Coffret 3 best sellers absolus : les ballets de Tchaïkovski. Le Lac des Cygnes, La Belle au bois dormant et Casse-Noisette, dans leur interprétation de référence, sous la baguette d'André Prévin, remastérisés en 2016.
Tosca - la quintessence de l'opéra italien. C'est une histoire passionnante sur le désir, la passion et la mort. L'histoire d'une femme aimée et de deux hommes, qui se battent en duel - l'un est un ange l'autre un démon. Benoît Jacquot, réalisateur français de renom, créé ici un opéra pour le cinéma. Une idée audacieuse qui mèna à une aventure passionnante - il aime ses acteurs, les gros plans, il y a développé un style qui lui est propre. Le résultat est une merveilleuse production pour l'un des plus grands opéras de Puccini. Une scénographie incroyable, de magnifiques costumes et une performance mémorable pour Angela Gheorghiu et Roberto Alagna, le couple rêvé pour l'opéra de l'époque, dans les rôles principaux et Ruggero Raimondi face à eux.
Tosca - la quintessence de l'opéra italien. C'est une histoire passionnante sur le désir, la passion et la mort. L’histoire d’une femme aimée et de deux hommes, qui se battent en duel - l'un est un ange l'autre un démon. Benoît Jacquot, réalisateur français de renom, créé ici un opéra pour le cinéma. Une idée audacieuse qui mèna à une aventure passionnante - il aime ses acteurs, les gros plans, il y a développé un style qui lui est propre. Le résultat est une merveilleuse production pour l'un des plus grands opéras de Puccini. Une scénographie incroyable, de magnifiques costumes et une performance mémorable pour Angela Gheorghiu et Roberto Alagna, le couple rêvé pour l’opéra de l'époque, dans les rôles principaux et Ruggero Raimondi face à eux.
La transcription pour guitare seule a beaucoup évoluée depuis la 1ère moitié du XXème siècle : d’un « instrument mélodique permettant l’harmonie » comme la définissait Andrés Segovia, la guitare est devenue un instrument «permettant» la polyphonie. Ainsi aux transcriptions réalisées à partir d’oeuvres pour violon, pour violoncelle ou pour luth se sont ajoutées celles provenant du piano ou du clavecin. Ce disque illustre en partie ce bref historique de la transcription pour guitare seule, en faisant entendre des oeuvres provenant, soit du luth avec John Dowland et Sylvius Leopold Weiss, soit du clavecin avec Johann Sebastian Bach et Jean-Philippe Rameau, rassemblées autour d’un même instrument, la guitare. Le guitariste Michel Grizard, habitué de la programmation de la Folle Journée de Nantes, est lui-même l'auteur des transcriptions de ce disque, et notamment de celles pour Rameau, publiées depuis peu par l'éditeur L'empreinte mélodique.
« Les jeunes gens, pour s'amuser, dansèrent aux chansons, ce qui est présentement fort en usage à la Cour. Joua qui voulut, et qui voulut aussi prêta l'oreille au joli concert de Visé, Marais, Descoteaux et Philbert. Avec cela, on attrapa minuit et le mariage fut célébré dans la chapelle de l' Hôtel de Créquy. « 3 février 1696. Ce nouvel enregistrement Flora tente de recréer ce concert décrit par M. de Coulanges à sa cousine Mme de Sévigné. Des oeuvres originales de Hotteterre, Gaultier de Marseille, de Visée, des transcriptions de l'époque d'airs à la mode de Lully, une suite pour viole inédite de Marin Marais en constituent le programme.
Pascale Rouet, passionnée d'exploration musicale contemporaine, a une fascination absolue pour cette musique, fascination qui dure depuis ce premier choc inouï d'il y a vingt ans. La personnalité lumineuse et charismatique de Michael Radulescu l'ont aussi impressionnée, comme d'ailleurs tous ceux qui suivent les divers classes et masterclasses de ce professeur à l'érudition légendaire. Pascale Rouet a rédigé ici une analyse détaillée de ces pièces, analyse publiée de façon plus complète aux éditions Delatour France. Autant de raisons qui devaient aboutir à la réalisation de l'enregistrement du présent CD.
