En 2010 Gilles PETERSON prend le risque de « parier sur un franctireur sorti de nulle part », Obaro Ejimiwe, alias Ghostpoet, en le signant sur son label de DJ de Radio 1, Brownswood. En moins d'un an, ce risque a payé : le premier album de Ghostpoet, Peanut Butter Blues & Melancholy Jam, l'a fait connaître comme l'une des voix les plus distinctes, inclassables et progressistes à émerger dans la musique britannique de cette décennie, et a été récompensé par une nomination surprise au Mercury Prize en 2011. Sur son second album, Some Say I So I Say Light, coproduit avec le talentueux Richard Formby (Wild Beasts, Darkstar, Egyptian Hip-Hop), il élargit sa palette et va encore plus loin, mélangeant l'abstrait et le concret avec une habileté troublante. Beats industriels, parties de piano retentissantes et ornementation hyper détaillée fournissent une toile de fond à un artiste qui entonne ses textes si laconiquement qu'ils en deviennent quasiment de la poésie parlée. Cet album le place dans la tradition d'auteurs britanniques modernes tout aussi désireux de repousser les barrières sonores que d'exprimer des sentiments cathartiques, de Tricky à The Streets.
Le trio anglais VENN débute avec la rencontre de Ben Leverock et Stuart Gardham en 2014. La composition du groupe est finalisée en 2014 lorsque John Petrie rejoint VENN. Le trio commence alors à se produire en live et décide monter son propre label pour sortir sa musique. Le groupe a sorti deux 12’’ en 2016, tous deux acclamés par la critique, avec, entre autres, des retours plus qu’encourageants de Noisey, The Guardian, BBC 6Music et BBC Radio 1. Musicalement, le groupe s’inspire de groupes comme Wire ou Liars : au fil de leur progression dans la sphère post-punk-krautrock, une nouvelle constellation de sons clairs et authentiques ont émergé, évoquant la new-wave des années 70/80. L’album a été enregistré au Total Refreshment Centre et produit par Kristian Craig Robinson (a.k.a Capitol K), de Archie Bronson Outfit et de Loose Meat -qui avait déjà participé aux enregistrements de Bradford Cox de Deerhunter, des Flamingods et de plusieurs sessions Boiler Room ‘In Stereo’. Pour ceux qui aiment : Foals, Klaxons, Yak, Wire, Liars...
Le trio anglais VENN débute avec la rencontre de Ben Leverock et Stuart Gardham en 2014. La composition du groupe est finalisée en 2014 lorsque John Petrie rejoint VENN. Le trio commence alors à se produire en live et décide monter son propre label pour sortir sa musique. Le groupe a sorti deux 12’’ en 2016, tous deux acclamés par la critique, avec, entre autres, des retours plus qu’encourageants de Noisey, The Guardian, BBC 6Music et BBC Radio 1. Musicalement, le groupe s’inspire de groupes comme Wire ou Liars : au fil de leur progression dans la sphère post-punk-krautrock, une nouvelle constellation de sons clairs et authentiques ont émergé, évoquant la new-wave des années 70/80. L’album a été enregistré au Total Refreshment Centre et produit par Kristian Craig Robinson (a.k.a Capitol K), de Archie Bronson Outfit et de Loose Meat -qui avait déjà participé aux enregistrements de Bradford Cox de Deerhunter, des Flamingods et de plusieurs sessions Boiler Room ‘In Stereo’. Pour ceux qui aiment : Foals, Klaxons, Yak, Wire, Liars...
