Le récit poignant de la relation entre une mère alcoolique et son fils.Raphaël Terrier raconte son parcours, de l'amour le plus pur à la coupure sans retour, depuis dix ans. Sans faux-semblants, sans effets larmoyants, sans apitoiements. Avec une franchise, une force brute - tant dans la narration que dans les dessins - qui frappent et captivent.
Le 2 février 2011, Miriam López, 30 ans, est enlevée par deux hommes cagoulés dans la ville mexicaine d’Ensenada, en Basse-Californie.Placée en détention dans une base militaire, elle est accusée à tort d’appartenir à un réseau de trafic de drogue. Là-bas, elle est torturée et violée par les forces de l’ordre afin de lui faire signer de faux aveux.Depuis, Miriam a été relâchée et les accusations contre elle ont été abandonnées.Miriam est l’une des très rares victimes de torture, pourtant fort nombreuses, à avoir osé porter plainte et à aller jusqu’au bout pour tenter d’obtenir justice.Son combat exemplaire est soutenu par Amnesty International.Un récit âpre mais sans mélodrame ni effet de manche sur les dégâts collatéraux de la guerre contre les narco-trafiquants au Mexique.
Alice est une jeune fille de la petite bourgeoisie strasbourgeoise. En septembre 1939, à 21 ans, guide de France, anticonformiste et francophile s'engage comme infirmière dans l'armée française. Après la débâcle, elle rentre chez ses parents à Strasbourg, alors que les Allemands s'emploient à nazifier la province.Très vite, Alice s'insurge contre la situation, et avec une amie, met sur pied une équipe clandestine qui vient en aide aux prisonniers de guerre français et étrangers enfermés dans les casernes de la ville.Pendant deux ans, elle recueillent, nourrissent, munissent de faux papiers et exfiltrent d'Alsace près de 500 détenus fuyant l'incorporation de force dans l'armée allemande.Mais suite à une imprudence, le réseau est repéré, les filles arrêtées, et enfermées dans la forteresse de Ziegenhain (près de Bonn). Lucienne, la cheffe d'équipe est condamnée à mort. En septembre 1944, Strasbourg est libéré, Alice n'a alors plus qu'une idée en tête, s'évader, et retrouver sa famille.
C'est l'aventure éminemment humaine de la complicité d'une infirmière avec une de ses patientes atteinte de dégénérescence sénile, que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent portée aux personnes âgées.« Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien » m'a dit un jour Joséphine.J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence.Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous bien portants. Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par « la demoiselle aux yeux verts ».Émouvant et riche de questionnements.
1940, les Allemands envahissent une Belgique neutre, sans véritable défense. Durant l'Occupation, comme de nombreux autres jeunes de Chimay, Yvon veut échapper aux camps de travail : il décide de se cacher dans la forêt. Hélas, les occupants ne quittent pas les lieux. Les semaines passent, puis les mois et les années... Au total, ce sont 4 interminables années qu'il va passer dans les bois à lutter contre la peur, la faim et la folie...Lorsqu'il peut enfin sortir de son refuge, Yvon éprouve un besoin vital de changer d'air pour effacer ses cauchemars et lui donner l'occasion de démarrer de plain-pied sa vie d'adulte. Il prend donc le premier bateau en partance pour le Congo, la colonie belge si pleine de promesses. Avec sa nature envoûtante et ses innombrables défis à relever, le Congo lui redonne peu à peu de l'assurance et lui permet de rattraper les années perdues.Mais dans une Afrique qui aspire irrémédiablement à son indépendance, Yvon parviendra-t-il à préserver cet équilibre de vie qu'il a trouvé à l'autre bout du monde ?
Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je me sens rien m'a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d'infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d'affinité comme on le connaît rarement dans une vie. J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien.Elle était drôle et étonnement vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidé à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence. Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous bien portants Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre.Et là, on peut être prêts à se laisser bouleverser par la demoiselle aux yeux verts ! Parole d'indien !.» C'est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner se son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent porté aux personnes âgées. Emouvant et riche de questionnements.
Holy wood, le «Bois Sacré», est une sombre forêt de conifères, peuplée de monstres de foire et de vieilles caravanes ; c’est là-bas que naissent les stars de cinéma qui font tant rêver les spectateurs. Dans l’espoir d’en devenir une à son tour, la fragile Norma vient s’installer dans cette étrange ville-fantôme qui lui permet, malgré l’obscurité ambiante, de se retrouver sous le feu des projecteurs. Passé les premiers échecs, la frêle jeune femme se retrouve au coeur de l’attention du couple Wilcox, énigmatique fondateur de Holy wood. Grâce à eux, Norma Jeane Baker devient Marilyn. LA Marilyn. Une femme très différente de la véritable Norma. Trop, peut-être ?
