plusieurs vies artistiques, qui semblent aujourd'hui se confondre dans un seul et même projet : THYLACINE. L'enfance à Angers, le saxophone appris dès l'âge de 6 ans, la formation classique au Conservatoire puis l'apprentissage du jazz, les groupes au lycée. Après le bac, ce musicien accompli rentre aux Beaux-Arts, où il décide d'e xplorer davantage un travail personnel de composition. Rien ne le lie à l'univers électro mais, de fil en aiguille, ce mélange savant entre pop et expérimental s'impose. Tout comme son nom : le THYLACINE était un renard tigré qui vivait jadis en Tasmanie. William a souhaité offrir une seconde vie à un nom qui, malgré son esthétique sonore, était voué à disparaître, comme l'animal. Après avoir sorti trois maxis (Intuitive, Blend, Exil) et une poignée de singles sur son propre label Intuitive Records, le voici avec un premier album baptisé Transsiberian, du nom de son récent périple à l'autre bout du monde.
Pour donner suite à la série ROADS, c’est aux Îles Féroé que le prodige de la scène électro Française, Thylacine, a décidé d’enregistrer son nouvel EP à bord de sa caravane Airstream. Ce volume 2 est la suite d’un périple créatif dont l’histoire débute à bord du Transsiberian, le fameux train qui relie Moscou à Vladivostock dans lequel il a enregistré son premier album (2015) qui l’a révélé au grand public. Après avoir longé la Cordillère des Andes côté Argentin pour écrire son second album, Roads Vol.1, Thylacine a réitéré l’expérience pour livrer ces quatre nouveaux titres racontent à merveille l'environnement puissant et sauvage des Îles Féroé. Eysturoy conjugue subtilement les mélodies aériennes de Moderat à la puissance techno d’un Paul Kalkbrenner. On y découvre la voix hallucinante de la diva féringienne Eivør. Saksun transporte dans des atmosphères nordiques avec la présence de cordes dans un style éthéré et minimaliste. Stormur rappelle les nappes hypnotiques d’un Jon Hopkins. Alda projette une electronica envoûtante où l’instrument de prédilection de Thylacine, le saxophone, se mêle au son des vagues.
Réédition du tout premier maxi-single vinyle Raum, le bijou secret et underground le mieux gardé de (Suisse?) Grauzone depuis 1980. Inclus le titre complet tiré des bandes originales, ainsi qu'un remix pour le club de Naum Gabo (Jonnie Wilkes d'Opto et James Savage) avec l'aide de Dennis Young de Liquid Liquid et un edit du légendaire DJ Ata de Francfort (du club Robert Johnson). Le vinyle de 12 pouces est coupé à 45 tours et vient avec une pochette inédite, dessinée par l'un des membre du groupe Stephan Eicher et un autocollant Xerox fait main. Initialement paru il y a près de 40 ans sur la compilation Swiss Wave, c'est l'autre plus grand morceau de musique de Grauzone à découvrir (avec Eisbaer). Une basse uber-contagieuse à la new-yorkaise interprétée par Christian GT Trussel et une batterie frénétique de Marco Repetto se mêlant aux paroles envoûtantes de Martin Eicher et aux escapades au saxophone de Claudine Chirac pour incarner le paradis post-punk et toutes ses merveilleuses anomalies. C'est un disco avec un bord, une pop remplie de peur, c'est The Cure infusé de prototechno et d'art suisse chic. Ou peut-être est-ce simplement une chanson qui vous fera danser et c'est déjà bien.
Pour donner suite à la série ROADS, c'est aux îles Féroé que le prodige de la scène électro Française, Thylacine, a décidé d'enregistrer son nouvel EP à bord de sa caravane Airstream. Ce volume 2 est la suite d'un périple créatif dont l'histoire débute à bord du Transsiberian, le fameux train qui relie Moscou à Vladivostock dans lequel il a enregistré son premier album (2015) qui l'a révélé au grand public. Après avoir longé la Cordillère des Andes côté Argentin pour écrire son second album, Roads Vol.1, Thylacine a réitéré l'expérience pour livrer ces quatre nouveaux titres racontent à merveille l'environnement puissant et sauvage des îles Féroé. Eysturoy conjugue subtilement les mélodies aériennes de Moderat à la puissance techno d'un Paul Kalkbrenner. On y découvre la voix hallucinante de la diva féringienne Eivor. Saksun transporte dans des atmosphères nordiques avec la présence de cordes dans un style éthéré et minimaliste. Stormur rappelle les nappes hypnotiques d'un Jon Hopkins. Alda projette une electronica envoûtante où l'instrument de prédilection de Thylacine, le saxophone, se mêle au son des vagues. A l'occasion de la sortie de ce nouvel EP Roads Vol.2, Thylacine dévoile la version deluxe de Roads qui inclut le Vol.1 et le Vol.2.