La nouvelle vague Touareg Funk Disco Radio Nova Après leur premier album qui avait convaincu la presse française et internationale que les musiciens d'horizons tout à fait divers (TINARIWEN, USHER, STEVE SHELLEY, KURT VILE, HOWE GELB). Les cinq membres Touareg venus de Tamanrasset, sud de l'Algérie (frontière malienne) ont fait danser le public du monde entier ces deux dernières années. Ils ont écumé salles et festivals des Etats-Unis, Europe ou de Chine. Cette rencontre avec le public occidental a eu une influence majeur sur ce nouvel album : les guitares assouf sont maintenant enrichies de rythmiques funky, de beats Disco et de guitare rock jusqu'à nous emmener sur un DANCEFLOOR SAHARIEN. Ils s’imposent aujourd’hui comme la nouvelle vague Touareg Funk Disco. Ils prennent ainsi leur distance avec leurs aînés et non moins influence TINARIWEN (Eyadou Ag Leche bassiste de TINARIWEN a co-produit l’album) POUR CEUX QUI AIMENT TINARIWEN, TAMIKREST, BOMBINO
La nouvelle vague Touareg Funk Disco Radio Nova Après leur premier album qui avait convaincu la presse française et internationale que les musiciens d'horizons tout à fait divers (TINARIWEN, USHER, STEVE SHELLEY, KURT VILE, HOWE GELB). Les cinq membres Touareg venus de Tamanrasset, sud de l'Algérie (frontière malienne) ont fait danser le public du monde entier ces deux dernières années. Ils ont écumé salles et festivals des Etats-Unis, Europe ou de Chine. Cette rencontre avec le public occidental a eu une influence majeur sur ce nouvel album : les guitares assouf sont maintenant enrichies de rythmiques funky, de beats Disco et de guitare rock jusqu'à nous emmener sur un DANCEFLOOR SAHARIEN. Ils s’imposent aujourd’hui comme la nouvelle vague Touareg Funk Disco. Ils prennent ainsi leur distance avec leurs aînés et non moins influence TINARIWEN (Eyadou Ag Leche bassiste de TINARIWEN a co-produit l’album) POUR CEUX QUI AIMENT TINARIWEN, TAMIKREST, BOMBINO
Le mythique groupe psychédélique californien revient avec un nouvel album Il faut distinguer 2 périodes dans l'histoire de The Dream Syndicate. Il y a d'abord eu le groupe qui a existé de 1982 à 1988 et qui a fait quatre albums dont The Days of Wine and Roses. Et puis il y a le groupe actuel qui s'est réuni en 2012. C'est cette formation de The Dream Syndicate qui a sorti How Did I Find Myself Myself Here (2017) au succès universel, ce qui n'est pas rien pour un groupe qui se réunit après presque trois décennies. Avec cette réintroduction et une année entière de tournée derrière eux, The Dream Syndicate a pu prendre la liberté d'évoluer dans de nouvelles directions, de sortir de leur zone de confort. Leur nouvel album These Times ressemble à une émission de radio de fin de soirée que vous avez peut-être entendue quand vous étiez gosse, vous laissant aller à vos rêves et vous demandant le lendemain matin si ce qu'il s'est passé la veille était réel. Si How Did I Find Myself Myself Here était un disque de 22h, tout en fanfaronnade et en explosion cathartique, These Times est son frère de 2h du matin, plus joyeux et versatile.
Le mythique groupe psychédélique californien revient avec un nouvel album Il faut distinguer 2 périodes dans l'histoire de The Dream Syndicate. Il y a d'abord eu le groupe qui a existé de 1982 à 1988 et qui a fait quatre albums dont The Days of Wine and Roses. Et puis il y a le groupe actuel qui s'est réuni en 2012. C'est cette formation de The Dream Syndicate qui a sorti How Did I Find Myself Myself Here (2017) au succès universel, ce qui n'est pas rien pour un groupe qui se réunit après presque trois décennies. Avec cette réintroduction et une année entière de tournée derrière eux, The Dream Syndicate a pu prendre la liberté d'évoluer dans de nouvelles directions, de sortir de leur zone de confort. Leur nouvel album These Times ressemble à une émission de radio de fin de soirée que vous avez peut-être entendue quand vous étiez gosse, vous laissant aller à vos rêves et vous demandant le lendemain matin si ce qu'il s'est passé la veille était réel. Si How Did I Find Myself Myself Here était un disque de 22h, tout en fanfaronnade et en explosion cathartique, These Times est son frère de 2h du matin, plus joyeux et versatile.
Réalisé par Paul Grimault sur un scénario de Jacques Prévert avec la musque originale du compositeur Wojcieck Killar (Compositeur du Dracula de Coppola, La jeune fille et la mort de Polanski, etc...) Le roi Charles V et III Font-Huit-et-Huit-font-Seize, qui règne en tyran sur le royaume de Takycardie, est amoureux d'une modeste bergère qu'il veut épouser. Mais elle aime et est aimée par un petit ramoneur. Aidés par un oiseau impertinent qui niche avec ses petits en haut des appartements privés du roi, ils s'enfuient vers la Ville Basse. La police retrouve leur trace. Des machines volantes conduites par des policiers moustachus, de mystérieuses créatures couleur de muraille qui espionnent la ville, des tritons motorisés et les vedettes de l'image par image y sont venues faire leur premier essai. Paul Grimault a prouvé avec Le Petit Soldat que le cinéma dessiné peut être grave et émouvant, avec Le Roi et l'Oiseau, qu'il faut toujours aller au bout de son rêve. En réalisant à quatre-vingt-trois ans son dernier film, La Table Tournante, il avait pris la précaution de s'installer à jamais sur la pellicule, au milieu de ses personnages. Musique composée par Wojciech Kilar Interprétée par l'Orchestre Symphonique de la Radio et de la Télévision Polonaise, sous la direction de Stanislaw Wislocki.