Pour l'instant connu sous le sobriquet de Wolferl, le petit Wolgang Amadeus Mozart ne vit que pour la musique. Et il sait déjà l'apprécier sous toutes ses formes, même les plus inattendues ! Le jeune virtuose cherche - et trouve ! - l'inspiration partout où elle se cache, jusque dans les cris de Nannerl, sa soeur, ou les crottes de son chien. Qu'elles proviennent des oiseaux, des grillons ou des grenouilles, toute note est bonne à prendre, car pour ce génie en herbe, tout n'est que musique ! De l'Autriche à l'Angleterre, en passant par la France et l'Italie, notre petit Wolgang, bien que promis à la postérité, n'est pas encore assez mûr pour garder ses reflexions pour lui et ce, pour notre plus grand plaisir !
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser... Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re)découvrir cette série pleine d'espièglerie... Et récompensée à Angoulême en 2012.
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re) découvrir cette série pleine d'espièglerie. et récompensée à Angoulême en 2012.
Tout le monde veut être aimé. C'est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d'un simple mot ou grâce à un élixir.Pour Napoléon, c'est Eloisa. Et pour Eloisa, c'est Napoléon. Même si elle est grande et grognon, lui minuscule et souriant. Ils se sont croisés, un jour, au marché aux fleurs. Et si Eloisa s'est enfuie, Napoléon n'en a pas moins décidé qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, pour la vie !Quand l'amour se fait poésie.
Avec grâce, poésie, simplicité et érudition, Etienne Appert conte l'origine du dessin, sa signification, sa raison d'être.« Pourquoi tu dessines ? » demande un jour un enfant à Étienne.Pour répondre à son questionnement, l'auteur choisit d'emprunter ce qu'il nomme la rivière d'encre : celle qui coule depuis le tout premier trait tracé par un homme et contient chaque histoire personnelle et universelle du dessin.La légende veut que le premier dessin ait été tracé en Grèce bien avant l'antiquité, par la main d'une femme qui voulu accrocher sur le mur de sa maison l'ombre de son aimé. C'est son histoire que nous suivons, mêlée aux souvenirs de l'auteur et à ceux de l'enfant qui l'accompagne. Et, pour un bout de chemin, François Boucq et Edmond Baudouin leur serviront de guides.Dessiner, mais pour quoi alors ? Pour laisser quelque chose dans l'au-delà, nous qui sommes mortels ? Pour donner forme à l'innommable ? Pour accrocher l'ombre d'un être aimé sur le mur de sa maison ?
Bienvenue dans la pub ! Bienvenue dans un univers où les chefs de groupe, concepteurs et autres créatifs donnent chaque jour, invariablement, le meilleur d'eux-mêmes !Car il en faut, de l'énergie, pour survivre à ces défis quotidiens : soigner son image, répandre des horreurs sur ses collègues, supporter avec le sourire les névroses des autres, savonner la planche des plus ambitieux, mettre la pression sur les subalternes tout en flagornant la hiérarchie, intriguer pour obtenir une promotion, draguer à la photocopieuse...Et dire qu'en plus, il faudrait travailler pour les clients.
Inspiré par la biographie du paniste autrichien Paul Wittgenstein, Concerto pour main gauche nous transporte dans un univers onirique et poétique, au coeur de la psyché de ce personnage tourmenté, mélancolique et complexe, que seule la musique semble apaiser.Blessé lors de la première guerre mondiale, Paul Wittgenstein, frère du philosophe Ludwig Wittgenstein, fut amputé du bras droit mais poursuivit une carrière de concertiste malgré ce handicap. La fortune laissée par son père lui permit de commander des oeuvres pour la main gauche aux plus grands compositeurs de l'époque. Ainsi, c'est à sa demande que Maurice Ravel composa le célèbre Concerto pour la main gauche.Un destin extraordinaire porté par l'élégance et la poésie du dessin de Yann Damezin.
