Avec Velvet Desert Music Vol. 2, Jörg Burger a intensifié sa vision pour cette nouvelle série de compilations Kompakt. La musique qu'il a recueillie ici possède une sonorité unique, peut-être équivalente à celles des légendaires films acid western des années 1960-1970. La compilation comprend des morceaux de The Fantastic Twins, Sascha Funke, Paulor, Rebolledo, Superpitcher, The Novotones, habitués des compilations de Burger ainsi que Golden Bug, The Liminanas, Mount Obsidian (alias César Urbina / Cubenx), et Lake Turner. Le disque s'écoute d'une traite mais cache également des subtilités nécessitant une écoute avertie. C'est la nouvelle musique des frontières.
Avec Velvet Desert Music Vol. 2, Jörg Burger a intensifié sa vision pour cette nouvelle série de compilations Kompakt. La musique qu'il a recueillie ici possède une sonorité unique, peut-être équivalente à celles des légendaires films acid western des années 1960-1970. La compilation comprend des morceaux de The Fantastic Twins, Sascha Funke, Paulor, Rebolledo, Superpitcher, The Novotones, habitués des compilations de Burger ainsi que Golden Bug, The Liminanas, Mount Obsidian (alias César Urbina / Cubenx), et Lake Turner. Le disque s'écoute d'une traite mais cache également des subtilités nécessitant une écoute avertie. C'est la nouvelle musique des frontières.
Un des groupes les plus excitants de la scène metal sort son quatrième album sur Relapse. REVOCATION débarque avec un disque aussi impressionnant qu'ébouriffant. Avec un niveau technique jamais égalé, le quatuor trace saroute tout au long des 10 titres de Revocation. Les prouesses guitaristiques sont ici au service d'une écriture parfaitement maitrisée. On retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de REVOCATION : riffs ultra-puissants, mélodies imparables, incroyable inventivité et technicité rythmique et une voix impeccable. Une fois de plus REVOCATION pose la barre très haut et la concurrence est noyée sous un déluge de notes et de décibels. Recommandé pour les fans de Necrophagist, Megadeth, Death, Children of Bodom, Skeletonwitch, Obscura, The Faceless...
Un des groupes les plus excitants de la scène metal sort son quatrième album sur Relapse. REVOCATION débarque avec un disque aussi impressionnant qu'ébouriffant. Avec un niveau technique jamais égalé, le quatuor trace saroute tout au long des 10 titres de Revocation. Les prouesses guitaristiques sont ici au service d'une écriture parfaitement maitrisée. On retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de REVOCATION : riffs ultra-puissants, mélodies imparables, incroyable inventivité et technicité rythmique et une voix impeccable. Une fois de plus REVOCATION pose la barre très haut et la concurrence est noyée sous un déluge de notes et de décibels. Recommandé pour les fans de Necrophagist, Megadeth, Death, Children of Bodom, Skeletonwitch, Obscura, The Faceless...
UNE RENCONTRE ÉTONNANTE ENTRE LE BATTEUR DE CAN ET LE FILS DE KEVIN COYNE. 'The Obscure Department' est le second album du guitariste/songwriter Robert Coyne. Pour ce second disque il s'est adjoint les services du percussionniste légendaire de Can, Jaki Liebezeit. Ce qui devait n'être qu'un featuring s'est transformé en véritable collaboration entre les deux musiciens. Le jeu de Liebezeit a ouvert toute une palette de rythmes mais aussi de couleurs musicales qui ont habillé parfaitement les chansons sobres et fines de Robert Coyne. Robert Coyne, fils du musicien anglais emblématique Kevin Coyne, et Jaki Liebezeit interagissent tout au long des douze nouvelles chansons de Robert et le plaisir du jeu transpire de ces enregistrements et une suite ne saurait tarder.
UNE RENCONTRE ÉTONNANTE ENTRE LE BATTEUR DE CAN ET LE FILS DE KEVIN COYNE. 'The Obscure Department' est le second album du guitariste/songwriter Robert Coyne. Pour ce second disque il s'est adjoint les services du percussionniste légendaire de Can, Jaki Liebezeit. Ce qui devait n'être qu'un featuring s'est transformé en véritable collaboration entre les deux musiciens. Le jeu de Liebezeit a ouvert toute une palette de rythmes mais aussi de couleurs musicales qui ont habillé parfaitement les chansons sobres et fines de Robert Coyne. Robert Coyne, fils du musicien anglais emblématique Kevin Coyne, et Jaki Liebezeit interagissent tout au long des douze nouvelles chansons de Robert et le plaisir du jeu transpire de ces enregistrements et une suite ne saurait tarder.
Portons un toast au retour de Chris Orrick, le poète lauréat du rap et du déclin impérial. C'est le printemps au pays de la dystopie, les oiseaux crachent du sang, les abeilles meurent à un rythme alarmant, et le misanthrope le plus acerbe du Michigan est sorti de son hibernation hivernale avec une poignée de strophes maudites sur les pizzas froides et la destruction du foie. Son dernier album en date pour Mello Music Group, Out to Sea, n'est peut-être pas facile à écouter, mais il est impossible de l'ignorer. Considérez le rappeur de Detroit (anciennement connu sous le nom de Red Pill) comme l'héritier sardonique de l'humour morbide de Mitch Hedberg, du blues de pilier de bar de Charles Bukowski et de la satire caustique de Michael Moore. C'est un iconoclaste issu d'une fière tradition, un réaliste réfléchi et sensible qui utilise le rire pour étouffer les larmes. Si écouter ce disque fait mal, c'est normal. C'est une gueule de bois fendue en deux, le compterendu brutal et inébranlable d'un homme de 30 ans terrifié à l'idée que ces mots puissent être ses derniers. Il a vu trop d'amis mourir jeunes de crises cardiaques et d'overdoses, du cancer et de suicides. Il essaie de s'engourdir parce qu'il ressent trop de choses. Il est trop fier pour s'apitoyer sur son sort, mais trop déterminé dans sa volonté de changer. C'est un reality rap d'un nouveau genre. Out to Sea a commencé sans idée précise. Les thèmes de l'orage et du climat désastreux ont commencé à se matérialiser à partir du brouillard des mots. Il a été facile de les relier à la maladie mentale et au discours dérangé qui a infecté le climat politique à l'époque de Trump. Orrick a un sens rare de l'équilibre entre séquelles et désespoir, un don brillant pour la poésie sombre et l'auto-dérision. C'est de la musique pour faire face à la vie, une forme de survie, une chance de trouver un sens dans un monde qui en semble souvent dépourvu - un disque qui vous ébranlera au plus profond de vous-même, reconsidérant le rayonnement et le délire qui ont progressivement consumé la vie moderne. Si nous existons encore dans quelques décennies, nous pourrons revenir vers Out to Sea, et écouter la bande-son d'une société qui semble désespérément à la dérive.
Portons un toast au retour de Chris Orrick, le poète lauréat du rap et du déclin impérial. C'est le printemps au pays de la dystopie, les oiseaux crachent du sang, les abeilles meurent à un rythme alarmant, et le misanthrope le plus acerbe du Michigan est sorti de son hibernation hivernale avec une poignée de strophes maudites sur les pizzas froides et la destruction du foie. Son dernier album en date pour Mello Music Group, Out to Sea, n'est peut-être pas facile à écouter, mais il est impossible de l'ignorer. Considérez le rappeur de Detroit (anciennement connu sous le nom de Red Pill) comme l'héritier sardonique de l'humour morbide de Mitch Hedberg, du blues de pilier de bar de Charles Bukowski et de la satire caustique de Michael Moore. C'est un iconoclaste issu d'une fière tradition, un réaliste réfléchi et sensible qui utilise le rire pour étouffer les larmes. Si écouter ce disque fait mal, c'est normal. C'est une gueule de bois fendue en deux, le compterendu brutal et inébranlable d'un homme de 30 ans terrifié à l'idée que ces mots puissent être ses derniers. Il a vu trop d'amis mourir jeunes de crises cardiaques et d'overdoses, du cancer et de suicides. Il essaie de s'engourdir parce qu'il ressent trop de choses. Il est trop fier pour s'apitoyer sur son sort, mais trop déterminé dans sa volonté de changer. C'est un reality rap d'un nouveau genre. Out to Sea a commencé sans idée précise. Les thèmes de l'orage et du climat désastreux ont commencé à se matérialiser à partir du brouillard des mots. Il a été facile de les relier à la maladie mentale et au discours dérangé qui a infecté le climat politique à l'époque de Trump. Orrick a un sens rare de l'équilibre entre séquelles et désespoir, un don brillant pour la poésie sombre et l'auto-dérision. C'est de la musique pour faire face à la vie, une forme de survie, une chance de trouver un sens dans un monde qui en semble souvent dépourvu - un disque qui vous ébranlera au plus profond de vous-même, reconsidérant le rayonnement et le délire qui ont progressivement consumé la vie moderne. Si nous existons encore dans quelques décennies, nous pourrons revenir vers Out to Sea, et écouter la bande-son d'une société qui semble désespérément à la dérive.
Les incomparables CEPHALIC CARNAGE sont de retour pour réclamer leur place de leader de la scène metal extrême avec leur féroce nouvel album, Xenosapien. CEPHALIC CARNAGE synthétise tout ce qui fait le metal aujourd'hui : une virtuosité sans faille au service des riffs les plus lourds jamais composés. Xenosapien, en mixant une technicité tout en sauvagerie avec des racines metal les plus brutales, est certainement l'album le plus accompli du quintet américain. Xenosapien est un très bon album métal et prouve que CEPHALIC CARNAGE est prêt pour être le leader de la scène. Xenosapien deviendra le disque de chevet des fans de CANNIBAL CORPSE, NILE, RED CHORD, BLACK DAHLIA MURDER, NAPALM DEATH...
A l’approche d’un tout nouvel album, les légende du métal Thor publient l’édition collector ultime de l’album live enregistré au Motor City USA en mai 1985, lors concert incroyable se déroulant alors que le groupe était à son apogée. Il comprend dans sa tracklist les indémodables ‘Let The Blood Run Red’, ‘Rock The City’, ‘Anger’, ‘Keep The Dogs Away’ et beaucoup d’autres titres qui ont fait leur succès. Le disque bonus inclut la collection de vidéos An-Thor-logy : vidéos concept, images live d’époque rares, publicité télévisuelles rares et vidéos live de récentes performances, faisant de cette édition un must-have de tous les fans de ce groupe légendaire. Pour les fans de : Anvil, Ozzy Osbourne, Black Sabbath, Alice Cooper, etc.