Avec son afrobass explosive et son rap contagieux, la Queen kenyane s'annonce comme LA nouvelle révélation R&B. Avec SHE', Muthoni Drummer Queen réinvente la formule Motown façon génération Z. Alliée au duo de beat makers suisse GR ! & Hook, la reine kenyane livre un album transversal par excellence, bourré de hits profondément humains. Ce disque parvient à extraire le meilleur du riche spectre du son afro pour créer un hybride totalement contagieux, qui fonctionne aussi bien en club qu'en radio. Enregistré en Suisse lors de sessions bootcamp, cet opus célèbre la beauté, la force, l'audace et la résilience des femmes africaines. SHE est un diamant brut, qui fait voler en éclat l'idée de genre musical avec la même légèreté que le hip-hop traitait les samples pendant son âge d'or. Voguant avec une aisance jubilatoire du hip hop au dancehall, de la rétro-soul au future r&b, sans oublier ses influences africaines, la reine de la scène urbaine de Nairobi et ses acolytes règnent sans partage sur un royaume musical hybride et décomplexé, que ne désavoueraient pas M.I.A, Beyoncé ou Lauryn Hill. Avec son flow de rappeuse et son énergie de rockeuse, Muthoni incarne une véritable fusion débridée d'éléments musicaux, au son aussi libre qu'exaltant. On tient notre nouvelle Queen', petite bombe d'énergie en pleine explosion !
Avec son afrobass explosive et son rap contagieux, la Queen kenyane s'annonce comme LA nouvelle révélation R&B. Avec SHE', Muthoni Drummer Queen réinvente la formule Motown façon génération Z. Alliée au duo de beat makers suisse GR ! & Hook, la reine kenyane livre un album transversal par excellence, bourré de hits profondément humains. Ce disque parvient à extraire le meilleur du riche spectre du son afro pour créer un hybride totalement contagieux, qui fonctionne aussi bien en club qu'en radio. Enregistré en Suisse lors de sessions bootcamp, cet opus célèbre la beauté, la force, l'audace et la résilience des femmes africaines. SHE est un diamant brut, qui fait voler en éclat l'idée de genre musical avec la même légèreté que le hip-hop traitait les samples pendant son âge d'or. Voguant avec une aisance jubilatoire du hip hop au dancehall, de la rétro-soul au future r&b, sans oublier ses influences africaines, la reine de la scène urbaine de Nairobi et ses acolytes règnent sans partage sur un royaume musical hybride et décomplexé, que ne désavoueraient pas M.I.A, Beyoncé ou Lauryn Hill. Avec son flow de rappeuse et son énergie de rockeuse, Muthoni incarne une véritable fusion débridée d'éléments musicaux, au son aussi libre qu'exaltant. On tient notre nouvelle Queen', petite bombe d'énergie en pleine explosion !
Au début des années 2000 le Dubstep était une musique marginale faite par une poignée de jeunes producteurs venus des cités de béton du sud-ouest de Londres. En utilisant des logiciels gratuits comme Fruity Loops ou des jeux de création musicale comme Music 2000 sur PlayStation, il faisaient leur propre version déjantées de titres garage obscurs de producteurs tels El-B, Benny III et Wookie qui eux-même expérimentaient à la frontière d’une scène 2step garage alors à son époque glorieuse. Avancez huit ans après et le Dubstep est facilement la scène la plus vibrante du Royaume-Uni avec beaucoup des artistes originels devenus des producteurs, remixeurs et DJ extrêmement sollicités. Steppa’s Delight retrace le voyage musical du Dubstep de ses balbutiements jusqu’à la dernière vague de jeunes artistes et producteurs de la scène actuelle. Ce disque est à la fois un instantané du présent et futur du Dubstep et album retraçant son histoire en passant par les artistes, les labels, les clubs, les stations de radio... Ce guide est un prolongement naturel des Box of Dub et des singles d’artistes tels Digital Mystikz, Skream, Ramadanman, Cotti, Kode9, Ladybug, Warrior Queen et bien plus. Avec une sélection de titres majeurs à l’origine du mouvement, des dernières bombes et de morceaux inédits, ce guide est indispensable ! Une superbe édition avec commentaire détaillé, interviews et photos exclusives en coffret deluxe double CD et deux double vinyles.