Synonyme de débrouille, combine et stratagème, « l'article 15 » est une maxime célèbre à Kinshasa, mise tous les jours en pratique par les Congolais.Lorsque Samuel, 10 ans, se voit refuser l'entrée de son école pour cause de chaussures trouées, il n'a pas d'autre choix que de faire marcher son imagination. Ni sa mère ni son père ne peuvent lui donner d'argent, leurs économies ayant été dévorées par la Scarlett, taxi acquis par son père afin de devenir son propre patron. Et mendier pour des chaussures à 15 $, n'est clairement pas une option envisageable pour ce gamin débrouillard et ambitieux !Alors recours à l'Article 15 ! Et pour réunir la somme dont il a besoin, Samuel a plus d'un tour dans son sac, tous plus ingénieux les uns que les autres. À l'opposé de son père qui va de déboires en déboires avec sa Scarlett...Une comédie en hommage à la vitalité et à l'optimisme des Congolais !
Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l'horreur, la folie... Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l'occupation allemande. Prise de remords de n'avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l'État d'Israël, Myriam décide de réparer cette injustice...C'est l'occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.L'occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l'ombre, qui n'avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus. L'histoire émouvante de deux familles « liées pour l'éternité ».
Printemps 44, îles Chausey, Suzanne profite des grandes marées pour pêcher à pied. Ses marches contemplatives constituent pour elle une évasion dans une existence morne, marquée par des rapports distants avec son mari Pierre.Lui, de son côté, s'oublie à bord de son bateau et dans le café de l'île avec l'alcool pour échappatoire. Un jour de pêche, il trouve un soldat américain gisant sur la grève, et décide, contre l'avis de certains îliens, de le cacher aux allemands.Le convalescent se lie avec Pierre et Suzanne soulagés de voir ainsi rompue la monotonie de leur vie. À l'approche du navire de ravitaillement allemand, ce nouvel équilibre perd de sa légèreté et la tension monte...
L'île de Pâques était jadis une île isolée, avec sa culture propre et une population de près de 3. 000 habitants.Puis les occidentaux sont arrivés. Ils ont enlevé 1407 Pascuans pour les réduire à l'esclavage dans les mines de guano. Certains ont finalement pu rentrer... et propager sur l'île des épidémies venues du continent.C'est à cette époque qu'Eugène Eyraud, prêtre ouvrier de son état, décide de s'installer sur l'île pour y mener une mission d'évangélisation et apporter la civilisation à ces sauvages aux dieux de pierre. Il aura bien du mal à parvenir à ses fins, devra partir pour mieux revenir...Jusqu'à ce qu'un autre civilisateur vienne s'installer dans l'île : le marin Jean-Baptiste Dutrou-Bornier. Il développe l'agriculture sur l'île, épouse une princesse locale puis se transforme en despote, fait brûler les églises, tue, viole.À sa mort, en 1876, il ne reste plus que 175 Pascuans sur l'île. Les fameux Moaï, ces géants de pierre garderont leur mystère pour l'éternité...
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtementseux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette.Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle.Mais les deux compères ne sont désormais plus aussi libres de leurs espiègleries : Alice, la meilleure élève de la classe de Léopold a cru découvrir les capacités hors normes de son camarade. Et elle est bien décidée à ne pas s'en laisser conter.Ce troisième volume de la série commencée chez Dupuis paraît sous forme d'un ouvrage bien plus copieux de 64 pages ! Les situations peuvent ainsi être davantage développées ; l'espièglerie, elle, est intacte !
Nadir Oualou, détective privé en banlieue parisienne, est français, comme Zidane. Très France black blanc beur, il donnerait tout pour éviter de devoir retourner au bled... jusqu'à ce qu'une cliente se présente avec une demande qu'il ne peut refuser : Nicole Benamou, ex-épouse de Said Benamou, un ancien membre du Front Islamique du Salut qui sévissait lors des guerres civiles de 1990, cherche à retrouver sa fille dont on l'a séparée il y a plusieurs années. Et pour cela, elle est prête à payer cher... Mais pour ce faire, Oualou devra retourner au pays, et affronter ses peurs... et sa famille ! Commence alors une enquête en territoire hostile : Oualou a pour tout indice une adresse et beaucoup d'incertitudes. D'autant qu'il lui faudra reconstituer le parcours de Saïd, durant la guerre civile et ses excès de tout bord. Et affronter les sinistres frères Batata, version algérienne des frères Dalton.
