Pinocchio narre les (més)aventures de la célèbre marionnette, revues et corrigées par ce bon petit diable de Winshluss. La trame est la même que dans le roman de Collodi, cependant l'intrigue est modernisée. Avec Winshluss, le pantin de bois devient un simple androïde conçu par un ingénieur en mal de reconnaissance. Tandis que le grillon qui parle (ici un cafard ) connait un sort plus enviable que celui du roman, puisqu'il s'agit d'un SDF qui trouve à squatter dans la boite crânienne du petit robot.Toute la force du travail de lfauteur réside dans son traitement graphique€ : outre un dessin très expressif, Winshluss fait preuve d'une maitrise insolente du récit muet. Ce livre imposant, prouve que Winshluss est un des auteurs de bande dessinée les plus virtuoses de sa génération.
Aux Requins Marteaux, nous ne manquons jamais une occasion pour fêter un évènement. Et nous n'allions pas manquer de fêter les 10 ans de Pinocchio, merveilleux Fauve d'Or remporté par Winshluss en 2009 au FIBD d'Angoulême. Pour cette nouvelle édition, plusieurs pépites attendent les érudits et nouveaux lecteurs de l'auteur : préfaces, dessins inédits et autres surprises... Pinocchio narre les (més)aventures de la célèbre marionnette, revues et corrigées par ce bon petit diable de Winshluss.La trame est la même que dans le roman de Collodi, cependant l'intrigue est modernisée : on retrouveici un Pinocchio bien loin du gentil garçon qu'en a fait Walt Disney. Avec Winshluss, le pantin de bois se transforme en androïde conçu par un ingénieur en mal de reconnaissance. Tandis que le grillon qui parle (ici un cafard) connaît un sort plus enviable que celui du roman, puisqu'il s'agit d'un sdf qui trouve à squatter dans la boîte crânienne du petit robot.Winshluss maltraîte les codes de la bande dessinée populaire et les références cinématographiques avec virtuosité. Il transforme les clichés les plus éculés en formes narratives éminemment modernes. Mais toute la force du travail de l'auteur réside dans son traitement graphique. Outre un dessin très expressif, Winshluss fait preuve ici d'une maîtrise insolente du récit muet. Ce livre imposant, prouve que Winshluss est un des auteurs de bande dessinée les plus virtuoses et les plus intéressants de sa génération.
Jules Verne, l'auteur bien connu des Voyages Extraordinaires sort son dernier roman mais les répercussions de l'ouvrage le jour ne se lèverait plus finissent par le dépasser... Plongé dans d'inextricables machinations, il part en exil pour une île lointaine, en voyage au centre de lui-même. Mode d'emploi ? alors c'est quoi ? c'est l'autobiographie apocryphe d'un écrivain de science-fiction à la recherche de son Mode d'emploi...
Pré-publié en partie dans la revue Ferraille Illustré de 2003 à 2005 et interrompu par Winshluss pour se consacrer avec Marjane Satrapi à la réalisation du film d'animation Persepolis (primé au festival de Cannes et au César et nominé au Oscar), PINOCCHIO narre les (més)aventures de la célèbre marionnette, revues et corrigées par ce bon petit diable de Winshluss. La trame y est globalement la même que dans le célèbre roman de Collodi, cependant l'intrigue y est largement modernisée : On retrouve ici un Pinocchio bien loin du gentil petit garçon de Walt Disney ! Le pantin de bois devient là un simple androïde conçu par un ingénieur en mal de reconnaissance ... Tandis que le grillon qui parle (ici un cafard) connaît un sort plus enviable que celui du roman originel, puisqu'il s'agit d'un SDF qui trouve à squatter bien confortablement dans la boite cranienne du petit robot en question.Winshluss maltraite les codes de la bande dessinée populaire et les références cinématographiques avec virtuosité. Des clichés les plus éculés il invente des formes narratives des plus modernes. Mais toute la force du travail de l'auteur réside dans son traitement graphique. Outre un dessin très expressif, Winshluss fait preuve ici d'une maîtrise insolente du récit muet. Car ce Pinocchio ne contient quasiment aucun dialogue ni texte off. Avec Pinocchio, Winshluss s'ébat joyeusement dans l'univers des enfants pour le plaisir des plus grands . un peu comme si Bruno Bettelheim avait écrit pour Tex Avery !Ce livre imposant prouve que Winshluss est sans conteste l'un des auteurs de bande dessinée les plus virtuoses et passionnants de sa génération. Et même s'il est resté bien discret jusqu'à présent sous son pseudonyme de dessinateur de bande dessinée, nul doute que ce livre va enfin le révéler au plus large des publics !
On ne présente plus les recueils de dessins de presse de l'indémodable Willem dans la collection Carrément des Requins Marteaux. Ce cinquième florilège rassemble donc, en une dizaine de chapîtresthématiques et près de 130 dessins pour la plupart prépubliés dans Libération, et Charlie Hebdo, tous les « savoureux » ingrédients de la cuisine politique française en ces temps troublés de verdicts électoraux. De la fin de règne sans gloire du président Chirac à la sentence attendue et redoutée du 6 mai, en passant par les atermoiements socialistes et le «ni droite/ni gauche» de Bayrou; Willem jette son regard affuté de caricaturiste expérimenté sur l'inexorable translation vers la droite de l'échiquier politique francais ...
Marlisou est une belle et courageuse toxicomane. Après s'être injectée sa der-nière dose, elle décide de braquer son dealer, d'empocher le reste de la came et de s'enfuir fissa le plus loin possible. Poursuivie par ses fournisseurs et par la po-lice toujours complice, elle finit par s'envoler dans les airs à bord d'un dirigeable. Jusqu'ici rien de plus banal. Reste que son périple la conduira aux confins troubles de l'espace et du temps ; au crétacé comme sur mars, dans un phare comme dans le cosmos, dans une fuite en avant qui jamais ne se lasse de la voir trépasser.Marilsou de Pierre Ferrero est un livre étrange tenant à la fois du film Un jour sans fin où Bill Murray est condamné à vivre en boucle la même journée que du roman paranoïaque à la William S. Burroughs ! L'auteur nous plonge dans un univers angoissant dont l'héroïne, seul personnage muet de la bd, est la victime d'un narrateur démiurge et sadique, à la fois conscience du héros et conteur de ses supplices. Dans un style mêlant à la fois un dessin naïf conscient à des compo-sitions en cubisme léger, Pierre Ferrero nous livre ici un récit angoissant et drôle, qui lorsque s'efface les sourires des premières pages laisse une curieuse impres-sion de malaise existentiel.