A l’approche d’un tout nouvel album, les légende du métal Thor publient l’édition collector ultime de l’album live enregistré au Motor City USA en mai 1985, lors concert incroyable se déroulant alors que le groupe était à son apogée. Il comprend dans sa tracklist les indémodables ‘Let The Blood Run Red’, ‘Rock The City’, ‘Anger’, ‘Keep The Dogs Away’ et beaucoup d’autres titres qui ont fait leur succès. Le disque bonus inclut la collection de vidéos An-Thor-logy : vidéos concept, images live d’époque rares, publicité télévisuelles rares et vidéos live de récentes performances, faisant de cette édition un must-have de tous les fans de ce groupe légendaire. Pour les fans de : Anvil, Ozzy Osbourne, Black Sabbath, Alice Cooper, etc.
NOUVEL ALBUM DE LA RéVéLATION DU COGNAC BLUES PASSIONS Aymeric Maini est de retour avec un nouvel album Winter Sun, après s'être retiré un temps de la scène pour écrire seul ces 9 nouveaux titres dans 7m2 loin du superflu. Après 5 ans de tournée, de Jazz à Vienne à Cognac Blues Passions (Révélation 2017), des premières parties de Santana, Maceo Parker, Lucky Peterson aux centres culturels partout en France, le temps était venu de se poser, de prendre le temps. Plus épuré, plus acoustique, plus authentique, un disque et un nouveau spectacle marqués d'une sensibilité que le songwriter accepte aujourd'hui d'assumer pleinement. Winter Sun laisse place aux chansons, aux histoires, aux guitares acoustiques, aux voix, pianos et violoncel les, dans une douce mélancolie aussi apaisante que le frisson d'un soleil d'hiver.
NOUVEL ALBUM DE LA RéVéLATION DU COGNAC BLUES PASSIONS Aymeric Maini est de retour avec un nouvel album Winter Sun, après s'être retiré un temps de la scène pour écrire seul ces 9 nouveaux titres dans 7m2 loin du superflu. Après 5 ans de tournée, de Jazz à Vienne à Cognac Blues Passions (Révélation 2017), des premières parties de Santana, Maceo Parker, Lucky Peterson aux centres culturels partout en France, le temps était venu de se poser, de prendre le temps. Plus épuré, plus acoustique, plus authentique, un disque et un nouveau spectacle marqués d'une sensibilité que le songwriter accepte aujourd'hui d'assumer pleinement. Winter Sun laisse place aux chansons, aux histoires, aux guitares acoustiques, aux voix, pianos et violoncel les, dans une douce mélancolie aussi apaisante que le frisson d'un soleil d'hiver.
RÉÉDITION D'UN CLASSIQUE DU DEATH-METAL EN 2CD REMASTERISÉS INCLUANT 16 TITRES INÉDITS OU RARES. Le troisième album de DEATH n'est rien de moins qu'un des albums mythiques de la scène death-metal US. Avec un son plus clair, une production plus propre, un niveau technique rarement égalé depuis, Spiritual Healing marque un avant et un après. Riffs puissants et imprévisibles, changements de tempo improbables et solos de Chuck Schuldiner incroyables, ce disque a installé DEATH au même niveau que Cannibal Corpse, Obituary et Morbid Angel. Cette version contient sur le CD1 la version entièrement remasterisée de ce classique et sur le CD2 pas moins de 16 titres rares (démos, instrumentaux, répets). Inclus des liner notes signées par James Murphy et Terry Butler (ex-Death) et Jane Schuldiner, la mère de Chuck.
Pure Bliss est une odyssée pop onirique et psychédélique de l'auteur-compositeur et multi-instrumentiste américain Shmu, coproduite par le gourou du psyché Vinyl Williams. Pure Bliss a longtemps été un album mis de côté, un projet prenant la poussière, pendant que Samuel Chown était occupé à sortir d'autres titres sous le nom de Shmu, Zorch et à travers une multitude d'autres projets, ainsi qu'à faire de nombreuses tournées en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Certaines chansons de l'album possèdent des démos remontant à 2004, lorsque Samuel n'avait que 17 ans. La majeure partie de l'oeuvre a cependant pris corps lors d'une période intense d'écriture et d'enregistrement entre 2014 et 2015, une sorte de journal musical qui relate les luttes de Chown contre l'anxiété et les troubles intenses du sommeil. L'ambiance du disque résulte en grande partie de la réflexion et de la réaction de Chown à cette période incertaine et étrange de sa vie. C'est une tentative d'exprimer ce bouleversement intérieur ainsi qu'un reflet de son expérience extérieure, à la recherche d'un sentiment de connexion avec lui-même, ainsi qu'une tentative d'atteindre le pur bonheur, au milieu d'une période sombre. Ce n'était jamais le moment pour Chown de sortir le disque ou de finir les démos jusqu'à ce qu'il les fasse écouter en 2018 au multi-instrumentiste et visionnaire Lionel Williams du groupe Vinyl Williams dont Chown allait par la suite devenir le batteur. Durant deux jours intenses, toute la batterie a été ré-enregistrée, suivie de quelques semaines de mixage, de mastering, de ré-amplification et dans quelques cas, Williams a ajouté des parties aux chansons. Ce dernier étant le seul a avoir participé à cette épopée shoegaze/dream pop de 60 minutes. Musicalement, l'album apparaît comme un mélange des musiques qui ont inspiré Chown lors de son enfance passée au Canada dans les années 90, à savoir ses 3 groupes préférés de l'époque : Smashing Pumpkins, My Bloody Valentine et Radiohead. Pure Bliss s'inscrit dans la continuité des disques classiques de shoegaze/dream pop, tels que Loveless. Cet album retrace le parcours de Chown depuis ses débuts avec le morceau Voices, réalisé alors qu'il était adolescent, jusqu'au plus récent Tempera Madonna; un parcours qui s'étend littéralement sur plus de 15 ans, laissant entrevoir une sorte de cycle de naissance, mort et de renaissance.
Pure Bliss est une odyssée pop onirique et psychédélique de l'auteur-compositeur et multi-instrumentiste américain Shmu, coproduite par le gourou du psyché Vinyl Williams. Pure Bliss a longtemps été un album mis de côté, un projet prenant la poussière, pendant que Samuel Chown était occupé à sortir d'autres titres sous le nom de Shmu, Zorch et à travers une multitude d'autres projets, ainsi qu'à faire de nombreuses tournées en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Certaines chansons de l'album possèdent des démos remontant à 2004, lorsque Samuel n'avait que 17 ans. La majeure partie de l'oeuvre a cependant pris corps lors d'une période intense d'écriture et d'enregistrement entre 2014 et 2015, une sorte de journal musical qui relate les luttes de Chown contre l'anxiété et les troubles intenses du sommeil. L'ambiance du disque résulte en grande partie de la réflexion et de la réaction de Chown à cette période incertaine et étrange de sa vie. C'est une tentative d'exprimer ce bouleversement intérieur ainsi qu'un reflet de son expérience extérieure, à la recherche d'un sentiment de connexion avec lui-même, ainsi qu'une tentative d'atteindre le pur bonheur, au milieu d'une période sombre. Ce n'était jamais le moment pour Chown de sortir le disque ou de finir les démos jusqu'à ce qu'il les fasse écouter en 2018 au multi-instrumentiste et visionnaire Lionel Williams du groupe Vinyl Williams dont Chown allait par la suite devenir le batteur. Durant deux jours intenses, toute la batterie a été ré-enregistrée, suivie de quelques semaines de mixage, de mastering, de ré-amplification et dans quelques cas, Williams a ajouté des parties aux chansons. Ce dernier étant le seul a avoir participé à cette épopée shoegaze/dream pop de 60 minutes. Musicalement, l'album apparaît comme un mélange des musiques qui ont inspiré Chown lors de son enfance passée au Canada dans les années 90, à savoir ses 3 groupes préférés de l'époque : Smashing Pumpkins, My Bloody Valentine et Radiohead. Pure Bliss s'inscrit dans la continuité des disques classiques de shoegaze/dream pop, tels que Loveless. Cet album retrace le parcours de Chown depuis ses débuts avec le morceau Voices, réalisé alors qu'il était adolescent, jusqu'au plus récent Tempera Madonna; un parcours qui s'étend littéralement sur plus de 15 ans, laissant entrevoir une sorte de cycle de naissance, mort et de renaissance.
Big'n est un groupe de noise-rock formé en 1990 à Joliet, en banlieue de Chicago. Après une série de 45 tours confidentiels, Big'n enregistre deux albums avec Steve Albini, Cutthroat et Discipline Through Sound, tous deux publiés par Skin Graft Records. Le groupe apparaitra ensuite sur le célèbre double 45 tours de reprises d'AC/DC en compagnie de Shellac, Brise-Glace et U.S. Maple, sorti lui aussi chez Skin Graft. Big'n se séparent en 1997 avant de reprendre leur activité en 2011 en publiant une compilation de morceaux inédits, ainsi qu'un nouveau 10 sur le label Africantape. 2013 voit l'arrivée de Fred Popolo (Haymarket Riot), qui remplace Mike Chartrand à la basse. En mai 2018, le groupe retrouve Steve Albini à Electrical Audio et enregistre Knife of Sin, qui en 6 titres révèle un Big'n encore plus sombre et plus puissant. Ce disque au son rigoureusement Albinien, fortement conseillé aux fans de Jesus Lizard, Slint, Dazzling Killmen, Tortoise et AC/DC sort dans un emballage en aluminium unique en son genre.
Un troisième album lumineux accompagné d'un documentaire de 30'. Aujourd'hui, NARROW TERENCE est un quartet qui prend son envol sur scène. Un territoire où le groupe révèle plus que jamais son appartenance à l'esprit 'indépendant', en marge des sentiers habituels. Ce désir de liberté se retrouve autant dans leurs mélodies, saisissantes et inclassables, que dans leurs collaborations scéniques, aux cotés de groupes tels Ez3kiel, Moriarty, Calexico, Fumuj ou encore Mansfield Tya... En somme, NARROW TERENCE s'attelle à faire cohabiter richesse musicale et esprit aventureux, faisant fi des règles ou du sens commun.A travers ce disque touchant et profond, enregistré en moins de 48 heures, NARROW TERENCE prouve son attachement aux orchestrations minutieuses et à un son artisanal et organique, éléments fondamentaux du berceau acoustique dans lequel le combo a toujours su évoluer. Violence With Benefits s'affirme comme le projet musical complémentaire aux penchants électriques du groupe. En cela, il constitue une approche nécessaire à la compréhension du personnage de Terence l'Etroit dans son ensemble.