Leon Fleisher, né à San Francisco en 1928 d'un père émigré russe et d'une mère polonaise, fut l'un des plus grands espoirs de la scène américaine. Les critiques ont été impressionnés par ses enregistrements de Schubert et les variations de Handel de Brahms, et la collaboration avec George Szell et son orchestre de Cleveland lui ont apporté des récompenses et furent des best-sellers. L'ascension fulgurante de Fleisher était une source d'enthousiasme même pour le public aux États-Unis, aussi habitué qu'il était aux superlatifs. Mais à la fin, le pianiste fut touché par une paralysie progressive de la main droite qui l'obligea à abandonner ses activités de concert. En tant que chef d'orchestre, professeur d'université et spécialiste de la musique pour piano pour la main gauche, Fleisher après une opération chirurgicale, est apparu à plusieurs reprises devant un public de concert à partir de 1982. Le nombre d'enregistrements des quelques années de ses premiers triomphes est naturellement réduit. De fait, est d'autant plus précieux la rencontre avec ce pianiste exceptionnel sur les 10 CDs de cette collection.
Le Nouvel Opéra et Les Boréades de Montréal ont rassemblé une distribution de haut calibre pour le tout premier enregistrement de Nicandro e Fileno, un opéra pastoral de Paolo Lorenzani (1640-1713), créé devant le roi Louis XIV et sa cour au Château de Fontainebleau, en septembre 1681. Le manuscrit se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque nationale de France à Paris. Albert La France, musicologue canadien, a réalisé l'édition critique de Nicandro e Fileno pour le Centre de Musique Baroque de Versailles. Grâce à l'initiative de Suzie LeBlanc et de Francis Colpron, cet opéra a été remis en circulation pour cet enregistrement, ainsi que pour la production scénique de l'opéra, réalisée à Montréal en 2017 dans une mise en scène de Marie-Nathalie Lacoursière. // Livret de Philippe Julien Mancini -L'intrigue met en scène Nicandro et Fileno, deux vieux amis, qui conviennent d'épouser chacun la fille de l'autre : Filli à Fileno et Clori à Nicandro. Mais, invoquant divers prétextes, les jeunes femmes refusent de faire la volonté de leurs pères, sans compter qu'elles aiment toutes deux Lidio, un séducteur volage. Eurillo, d'autre part, est amoureux de Filli qui le rejette pour Lidio. Nicandro et Fileno, réalisant enfin que leur idée n'était que fantaisie, doivent se contenter du sort que leur impose leur âge avancé, tandis que Filli s'unit à Lidio et qu'Eurillo reporte son amour sur Clori. E tutto è bene quel che finisce bene! (Et tout est bien qui finit bien !)
Joyaux retrouvés de la Renaissance anglaise. Voici un document de musique ancienne rare interprété par le Marian Consort pour les polyphonies et le Rose Consort of Viols pour la partie instrumentale. John Baldwin est un compositeur qui officiait à la Chapelle de Windsor en 1575 et est devenu Maître de la Chapelle Royale en 1598. Il a écrit des motets et polyphonies uniques, consignées dans un manuscrit rare, le Baldwin Partbooks que les ensembles ci-dessous interprètent ici avec une rare justesse. Des joyaux de la musique polyphonique anglaise de la Renaissance.
L'univers de Singier est éclectique : familier de la percussion iranienne, admirateur de l'Ecole Notre Dame comme du jazz Dixieland, Singier ne se refuse aucune couleur, aucun matériau, mais, quand il les choisit et les ramasse, il se les approprie et les ajuste à son trait à la fois ironique, sec et bienveillant, comme faisait son maître tutélaire : Stravinsky. Il y a du bricoleur, du Tinguely chez Singier. On l'imagine volontiers errer la nuit dans la grande brocante de la musique pour prendre quelques éclats à incorporer dans on ébénisterie joviale. Sa musique, préservée de toute pesanteur, de tout dogmatisme, scintille de sens préexistants - art truculent de la «récup» (ce n'est pas pour rien qu'il dit son admiration pour Arcimboldo) qui trahit un goût évident pour les tours de passe-passe. Avant même de l'avoir entendue, on reconnaît sa musique au cortège d'allitérations qui l'annonce, ces titres programmatiques qui sont le cauchemar des présentateurs : Blocs en vrac, de bric et de broc, Bouts rimés burinés, Traces et strettes, en strates... en strophes (prenez garde à la ponctuation : Singier «gît dans les détails»), etc. Par mimétisme, par gourmandise, Singier s'est constitué une langue, comme André Martel dont il utilise le sabir inventé, un code comme les oulipiens à qui il ressemble parfois dans cette révérence à la règle-jeu de toute construction artistique. La musique de Jean-Marc Singier, presque atemporelle, entre le bastringue et le bazar d'orient, est une musique nerveuse, qui avance par bonds, se débite en fragments agencés avec minutie (et composés avec précaution et lenteur); une musique pulsée, toute en angles; Tout est pesé chez Singier, tout sonne avec préméditation - et ce n'est d'ailleurs pas son moindre mérite que d'être une musique très «entendue», à défaut d'être encore très écoutée. Musique raffinée mais pas maniériste, musique débonnaire, quoiqu'une tension innerve cet art méticuleux et têtu. Un centimètre carré de la musique de Jean-Marc Singier est reconnaissable. C'est toujours bon signe. Gérard Pesson (1996)
A l’occasion des 50 ans de l’album mythique des Beatles, l’un des jazzmen les plus dynamiques et non conformiste de la scène actuelle rend hommage à ce chef d’oeuvre. Une réinterprétation jazz moderne et très accessible qui séduira un public large. Pour les fans de : Jamie Cullum, Kurt Elling, John Mayer, etc.