Mauvaise passe pour Etienne : non seulement il est sans travail, mais sa femme Béatrice vient de le virer de chez lui. Qu'on se calme, ils ne divorcent pas... puisqu'ils ne sont pas mariés. Rude coup tout de même pour les enfants... Enfin surtout pour Steph. Car son grand frère, Clément, lui, voit surtout les avantages qu'il peut y avoir à mettre ses parents en concurrence ! Etienne emménage donc chez son frère Sylvain. Ensemble ils vont pouvoir écumer les bars à défaut d'écumer les petites annonces... Sylvain entraîne même son frangin dans un groupe de parole pour « pères indignes anonymes ». Ils s'y font plein de copains... mais pas trop recommandables !Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les deux frères apprennent la mort de leur père. Lui aussi, un père indigne, agile du ceinturon...Une sorte de sitcom... mais complètement déjantée et drôlissime !
À la fin des années 1990, Maëlle Joly et des amies partent pour un périple de huit mois au Népal. Dans l'Himalaya, à 2 000 mètres d'altitude, elles se prennent d'amitié pour les villages de Golphu Banjyang et Barati. Dans ce dernier, elles décident de créer une école primaire : l'association Kalam est née. Au fil des années l'association et l'école se structurent. Maëlle et d'autres membres de l'association - telles Sophie Raynal à compter de 2003 - se rendent régulièrement sur place pour suivre l'évolution de l'école et du village. En 2015, un violent séisme secoue le Népal et l'école s'écroule. L'association Kalam récolte des fonds pour mettre en place une aide d'urgence. Mais la reconstruction de l'école semble poser problème. Sophie et Maëlle décident donc de repartir à Barati afin de mieux appréhender la situation. Une immersion dépaysante, documentée dans le quotidien de villageois népalais.
Elle n'a toujours pas de nom. On l'appelle juste Bibi. Elle n'en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu'elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Dans ce tome 2, vous l'aurez compris, c'est principalement son petit frère chéri, mais aussi la mort de son hamster, le réchauffement climatique, l'histoire d'amour de son grand père, les nudistes, ou encore les films de Bollywood qui aiguisent sa curiosité et son sens de la réflexion. Car Bibi réfléchit, autant qu'elle agit ! Le problème (pour son entourage), c'est que Bibi est une gamine un peu trop éveillée pour rester une petite fille modèle....
Où le dessinateur puise-t-il son imagination ? De ce qu'il voit. D'où vient ce qu'il voit ? De ce qui l'entoure. Mais qui donc, à l'origine de toute chose, a bien pu imaginer les contours de ce que nous voyons ? Pour que les arbres ressemblent aux arbres, les collines aux collines et les fleuves aux fleuves, n'a-t-il pas fallu le concours d'un dessinateur ? Du Dessinateur avec un grand « D » oeA travers les aventures déjantées d'un dessinateur que l'on prive arbitrairement de sa main droite pour avoir créé un animal incohérent, Jérôme Anfré nous emmène dans les coulisses de la Création. Mais des coulisses aussi rocambolesques qu'oniriques : sous la direction de contremaîtres hauts en couleur, des équipes s'affairent pour dessiner, fabriquer puis convoyer les collines, la végétation et les animaux qui donneront naissance à la terre. Pourtant, inévitablement, un grain de sable coince les rouages : rien n'est plus sous contrôle et la création peut prendre le pas sur la raison pour repousser ses limites.Sous ses airs de fable, Le Dessinateur, la colline et le cosmos cache une véritable plaidoirie pour la création sans limite et sans contrainte. A sa lecture, on pense inévitablement à Lewis Carroll, Winsor McCay, Terry Gillian... et surtout à l'incontournable Fred. Mais ne le dites pas à l'auteur, sa modestie en souffrirait !
Aux débuts de la Boîte à bulles, en 2003, son éditeur avait l’ambition de créer une planche dessinée pour présenter chacune de ses publications. Le principe : se mettre en scène avec humour pour présenter le livre aux journalistes, en faisant dessiner ladite page par un auteur différent de celui de l’album. L’initiative a tourné court à la 10e fiche… 10 ans plus tard, il se lance le défi de prolonger les planches déjà existantes pour raconter les heures radieuses et orageuses traversées par cette petite maison d’édition : les festivals, les prix, les désillusions, les rumeurs internet, les tentations de tout plaquer… Entrez dans les coulisses d’une maison d’édition au travers de la présentation de 46 ouvrages, présentations qui constituent autant d’occasions de raconter un bout de l’histoire de La Boîte à bulles.
