DEUX MUSICIENS EXCEPTIONNELS, DEUX GéNéRATIONS. RéUNIS AUTOUR DE LA MUSIQUE DU PREMIER GRAND HOMME QUE LE JAZZ AIT PRODUIT ET DONT LA JEUNESSE ALLAIT DEVENIR éTERNELLE : LOUIS ARMSTRONG Revenir à Louis Armstrong, tout simplement. C'est l'idée lumineuse qui rassemble Paul Lay, jeune pianiste remarquable d'ingéniosité et de vivacité et Eric Le Lann, trompettiste parmi les plus complets que compte l'Hexagone. Sur le disque à paraître à l'automne, le dialogue est savoureux, émouvant, d'un raffinement qui rend toute justice à l'un des plus grands inventeurs du jazz
Après avoir écouté la réédition en vinyle de Un beau matin d'Areski, j'ai aussitôt eu envie de constater les trente ans qui séparent cet album de 1970 et Le triomphe de l'amour trente ans plus tard. Le premier a la fraîcheur des premiers Saravah, du disque qu'il avait cosigné avec Jacques Higelin, un copain de régiment, ou de ceux qu'il concoctait alors avec sa compagne, la sublimissime Brigitte Fontaine. Le second est riche d'arrangements que nombreux musiciens viennent alimenter. Les deux possèdent la poésie monotone d'une voix blanche à fleur de peau, le parfum kabyle des percussions qu'il effleure, des fleurs qu'il fait pousser dans son jardin de rêve, un rêve généreux et coloré. Jean-Jacques Birgé
Le nouvel album de FRUSTRATION : LE GROUPE CULTE DU POST PUNK FRANçAIS. AVEC EN INVITé : JASON WILLIAMSON (SLEAFORD MODS). Frustration on les a vus 5, 10, 100 fois - parfois sans vraiment le vouloir. On s'est à chaque fois dit qu'on en avait fait le tour, que tout leur petit cirque commençait à bien faire. Mais à chaque nouveau concert, à chaque nouveau disque, on replonge. Parce que le feu brûle toujours, parce que la passion est toujours intacte, parce qu'ils n'essayent pas de passer pour ce qu'ils ne sont pas. Parce que quelque part, au fin fond du Var ou du Jura, certains gamins ont toujours besoin d'envisager le monde autrement. On ne s'attendait toutefois pas à un disque comme So Cold Streams. à ce stade du championnat, Frustration aurait en effet pu se contenter de sortir un disque sensiblement identique au précédent, intense, abrasif, honnête mais sans risques, et continuer à remplir les salles sans que personne ne trouve à y redire en s'avançant doucement vers une sortie aussi digne qu'inévitable. Mais dès les premières mesures d' Insane, pilonnage électro-punk insensé qu'on croirait tout droit sorti d'un maxi d'EBM millésimé 1988, on réalise que le scénario ne va pas se dérouler comme prévu. Plutôt que de s'aménager une routine confortable, Frustration a enregistré son cinquième album comme si c'était le premier, comme un groupe formé depuis 6 mois qui n'aurait rien à perdre et une sérieuse envie d'en découdre. Si la cavalerie post-punk est toujours présente (batterie martiale, basse élastique, guitares en délit de fuite), So Cold Streams surprend par l'énergie, la virulence de certaines paroles et les nombreuses prises de risque, de Brume, cauchemar aux sonorités industrielles hurlé en français, au très pop Lil' White Sister qui lorgne étonnamment du côté des Smiths et d'Echo & The Bunnymen, en passant par le sinueux et mélancolique Slave Markets sur lequel le groupe a invité Jason Williamson, le chanteur de Sleaford Mods - formation qui a beaucoup joué dans la nouvelle jeunesse de Frustration. Sleaford Mods est un groupe qui, musicalement et humainement, nous a donné un véritable coup de fouet, explique Fabrice Gilbert (chant). ça nous a redonné un vrai sentiment de liberté, ça m'a permis de dire vraiment tout ce que j'avais envie de dire dans mes paroles, d'aborder des sujets