Un troisième album lumineux accompagné d'un documentaire de 30'. Aujourd'hui, NARROW TERENCE est un quartet qui prend son envol sur scène. Un territoire où le groupe révèle plus que jamais son appartenance à l'esprit 'indépendant', en marge des sentiers habituels. Ce désir de liberté se retrouve autant dans leurs mélodies, saisissantes et inclassables, que dans leurs collaborations scéniques, aux cotés de groupes tels Ez3kiel, Moriarty, Calexico, Fumuj ou encore Mansfield Tya... En somme, NARROW TERENCE s'attelle à faire cohabiter richesse musicale et esprit aventureux, faisant fi des règles ou du sens commun.A travers ce disque touchant et profond, enregistré en moins de 48 heures, NARROW TERENCE prouve son attachement aux orchestrations minutieuses et à un son artisanal et organique, éléments fondamentaux du berceau acoustique dans lequel le combo a toujours su évoluer. Violence With Benefits s'affirme comme le projet musical complémentaire aux penchants électriques du groupe. En cela, il constitue une approche nécessaire à la compréhension du personnage de Terence l'Etroit dans son ensemble.
RééDITION D'UN ALBUM FONDATEUR DU DEATH METAL Le sixième volet de la campagne des rééditions du catalogue hautement influent de Death est le titanesque second album du groupe. Sorti en 1988 'Leprosy' est un album marquant. Basé sur le thrash de Metallica et Slayer mais ajoutant une dose encore inédite d'agressivité et de rudesse pour créer un monstre fondateur du Death Metal, 'Leprosy' est un des albums essentiels du genre. Bien que n'étant que le second album de Death, 'Leprosy' s'est imposé comme un disque mythique. Un soin particulier a été apporté à cette réédition. L'album original ainsi que les titres bonus ont été méticuleusement remasterisés par Alan Douches (Mastodon, Nile...) pour une expérience sonore unique. La version deluxe double CD contient 50 minutes de musique encore totalement inédite à savoir les demos de 'Leprosy' ainsi que les répétitions de l'époque et aussi un livret de 24 pages avec des photos inédites. La version vinyle reprend la version originale remasterisée et contient une carte download permettant de télécharger les titres bonus.
Il n'y a pas d'intro orchestrale, pas d'interlude en demi-teinte, pas de break shoegaze, et pas de refrain propret sur ce troisième album destructeur de Black Fast. Avec Spectre of Ruin, le groupe de St. Louis dans le Missouri livre un album de pur thrash metal de bout en bout. C'est un marathon technique de thrash vintage avec une approche moderne et quelques touches d'étrangetés ésotériques, le lien manquant entre thrash retro et proto dea th metal. L'album s'ouvre avec Cloak of Lies véritable locomotive qui dévale les rails à toute allure avec détermination et agressivité, alors que des titres comme Famine Angel, Scarecrow and Spectre ou Phantom I Am possèdent des solos puissants et déchirants. Ce nouvel album a été invoqué au Mana Studios de St. Petersburg en Florida, par Erik Rutan, frontman de Hate Eternal, ancien guitariste de Morbid Angel et qui a produit des albums pour des titans tels que Cannibal Corpse,Goatwhore, et Six Feet Under. Le résultat est un disque à l'énorme potentiel de destruction qui va à l'essentiel sans faire de concessions !
RééDITION D'UN ALBUM FONDATEUR DU DEATH METAL Le sixième volet de la campagne des rééditions du catalogue hautement influent de Death est le titanesque second album du groupe. Sorti en 1988 'Leprosy' est un album marquant. Basé sur le thrash de Metallica et Slayer mais ajoutant une dose encore inédite d'agressivité et de rudesse pour créer un monstre fondateur du Death Metal, 'Leprosy' est un des albums essentiels du genre. Bien que n'étant que le second album de Death, 'Leprosy' s'est imposé comme un disque mythique. Un soin particulier a été apporté à cette réédition. L'album original ainsi que les titres bonus ont été méticuleusement remasterisés par Alan Douches (Mastodon, Nile...) pour une expérience sonore unique. La version deluxe double CD contient 50 minutes de musique encore totalement inédite à savoir les demos de 'Leprosy' ainsi que les répétitions de l'époque et aussi un livret de 24 pages avec des photos inédites. La version vinyle reprend la version originale remasterisée et contient une carte download permettant de télécharger les titres bonus.
En quelques années, Tha God Fahim a prouvé qu'il fallait désormais compter sur lui. Figure incontestable du rap indépendant d'aujourd'hui, le très prolifique rappeur d'Atlanta nous propose un nouveau projet et cette fois ci, c'est sur Effiscienz qu'il choisit de le sortir. C'est ainsi que Star Truth verra le jour, ce ne sera pas la première pierre sur laquelle God Fahim compte bâtir son emprise sur cette nouvelle année, mais bien la première planète sur laquelle il espère composer son univers. Un univers fait de vérité et de musicalité. En parlant de musicalité, c'est d'ailleurs lui qui produit la totalité des 10 titres qui compose ce nouvel opus. Les productions sont soignées et en font l'un de ses projets les plus aboutis sur lequel on retrouvera l'unique invité Kungg Fuu. Il signe d'ailleurs avec ce dernier un titre au rythme rapide, prouvant ainsi que si le beat lent convient bien à son flow, il sait également s'adapter aux cadences plus vives. Somme toute, voici un disque que nous sommes fier de vous présenter et qui brillera de son plus bel éclat, tel un astre, dans son format vinyle. Limité à 300 exemplaires.
Sur le deuxième album de Valley Maker, Rhododendron, l'auteur-compositeur Austin Crane, chante sur le mouvement - d'une croyance à une autre, d'un endroit à l'autre, et à travers le temps. ce nouvel album de Crane, musicien basé à Seattle et étudiant en doctorat en géographie humaine, reflète à la fois l'enracinement et le déracinement qui façon son songwriting. Tout comme ses inspirations les plus notables avant lui, Jason Molina, Bill Fay et Gillian Welch, Crane parle des manières étranges avec lesquelles nous marquons le temps dans nos vies. Crane a créé Valley Maker en 2010 avec un recueil de chansons éponyme écrit pour son projet de thèse de son premier cycle à l'Université de Caroline du Sud, retraçant des questions existentielles autour de récits d'origine biblique. Des thèmes similaires sont abordés dans Rhododendron, qui fait suite à When I Was a Child sorti en 2015. Les paroles prophétiques et apocalyptiques donnent vie aux chansons de Crane sans que sa perspective ne soit pour autant liée à un dogme. Il utilise les métaphores de la foi pour explorer l'ineffable et naviguer à l'intersection de la croyance, du temps, du lieu et de la politique actuelle. Une grande partie de l'album a été écrite lors des élections présidentielles américaines de 2016 et dans les mois qui ont suivi, alors que Crane voyageait pour ses recherches de doctorat sur la migration, les frontières et l'humanitaire. Nommé ainsi pour la plante qui pousse à la fois dans le sud où a grandi Crane et là où il vit à Washington, Rhododendron explique comment les lieux et les moments que nous occupons deviennent des reflets de nous-mêmes. Les chansons de Crane conservent leur caractère folk mais s'épanouissent avec des rythmes et des arrangements surprenants. L'album a été enregistré entre deux endroits. à Portland, dans l'Oregon, Crane a fait équipe avec le producteur et ingénieur Chaz Bear de Toro Y Moi. Anciens camarades d'université et amis de longue date, Bear et Crane ont posé les bases du disque en quatre jours. Les chansons restantes du disque ont été composées à Seattle avec le producteur et ingénieur Trevor Spencer (Father John Misty, Fleet Foxes). Ils ont fait appel au batteur James Barone (Beach House, Tennis) et au bassiste Eli Thomson (Father John Misty), ainsi qu'à Brandon Camarda à la trompette et Andrew Swanson au saxophone. De plus, Amy Fitchette a posé des harmonies vocales pour compléter le son riche mais épuré de Rhododendron. De l'indie rock épuré du premier morceau de l'album A Couple Days ax psychédélisme de Be Born Today, des cuivres de Rise Up aux touches d'ambient de River Bend My Mind, l'album montre l'approche raffinée de Crane, ses chansons solidement construites se sublimant avec des arrangements élaborés. Rhododendron est un album sur la transition, sur le départ, mais aussi sur l'arrivée.
Sur le deuxième album de Valley Maker, Rhododendron, l'auteur-compositeur Austin Crane, chante sur le mouvement - d'une croyance à une autre, d'un endroit à l'autre, et à travers le temps. ce nouvel album de Crane, musicien basé à Seattle et étudiant en doctorat en géographie humaine, reflète à la fois l'enracinement et le déracinement qui façon son songwriting. Tout comme ses inspirations les plus notables avant lui, Jason Molina, Bill Fay et Gillian Welch, Crane parle des manières étranges avec lesquelles nous marquons le temps dans nos vies. Crane a créé Valley Maker en 2010 avec un recueil de chansons éponyme écrit pour son projet de thèse de son premier cycle à l'Université de Caroline du Sud, retraçant des questions existentielles autour de récits d'origine biblique. Des thèmes similaires sont abordés dans Rhododendron, qui fait suite à When I Was a Child sorti en 2015. Les paroles prophétiques et apocalyptiques donnent vie aux chansons de Crane sans que sa perspective ne soit pour autant liée à un dogme. Il utilise les métaphores de la foi pour explorer l'ineffable et naviguer à l'intersection de la croyance, du temps, du lieu et de la politique actuelle. Une grande partie de l'album a été écrite lors des élections présidentielles américaines de 2016 et dans les mois qui ont suivi, alors que Crane voyageait pour ses recherches de doctorat sur la migration, les frontières et l'humanitaire. Nommé ainsi pour la plante qui pousse à la fois dans le sud où a grandi Crane et là où il vit à Washington, Rhododendron explique comment les lieux et les moments que nous occupons deviennent des reflets de nous-mêmes. Les chansons de Crane conservent leur caractère folk mais s'épanouissent avec des rythmes et des arrangements surprenants. L'album a été enregistré entre deux endroits. à Portland, dans l'Oregon, Crane a fait équipe avec le producteur et ingénieur Chaz Bear de Toro Y Moi. Anciens camarades d'université et amis de longue date, Bear et Crane ont posé les bases du disque en quatre jours. Les chansons restantes du disque ont été composées à Seattle avec le producteur et ingénieur Trevor Spencer (Father John Misty, Fleet Foxes). Ils ont fait appel au batteur James Barone (Beach House, Tennis) et au bassiste Eli Thomson (Father John Misty), ainsi qu'à Brandon Camarda à la trompette et Andrew Swanson au saxophone. De plus, Amy Fitchette a posé des harmonies vocales pour compléter le son riche mais épuré de Rhododendron. De l'indie rock épuré du premier morceau de l'album A Couple Days ax psychédélisme de Be Born Today, des cuivres de Rise Up aux touches d'ambient de River Bend My Mind, l'album montre l'approche raffinée de Crane, ses chansons solidement construites se sublimant avec des arrangements élaborés. Rhododendron est un album sur la transition, sur le départ, mais aussi sur l'arrivée.