Jon McClure est le Révérend - le nouveau phénomène britannique. Le single Heavyweight Champion Of The World, est n°1 sur Radio 1 en Angleterre,n°8 de l'airplay general anglais. On lui a peut-être accordé un titre d'ordre religieux, mais JON MCCLURE n'est pas un homme d'église. C'est un prêcheur c'est sûr - donnant des sermons à des milliers de convertis lors de spectacles à Sheffield sa ville natale - mais ses comptes urbains compromirent tout, au nom de n'importe quel dieu. Demandez à n'importe qui de sa troupe sur cet attachant jeune homme de 24 ans et, Seigneur, ils vous diront : Il est le doyen de la scène musicale de Sheffield. Un poète punk plein de passion. Après avoir passé ses années d'apprentissage avec les gens qui allaient bientôt faire partie des meilleurs groupes de Sheffield, MCCLURE assuma son nouveau statut à la mi-2005 et était sur le point de prendre une nouvelle voie musicale. En Janvier 2006 les fans ont rapidement commencé a s'échanger les sons sur internet, l'été qui suivit le buzz avait tellement pris d'ampleur que le groupe performa au 'The Plug' de Sheffield à guichet fermé. Pris par le succès, le groupe entame sa première tournée du Royaume-Unis, soutenant STEEL CITY et les ARTIC MONKEYS. Jon passa le reste de l'année à mettre en route son 'Reverend Soundsystem', avant de signer au label 'Wall Of Sound' et de disparaître en studio avec THE MAKERS et le producteur JAGZ KOOMER (Primal Sream, Kasabian) pour mettre en oeuvre sa vision musicale.
Pianiste et producteur de radio, Philippe Cassard a toujours accordé une place particulière à Schubert dont il interprète régulièrement l'intégrale de sa musique pour piano. Pour le pianiste Philippe Cassard, Franz Schubert (1797-1828) est bien celui qui, selon l'épitaphe du poète Grillparzer fit chanter la poésie et parler la musique. Après avoir déjà enregistré des versions de référence d'oeuvres du compositeur, il se lance à corps perdu dans ce nouveau voyage et nous donne une leçon de lyrisme pianistique et d élégance. Voici deux vastes sonates antagonistes composées à quelques mois d'intervalle, en 1825. La première, en La mineur, est dominée par l'inquiétude, l'âpreté et la véhémence du propos, la vigueur des rythmes. Elle annonce les idées noires du Schumann des Kreisleriana. Et cependant, dans certaines des variations du mouvement lent, nous sommes au coeur d'un salon viennois où évoluent des couples de danseurs. Au cours de l'été 1825, Schubert quitte Vienne pour une randonnée à travers les paysages de la Salzkammergut, constitués de hautes montagnes, d'alpages, de lacs et de vallées profondes. La Sonate D.850 irradie de cette joie presque enfantine de Schubert, de son exultation physique et sensorielle au sein de la nature. Dans les quatre mouvements, il y sublime les sons des clarines de troupeaux, les chants et danses populaires des villages traversés, les motifs de yodel, et célèbre, proche de l'extase, son arrivée au pied du sommet imposant de l'Untersberg.
On connaissait les Synthèses symphoniques réalisées par Stokowski à partir de Wagner (Tristan, Parsifal, Ring), voici donc, d'une conception radicalement différente, Aventure orchestrale de la Tétralogie de Wagner, réalisée par le compositeur néerlandais Henk De Vlieger (et percussionniste de l'Orchestre Philharmonique de la Radio des Pays-Bas). Naturellement, il ne s'agit pas de recomposer quoi que ce soit, mais de choisir dans les passages les plus saillants ceux qui sauront s'agencer dans une forme symphonique cohérente en plusieurs mouvements bien définis, sans que les transitions s'entendent le moins du monde. En quelque sorte, il s'agit d'un exercice de résumé littéraire dans lequel la substantifique moelle doit être retenue, et les digressions laissées de côté. Difficile exercice auquel De Vlieger se prête avec un étonnant brio.Cette réalisation particulièrement habile peut constituer une excellente introduction au cycle chef-d'oeuvre de Wagner, d'autant que la direction de Neeme Jarvi est superbe et la prise de son sensationnelle.En complément de programme, Siegfried Idyll qui reprend également quelques thèmes de la Tétralogie, mais dans la conception chambriste d'une aubade, bien que Neeme Järvi ait choisi d'étoffer quelque peu les cordes - la partition originale ne fait appel qu'à un quintette, en réalité, mais les raisons en tenaient à la pratique plutôt qu'à la musique : la pièce fut jouée à l'occasion du 33e anniversaire de Cosima, sur les marches de la villa des Wagner à Tribschen (au bord du lac des quatre cantons en Suisse) qui ne laissaient guère la place à un orchestre complet !