Après avoir décrypté les fondamentaux de l'économie dans deux premiers volumes haut en couleur, Claire Fumat et Maud Hopsie s'interrogent cette fois sur la notion de Marché de concurrence pure et parfaite. Quelles sont ses hypothèses et ses conditions de fonctionnement ? Qu'est-ce que la loi de l'offre et de la demande ? Autant de questions pointues auxquelles les auteures répondent minutieusement chapitre par chapitre dans ce nouveau volume pour que le marché n'est plus aucun secret pour vous !Jargon et grandes théories économique passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.Tout le programme de sciences économiques et sociales de Première dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Jeux Olympiques de Pékin, en 2008 : Samia Yusuf Omar, 17 ans, représente la Somalie. Sur la piste, la jeune femme se surpasse et bat son record personnel. Malgré sa dernière place dans la course, le public l'adore et l'acclame.De retour dans sa Somalie natale, Samia ne compte pas rester sur un échec. Mais s'entraîner décemment est devenu impossible car les fondamentalistes musulmans interdisent aux femmes de pratiquer une quelconque activité sportive.Pour atteindre son rêve de participer aux prochains Jeux en 2012, Samia tente le tout pour le tout : elle se lance dans une périlleuse odyssée pour rejoindre l'Europe. Alors à peine âgée de 20 ans, Samia éprouve le calvaire de l'immigration : la violence des passeurs, les camions surchargés de réfugiés, la faim, la soif, la prison... Jusqu'à sa fin tragique.
Espagne, 1937, la ville de Guernica est ravagée par une attaque aérienne sans précédent. Ce crime de guerre entrera dans l'histoire comme le premier bombardement aérien de civils et comme la source d'inspiration pour Pablo Picasso d'un de ses tableaux les plus célèbres. Guernica de Bruno Loth, est une fenêtre ouverte sur l'histoire qu'on ne raconte pas : la destinée de ceux dont la vie fut anéantie, en même temps que leur ville. Il met ce récit en parallèle avec le cheminement artistique de Pablo Picasso, qui voudrait exprimer sa rage de voir son pays ravagé par la guerre, menacé par le fascisme mais qui peine à trouver l'inspiration pour ce faire. Dans cet album, Bruno Loth nous plonge dans l'intimité des habitants et de l'artiste pour donner les clés d'une oeuvre majeure de l'art.
Ce second volume traite des opérations d'envergures visant à mettre en pratique leurs idéaux. Makhno raconte ses combats menés à la tête d'une armée insurrectionnelle, pour établir une zone révolutionnaire libertaire puis pour la défendre face aux impérialistes et aux bolcheviks.De son côté, Durruti détaille les actions qu'il a commis dans l'espoir d'affaiblir le pouvoir en place et le patronat, tant en Espagne et en Amérique Centrale.Une suite et fin aussi passionnante qu'instructive sur un pan de l'Histoire européenne souvent oublié...
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée, trouve à la fois un plan squat et un boulot. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan encore instable après la guerre. Voilà donc ce jeune insouciant transporté dans une capitale en crise, chargé de dessiner une adaptation de la constitution afghane, puis d'oeuvrer à une campagne de communication pour la lutte contre l'opium. Un véritable succès pour cette série portée par l'engouement de ses lecteurs.
La plus belle femme du monde... ! Surnommée ainsi par son producteur, Hedy Lamarr se voit ouvrir les portes d'Hollywood après avoir fui l'Autriche nazie et un premier mari marchand d'armes. Femme de caractère, séduisante et croqueuse d'hommes (6 maris et de nombreux amants célèbres), Hedy aura du mal à exister pour autre chose que sa beauté... dans une industrie cinématographique régie exclusivement par des hommes, dans l'Amérique des années 1940-50. Et pourtant Hedy n'est pas juste belle, elle est aussi curieuse, intelligente, et adore imaginer des inventions, sérieuses ou farfelues ! En collaboration avec le compositeur et écrivain George Antheil, la jeune actriceimagine un système de communication cryptée, qui sera plus tard utilisé pour le guidage des missiles mais aussi pour le WIFI.
Le cinquième volume de l'intégrale des aventures de l'Ours Barnabé, regroupe les gags parus dans les tomes 16 à 19 : Trucs et astuces, Un pour tous, tous pour un !, Un nouveau monde et Vive la nature ! ainsique 6 planches supplémentaires qui constituent autant de gags inédits !Créé en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche. Toujours en faisant preuve d'humour et d'intelligence, Philippe Coudray ne finit pas d'amuser et faire rire petits et grands tout en gardant un sens aigu de la réflexion. Les mille et une aventures du célèbre plantigrade représentent autant de gags savoureux qui donnent, pour la plupart, l'occasion s'interroger sur le monde qui nous entoure...