Figure bien connue de la scène dance underground, Andre Lodemann a sorti de nombreux titres pour des labels tels que Freerange, Room With A View, DFTD et Innervisions. Aujourd'hui il sort son album The Deeper You Go sur son propre label Best Works Records. Un travail de longue haleine puisqu'il a commencé en 2012, optant pour une approche artistique émotionnelle avec un soin particulier pour les détails. L'album nous emmène dans les eaux deep house, tech house et techno. Si son effort précédent, Fragments, était une compilation de ses travaux précédents, The Deeper You Go est son premier album d'artiste à écouter aussi bien en club que chez soi. C'est un disque sombre de façon subtile avec pourtant une énergie positive. Principalement instrumental on notera la présence du chanteur et songwriter Huw Costin de Torn Sail. Les morceaux de Lodemann donnent l'impression d'avoir un fil narratif, et quand l'apogée arrive ils se transforment en tout autre chose. Avec The Deeper You Go, l'allemand nous livre un vision artistique de l'electro moderne en utilisant tous les moyens à sa disposition pour ciseler des sculptures sonores pleines d'émotion.
Post-garage, post-surf, post-psyché, post-lo-fi... Voici quelques-uns des termes employés par les médias pour décrire la musique de TY SEGALL. Ce mignon natif de Laguna Beach, Californie. À seulement vingt-cinq ans, il possède une culture musicale suffisamment gargantuesque pour bluffer les kids nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pas connue : Eddie Cochran, Captain Beefheart, The Beach Boys, The Flamin' Groovies, The Thrashmen, The Kinks, The Red Krayola, Black Sabbath, The Troggs, T-Rex, The Pretty Things, Pavement, Beck... Mélomane omnivore et stakhanoviste, il a déjà officié au chant, à la guitare et à la batterie dans de nombreux groupes (Love Death, The Traditional Fools, Epsilons, Party Fowl, The Perverts, Sic Alps) et a fait paraître plus d'une vingtaine d'enregistrements sous son nom (dont quatre albums), avant de devenir un phénomène indie à la sortie de Melted (2010), troisième LP légèrement moins crasseux. Création jouissive et festive, perdue entre la folie brute d'un Syd Barrett et le panthéisme d'un Donovan, Twins nous renvoie des parfums de liberté, de joie toute simple où les orgues et les solos guitares dégoisent leur bonne humeur et leurs stupéfiants. Maîtrise technique, gaité de la composition, TY SEGALL renouent avec les volutes psychédéliques d'un Red Krayola première période. Ce disque est un plaisir sans limites.
Post-garage, post-surf, post-psyché, post-lo-fi... Voici quelques-uns des termes employés par les médias pour décrire la musique de TY SEGALL. Ce mignon natif de Laguna Beach, Californie. À seulement vingt-cinq ans, il possède une culture musicale suffisamment gargantuesque pour bluffer les kids nostalgiques d'une époque qu'ils n'ont pas connue : Eddie Cochran, Captain Beefheart, The Beach Boys, The Flamin' Groovies, The Thrashmen, The Kinks, The Red Krayola, Black Sabbath, The Troggs, T-Rex, The Pretty Things, Pavement, Beck... Mélomane omnivore et stakhanoviste, il a déjà officié au chant, à la guitare et à la batterie dans de nombreux groupes (Love Death, The Traditional Fools, Epsilons, Party Fowl, The Perverts, Sic Alps) et a fait paraître plus d'une vingtaine d'enregistrements sous son nom (dont quatre albums), avant de devenir un phénomène indie à la sortie de Melted (2010), troisième LP légèrement moins crasseux. Création jouissive et festive, perdue entre la folie brute d'un Syd Barrett et le panthéisme d'un Donovan, Twins nous renvoie des parfums de liberté, de joie toute simple où les orgues et les solos guitares dégoisent leur bonne humeur et leurs stupéfiants. Maîtrise technique, gaité de la composition, TY SEGALL renouent avec les volutes psychédéliques d'un Red Krayola première période. Ce disque est un plaisir sans limites.
Le Kamishibai est une technique ancestrale de conte japonais, un théâtre d'images où l'on tourne des pages illustrées. Née il y a des siècles, cette pratique a nourri jusque récemment la BD ou les dessins animés. Comme le Kamishibai, Benjamin Fincher est apparu sous différentes formes suivant les points de vue et les moments. Aujourd'hui, tombons le masque et révélons que Benjamin Fincher, c'est Jean-Baptiste, créateur du projet et désormais compositeur solitaire s'entourant de musiciens éclectiques à la scène comme en studio. Kamishibai est donc le deuxième album de Benjamin Fincher. Produit par Pacinist, collectif/label fondé par l'artiste et co-réalisé avec Benoît Bel au Mikrokosm studio (Lyon), Benjamin Fincher y déroule mieux que jamais son savoir-faire, sa petite musique finement taillée mais qui au fil des morceaux prend toujours plus d'ampleur. D'ailleurs dans les textes décrivant le Kamishibai, on retrouve une autre analogie avec l'album : «Pour le conteur, parfois le passage se fait très lentement, en continu, parfois il est nécessaire de retirer l'image en deux ou trois étapes, pour créer du suspense, parfois l'image est retirée rapidement, créant un effet de surprise». L'intention est la même à l'écoute de ce disque où les titres ont des allures de triptyques, se révèlent au fil de lentes montées, de cassures surprenantes et de pauses béates. Il ressemble à un album comme on en faisait au siècle dernier : riche et cohérent, mais loin d'être uniforme, peuplé de belles respirations et de contrastes flamboyants.
Ysa Ferrer naît à Oran d'un père d'origine algérienne et d'une mère française. Elle se fait connaître sur le petit écran dans la série Seconde B dont 104 épisodes seront diffusés sur France 2. En parallèle, elle écrit et compose avec Daniel Castano ses premiers titres. Ysa Ferrer a un univers bien à elle. Une musique pop électro, des visuels très travaillés. Elle aborde avec une grande liberté des thèmes parfois tabous comme la recherche d'identité ou la bisexualité. Elle devient une véritable icône gay et la presse la surnomme la Kylie Minogue française. Elle enchaîne les tubes et va jusqu'à jouer avec Katy Perry. En 2018 elle sort son single Née Sous X pour annoncer la couleur de son sixième album. XYZ, album finement calibré, fait référence aux générations X, Y, Z qui ont influencé son parcours musical et nous plonge en totale immersion des années 80 à aujourd'hui. Avec ses treize titres, ce nouvel album s'impose comme le reflet pur de l'artiste Ysa Ferrer par sa profondeur, sa sensibilité, tout comme sa folie et sa grande fantaisie. C'est un habile mélange de styles, où cohabitent des productions électro pop comme Née sous X, Tu Pédales ou Follow Me et d'autres plus sensuelles, épurées comme Je Sortirai Grandie, Passe Encore ou A l'évidence. De la pureté naïve de la vibration d'une corde de guitare sèche à la précision d'un son synthétique, en passant par des choeurs d'enfants et des cordes, XYZ est un disque multigénérationnel nous offrant treize pépites à écouter sans modération.
LE RETOUR DU BAUDELAIRE DU ROCK Romancier, acteur, producteur, réalisateur, homme de théâtre, journaliste, poète, globe-trotteur... c'est peu dire que les personnalités sont nombreuses à cohabiter dans l'énigmatique et diaphane silhouette de Theo Hakola. Parmi toutes celles-ci, c'est certainement l'homme de musique qui a la part du lion. Et la plus grande reconnaissance d'un public qui le suit depuis les années 80 et les débuts tonitruants de Passion Fodder et Orchestre Rouge. Aujourd'hui, Water is Wet, huitième album solo, se pose comme une évidence à l'instar de la douce ironie de son titre. Une évidence au charme subtilement anachronique où le parti pris artistique est celui de ballades rock organiques matinées d'americana, construites autour d'une guitare électrique omniprésente et du chant lancinant de son auteur, improbable crooner entre Tom Verlaine et Chris Isaac. Déclarations d'amour à l'arrogance assumée, chansons de rupture emblématiques, charges politiques frontales, pieds de nez à la bienséance, clins d'oeil et références multiples parsèment l'album, qui coule en une longue rivière sauvage avec ce phrasé flegmatique caractéristique d'un dandy du siècle. Toujours servies par le sens de la formule fatale et le sarcasme railleur d'un homme qui a traversé de nombreuses vies, les paroles, souvent truculentes, sont évidemment au rendez-vous de ce nouveau disque, qui est aussi celui d'un grand écrivain s'interrogeant sur son époque - et notamment la situation politique de son pays de naissance, les USA. Si l'eau mouille indéniablement, elle n'a pas éteint la flamme de Theo Hakola.
LE RETOUR DU BAUDELAIRE DU ROCK Romancier, acteur, producteur, réalisateur, homme de théâtre, journaliste, poète, globe-trotteur... c'est peu dire que les personnalités sont nombreuses à cohabiter dans l'énigmatique et diaphane silhouette de Theo Hakola. Parmi toutes celles-ci, c'est certainement l'homme de musique qui a la part du lion. Et la plus grande reconnaissance d'un public qui le suit depuis les années 80 et les débuts tonitruants de Passion Fodder et Orchestre Rouge. Aujourd'hui, Water is Wet, huitième album solo, se pose comme une évidence à l'instar de la douce ironie de son titre. Une évidence au charme subtilement anachronique où le parti pris artistique est celui de ballades rock organiques matinées d'americana, construites autour d'une guitare électrique omniprésente et du chant lancinant de son auteur, improbable crooner entre Tom Verlaine et Chris Isaac. Déclarations d'amour à l'arrogance assumée, chansons de rupture emblématiques, charges politiques frontales, pieds de nez à la bienséance, clins d'oeil et références multiples parsèment l'album, qui coule en une longue rivière sauvage avec ce phrasé flegmatique caractéristique d'un dandy du siècle. Toujours servies par le sens de la formule fatale et le sarcasme railleur d'un homme qui a traversé de nombreuses vies, les paroles, souvent truculentes, sont évidemment au rendez-vous de ce nouveau disque, qui est aussi celui d'un grand écrivain s'interrogeant sur son époque - et notamment la situation politique de son pays de naissance, les USA. Si l'eau mouille indéniablement, elle n'a pas éteint la flamme de Theo Hakola.