Pour commémorer le 40e anniversaire de Weather Report, le fond Zawinul est fier de publier ce document en direct de l'interprétation du groupe à Offenbach, en Allemagne, le 29 septembre 1978. Disponible en DVD séparé et versions CD inédites, ces enregistrements sont sans doute ceux d'un groupe le plus individuel qui n'a jamais mélangé des éléments de jazz, rock et électronique, et ils sont capturés ici à leur meilleur. Dirigé par deux visionnaires de la musique, le pianiste et claviériste Joe Zawinul et le saxophoniste ténor et soprano Wayne Shorter, le groupe était également unique en ce qu'il évitait la guitare qui était à la mode à l'époque. Le bassiste flamboyant Jaco Pastorius, un véritable innovateur, et le batteur nouvellement arrivé, Peter Erskine, un maître technicien intégré dans le groupe ont également ajouté une couleur jazz. Avant cette formation, un percussioniste supplémentaire avait toujours été présent, mais ce rôle auxiliaire a été abandonné pour laisser plus de place à la musique. Jusqu'à présent, la documentation de ce quatuor se faisait via l'album live 8.30 paru en 1979 et principalement enregistré à Long Beach, Californie, en novembre de l'année précédente.
Depuis le Vienna State Opera, Arthaus présente un document intemporel de l'opéra. Lorin Maazel a fait appel à un casting de rêve pour interpréter le fameux Turandot de Pucini dans une mise en scène remarquable. Il réunit Eva Marton et José Carrera alors âgé d'une trentaine d'années.
La jeune chanteuse tunisienne passe pour un des talents les plus intéressants du chant classique arabe. Elevée dans une famille qu’elle décrit elle-même de «passionnée de musique», enfant, elle chantait le maalouf avec sa grand-mère. Ce style de musique classique tunisien, très proche des traditions musicales égyptiennes, libyennes et marocaines, prend ses racines dans l’Andalousie du Moyen âge. Traditionnellement, le maalouf était chanté par de grands choeurs d’hommes et seulement depuis les années trente par les femmes. Sonia M’Barek a fait de ce genre un répertoire solo intime sur lequel elle a mis sa note personnelle. Pour cet enregistrement exceptionnel à la WDR, elle se fit accompagnée au violon, à la vièle kemantçe, à la flûte ney, à la cithare arabe kanoun, au luth oud, au violoncelle et aux percussions avec des musiciens triés sur le volet. En plus de sa voix très expressive, elle possède une solide formation musicale. Lorsqu’elle fit sa première grande apparition publique à l’âge de huit ans, elle ne pensait certainement pas qu’à vingt ans, elle dirigerait son propre ensemble. En Tunisie, c’est une grande star et à Paris, le Figaro l’acclama comme «Diva moderne : Avec sa voix sensuelle et prenante, cette jolie fille enchante notre monde.»