Pour donner suite à la série ROADS, c'est aux îles Féroé que le prodige de la scène électro Française, Thylacine, a décidé d'enregistrer son nouvel EP à bord de sa caravane Airstream. Ce volume 2 est la suite d'un périple créatif dont l'histoire débute à bord du Transsiberian, le fameux train qui relie Moscou à Vladivostock dans lequel il a enregistré son premier album (2015) qui l'a révélé au grand public. Après avoir longé la Cordillère des Andes côté Argentin pour écrire son second album, Roads Vol.1, Thylacine a réitéré l'expérience pour livrer ces quatre nouveaux titres racontent à merveille l'environnement puissant et sauvage des îles Féroé. Eysturoy conjugue subtilement les mélodies aériennes de Moderat à la puissance techno d'un Paul Kalkbrenner. On y découvre la voix hallucinante de la diva féringienne Eivor. Saksun transporte dans des atmosphères nordiques avec la présence de cordes dans un style éthéré et minimaliste. Stormur rappelle les nappes hypnotiques d'un Jon Hopkins. Alda projette une electronica envoûtante où l'instrument de prédilection de Thylacine, le saxophone, se mêle au son des vagues. A l'occasion de la sortie de ce nouvel EP Roads Vol.2, Thylacine dévoile la version deluxe de Roads qui inclut le Vol.1 et le Vol.2.
Nouvelle sortie sur WONDERFULSOUND. Les origines de ce projet sont profondément ancrées dans l'homme qui a rassemblé The Hi-Fires, l'incroyable batteur Rupert Brown. Sa carrière de percussionniste lui a permis de travailler parmi des icônes telles que Roy Ayers... Avec The Hi-Fires, son interprétation du hip-hop est libre, mais ses productions et ses arrangements entraînent chaque morceau à travers les continents de ses expériences. Le disque est établi dans un monde exotique de Kung Fu français''. C'est comme s'il crée la bande son d'un film à petit budget tourné à La Havane, Cuba. Il existe une instrumentation de cuivres exotiques inspirée du jazz et du hip-hop, mélangée avec des sonorités africaines. La musique de l'album est diverse : la scène de Bristol des années 90, un featuring avec Tallulah Smith, actrice et chef de choeur, ainsi que la chanteuse Séverine Mouletin se mêlent à des rythmes plus étouffés... On retrouve l'influence indéniable de Stereolab, sans les penchants plus obscurs. L'attitude est légère. Peut-être qu'elle s'explique par le calibre des musiciens impliqués. Joueur de sax et flûte de Terry Callier depuis 25 ans, Gary Plumley est ici au saxophone, flûtes, clarinette baryton (il est co-conspirateur, co-producteur et auteur de la moitié du disque) et partage une grande partie de la section des vents avec Andrew Norman, qui lui joue de la trompette. Le formidable et généreux fournisseur de basses fréquences, Rafe Spencer, ancre les rythmes avec sa contrebasse.
Thylacine nous revient avec un nouveau voyage Roads Vol.1, toujours aussi passionnant. C'est en Argentine que le jeune premier de la scène électro française a décidé d'enregistrer son deuxième album. Pour donner suite à Transsiberrian, son premier et brillant essai enregistré en 2015 à bord du train qui relie Moscou à Vladivostock, William Rezé alias Thylacine s'est offert une caravane datée de 1972, la fameuse Airstream tout en aluminium. Une fois magnifiquement transformée par ses soins en studio d'enregistrement, il a embarqué sa belle américaine sur un cargo pour la récupérer un mois plus tard à Buenos Aires. Direction la Cordillère des Andes. Après dix étapes au coeur de nulle part, il revient avec dix titres qui conjuguent à merveille les mélodies aériennes de Moderat, la touche solaire d'un Nicola Cruz, et la puissance techno d'un Paul Kalkbrenner. Une électronica parfois gorgée de saxophone, son instrument de prédilection appris dès l'âge de six ans au conservatoire, à laquelle s'ajoutent des voix, comme celles de Julia Minkin (de Kid Francescoli), de Clara Trucco, membre du trio Femina ou de Juana Molina considérée comme la Björk argentine, précise Thylacine. J'ai eu envie de retourner à une musique aux sonorités plus acoustiques . Mission accomplie : les nappes vaporeuses du jeune Angevin se teintent de charango, instrument local, ou de mélodies inspirées de chants traditionnels. Et les morceaux s'enchaînent, racontant son extraordinaire odyssée : l'hypnotisant The Road témoigne des kilomètres de lignes droites parcourus, la ritournelle entêtante de Santa Barbara évoque les liens étroits tissés avec les habitants d'un minuscule village des Andes, tandis que la rythmique de 4500 m, entrecoupée du flow du rappeur américain J. Medeiros, rappelle l'altitude du désert où Thylacine resta dormir, bloqué par des orages d'une rare intensité. Trois mois plus tard et dix mille kilomètres plus loin, ce concept-album est prêt; il s'appelle Roads vol. 1. Premier épisode d'une collection que Thylacine, du haut de ses vingt-six ans, compte bien enrichir au gré de ses voyages. Son studio itinérant astucieusement équipé de panneaux solaires l'emmènera, on l'espère, très loin.