Au cours de ces vingt dernières années, le chemin de Terence Fixmer à travers le paysage fluctuant de la techno aura été tout sauf direct. Le producteur, musicien et DJ français, fondateur du label Planète Rouge, a en effet longtemps été influencé par la périphérie des sous-genres de la dance d'Europe continentale, l'electronic body music (EBM), l'acid et le new beat, avant de les combiner dans son propre style hybride et futuriste avec des classiques comme Muscle Machine en 2001 ou Between the Devil en 2004 avec Douglas McCarthy (Nitzer Ebb). Alors que ce son a été redécouvert et reforgé récemment par une nouvelle génération de producteurs, Fixmer se dirige avec Through the Cortex vers une différente sorte d'electro, teintée d'indus, davantage menée par des séquenceurs analogues, des mélodies et des sons ultra saturés de synthés que par la batterie et percussions. En huit morceaux et 40 minutes, ce nouvel album est un disque techno avec une voix - ou plutôt de multiples voix - qui guide l'auditeur à travers un espace hypnotique. Les morceaux vont du funk d'Expedition inspiré par le Assaut de John Carpenter au martèlement musculaire de Fury en passant par le magnétisant single Accelerate qui évoque Suicide et sur lequel Fixmer utilise sa voix comme un instrument, ou encore la redescente stellaire teintée de krautrock A Halo Somewhere. Throught the Cortex reflète la vision unique de Terence Fixmer des sous-genres de la techno mais aussi de la musique électronique en générale, une approche très large qui se traduit par un son multiforme qui nécessite de nombreuses écoutes pour se dévoiler entièrement.
Au cours de ces vingt dernières années, le chemin de Terence Fixmer à travers le paysage fluctuant de la techno aura été tout sauf direct. Le producteur, musicien et DJ français, fondateur du label Planète Rouge, a en effet longtemps été influencé par la périphérie des sous-genres de la dance d'Europe continentale, l'electronic body music (EBM), l'acid et le new beat, avant de les combiner dans son propre style hybride et futuriste avec des classiques comme Muscle Machine en 2001 ou Between the Devil en 2004 avec Douglas McCarthy (Nitzer Ebb). Alors que ce son a été redécouvert et reforgé récemment par une nouvelle génération de producteurs, Fixmer se dirige avec Through the Cortex vers une différente sorte d'electro, teintée d'indus, davantage menée par des séquenceurs analogues, des mélodies et des sons ultra saturés de synthés que par la batterie et percussions. En huit morceaux et 40 minutes, ce nouvel album est un disque techno avec une voix - ou plutôt de multiples voix - qui guide l'auditeur à travers un espace hypnotique. Les morceaux vont du funk d'Expedition inspiré par le Assaut de John Carpenter au martèlement musculaire de Fury en passant par le magnétisant single Accelerate qui évoque Suicide et sur lequel Fixmer utilise sa voix comme un instrument, ou encore la redescente stellaire teintée de krautrock A Halo Somewhere. Throught the Cortex reflète la vision unique de Terence Fixmer des sous-genres de la techno mais aussi de la musique électronique en générale, une approche très large qui se traduit par un son multiforme qui nécessite de nombreuses écoutes pour se dévoiler entièrement.
COMPILATION RéALISéE PAR ROCé Je fais partie de cette génération qui a vu naître le rap français, et avec lui l'énorme engouement pour cette musique des enfants de la deuxième et troisième génération d'immigrés. J'ai voulu creuser au-delà du rap, fouiller les artistes de la langue française qui véhiculent la poésie de l'urgence, la poésie à fleur de peau, engagée malgré elle parce que le contexte ne lui donne pas le choix. La poésie des damné.e.s de la terre. Ce projet, musical et de patrimoine, répond à un besoin : (re)donner la voix aux nouvelles générations qui évoluent en France avec une absence d'identification, un oubli de l'histoire de leurs parents dans le paysage politique et culturel qu'elles traversent en grandissant. Il écrit une autre histoire de la musique en français. A la jonction des luttes de libération des pays d'origines, des luttes ouvrières, des exils, il cristallise une époque où les luttes bâtissaient des fraternités, des affirmations, de la dignité, des liens entre les peuples opprimés et des convergences que l'Histoire des livres scolaires ne dit pas. Ce disque est donc un constat, un bout de mémoire qui montre que le champ des possibles était ouvert un court moment, avant d'être refermé, nous plongeant dans l'individualisme, le court terme, l'absence de projets de société. Rocé Le digipak deluxe inclut un livret 40 pages et le double vinyle un livret 36 pages avec photos couleurs et pochette originales, une note d'intention rédigée par le rappeur Rocé et un commentaire écrit par les historiens, Naïma Yahi et Amzat Boukari-Yabara, qui décrivent les contextes de l'époque et des pays dont proviennent les morceaux.
COMPILATION RéALISéE PAR ROCé Je fais partie de cette génération qui a vu naître le rap français, et avec lui l'énorme engouement pour cette musique des enfants de la deuxième et troisième génération d'immigrés. J'ai voulu creuser au-delà du rap, fouiller les artistes de la langue française qui véhiculent la poésie de l'urgence, la poésie à fleur de peau, engagée malgré elle parce que le contexte ne lui donne pas le choix. La poésie des damné.e.s de la terre. Ce projet, musical et de patrimoine, répond à un besoin : (re)donner la voix aux nouvelles générations qui évoluent en France avec une absence d'identification, un oubli de l'histoire de leurs parents dans le paysage politique et culturel qu'elles traversent en grandissant. Il écrit une autre histoire de la musique en français. A la jonction des luttes de libération des pays d'origines, des luttes ouvrières, des exils, il cristallise une époque où les luttes bâtissaient des fraternités, des affirmations, de la dignité, des liens entre les peuples opprimés et des convergences que l'Histoire des livres scolaires ne dit pas. Ce disque est donc un constat, un bout de mémoire qui montre que le champ des possibles était ouvert un court moment, avant d'être refermé, nous plongeant dans l'individualisme, le court terme, l'absence de projets de société. Rocé Le digipak deluxe inclut un livret 40 pages et le double vinyle un livret 36 pages avec photos couleurs et pochette originales, une note d'intention rédigée par le rappeur Rocé et un commentaire écrit par les historiens, Naïma Yahi et Amzat Boukari-Yabara, qui décrivent les contextes de l'époque et des pays dont proviennent les morceaux.
Ce projet est une exploration, à travers le son et l'image, de la singularité, de l'absurde et du surréalisme qui façonnent ce pays aussi grand qu'un confetti ! Les Tropics vous offrent avec ce nouveau disque un cours d'histoire belge, foncièrement rock & roll et sous tension. On oublie dès lors le fameux compromis à la Belge ! Les morceaux sont bruts, les paroles sont sans langue de bois ! Ce quatrième opus, intitulé The Belgians, compte onze titres, soit onze aspects de la Belgique passés au crible ! L'angle d'approche et les thématiques sont décalés, populaires et décomplexés... En vrac, vous aurez droit à une caricature des frustrations nationales via ses fiertés nationales, à savoir les moules et les gaufres. Le groupe vous gratifiera également d'un cadavre exquis rock'n'roll, écrit sans aucun contrôle, sans faire appel à la raison ni à l'esthétique. Vous irez ensuite de surprise en surprise, d'un amour contre nature à la désobéissance comme garant de l'authenticité, du rassemblement d'un peuple autour d'une danse jusqu'à la perversité de la société de consommation. Le héros belge version looser sans ambition, accompagnés des citoyens désabusés complètent le cocktail. Un véritable Pot Belge qui file une sacrée pêche ! Le groupe reprendra la route en octobre prochain et donnera à l'occasion quelques représentations du Belgian Show ! Ce concert spectacle, où le trio se met au service de projections, vous gratifie d'un voyage virtuel dans leur vision de la réalité belge...Expérimenté lors de la fête nationale belge au Dour Music Festival en 2013, aux Nuits Botanique 2014 ainsi qu'au Festival Europavox (Clermont Ferrand) en juin dernier...il sera à nouveau présenté sur quelques dates en France et en Belgique fin de cette année et début 2015.
Ce projet est une exploration, à travers le son et l'image, de la singularité, de l'absurde et du surréalisme qui façonnent ce pays aussi grand qu'un confetti ! Les Tropics vous offrent avec ce nouveau disque un cours d'histoire belge, foncièrement rock & roll et sous tension. On oublie dès lors le fameux compromis à la Belge ! Les morceaux sont bruts, les paroles sont sans langue de bois ! Ce quatrième opus, intitulé The Belgians, compte onze titres, soit onze aspects de la Belgique passés au crible ! L'angle d'approche et les thématiques sont décalés, populaires et décomplexés... En vrac, vous aurez droit à une caricature des frustrations nationales via ses fiertés nationales, à savoir les moules et les gaufres. Le groupe vous gratifiera également d'un cadavre exquis rock'n'roll, écrit sans aucun contrôle, sans faire appel à la raison ni à l'esthétique. Vous irez ensuite de surprise en surprise, d'un amour contre nature à la désobéissance comme garant de l'authenticité, du rassemblement d'un peuple autour d'une danse jusqu'à la perversité de la société de consommation. Le héros belge version looser sans ambition, accompagnés des citoyens désabusés complètent le cocktail. Un véritable Pot Belge qui file une sacrée pêche ! Le groupe reprendra la route en octobre prochain et donnera à l'occasion quelques représentations du Belgian Show ! Ce concert spectacle, où le trio se met au service de projections, vous gratifie d'un voyage virtuel dans leur vision de la réalité belge...Expérimenté lors de la fête nationale belge au Dour Music Festival en 2013, aux Nuits Botanique 2014 ainsi qu'au Festival Europavox (Clermont Ferrand) en juin dernier...il sera à nouveau présenté sur quelques dates en France et en Belgique fin de cette année et début 2015.
à peine son dernier album solo Fountain Fire sorti, Bill MacKay est de retour à la séparation harmonique des atomes avec ses six cordes de guitare dans cette nouvelle collaboration avec la violoncelliste Katinka Kleijn, Stir. Bill est un collaborateur passionné, et au cours des sept dernières années, lui et Katinka ont profité des concerts pour élever leur alchimie à une densité organique surprenante, avec des couleurs frappantes inspirées de la musique avant-rock, folk, jazz classique et expérimentale. C'est à la fois un mariage improbable et parfait car les deux musiciens sont connus non seulement pour leur talent, mais aussi pour leur créativité, leur curiosité et leur éventail de genres. Ensemble, ils forment un duo fluide, intuitif, dialogique et prompt à l'improvisation. Stir est centré sur une série de compositions de MacKay, en partie inspirées du roman Le Loup des Steppes de Hermann Hesse. La répétition et l'expansion des thèmes emprunte au monde de la musique de chambre, tandis que les distorsions, le jeu libre et le tranchant d'une grande partie de l'oeuvre s'inspirent clairement des amis du duo dans la noise et de l'avant-garde. Si Jimi Hendrix, Henry Flynt, John Cage, PJ Harvey, Duke Ellington, Eric Satie ou Body/Head vous viennent à l'esprit à l'écoute du disque, vous n'avez pas tort ! Bill MacKay est un guitariste auteur-compositeur-interprète qui nourrit la scène expérimentale rock, avant et folk depuis plus d'une décennie. Il a grandi à Pittsburgh et vit à Chicago depuis 1998. Katinka Kleijn est violoncelliste et vétéran de l'Orchestre symphonique de Chicago (CSO) et de l'International Contemporary Ensemble. Elle est originaire des Pays-Bas et vit à Chicago depuis 1995. Stir est leur premier album complet ensemble et toute la musique y est arrangée par MacKay et Kleijn.