The People’s Purcell réunit le ténor Michael Slattery et La Nef dans quelques-unes des plus belles musiques d’Henry Purcell (1659-1695). Bien qu’ancré dans la tradition baroque, ce vaste répertoire que Purcell nous a laissé, se révèle aussi un terreau fertile idéal pour les explorations musicales. The People’s Purcell invite l’auditeur à écouter cette musique d’une nouvelle façon. Arrangés pour shruti box, archiluth, cistre, flûte, nyckelharpa, violon baroque, alto, violoncelle et viole de gambe, ces airs et mélodies baroques de Purcell prennent différentes couleurs dans ces nouveaux arrangements réalisés par Michael Slattery, Grégoire Jeay, Seán Dagher et Amanda Keesmaat. Comme dans leur album précédent (Dowland in Dublin ACD2 2650), La Nef et Michael Slattery ont pris quelques libertés avec Purcell afin de créer des pièces entièrement nouvelles. « Au fil du temps, j’ai pu saisir le sens profond des subtilités et de la grande diversité du langage musical de Purcell, chaque fois avec un plaisir renouvelé. Avec cet album, nous vous invitons à nous suivre dans quelques-unes de ces explorations et à découvrir Purcell sous un profil, qui, nous le pensons, lui aurait probablement plu, » affirme Sylvain Bergeron, directeur artistique de La Nef.
Voici le nouveau projet discographique du bassiste Jazz Thomas Fonnesbaeck bien connu sur la scène de jazz danois, ici avec le pianiste de jazz américain, compositeur, producteur, professeur et musicien de Quincy Jones, Justin Kauflin. Fonnesbæk lui-même décrit le début de ce nouveau projet comme ceci : Ma première rencontre avec Justin Kauflin fut à Copenhague au printemps 2015 au Jazzhouse Montmartre, avec son ami d'enfance et batteur, Billy Williams. Quand l'ancien directeur musical de Montmartre, Christian Brorsen, me les a présentés, j'ai immédiatement reconnu leur talent et la virtuosité, et la musicalité pianistique de Justin étaient une expérience musicale des plus précieuses pour moi. En plus d'être une rencontre entre Justin et moi, c'était une rencontre de cultures avec de nombreuses similitudes et de nombreuses différences inspirantes que nous pourrions exprimer à travers le son dans le langage universel de la musique. Nous avons rapidement découvert que nous partagions également un point commun neurologique dans la mesure où nous avons tous deux une synesthésie, ce qui signifie dans notre cas voir les sons comme des couleurs avec l'oeil de notre esprit. Synesthesia a aussi finalement été choisi pour être le titre de cet album.
Julian Arguelles, arrangeur d'exception, magnifie les meilleurs titres du trio en big band ! The Behemoth Phronesis s'est façonné une formidable réputation au cours de la dernière décennie, s'imposant comme l'un des groupes de jazz les plus puissants et énergétiques de la scène Européenne. Après six albums acclamés par la critique, le trio revient avec The Behemoth, qui regroupe dix nouveaux arrangements de compositions de leur catalogue passé par Julien Arguelles, commissionné spécialement pour ce dixième anniversaire. Le tout enregistré avec le Frankfurt Radio Big Band, une des radios les plus importantes en Europe, accompagnant de nombreux artistes jazz internationaux. Le son est brillant, fascinant, donnant à cet album une lumière nouvelle, qui devrait briller intemporellement, inspirant comme Phronesis eux-mêmes. Faisant preuve d'une intensité de jeu remarquable les trois musiciens se complètent comme les cinq doigts de la main et savent jouer de leur virtuosité et de leur groove avec humilité. Contrepoints, breaks, jeu de piano inventif, leur musique en perpétuelle évolution iconoclaste et ludique happe l'auditeur et l'agrippe avec force pour ne plus le lâcher pendant toute la durée du set. Telle la bande son d'un film imaginaire alternant les clairs-obscurs, les ambiances nocturnes sombres et apaisées ou la folie d'un monde agité, le jazz de Phronesis intemporel et génial, claque comme une détonation avant de se retirer comme un brouillard épais et de se poser en une création abstraite et éphémère.
Cet enregistrement Flora aborde deux aspects de l'oeuvre abondante et variée que Jenkins nous a laissée : les consorts avec lyra-viole et les suites pour violon, basse de viole et orgue. La virtuosité des divisions est présente dans les différentes Fantasies, Almaines, Corantos ou Sarabandes, formes caractéristiques de ce répertoire. On trouve également The 5 Belles, une pièce originale qui imite les carillons qui connaissaient un nouvel essor en Angleterre à cette époque.
Saxophoniste mythique des J.B's de James Brown, chanteur au groove entrainant, on ne présente plus Maceo Parker qui poursuit depuis une très glorieuse carrière de leader au fil d'albums tous aussi réussis les uns que les autres. Pour la première fois il enregistre avec le grand orchestre de la WDR un Best of Soul où l'on retrouve aussi bien des compositions de Maceo lui-même, que de James Brown, Aretha Franklin, Issac Hayes ou même Stevie Wonder. Un album détonnant, un des Must du genre. Et comme son nom l'indique : Que des classiques !
