Ella, en s'engageant comme ambulancière volontaire de la croix rouge, se transforme peu à peu en agent secret.Mais quelles sont les véritables motivations qui la poussent à agir héroïquement ? roman d'espionnage, couvrant les continents et les siècles, mêlant nazis, résistants, espions et contre-espions, fusées mystérieuses, trésors, trésors et messages cachés, 2 soeurs surprendra-par sa richesse narrative et graphique-les lecteurs les plus exigeants.
l'art, qu'il soit moderne ou contemporain,n'est la chasse gardée d'aucun expert.juanjo sâez a entrepris de le démontrer à une personne pleine de bon sens : sa mère. entre essai, autobiographie et roman, il nous entraîne ainsi dans une découverte ludique de la création moderne, de calder à warhol,en passant par dali, picasso et bien d'autres. tout à la fois didactique et émouvante, cette initiation est avant tout une ode au plaisir et à l'art pour tous.
Situé chronologiquement avant les faits racontés dans The hard goodbye, J'ai tué pour elle est l'épisode de Sin City qui colle de plus près à la tradition du roman hard-boiled : jolies filles, belles voitures, corruption, sensationde danger imminent... Au centre du récit, Ava Lord, la belle et terrible mante religieuse, tue et dévore tous ceux qui s'approchent trop d'elle. En toile de fond - toujours enveloppée par une atmosphère violente et oppressante - Basin City, la ville du péché, ses bas fonds et ses beaux quartiers, ses criminels et ses flics pourris.
Crée et publié au cœur de la bouillonnante période (plus connue sous le terme de movida) qui a suivi la fin du régime franquiste, Peter Pank est une parodie qui s’inspire plus du film d’animation de Walt Disney que du roman de J. M. Barrie, dont les personnages sont passés à la loupe déformante des bouleversements culturels et des tensions politiques qui traversent la société espagnole. Ainsi, le célèbre garçon qui refuse de devenir un adulte se métamorphose en punk bagarreur et les Enfants Perdus en apôtres de la violence gratuite. Les pirates du Capitaine Crochet deviennent une bande de rockers, les Sirènes d’insatiables nymphomanes et les Peaux-Rouges des consommateurs compulsifs d’hashish et de LSD…
Sorti pour la première fois en France en 1994 (un an après sa sortie en album aux États-Unis), le premier volume de la saga de la Ville du péché est considéré comme une des oeuvres majeures de Frank Miller, qui a marqué l'histoire de la bande dessi-née. Politiciens véreux, prostituées, femmes fatales, voyous et pauvres types se croi-sent dans les pages de Sin City, composant une fresque cynique et parfois ironique d'une société malade. Hybridation entre roman noir, univers des super-héros et codes du manga, Sin City surprend encore aujourd'hui par son scénario admirable-ment construit et l'élégance puissante du noir et blanc de Miller.À l'occasion du vingtième anniversaire de sa première sortie, Rackham réédite l'intégralité de la série dans un nouveau format et avec de nouvelles couvertures, en com-mençant par ce premier volet qui va prendre désormais le titre de The hard goodbye que Miller lui a attribué en hommage à Raymond Chandler.
Dans une ville de province entourée de montagnes et de bois, des disparitions inex-plicables se succèdent à un rythme inquiétant ; la forêt semble engloutir tous ceux qui s'y aventurent. Des recherches sont menées en vain et la psychose gagne peu à peu les habitants. Cassie et Clay débarquent en ville pour reprendre la station de service d'un père qu'ils n'ont pas connu et qui compte parmi les disparus. Ils ne vont pas tarder à se rendre compte que rien ne tourne rond : le chef de la police s'inté-resse plus à ses intérêts immobiliers qu'au sort de ses concitoyens, le collègue de travail de Cassie est narcoleptique et un fantôme apparaît soudainement dans le lit de Clay. Sans s'en apercevoir, Cassie et Clay se retrouvent bientôt au centre de l'intrigue et lèvent peu à peu le voile sur ces mystérieuses disparitions. Ce qu'ils vont découvrir ira bien au delà de tout ce qu'ils pouvaient imaginer.Sean Ford réalise une bande dessinée placée sous le signe du suspense et du mys-tère. Son trait suggère une sensation de danger imminent qui se renouvelle page après page. Par sa parfaite maîtrise de la narration, il entraîne le lecteur dans un récit truffé d'indices et d'allusions sans que l'on ne puisse pour autant jamais deviner ce qui va se passer. Dans la plus pure tradition du « roman noir », Ford renouvelle le genre en y ajoutant une surprenante et heureuse touche fantastique.
Pour échapper à l’ennui de leurs interminables veillées nocturnes, Igor et le Comte lisent Lovecraft, jouent de l'orgue et discutent de littérature fantastique. Soudain, ils sont interrompus par une visite inattendue : une fonctionnaire de la CAF vient faire un contrôle-surprise. Au village, on raconte des drôles d'histoires sur ce qui se passe au château. Pour continuer à recevoir ses allocations, le Comte doit donc rédiger et livrer immédiatement un rapport détaillé sur sa vie. La fonctionnaire zélée disparaît aussitôt, laissant les deux compères en proie à une profonde inquiétude... au loin, on entend les cris des villageois excités. Malgré tout, Igor rassure le Comte et l’aide à se coucher dans son cercueil ; puis part en ville se présenter aux bureaux de la Caisse pour résoudre tout seul le problème. Sans succès ! Sous prétexte de n’avoir pas fourni les renseignements demandés, Igor est arrêté et mis au pilori. La manoeuvre, qui vise en réalité à faire sortir le Comte de son château, est une réussite. À son réveil, inquiet pour l’absence prolongée d’Igor, le Comte décide de partir le chercher, bien décidé à ramener son ami à la maison…Réécriture très personnelle du roman de Bram Stoker, Horreur Cosmique cache, derrière son ton naïf et ses couleurs chatoyantes, une réflexion profonde sur notre société. Toujours subtil et drôle, ironique et poétique, Aapo Rapi s'interroge et nous interroge, en pointant du doigt le conformisme qui cache la peur de l’autre et l’exclusion.