GRAAMH est créé en 2009 par Vincent Dray et Alain Sczsygloswki, deux compères musicaux qui ont accordé leurs instruments dans les sonorités sixties et les productions post punk (The Sound, Echo And The Bunnymen). Le groupe n'a de cesse de voir défiler dans sa musique et ses textes des instantanés (dés) enchantés et lyriques qui traversent le temps long des révolutions, florissantes ou avortées. Le nom du groupe est une déclinaison du personnage Alexander Graham Bell, inventeur du son acoustique : la déformation est à l'image des accidents, des ruptures et des expériences explorés par le groupe. GRAAMH c'est un cortège de photographies et d'influences croisées qui en disent long sur l'identité musicale des fondateurs. Les membres du groupe ne sont pas des «conceptuels», ils explorent leurs idées et leur vécu dans est un rock vrai, accidenté, tortueux, bousculé, enregistré comme il se doit sans penser à la manière dont le disque doit sonner. Instinctivement! En 2010, le projet prend une nouvelle dimension quand le groupe rencontre Nicolas Kantorowicz aka Niko Kantes de Sporto Kantes. Ce visionnaire de l'Alternatif, des mouvements et des crossover aide et conseille dans la réalisation et la production des deux premiers EP et engage les membres de Graamh sur la voie d'un premier album. Il est séduit par le parcours des fondateurs, leurs inspirations et leurs influences respectives qui se combinent à travers des mélodies New Wave et des sons sixties. L'ensemble est porté par des schémas harmoniques simples; il est encadré par des formules rythmiques progressives faites de guitares lancinantes aux accords dépouillés tout droit sortis de l'Heavenly voices des géants de 4AD (Cocteau Twins) et embaumées par de furieuses envolées de chorus et de flanger. The Day The Earth Stood Still, premier album studio de GRAAMH s'inscrit dans une mouvance post punk, connaissant ses classiques sur le bout des doigts tout en restant furieusement moderne.
RééDITION DE L'ALBUM CULTE DE 1999 CO-PRODUIT PAR JIM O'ROURKE Qui voilà de retour après toutes ces années d'absence ? Mais c'est Bill Callahan, le chanteur soliste super-sexy, qui vient de s'écraser sur le pas de notre porte dans son véhicule des années 90 - la Smog-mobile ! Et qu'est-ce qu'il a sur le siège passager ? Hé, c'est l'édiFon du 20e anniversaire du classique Knock Knock, par Smog, remasterisé à parFr des bandes originales ! En plaçant cet album sur votre plaFne, vous vous laissez entraîner toujours plus profondément dans le son - et ce n'est pas seulement grâce à la coproducFon éternellement impressionnante de Callahan et Jim O'Rourke, c'est aussi dû à l'incroyable précision du travail de mastering à mi-vitesse effectué à Abbey Road, faisant ressorFr les hauts, les bas et même les médiums que les fans Fennent pour acquis depuis trop longtemps. En 1999, Bill se lançait en territoire inconnu. Publié dans la foulée du LP Red Apple Falls, Knock Knock a placé la barre haut en associant ses portraits crus à des nuances de plus en plus délicates en mélodie et en arrangement. Les gens ont répondu de la même manière, se rendant en nombre toujours croissant dans les magasins et les salles de concerts. Ils ne chantaient pas encore en choeur sur Cold-Blooded Old Times - c'est un heureux développement post-millénaire - mais il y avait beaucoup d'excitaFon dans l'air en ces derniers temps du vieux siècle. Knock Knock a été un tour de force suffisant pour que la mise en place d'un relooking vingt ans plus tard soit un jeu d'enfant. Avec des valeurs de producFon à un niveau record (pour l'époque) et une équipe de rats de studio de Chicago (ainsi qu'une chorale d'enfants chanteurs soigneusement sélecFonnés et rémunérés), Knock Knock était le plus coloré des albums Smog; un disque qui a joué comme un véritable opéra, une histoire racontée en chanson. L'histoire d'un garçon nommé Smog. Aujourd'hui, des chansons comme Held, River Guard et Hit the Ground Running sont encore réclamées lors des concerts. Pendant ce temps, le remaster à demivitesse du 20ème anniversaire du LP nous permet de percevoir les grands espaces dans des airs comme Sweet Treat et LeC Only With Love. Knock Knock ne s'arrête jamais !
RééDITION DE L'ALBUM CULTE DE 1999 CO-PRODUIT PAR JIM O'ROURKE Qui voilà de retour après toutes ces années d'absence ? Mais c'est Bill Callahan, le chanteur soliste super-sexy, qui vient de s'écraser sur le pas de notre porte dans son véhicule des années 90 - la Smog-mobile ! Et qu'est-ce qu'il a sur le siège passager ? Hé, c'est l'édiFon du 20e anniversaire du classique Knock Knock, par Smog, remasterisé à parFr des bandes originales ! En plaçant cet album sur votre plaFne, vous vous laissez entraîner toujours plus profondément dans le son - et ce n'est pas seulement grâce à la coproducFon éternellement impressionnante de Callahan et Jim O'Rourke, c'est aussi dû à l'incroyable précision du travail de mastering à mi-vitesse effectué à Abbey Road, faisant ressorFr les hauts, les bas et même les médiums que les fans Fennent pour acquis depuis trop longtemps. En 1999, Bill se lançait en territoire inconnu. Publié dans la foulée du LP Red Apple Falls, Knock Knock a placé la barre haut en associant ses portraits crus à des nuances de plus en plus délicates en mélodie et en arrangement. Les gens ont répondu de la même manière, se rendant en nombre toujours croissant dans les magasins et les salles de concerts. Ils ne chantaient pas encore en choeur sur Cold-Blooded Old Times - c'est un heureux développement post-millénaire - mais il y avait beaucoup d'excitaFon dans l'air en ces derniers temps du vieux siècle. Knock Knock a été un tour de force suffisant pour que la mise en place d'un relooking vingt ans plus tard soit un jeu d'enfant. Avec des valeurs de producFon à un niveau record (pour l'époque) et une équipe de rats de studio de Chicago (ainsi qu'une chorale d'enfants chanteurs soigneusement sélecFonnés et rémunérés), Knock Knock était le plus coloré des albums Smog; un disque qui a joué comme un véritable opéra, une histoire racontée en chanson. L'histoire d'un garçon nommé Smog. Aujourd'hui, des chansons comme Held, River Guard et Hit the Ground Running sont encore réclamées lors des concerts. Pendant ce temps, le remaster à demivitesse du 20ème anniversaire du LP nous permet de percevoir les grands espaces dans des airs comme Sweet Treat et LeC Only With Love. Knock Knock ne s'arrête jamais !
RééDITION DE L'ALBUM CULTE DE 1999 CO-PRODUIT PAR JIM O'ROURKE Qui voilà de retour après toutes ces années d'absence ? Mais c'est Bill Callahan, le chanteur soliste super-sexy, qui vient de s'écraser sur le pas de notre porte dans son véhicule des années 90 - la Smog-mobile ! Et qu'est-ce qu'il a sur le siège passager ? Hé, c'est l'édiFon du 20e anniversaire du classique Knock Knock, par Smog, remasterisé à parFr des bandes originales ! En plaçant cet album sur votre plaFne, vous vous laissez entraîner toujours plus profondément dans le son - et ce n'est pas seulement grâce à la coproducFon éternellement impressionnante de Callahan et Jim O'Rourke, c'est aussi dû à l'incroyable précision du travail de mastering à mi-vitesse effectué à Abbey Road, faisant ressorFr les hauts, les bas et même les médiums que les fans Fennent pour acquis depuis trop longtemps. En 1999, Bill se lançait en territoire inconnu. Publié dans la foulée du LP Red Apple Falls, Knock Knock a placé la barre haut en associant ses portraits crus à des nuances de plus en plus délicates en mélodie et en arrangement. Les gens ont répondu de la même manière, se rendant en nombre toujours croissant dans les magasins et les salles de concerts. Ils ne chantaient pas encore en choeur sur Cold-Blooded Old Times - c'est un heureux développement post-millénaire - mais il y avait beaucoup d'excitaFon dans l'air en ces derniers temps du vieux siècle. Knock Knock a été un tour de force suffisant pour que la mise en place d'un relooking vingt ans plus tard soit un jeu d'enfant. Avec des valeurs de producFon à un niveau record (pour l'époque) et une équipe de rats de studio de Chicago (ainsi qu'une chorale d'enfants chanteurs soigneusement sélecFonnés et rémunérés), Knock Knock était le plus coloré des albums Smog; un disque qui a joué comme un véritable opéra, une histoire racontée en chanson. L'histoire d'un garçon nommé Smog. Aujourd'hui, des chansons comme Held, River Guard et Hit the Ground Running sont encore réclamées lors des concerts. Pendant ce temps, le remaster à demivitesse du 20ème anniversaire du LP nous permet de percevoir les grands espaces dans des airs comme Sweet Treat et LeC Only With Love. Knock Knock ne s'arrête jamais !
Roots of Confusion Seeds of Joy est là, et on pourrait dire qu'il était temps ! Praticiens d'une forme de plus en plus rare d'alchimie musicale, Major Stars s'impose comme l'antidote à toutes sortes de traumatismes causés par le monde réel. écouter un de leurs albums revient à être catapulté dans un monde rock 'n' roll d'abstraction, de diffraction et, finalement, de douce distraction. D'où viennent donc ces Roots of Confusion, ces Seeds of Joy ? Comment, après plus de 20 ans à faire des disques peut-on en revevenir aux racines et aux graines ? Qui sait ! C'est peut-être lié à Motion Set, le précédent disque de Major Stars, qui n'a que deux ans d'âge; les précédentes gestations inter-album étaient d'une durée plus redoutable de 3 ou 4 ans. Ajoutez un album solo de Wayne Rogers à paraître bientôt et il est assez clair que chez Major Stars, le courant créatif est dans une phase actuelle d'hyper-activité, au dynamisme irrépressible ! Dans des moments pareils, il est facile de se sentir connecté à ses sources - et vous le sentirez aussi dès la première écoute... Leur usage de trois guitares affecte la profondeur de champ de manière diabolique, et bien qu'il soit facile de décrire ce que font les Major Stars en termes de grandiloquence, cela réduit le nombre d'éléments tactiles du groupe. Mais qu'y pouvons-nous ? Les aspects agressifs de cette musique, qui pourtant nous transportent, ont tendance à prendre les auditeurs par le col et à les secouer un peu. Si les perceptions de l'architecture sonore se perdent dans la mêlée, eh bien, c'est un peu le but. Le nouveau chanteur Noell Dorsey, un vétéran de nombreux autres projets, apporte un nouvel élément sonore exaltant au mixage, y compris plusieurs passages de voix harmoniques ! En clair, l'éclat psychique éternel pour lequel les Major Stars sont connus abonde en coups de théâtre raffinés sur Roots of Confusion Seeds of Joy. Seth Manchester a fourni une ingénierie complètement moderne chez Machines with Magnets à Pawtucket, RI, utilisant un certain nombre d'appareils analogiques pour saisir les particularités de chacune des chansons, puis a utilisé de façon transparente des facultés numériques pour mixer. Tout cela, plus un joli dessin de Robert Beatty sur une pochette tip-on Stoughton, fait de cet album une rencontre libératrice qui n'est rien de moins qu'un véritable besoin de nos jours.