Saxophoniste mythique des J.B's de James Brown, chanteur au groove entrainant, on ne présente plus Maceo Parker qui poursuit depuis une très glorieuse carrière de leader au fil d'albums tous aussi réussis les uns que les autres. Pour la première fois il enregistre avec le grand orchestre de la WDR un « Best of Soul » où l'on retrouve aussi bien des compositions de Maceo lui-même, que de James Brown, Aretha Franklin, Issac Hayes ou même Stevie Wonder. Un album détonnant, un des « Must » du genre. Et comme son nom l'indique : Que des classiques !
La pianiste sud-coréenne Yu Mi Lee présente un programme irrésistible incluant des oeuvres de Rachmaninov, Tchaikovsky et Medtnerin, dont chaque morceau est empreint de nostalgie, soit en référence à un style antérieur, soit en affichant un désir palpable de nostalgie. Yu Mi Lee a une affinité particulière avec le répertoire russe, s'étant immergée dans le paysage et la culture russe. Ses concerts l'ont emmenée de sa Corée du Sud natale jusqu'à son pays d'adoption, l'Allemagne, et à travers l'Europe et les États-Unis. Les temps forts incluent des interprétations avec l'Orchestre philharmonique tchèque, au Festival international de musique de Berlin et pour l'Association Alfred Cortot en Italie.
Le Salve Regina du ton solennel sert de fil conducteur à ce disque. La grande antienne mariale, composée au XIe siècle, est une source intarissable d'inspiration pour les musiciens de la cathédrale Notre-Dame de Paris depuis près de 1000 ans. Du XIe au XXIe siècle, un pont est lancé entre le chant grégorien et la création contemporaine, celle de la Messe Salve Regina d'Yves Castagnet (composée entre 2002 et 2007), celle du Salve Regina d'Olivier Latry (2007), grand commentaire instrumental de l'antienne mariale. Les voix et les orgues dialoguent et s'unissent, implorant aujourd'hui comme il y a mille ans la Reine du Ciel, mère de miséricorde : Salve Regina .
Vestigium se concentre sur le swing, l'énergie et l'interaction. C'est un terrain de jeu où les idées sont partagées et traitées jusqu'à ce qu'elles deviennent des histoires uniques sans compromis. Morten Haxholm est prêt à sortir son sixième album. Un album qui le voit une fois de plus s'associer à des stars américaines du jazz, Jonathan Kreisberg (gui) et Ari Hoenig (dr), comme il l'a fait pour ses premiers et second albums - Equilibrium and Quintessence of Dust. Il est cette fois rejoint par Frederick Menzie (sax) et Nikolaj Hess (piano). Le répertoire évolue vers le jazz power puissant, les ballades mélancoliques et les pistes de groove insistant - et deux standards soigneusement choisis - faisant de Vestigium un disque de jazz moderne équilibré et complet.
Ludwig Minkus (1826-1917) : Don Quichotte, ballet en un prologue et troid actes (Arrangements de John Lanchberry) Opéra National de Paris, Avril 2002 Rudolph Nureyev (d'après Marius Petipa), Chorégraphie A 21 ans à peine, Rudolph Nureyev avait lui-même interprété le rôle de Basile avec beaucoup de succès, à Leningrad; après sa demande d'asile spectaculaire en France en 1961, ile se battit pour quel'oeuvre, beaucoup joué à l'Est, soit également connue à l'Ouest. Il élabora une nouvelle chorégraphie, reprit dans les grandes lignes la version de Petipa, mais il ramena les cinq actes à trois actes et un prologue. A cet effet, John Lanchbery arrangea la musique de Ludwig Minkus.
Patrimoine est le titre de ce premier CD de Philippe Bourlois en tant que soliste. L'idée emprunte au patrimoine classique des oeuvres de Bach et Mozart : deux adaptations qui mettent en valeur la polyvalence de l'accordéon capable tout autant d'éclairer la polyphonie de l'écriture de Bach que de rendre hommage à la grâce mélodique mozartienne. [...] J'ai ensuite choisi trois pièces originales de compositeurs qui ont marqué le répertoire de l'accordéeon : Ganzer, Berio et Gubaidulina. [...]. L'évolution du langage musical est aussi liée aux évolutions des instruments et de leur utilisation et c'est tout ceci qui contribue pour moi au patrimoine musical d'un instrument. (Extrait du livret) P.B. Rappelons que si en Finlande, Allemagne, Russie les classes d'accordéon existent depuis plus de 40, voire 50 ans dans les conservatoires, celle du CNSM de Paris n'a été créée qu'en 2002. Philippe Bourlois y enseigne comme assistant depuis 2003 et comme professeur au CRR de Saint-Etienne.