extrêmement intimes comme des choses beaucoup plus générales, que ce soit au niveau politique ou social. So Cold Streams est, paradoxalement peut-être, à la fois notre disque le plus désabusé, le plus énergique et le plus libre. Constat que résume à la perfection la pochette du disque, signée comme toutes les autres par l'artiste peintre Baldo, et qui représente une machine goudronnant une route à travers un champ de blé. à l'origine, explique Fabrice, j'avais envisagé complètement autre chose, une illustration inspirée d'un plan d'Inglorious Basterds, le film de Quentin Tarantino. Mais le résultat n'a plu à personne. J'ai alors pensé à ce tableau avec la machine à goudron, que Baldo avait fait il y a plus de 15 ans et qui devait, à l'origine, être la pochette de notre premier album, Full Of Sorrow. Pour une telle renaissance, on ne pouvait rêver meilleur choix. Surtout que l'image contient à elle seule tout le disque : l'espace, la force, la lumière, la rage et le dégoût aussi. L'envie de tout détruire. De faire table rase. De proposer quelque chose de différent. Un peu plus que de la musique. Un esprit, une idée. Une façon d'envisager le monde. Frustration fait partie des rares groupes qui, aujourd'hui, avec très peu de presse et une estime toute relative de la part des médias, jouent dans toute la France à guichets fermés et réussissent à vendre plus de 10 000 exemplaires de leurs disques, performance à laquelle certains, pourtant soutenus par des budgets promotionnels chiffrés en dépit du rien à foutre, n'osent plus même penser... -- Lelo J. Batista, NOISE. -- Depuis 2002, ce quartet parisien a relevé la Manche et plongé les mains dans le cambouis des premiers Wire, The Fall, PIL et Joy Division. Références intouchables ? Dans les souterrains, on crie déjà le nom de Frustration. Ce qui Relax ici, c'est d'observer que cette musique n'a rien perdu de sa puissance réfractaire et cathartique. Ce qui réjouit, c'est qu'un groupe français sache lui redonner vie avec tant d'aplomb. -- Michaël Patin --- NewNoise
Jî Drû, flûtiste de caractère, sideman inspiré, chef de bande endiablé pour Push up! et Jî Mob, producteur et arrangeur, signe aujourd'hui un premier album sous son nom, raffiné, expressif et onirique : 'WESTERN'. Un jazz métissé, hybride à l'écoute de sonorités actuelles, du groove éternel et des transes suspendues. Pour ce projet, on retrouve les sons hypnotiques du piano d'Armel Dupas, la voix envoûtante de Sandra Nkaké, les rythmes inventifs de Mathieu Penot pour accompagner les volutes de flûtes et le chant de Jî Drû. Un jazz moderne et épuré, plein de poésie et de révolte, pour un quartet dont on n'a pas fini de parler. Western est un conte vibrant de ballades poétiques intimistes et rêveuses, de transes suspendues et de tempêtes rythmiques au groove hypnotique.. -- FIP. -- UN DISQUE ESSENTIEL, PLEIN DE POéSIE ET DE RéVOLTE. -- LES INROCKS. --
UN DISQUE DE CHEVET INDISPENSABLE, POUR TOUT AMATEUR DE SYDNEY BECHET.... -- Francis Marmande --- L'HOMMAGE SURPRENANT à SIDNEY BECHET! - ESSENTIEL ET INCONTOURNABLE - INCLUS : LIVRET 24 PAGES. Vol pour Sidney (retour) est emmené par une troupe de poètes-instrumentistes de haut vol en transes atlantiques de l'Amérique du blues profond à la France de Georges Brassens. à tout âge, on y chante, on y danse et on relève les marques d'affection qu'eurent John Coltrane ou Duke Ellington, comme les générations qui suivent, pour le très grand Sidney Bechet, figure superlative de l'histoire du jazz. Avec : Elsa Birgé, Catherine Delaunay, John Dikeman, Sophia Domancich, Robin Fincker, Simon Goubert, Nathan