Black Truffle a le plaisir d'annoncer la sortie de The Body's Night, du compositeur-interprète australien James Rushford. Connu notamment pour ses collaborations avec Oren Ambarchi, Crys Cole, Kassel Jaeger, Klaus Lang, Joe Talia et bien d'autres, cet album est son premier en solo depuis une décennie et le tout premier qu'il ait composé, interprété et enregistré entièrement seul. Enregistré principalement à Los Angeles en 2017, The Body's Night est une suite électroacoustique unique d'une durée de trente minutes, utilisant des enregistrements faits sur le terrain, des flûtes, de l'ocarina, des microphones, de l'orgue, des percussions, du piano, des cassettes, des synthétiseurs analogiques, un alto et du chant. Fidèle à son titre, le disque inaugure immédiatement un espace nocturne, intime et oppressant où le bruissement hyper-amplifié des vêtements et les marmonnements sont recouverts par un synthé anxieux, un bruit blanc flottant et, au loin, des tons suraigus en filigrane, quasi-inaudibles. Alors que l'influence de compositeurs contemporains comme Klaus Lang et Jakob Ullmann (que Rushford a beaucoup joué) se fait sentir dans l'attention prêtée par la musique à l'espace liminal entre les sons, Rushford puise également dans les explorations synthétiques des années 80 comme DDAA et les harmonies et les méthodes de production du black metal, établissant un lien entre ces influences au niveau de leur intérêt commun pour les atmosphères et le retrait volontaire de toute perspective. La structure épisodique de la pièce apporte un répit face à cette ambiance étouffante, où comme un plan déjà sombre qui le deviendrait de plus en plus, chaque séquence se retire de nos oreilles avant que nous ayons le sentiment de l'avoir bien saisie. Rushford utilise des techniques électro-acoustiques classiques et joue avec élégance sur l'ambiguïté fondamentale de la situation acousmatique, où l'on ne peut jamais être sûr de la source du son que l'on entend. Mais, plus qu'un simple hommage aux chefs-d'oeuvre de la musique concrète, l'album propose une musique toute personnelle, idiosyncrasique et provocante. Par sa production méticuleuse et ses explorations de timbre, tonalité et forme, The Body's Night est une oeuvre clé de l'un des jeunes compositeurs les plus singuliers de notre époque. Superbe pochette par O.B. De Alessi et design de Lasse Marhaug. Masterisé et gravé à 45 rpm pour une fidélité maximale par Rashad Becker chez D&M, Berlin.
Paul DeMarinis est une figure clé de l'histoire de la musique électronique depuis les années 1970. Ayant collaboré avec des personnalités telles que Robert Ashley, David Behrman et David Tudor, DeMarinis est un pionnier du développement des installations sonores dans les galeries et des technologies digitales de la musique. Black Truffle est ravi d'annoncer la sortie d'une compilation sur double vinyle dont les morceaux ont été sélectionnés en collaboration avec l'artiste. Cette collection est axée sur l'exploration de DeMarinis des voix synthétisées ainsi que sur ses analyses et manipulations numériques de la parole. En rassemblant des morceaux dispersés sur diverses compilations et un certain nombre de morceaux inédits, Songs Without Throats offre un regard révélateur sur la production plus ou moins accessible et sans compromis de DeMarinis entre 1978 et 1995. Le disque commence avec un titre envoûtant datant de 1978 associant la voix et le tambura d'Anne Klingensmith à une série de lettres prononcées par le jouet éducatif Speak'n'Spell, le tout accompagné de patterns mélodiques aléatoires de l'instrument électronique fait maison de DeMarinis, The Pygmy Gamelan. L'enregistrement se passe donc de la voix humaine en live au profit de ses doubles enregistrés et synthétiques. Nous suivons les explorations incessante de DeMarinis sur les possibilités des nouvelles technologies, du Speak'n'Spell piraté qui nous donne l'austère Et Tu, Klaatu qui date de 1979, un autre duo avec Klingensmith qui joue cette fois du psaltérion à archet, dans lequel la voix de synthèse du jouet est déformée en voix extraterrestre jusqu'à l'utilisation de samples audio numériques manipulés avec la technologie informatique au début des années 90 avec un collage remarquable et onirique qui mélange un enregistrement rare de la voix de Staline et un gazouilli d'oiseau électronique extraits d'une large banque de samples révélateurs de la vie musicale du dictateur. Entre les deux, nous avons un bel échantillon de la signature de DeMarinis avec des mélodies vocales, des modulations mélodiques généralement inaperçues qui se trouvent dans les patterns vocaux, qu'il analyse et convertit en un accompagnement musical. Ces morceaux s'appuient sur une grande variété de sources textuelles et vocales, allant de l'hilarant au menaçant - Cincinatti 1830-1850 contient une description détaillée des techniques de boucherie - ainsi que sur une aussi grande variété de créations musicales, combinant des éléments aussi improbables que les sonates de pianos Opus 31 de Beethoven ou les sons de la synthpop des années 80. Les résultats sont une combinaison extraordinaire de sonorités familières et extra-terrestres.
For Burdened and Bright Light est le cinquième album de A-Sun Amissa. Ce nouveau travail s'appuie sur les fondations de leur précédent disque Ceremony in the Stillness (2018), incorporant certains des thèmes les plus lourds et distordus jamais conçus pour la guitare, mais en les fusionnant cette fois-ci avec des rythmes électroniques cassés et des effets de bourdonnements primitifs. Il en résulte deux longs morceaux qui se déploient lentement. La musique d'A-Sun Amissa a évolué, ce qui est naturel au fil des ans, puisant dans des éléments d'ambiance sombre, post-rock et minimal doom, mais toujours avec une pointe expérimentale et un espace infini pour repousser les limites aussi loin que possible. For Burdened and Bright Light est la suite logique de leur voyage. A-Sun Amissa est principalement le projet de Richard Knox (fondateur de Gizeh Records, conservateur de The Eternal Return Arkestra et membre de The Rustle of the Stars, Shield Patterns et Glissando) qui s'est associé à de nombreux autres musiciens sur les disques précédents du groupe. Cette fois, c'est presque exclusivement le travail de Knox qui continue d'intégrer son approche DIY reconnaissable du bricolage dans l'écriture, l'enregistrement et le mixage de l'album entier, en plus de créer la pochette de l'album. Sur le plan sonore, For Burdened and Bright Light voit Knox repousser les limites en termes de production, de profondeur et de diversification de sa palette sonore. L'atmosphère distincte d'A-Sun Amissa reste cependant intacte et le résultat est un récit plus immersif, ambitieux et aventureux d'émotions conflictuelles, l'oeuvre abordant les contradictions de l'être humain et explorant la dualité de la lumière et de l'ombre, de l'espoir et du désespoir. Les deux compositions que l'on retrouve ici sont étayées par de vastes passages ambiants, trempés de distorsion et de réverbération, qui se déploient lentement avant que des sons plus industriels et cinétiques ne soient introduits et que les guitares ne se mettent à jouer. Comme toujours, il y a une dissonance mélancolique qui résonne tout au long du morceau, la répétition étant la clé, et les moments d'angoisse sont jumelés à des puits de lumière pendant que ces deux morceaux monolithiques se dévoilent sur quarante minutes. L'oeuvre pour clarinette de Claire Knox y figure en bonne place et va des énormes harmonies orchestrales dans la première section de Breath by Breath à une explosion sauvage de free-jazz au milieu de Seagraves. L'ajout du lap-steel de David Armes, utilisé ici pour la première fois, apporte un élément discordant et envoûtant au son et s'appuie sur le récent travail live que ce trio a fait ensemble. A-Sun Amissa n'a jamais été un projet voué à se répéter, et avec For Burdened and Bright Light, ils continuent leur long et patient voyage dans l'abîme.
For Burdened and Bright Light est le cinquième album de A-Sun Amissa. Ce nouveau travail s'appuie sur les fondations de leur précédent disque Ceremony in the Stillness (2018), incorporant certains des thèmes les plus lourds et distordus jamais conçus pour la guitare, mais en les fusionnant cette fois-ci avec des rythmes électroniques cassés et des effets de bourdonnements primitifs. Il en résulte deux longs morceaux qui se déploient lentement. La musique d'A-Sun Amissa a évolué, ce qui est naturel au fil des ans, puisant dans des éléments d'ambiance sombre, post-rock et minimal doom, mais toujours avec une pointe expérimentale et un espace infini pour repousser les limites aussi loin que possible. For Burdened and Bright Light est la suite logique de leur voyage. A-Sun Amissa est principalement le projet de Richard Knox (fondateur de Gizeh Records, conservateur de The Eternal Return Arkestra et membre de The Rustle of the Stars, Shield Patterns et Glissando) qui s'est associé à de nombreux autres musiciens sur les disques précédents du groupe. Cette fois, c'est presque exclusivement le travail de Knox qui continue d'intégrer son approche DIY reconnaissable du bricolage dans l'écriture, l'enregistrement et le mixage de l'album entier, en plus de créer la pochette de l'album. Sur le plan sonore, For Burdened and Bright Light voit Knox repousser les limites en termes de production, de profondeur et de diversification de sa palette sonore. L'atmosphère distincte d'A-Sun Amissa reste cependant intacte et le résultat est un récit plus immersif, ambitieux et aventureux d'émotions conflictuelles, l'oeuvre abordant les contradictions de l'être humain et explorant la dualité de la lumière et de l'ombre, de l'espoir et du désespoir. Les deux compositions que l'on retrouve ici sont étayées par de vastes passages ambiants, trempés de distorsion et de réverbération, qui se déploient lentement avant que des sons plus industriels et cinétiques ne soient introduits et que les guitares ne se mettent à jouer. Comme toujours, il y a une dissonance mélancolique qui résonne tout au long du morceau, la répétition étant la clé, et les moments d'angoisse sont jumelés à des puits de lumière pendant que ces deux morceaux monolithiques se dévoilent sur quarante minutes. L'oeuvre pour clarinette de Claire Knox y figure en bonne place et va des énormes harmonies orchestrales dans la première section de Breath by Breath à une explosion sauvage de free-jazz au milieu de Seagraves. L'ajout du lap-steel de David Armes, utilisé ici pour la première fois, apporte un élément discordant et envoûtant au son et s'appuie sur le récent travail live que ce trio a fait ensemble. A-Sun Amissa n'a jamais été un projet voué à se répéter, et avec For Burdened and Bright Light, ils continuent leur long et patient voyage dans l'abîme.