Le légendaire producteur Walter Legge a pris les meilleurs musiciens de la plupart des orchestres basés à Londres afin de créer un nouveau super-ensemble après la Seconde Guerre mondiale, à l'origine destiné uniquement aux sessions en studio. Le nom : Philharmonia Orchestra London. Certains des meilleurs chefs d'orchestre au monde ont façonné cet orchestre inhabituel dans les années qui suivirent, notamment Karajan et Klemperer. Avec leur excellence artistique et leur qualité élevée d'enregistrement, ces studios de production ont établie des standards qui sont toujours valables aujourd'hui. Quand les symphonies de Beethoven et Brahms de ce coffret 10 CD ont été enregistrées, Otto Klemperer (1885 - 1975) était déjà le dernier des plus vieux grands chefs d'orchestre européens qui ont dramatiquement influencé la vie artistique des deux côtés de l'Atlantique au-delà du milieu du 20ème siècle. C'est une autre raison pour laquelle ces enregistrements de Kingsway Hall et des studios Abbey Road font partie de l'héritage éternel de Klemperer !
Ce film - inédit - réalisé par François Manceaux lors de représentations de la version chambriste avec piano permet d'aller au plus profond de cet acte de rupture magnifié par Poulenc et Cocteau. La réalisation, avec l'équivalent de 11 caméras qui enserrent et dissèquent le dispositif scénique créé par Juliette Mailhé, permet une complète mise à nue du personnage féminin en proie à tous les états psychologiques : plans serrés ou élargis pour présenter la complicité avec le piano, témoin direct de l'affrontement rhétorique entre cette femme et son bel inconnu au téléphone... François Manceaux, grand connaisseur de l'oeuvre de Poulenc, observe avec minutie le jeu de Caroline Casadesus qui accepte l'intrusion de la caméra au plus près de son complexe personnage. Sa minutieuse observation de cette femme abandonnée, qui se rebelle finalement contre son sort, démontre le caractère unique de ce chef d'oeuvre de l'art lyrique au format si particulier. La dimension dramatique des deux artistes et leurs sens de la théâtralité projettent directement la scène dans notre salon RESMUSICA
João Gilberto, de son nom complet João Gilberto Prado Pereira de Oliveira, est un musicien brésilien, considéré comme le principal créateur de la bossa nova. Il remporte un vif succès au Brésil avec la chanson Chega de saudade en 1958. C'est véritablement en 1962 que son succès devient international avec son interprétation de Garota de Ipanema, accompagné de Stan Getz, aujourd'hui devenue une chanson internationale chantée en plusieurs langues par de nombreux artistes prestigieux tels que Frank Sinatra, Nat King Cole ou encore Ella Fitzgerald. De nos jours, João Gilberto continue à donner des concerts à travers le monde. João Gilberto est également le père de la chanteuse brésilienne Bebel Gilberto. Inclus une très rare version de «Este Seu Olhar» pour la 1ère fois en cd !!! Cette édition présente 39 enregistrements originaux couvrant les années 1958 à 1961. Le génial Joao Gilberto est accompagné par l'orchestre sous la conduite du non moins génial Antonio Carlos Jobim. Cette édition est un pur bonheur !!!!!!