Hanson, Sylvaine Hélary Glowing Life (avec Antonin Rayon, Benjamin Glibert, Christophe Lavergne), Hymn for Her (Lucy Tight, Wayne Waxing), Doan Brian Roessler, Guillaume Séguron, Davu Seru, Ursus Minor, (Tony Hymas, Grego Simmons, François Corneloup, Stokley Williams), Donald Washington, Matt Wilson Quartet (avec Jeff Lederer, Kirk Knuffke, Chris Lightcap. Avec : Elsa Birgé, Catherine Delaunay, John Dikeman, Sophia Domancich, Robin Fincker, Simon Goubert, Nathan Hanson, Sylvaine Hélary Glowing Life (avec Antonin Rayon, Benjamin Glibert, Christophe Lavergne), Hymn for Her (Lucy Tight, Wayne Waxing), Doan Brian Roessler, Guillaume Séguron, Davu Seru, Ursus Minor, (Tony Hymas, Grego Simmons, François Corneloup, Stokley Williams), Donald Washington, Matt Wilson Quartet (avec Jeff Lederer, Kirk Knuffke, Chris Lightcap. Vive les albums concepts : climats variés. Vive l'humour jazziste : si rare. Vive les surprises : ça décape. -- JAZZ MAGAZINE --- TOUJOURS DISPONIBLE! VOL POUR SIDNEY (aller) éLU DISQUE de L'ANNéE par : Le journal LE MONDE et par le journal LIBéRATION. VOL POUR SIDNEY (aller) : En 1992, les disques nato publiaient Vol pour Sidney, recueil de titres composés et immortalisés par Sidney Bechet - artiste majeur du XXe siècle, instrumentiste essentiel au même titre que Louis Armstrong, Charlie Parker ou John Coltrane - et interprétés cette fois par une clique d'artistes d'univers et itinéraires fort divers, tous amoureux de la musique de Bechet : Charlie Watts, Elvin Jones, Lee Konitz, Taj Mahal, Pepsi et Urszula Dudziak aux côtés de quelques compagnons de route de nato : The Lonely Bears, British Summer Time Ends, Lol Coxhill / Pat Thomas, Steve Beresford et Michel Doneda.L'album connut alors un grand succès auprès d'une critique enthousiaste, nommé disque de l'année dans plusieurs revues : Le Monde, Libération, Jazz Magazine, VSD etc. Sidney Bechet fut un artiste immensément populaire, mais aussi un innovateur (ses duos avec Kenny Clarke par exemple), un chercheur (il fut le premier à utiliser le re-recording), un voyageur curieux des autres cultures, un bluesman profond et un des saxophonistes soprano les plus novateurs et les plus expressifs. En plus de la beauté des thèmes, ce sont ces différentes approches - richesses de ce musicien d'exception - qui ont inspiré les passagers de ce Vol pour Sidney frappés autant par l'invention, la modernité, l'humour, le sens mélodique d'un des plus grands créateurs de jazz.
Un message d'amour et de joie qui semble imprégner ce quatrième album du groupe milanais. Comparé aux oeuvres précédentes, les caractéristiques essentielles du son restent une base rythmique puissante et des dynamiques poly-rythmiques prestigieuses; tout cela se rapproche cependant des accents marquants du jazz ancestral. En gros, les Faryds s'imprègnent et refaçonnent avec une intuition remarquable, les éléments uniques et les influences de certains Electric Jazz ou Rock-Jazz Blues des années 70 (Miles Davis, Dr John, Graham Bond, Jeremy Steig) et Spiritual Jazz (Sun Ra, Pharoah Sanders, Don Cherry, Brother Ah), en les mariant avec les moments forts de certains Afro- Free (Pyramids, Alkebu-Lan) et les intrigues les plus Freak-Jam typiques du Space Rock. Ecouter la musique d'Al Doum & Faryds, c'est comme un séjour sur une île déserte à la nature intacte, en harmonie avec une Nouvelle Société Biologique, donnant l'image de frères et soeurs chantant et dansant dans un esprit de fraternité. Al Doum & the Faryds brasse le meilleur du jazz cosmique des 70's, du spacerock, du psyché pour un disque capiteux à ne pas prendre à la légère !