Nouvel album solo de l’un des producteurs électro les plus talentueux de ces dernières années. DISPONIBLE EN LP DANS UNE VERSION EXCEPTIONNELLE Chaque vinyle se trouve dans une pochette spéciale composée d’une première couche blanche effaçable, sur laquelle est posée une couche en latex. Entre ces deux différentes nappes est placée une pièce de quarter américain qui effacera le blanc pour laisser apparaître le véritable artwork. Ainsi, chaque pochette aura un visuel unique crée au gré des mouvements de la pièce. Sirens est le deuxième et très attendu album de NICOLAS JAAR, producteur électro, ingénieur du son et DJ chilien. Ce nouvel opus fait suite au lancement de The Network, une webradio au concept mystérieux et ambitieux, où les nombreuses stations cachent des petits bijoux de la musique, tous genres confondus. Le tout produit et programmé par le petit génie lui-même. Artiste prolifique à l’immense palette de talents, JAAR a passé sa jeunesse dans le cercle de la dance music à New York, où il réside aujourd’hui. En 2011, il sortait son premier album, le très acclamé Space Is Only Noise. En 2012, il participait à la prestigieuse émission de la BBC1 Radio, Essential Mix, gagnant le « Essential Mix Of The Year ». En 2013, le label Matador sortait le premier album de Darkside, le projet de Jaar et de son ami Dave Harrington, dont les live, proches de performances artistiques, ont largement contribué à leur renommée. Autres projets notables du chilien, From Scratch, avec ses live conceptuels au MOMA PS1, Pomegranates, un disque ambient qui se veut être la bande originale alternative du film arménien The Colour of Pomegranates, et la mise en musique de Dheepan de Jacque Audiard, qui a remporté la Palme D’Or à Cannes en 2015.
Sémiramis, Tragédie lyrique (Paris 1802) Maria Riccarda Wesseling, mezzo-soprano; Gabrielle Philiponet, soprano; Mathias Vidal, ténor; Nicolas Courjal, basse; Andrew Foster-Williams, basse; Nicolas Maire, ténor Le Concert Spirituel, dir. Hervé Niquet Créé en 1802 à l'Opéra de Paris, Sémiramis de Charles-Simon Catel incarne, avec quelques autres ouvrages du moment, le renouveau de la tragédie lyrique héritée de Gluck. Teintée d'exotisme, accentuant le pathétique de l'isolement autant que la pompe d'ambitieux finales, l'oeuvre tire sa révérence au style « Louis XVI » pour annoncer le grand opéra romantique, par le prisme de ce qu'il est convenu d'appeler le néo-classicisme. Mais l'heure était aux polémiques entre défenseurs et détracteurs du nouveau Conservatoire, où Catel, alors bien en place, s'était fait tant d'ennemis que le parterre de l'Opéra frissonnait d'une hostilité revancharde lorsque le rideau se leva sur le premier acte... Hervé Niquet et son Concert Spirituel, qui célèbre cette année son 25e anniversaire, continuent leur inlassable travail de récupération des tragédies lyriques oubliées (citons pour mémoire leurs Callirhoé de Destouches, Sémélé de Marais, Proserpine de Lully et Andromaque de Grétry) avec cet enregistrement de Sémiramis de Catel réalisé durant le Festival de Radio France à Montpellier en juillet 2011. Grâce au flair infaillible de Niquet à l'heure de choisir ses voix - signalons entre autres Maria Riccarda Wesseling et Andrew Foster-Williams - ce nouveau volume de la série de tragédies lyriques éblouira, une fois encore, les amoureux de la meilleure musique française. Enregistré en direct le 25 juillet 2011 à l'Opéra Berlioz, Le Corum à Montpellier