LA MUSIQUE LIBRE, VIBRANTE, LYRIQUE ET SANS FRONTIèRE DE DANIEL HERSKEDAL THE ROC Au cours des deux dernières années, Daniel Herskedal a atteint une notoriété internationale dans le monde du jazz, tournant avec son groupe aux quatre coins de l'Europe et du Japon. Son nouvel album est empreint d'influences musicales orientales suite à ses séjours en Syrie, Liban et Palestine. Les musiciens intègrent à leur vocabulaire musical les modes, rythmes et grooves orientaux; ensemble ils sculptent de magnifiques paysages sonores et l'apport du violon et violoncelle enrichissent la subtile trame harmonique et mélodique. Le timbre des instruments utilisés par Herskedal est véritablement envoûtant et unique. Remarquable mélodiste, porteur d'un jazz aérien aux couleurs et sonorités nordiques, il repousse les limites à la fois techniques et sonores du tuba, en défiant les conventions de l'instrument. Nous sommes ici en présence d'un trio captivant qui devrait ravir tous les amateurs d'une musique libre, vibrante, lyrique et sans frontière. POUR TOUS CEUX QUI AIMENT : Mats Eilertsen Trio, Helge Lien Trio, Marius Neset, Trio Elf Alboran Trio, Tore Brunborg, Eple Trio, Hakon Kornstad, etc....L'un des petits ensembles les plus uniques et les plus novateurs en Europe à ce jour, apportant un large mélange d'influences issues du folk, du jazz, de la musique classique et arabe. FRANCE MUSIQUE (FR)
La mort, ricanante et maléfique viendra le frapper traîtreusement au cours d'un bal masqué que lui-même aura organisé. C'est Herbert von Karajan qui aurait normalement dû assurer la direction musicale de l'ouvrage, mais une mort brutale et inattendue l'empêchera de diriger l'oeuvre de Verdi et c'est Sir Georg Solti qui le remplacera au pied levé, faisant de cet opéra donné en 1990 un triomphe exceptionnel. Bien sûr la mise en scène somptueuse et flamboyante de John Schlesinger est pour beaucoup dans le succès incroyable de cette production où 40 000 places demandées n'ont pu être honorées, mais il faut surtout citer l'extraordinaire distribution mise en oeuvre à l'Opéra de Vienne. Une distribution dominée, cela va sans dire, par la performance vocale fantastique de Placido Domingo, interprétant avec la conviction qu'on lui connaît le rôle pathétique et écrasant de Gustave III. Mais il y a également du côté de la distribution féminine les noms prestigieux de Florence Quivar, incarnant Ulrica, Joséphine Barstow, dans celui d'Amelia, le reste des rôles masculins étant assuré par rien moins que Leo Nuci et Kurt Rydl ! Il faudrait aussi signaler les costumes vraiment superbes de Luciana Arrighi et les décors signés par William Dudley. Une représentation quasiment historique pensée par Karajan, qui disparaissant soudainement, permet à un Sir Georg Solti disponible miraculeusement, de sauver ce Bal Masqué de Verdi capté en direct lors du Festival de Salzbourg en 1990. Critique d'ON MAG / octobre 2011
Widor le symphoniste vouait une admiration sans borne au grand-oeuvre de Jean-Sébastien Bach. Mais « le mal dont souffrent les chefs-d’oeuvre, c’est le respect excessif dont on les entoure et qui finit par les rendre ennuyeux». Widor a fait sienne cette remarque de Fauré à propos de Bach, réagissant avec une liberté que l’on a peine à concevoir aujourd’hui : son Bach’s Memento (1925) pratique l’arrangement sans aucun complexe, pour notre plus grande joie ! // Denis Tchorek Né en 1976, il a étudié l’orgue successivement avec Pierre Cortellezzi et Jean-Philippe Fetzer au conservatoire de Nancy et avec Michel Chapuis lors de master-classes et de stages internationaux. Agrégé de musique, lauréat du conservatoire de Nancy et du CNSM de Paris, il est également Docteur en musicologie de l'université François-Rabelais de Tours. Spécialiste de la transcription, ses travaux, publiés dans la Revue de musicologie, Musicorum, bruzanemediabase.com ou dezede.org portent sur la vie musicale en France sous le Second Empire et la IIIe République. Il étudie la circulation de la musique et des musiciens sous l'angle de la transcription, notamment entre la France et l'Angleterre au regard du phénomène complexe de transfert culturel. Il s'intéresse particulièrement à la figure d'Alexandre Guilmant, comme transcripteur et concertiste international. Ses travaux actuels portent sur les rapports franco-anglais dans le domaine de l'orgue, ainsi que sur l'étude de la vie musicale boulonnaise. Comme organiste, Denis Tchorek se produit lors de récitals durant lesquels il valorise le répertoire associé à ses axes d’études. Titulaire à Douai des grandes-orgues historiques Mutin-Cavaillé-Coll de la collégiale Saint- Pierre, et des orgues Muhleisen de l'église Notre-Dame, il est aussi président de l'association « Orgues à Douai » et directeur du concours d’orgue qui a lieu chaque année à la mi-octobre.