Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l'entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c'est l'humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé.Mais son retour à la maison natale s'accompagne de l'arrivée de Ritsu, amie d'enfance devenue orpheline et qu'il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d'un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles. Adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d'aujourd'hui, Chiisakobé attire d'abord le regard par son dessin pop.
Ce roman graphique américain suit Daniel Wells à son arrivée dans une petite ville de la province japonaise au poste d'assistant scolaire.Ce journal d'une solitude semi-autobiographique suit les difficiles tentatives du jeune homme pour s'intégrer à une société étrange et étrangère. Lars Martinson propose une sorte de Stupeur et Tremblement ou de Lost in Translation subtil et feutré, où le Japon se dévoile dans un trait dur et dans le silence d'une province grise et monolithique. La rigidité feinte du dessin, qui révèle l'influence de Chris Ware et de Seth, résonne avec l'immobilisme de la vie du personnage, empruntant parfois au registre des gravures qui ont fait les grands récits de voyage européens.
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l'entreprise familiale, « Daitomé », dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « quelle que soit l'époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c'est l'humanité et la volonté », il fait le serment de reconstruire Daitomé. Mais son retour à la maison natale s'accompagne de l'arrivée de Ritsu, amie d'enfance devenue orpheline et qu'il embauche comme assistante, et de cinq garnements au caractère bien trempé échappés d'un orphelinat. La cohabitation va faire des étincelles. Adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d'aujourd'hui, Chiisakobé attire d'abord le regard par son dessin pop.
Cette anthologie présente pour la première fois au public français un des plus grands noms de l'avant-garde de la bande dessinée japonaise, Maki Sasaki. Des patchworks graphiques imprévisibles de ses débuts à ses adaptations des poètes du non-sens anglais, des impromptus absurdes pour la presse aux saynètes surréalistes qui suivent dans le magazine alternatif culte Garo, tous les mangas réunis dans cette anthologie confirment que Maki Sasaki est bien l'un des auteurs les plus audacieux et modernes que compte l'histoire de la bande dessinée japonaise. Les mangas de Maki Sasaki sont autant un témoignage de la métamorphose d'un jeune mangaka iconoclaste qu'une chronique des immenses possibilités poétiques de la bande dessinée.« Lorsque j'ai écrit mon premier roman, Ecoute le chant du vent, j'ai absolument tenu à ce que la couverture soit dessinée par Sasaki Maki. Je fus très heureux lorsque lelivre fût achevé et dans les rayons des libraires. Non parce que j'étais devenu écrivain, mais parce qu'un dessin de Sasaki Maki ornait la couverture de mon premier livre. » Haruki Murakami