Le sixième album solo d'Eiko Ishibashi, The Dream My Bones Dream, voyage dans un passé imaginé. Les précédents albums de chansons chantées d'Eiko ont exploré les ambitions et les intoxications de la musique pop - mais jamais aussi radicalement qu'avec The Dream My Bones Dream. Ici, ses chansons ouvrent la réflexion sur les vastes écarts qui existent entre des personnes aussi proches que les membres d'une famille, des choses sur lesquelles on ne cesse de se plaindre au quotidien ! Cela fait déjà quatre ans que Car and Freezer est sorti, une période au cours de laquelle Eiko a travaillé régulièrement, écrivant pour la scène et le cinéma, jouant en concert et enregistrant. En 2016, elle a fait une tournée en Europe et a sorti Kouen Kyoudai (Editions Mego), en collaboration avec Masami Akita. Plus tard cette année-là, au Sinnerfama Lisbon, elle remporte le Best New Music Award pour sa bande originale de The Albino's Trees. En 2018, elle a sorti Ichida, sa collaboration avec Darin Gray, sur Black Truffle Records. Au milieu de toutes ces belles flâneries et infâme jet-setting, la musique de The Dream My Bones Dream a commencé à se former. Ca a débuté avec le décès du père d'Eiko. Après avoir vécu ce drame familial, elle tombe sur des photos d'une époque dont elle ne connaissait rien : l'enfance de son père. C'était un homme taciturne, il n'avait jamais parlé de cette période de sa vie. Il s'est avéré qu'elle s'est déroulée dans un contexte ignoble de l'histoire récente du Japon, l'occupation de la région de la Mandchourie en Chine dans les années 1940. à la lumière de cela, les questions sur les antécédents familiaux d'Eiko ont pris une plus grande résonance. Non, par pitié pas de crimes de guerre ! S'il vous plaît, nous parlons de choses lyriques ici - les relations en constante évolution entre les gens et les lieux dans nos vies, d'accord ? La musique est richement conçue dans des arrangements cinématiques avec des détails faisant référence au grand-père d'Eiko, qui travaillait comme cheminot en territoire occupé. Pour Eiko, ce train qui a traversé des zones bien difficiles ne pourra affronter le futur que s'il accepte son passé. Un message musical que Drag City espère pouvoir diffuser dans toutes les villes fascistes des Etats-Unis. Sur The Dream My Bones Dream, comme pour les précédents albums d'Eiko, les sons divers au sein de l'arrangement musical et les qualités du mixage de Jim O'Rourke sont essentiels. The Dream My Bones Dream est un disque à la musicalité exquise et aux émotions profondes, un récit de voyage pointé vers un temps, espérons-le, meilleur que l'avenir que nous voyons arriver ! Toute éventualité où nous pourrions écouter The Dreams My Bones Dream y serait préférable.
Un album soft mais prenant (Coda), élégant mélange aux effluves jamaicaines (Le Monde), des compositions lancinantes (20 Minutes), sublime qualité de son et fluidité absolue (Reggae.fr), un dub qui se fond dans l'électroambient et se fait chamanique jusqu'à prendre la forme d'une envoûtante installation sonore (Télérama), Dubphonic étire ses rivages sensuels sous des astres bienveillants et bien leur en prend (Keyboards)... Telles sont quelques unes des critiques qui ont salué la sortie de SMOKE SIGNALS (Hammerbass / 2003), 1er album de ce trio parisien après un maxi cultissime enregistré pour le label américain Guidance. Entièrement instrumental, ce disque fera le bonheur des illustrateurs sonores et music supervisors, certains titres figurant aux génériques des prestigieuses séries américaines Six Feet Under (2è saison/ép.9) et Dexter(2è saison/ép.2). Une tournée en 1ère partie des fameux Japonais d'AUDIO ACTIVE et quelques concerts parisiens plus tard avec le crew HAMMERBASS / DUB ACTION, le groupe décide de retourner en studio pendant que leur remix d'Orozco (des autrichiens TOSCA sur G.STONE) fait le tour du monde et que plusieurs morceaux de l'album apparaissent sur de nombreuses compilations en France et à l'étranger. Si l'inspiration est là, Stefane Goldman (guitares), Alexis Mauri aka ALEXKID (programmation/réalisation) et Sylvain Mosca aka BEN (programmation) ne se satisfont pas du résultat et mettront 3 ans à réunir une dizaine de compositions qu'ils jugent digne d'être enregistrées pour un nouvel album. Ce seront les 10 titres de RELIGHT, 2è opus du groupe, qui sort à nouveau chez HAMMERBASS, label défenseur d'un dub fédérateur pour tous !Au cours de ce lent processus de création, 4 morceaux vont s'imposer comme des chansons pour l'interprétation desquelles le groupe va solliciter les chanteuses américaines LISET ALEA (entendue sur les albums 2 et 3 d'ALEXKID pour F-Comm.) et DANIELLA D'AMBROSIO (Nouvelle Vague et la voix d'Air France avec Aswefall), la chanteuse brésilienne CÈU (dont le nouvel album Varagosa est sur le point de sortir en Europe) ainsi que le chanteur MAU, co-fondateur du groupe anglais Earthling et collaborateur des français de 7dub. Si les membres originaux du groupe tiennent toujours la majorité des instruments et restent les principaux compositeurs du répertoire, ils se sont entourés de leur fidèle collaborateur DJ SEEP et de musiciens comme Jean-Philippe RYKIEL et Rodriguez Junior (ex Youngsters) au piano, Jérémie Poirier-Quinot à la flûte et Prince Zober aux percussions, enrichissant ainsi leur palette sonore sans pour autant renier l'essence cinématographique de leur musique particulièrement perceptible dans des titres comme Nora Sun ou le somptueux Outland qui clôt l'album. Au programme donc : rythmiques lancinantes, mélodies envoûtantes, et bien sûr grosses basses, le tout oscillant entre trip-hop majeur (on pense à Massive Attack ou Portishead...) et électro-dub original (Tosca, On U Sound, Dreadzone...). DUBPHONIC fait figure d'ovni et prouve une fois de plus que leurs productions sont parmi les plus novatrices de la scène électro française !! A l'occasion de la sortie de ce nouvel album, DUBPHONIC feat. DJ Seep seront le 28 nov. prochain sur la scène du Trabendo à Paris dans le cadre du TELERAMA DUB FESTIVAL.
Lorsque vous faites une compilation aujourd'hui, que vous voulez la sortir et que les gens l'achètent et l'écoutent, l'histoire que vous racontez doit être vraiment intéressante. Florian Seyberth et Peter Heider ont toujours une super histoire à raconter. Mieux connus sous le nom de Boozoo Bajou, les deux compositeurs et producteurs originaires de Nuremberg en Allemagne ont créé leur propre univers sonore depuis la sortie de leur premier album Satta en 2001. Quelques compilations sur des labels tels que Stereo Deluxe, !K7 ou Apollo, filiale de R & S, et deux albums plus tard, Seyberth & Heider ont ensuite trouvé leur concept phare avec Shimmer. Shimmer - A Selection by Boozoo Bajou Vol. 1 est sorti en 2017, et Boozoo Bajou présente maintenant une nouvelle sélection de 17 morceaux de musique populaire des cinq dernières décennies triés sur le volet. Le premier volume avait finalement une atmosphère un peu sombre, se souvient Florian Seyberth. Nous avons donc décidé que le volume 2 devait être un peu plus lumineux. Nous avons grandi à une époque où le DJing et les compilations étaient entièrement dédiés au storytelling. Aujourd'hui, ces activités semblent être réduites à de simples compétences techniques et à la possession d'un énorme disque dur. Nous espérons que Shimmer peut remettre la lumière sur cet esprit qui semble s'être perdu il y a quelque temps. Le morceau d'ambient folk moderne Allocate de Damien Jurado annonce parfaitement la couleur avec un ton très soul, avant que Infinite Avenue de Carmen Villain apporte une certaine mélancolie scandinave positive. Michael Nau suit avec l'envoutant Smooth Aisles qui permet de conserver l'ambiance émouvante chaleureuse de ce deuxième volume de Shimmer. Tarbox Poltergeist de The Entourage Music and Theater Ensemble est l'un des premiers classiques de la musique ambient et folk. Initialement sorti sur Folkways et plus tard réédité par le label Tompkins Square, il nous introduit à une perspective fascinante de la scène multidisciplinaire et contre-culturelle de la danse, de la musique et du théâtre au milieu des années 70 aux états-Unis. Quelle transition parfaite avec le titre instrumentale hypnotique Oscura Primavera du groupe légendaire Can. Uhuuus et Daytripper sont deux morceaux inédits de Boozoo Bajou, qui nous amènent à la seconde moitié de la compilation. Le duo révèle son expertise en matière de pop européenne des années 1980, avec notamment le mystérieux On A Trouvé... d'Isabelle Mayereau. On trouve également Raf Rundell avec Within Without, Valentina Mora et son morceau aux sonorités psychédéliques Ash Walk, et Al Chem, avec le joyeux et rythmé No Hopper. Faire suivre ces trois titres de musique électronique moderne avec un standard de Neville Brothers est un choix fort. Avec sa batterie clairsemée, sa voix monocorde et ses paroles simples, Sons And Daughters, de l'album classique de 1990 Brother's Keepe r, ne ressemble à aucun autre morceau de Neville. Sur Darkness, Fat Jon The Ample Soul Physician met à jour cet esprit avec un groove drum & bass qui amène joliment au titre The Border de Astronauts, etc., une mélodie indie-pop lente et accrocheuse. Vient ensuite Brigitte de la légendaire romancière, compositrice et interprète Brigitte Fontaine paru en 1972. Shimmer Vol. 2 se doit donc de boucler la boucle avec deux instrumentaux : Ceremony de Gaussian Curve, publié sur le très populaire label hollandais Music From Memory, qui va bien au-delà des sonorités habituelles de l'ambient, et bien sûr, Shimmer de Boozoo Bajou qui terminent eux-même cette merveilleuse compilation avec ce morceau éponyme et inédit. Donc si vous recherchez une belle histoire avec une bonne intrigue, Shimmer - A Selection By Boozoo Bajou Vol. 2 est faite pour vous !