Eugène est un jeune garçon peu entreprenant qui a des greffes de peau dans les paumes de ses mains. Un jour, le docteur Trousseau lui propose de venir travailler pour lui en ville. Le garçon va alors, malgré lui, suivre un parcours qui va le mêler à d'étranges histoires de famille et à d'angoissantes monstruosités... Pour finalement changer sa vie.
Michel Guiré-Vaka (1936-2015) a travaillé pour la publicité, la presse internationale et pour l'édition jeunesse.Il fut aussi enseignant, dessinateur et peintre. Cette première monographie, établie avec les meilleurs spécialistes de son oeuvre, contribue à remettre en lumière l'art de ce merveilleux sculpteur d'images.
Terry reçoit un coup de téléphone. Sa mère est morte. Après de longues années d'un inexplicable silence, il retourne dans son village natal pour les funérailles, comme si ce malheur seul pouvait l'y contraindre. Ce retour le confronte à ses souvenirs, aux douleurs liées à sa jeunesse. Visions et cauchemars resurgissent, sans que Terry puisse faire tout de suite la part des choses, comme si l'amnésie l'avait frappé jusque-là pour échapper à une redoutable culpabilité — au prix d'une profonde mélancolie.En suivant pas à pas son personnage, en lisant dans ses pensées, Lisa Zordan dissipe les brumes accumulées. La véritéest atroce. Sa révélation nécessaire.Les manifestations des fantômes, le jeu des couleurs, le contraste des saisons, des époques, des paysages, participent pleinement à la dramaturgie jusqu'à ce que Terry puisse enfin marcher « les pieds nus dans les ronces ».
Ce livre propose de redécouvrir un groupe d'artistes, réuni au lendemain de la Grande Guerre par Gus Bofa, Jean-Gabriel Daragnès, Charles Malexis et Pierre Mac Orlan, pour libérer le dessin du ghetto de la presse humoristique.De 1920 à 1930, le Salon de l'Araignée, réfractaire aux règles du monde de l'art, permet aux dessinateurs épris d'indépendance de montrer en toute liberté leurs recherches personnelles, de créer leur vision de la réalité et de chercher la vérité au- delà des apparences du quotidien.Ils ont su profiter de la vogue du livre illustré tout au long des Années folles, et du débouché nouveau, qui leur était offert, loin des contraintes de la presse ou de la publicité, pour faire du dessin une écriture à part entière, capable de tout raconter, tout exprimer.Rejetés par le monde de l'art et les tenants des avant-gardes, ils sont aujourd'hui à peu près oubliés. Ils demeurent, pourtant, d'une surprenante modernité et apparaissent comme les précurseurs de dessinateurs tels Blutch, Avril, Floc'h ou Nicolas de Crécy.
Quand l'été est fini,il faut bien reprendre le chemin de l'école.Fini de jouer, il faut faire les courses pour acheter les fournitures scolaires ; et c'est le ventre serré que l'on s'endort la veille de la rentrée...
Le livre Charles Martin, Féerie pour une grande guerre propose la réédition de deux ouvrages de Charles Martin :Sous les pots de fleurs (1917) et Mon cheval mes amis et mon amie (1921). En outre, Charles Martin, Féerie pour une grande guerre est en relation directe avec Le salon de l'araignée et les aventuriers du livre illustré. D'abord parce que l'auteur en était un membre actif et ensuite parce les deux oeuvres rééditées sont symptomatiques de la philosophie du salon et de ses participants. Profondément marqués par leur expérience de la Première Guerre Mondiale, de nombreux dessinateurssouhaitent sortir leur art de l'ornière humoristique et chauviniste où il est tombé. Ainsi Charles Martin dessine la guerre qu'il a vécu, il est mobilisé en 1914 et assiste, entre autre, à la bataille de la Somme en 1917. L'action se déroule dans le « pays de personne », écrit Mac Orlan, c'est aussi lui qui nous offre la meilleure définition de l'ouvrage : « curieux livre de guerre où les obus, les mitrailleuses, les fusées éclairantes et tous les phénomènes explosifs de 1918 se réalisaient sous les aspects d'une féerie dont personne n'avait prévu les apothéoses d'artifice ».
L'ours, le chat et le lapin entreprennent un voyage à travers une forêt étrange et mystérieuse.Laissez vous guider par la gouache de Maria Rostocka qui illumine le parcours de ces trois personnages anthropomorphes. Leur personnalité trouble, fourbe, despotique ou avec un léger penchant pour la bouteille, se révèle au fur et à mesure de la narration muette de Michal Rostocki.En Décembre 2011 Maria Rostocka a reçu le prix de la meilleure bande dessinée, l'un des plus important en Pologne, décerné par le Musée de l’insurrection de Varsovie.