APRÈS PLUSIEURS EP ET UN ALBUM qUI A ÉTÉ ENCENSÉ PAR LES MÉDIAS À L'INTERNATIONAL (NME/GUARDIAN/INROCKS) ET qUI ONT PERMIS A BRETON, DE S'INSTALLER PARMI LES RÉVÉLATIONS DE LA SCÈNE UK CES DERNIERES ANNÉES LE COLLECTIF LONDONIEN EST DE RETOUR AVEC UN NOUVEL ALBUM «WAR ROOM STORIES» commencé par jouer dans des salles de concerts parce qu'il était plus facile d'y projeter ses films en live plutôt que dans des espaces artistiques plus traditionnels mais moins accessibles, le groupe a vite compris que la musique était devenue un de ses moyens d'expression à part entière. «Blanket Rules», son EP paru en 2012, commence à susciter de l'intérêt à plus grande échelle, jusqu'à bénéficier du soutien du Guardian, de XFM et du NME, tandis qu'«Other People's Problems» (enregistré à Londres, au Lab et sorti en 2012) est encensé par la critique, légitimant Breton comme l'un des meilleurs espoirs de l'année. Le NME a qualifié le disque de «simplement brillant» et «vital», soulignant que son véritable bouillonnement laissait penser que le groupe «n'avait fait qu'effleurer la surface de son talent», tandis que BBC Music faisait l'éloge d'un album «grand public à sa manière» et que le magazine Clash qualifiait Breton «d'agitateurs sonores». Après une année passée à tourner sans répit et à écumer les festivals à travers le monde, Breton s'est isolé, en 2013, pour concevoir «War Room Stories», leur second album dont les chansons ont été enregistrées pendant l'été au Funkaus, un ancien studio de radio abandonné d'un quartier sinistre de Berlin. Rempli de tout l'attirail que l'on trouve dans un ancien studio d'effets spéciaux, et niché dans le quartier très industriel et tout sauf branché de Mitte, le Funkaus a parfaitement répondu au besoin d'expérimentation inné de Breton. Toujours stimulant et repoussant sans cesse les barrières de ce que signifie être musiciens en 2013, «War Room Stories» est le deuxième chapitre de l'histoire d'un groupe qui n'a pas peur de prendre des risques, ni de voir les choses (un peu) différemment.
Suite au succès de l'album Down The Way, disque de platine en France (150 000 exs), Angus & Julia Stone reviennent avec un nouvel album produit par le légendaire Rick Rubin ! Après A Book Like This réalisé en 2008 à Londres par Fran Healy, le chanteur de Travis, puis Down the Way, propulsé par l’hymne de velours Big Jet Plane en 2010, Angus & Julia Stone on atteint tous les sommets. Premiers des tops et multi récompensés, ils tournent dans tous les pays. En France, ils squattent les charts radio, obtiennent un disque de platine avec plus de 150 000 albums vendus et remplissent notamment trois Trianon de Paris de suite. Angus et Julia décident de tenter l’aventure en solo car en dépit des apparences le frère et la soeur ont toujours écrit et composé séparément. Le succès est une nouvelle fois au rendez-vous et ils n’ont absolument aucune intention de se reformer. Il aura fallu le concours d’un producteur de légende pour faire renaître ce désir en eux. D’Adele à Johnny Cash, en passant par Jay-Z, AC/DC, Gossip et les Beastie Boys, Rick Rubin a le don pour flairer et travailler aux côtés d’artistes talentueux. C’est après être tombé sur leur musique lors d’une fête chez un de ses amis, qu’il tombe sous le charme. Le co-fondateur de Def Jam qui compte déjà sept Grammy Awards en tant que producteur artistique a une idée derrière la tête et insiste pour les rencontrer. Ceux-ci, convaincus qu’il était préférable de garder le cap en solo, se retrouvent par hasard programmés sur un même festival. Ils rejouent ensemble pour la première fois en deux ans et la magie opère de nouveau. C’est en sortant de scène qu’ils décident de vraiment se lancer avec Rick avec pour seul impératif que tout reste naturel et sincère. Textures de velours, rêveries en poussières d’étoiles et mélodies dorées... C’est peu dire que cet album est la proposition la plus accomplie qu’ils aient pu donner à ce jour. Mixé par Billy Bush (Garbage, Jake Bugg), l’album est du pur Angus & Julia Stone, mais il y a une qualité nouvelle ici, une richesse qui ne passe pas inaperçue. C’est un album empli de sentiments, mais aussi d’une nouvelle sensation de liberté et de confiance perceptible de bout en bout. Que l’on parle de maturité ou de réinvention du duo, ce nouvel album se révèle avant tout captivant, viscéral et excitant.