Dans cette très vieille forêt, les arbres sont trop hauts, trop larges, trop touffus pour laisser voir le ciel. C'est à peine s'ils s'écartent autour de la cabane où Viktor vit avec sa grand-mère.Mais, une nuit où une violente tempête a fait s'effondrer les grands chênes, Viktor découvre, médusé, les étoiles qui scintillent dans le ciel. Saisi d'émotion, il discute avec elles, cherche à les attraper, en tombe littéralement amoureux.Lorsque les feuillages obscurcissent de nouveau le ciel, il décide de quitter la forêt pour partir en quête de sa propre étoile, au bord de la mer, dans les villes, dans les tours...Il a promis à sa grand-mère de rentrer à temps pour le goûter, mais chaque nouvelle rencontre l'incite à découvrirun monde nouveau...
Simon travaille dans un centre médical. Poursuivant une jeune patiente fugueuse dans les sous-sols, il tombe bien malgré lui sur le génie radin de la lampe de poche, qui n'exauce qu'un voeu. Décontenancé, il formule celui de pouvoir (ainsi que son équipe) soulager les patients de leurs maux, pour rendre leur calvaire plus supportable.Ce pouvoir généreux et désintéressé va se révéler exigeant pour ses bénéficiaires : afin de soulager leurs patients, ils leur faut en effet prendre sur eux tous les maux de ces derniers. Avec toutefois la possibilité de les leur rendre. Ils décident donc de proposer à leurs patients d'être libéré de leurs douleurs le temps d'une journée. Mais quelqu'un qui se trouve soulagé de ces maux pour la journée peut-il être aussi honnête que Simon et ses collègues ?
Créé en 1980, l'ours Barnabé a traversé les décennies sans prendre une ride, offrant à ses lecteurs un constant plaisir de lecture avec ses gags teintés de poésie, de philosophie et d'un zeste de non-sens.Trop intelligent et trop fort pour craindre un quelconque prédateur Barnabé vit paisiblement dans la montagne qui l'a vu naître. Roi du raisonnement et des expérimentations en tout genre, notre ours préféré, accompagné de son ami lapin, continue d'explorer les limites de l'absurde pour mieux nous en livrer les secrets.
Elle n'a pas de nom, juste Bibi. Elle n'en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu'elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Entre ses voyages dans des contrées lointaines (Pérou, Québec, Afrique, Inde), ses disputes avec Prescott le nounours, sa découverte des mystères de l'humanité, le chat Trafalgar et Isidore, le fils des voisins, Bibi apparaît comme une gamine un peu trop dynamique pour être une petite fille modèle...
Bruxelles, 2012.Billie reçoit un appel de sa mère l'informant que la juge aux familles a décidé de rendre Soledad, sa soeur d'accueil, à sa mère biologique. Pour la famille, c'est tout à la fois un désaveu cinglant et surtout un drame car ils craignent pour la stabilité émotionnelle de Soledad.Sans hésitation aucune, la jeune femme abandonne la capitale belge et ses études de médecine pour revenir au sein du cocon familial, au beau milieu de la forêt, retrouver ses parents et ses 4 autres frères et soeurs. Son retour auprès de sa tribu sera bientôt suivi par celui de Soledad, déçue et traumatisée - une fois de plus - par le rejet de sa mère biologique.Si cette famille originale ne manque ni de charme ni de solidarité, ni d'originalité, chacun de ses membres se retrouve face à ses propres difficultés, que ce soit pour définir des choix de vie, pour se trouver une profession, ou pour continuer à croire en son rôle de parent d'accueil face aux aberrations d'une administration bornée...Car le mal-être de Soledad, jeune adolescente tourmentée, se trouve amplifié par les événements récents, avec un sentiment d'abandon décuplé et l'impression de n'avoir sa place nulle part, pas même dans sa famille d'accueil. Autour d'elle, la tribu tente de faire front et de l'apaiser.Mais c'est sans compter sur l'obstination et l'aveuglement d'un trio d'assistantes sociales au rôle de quasi sorcières maléfiques...S'inspirant de son expérience en tant que soeur d'accueil, Tiffanie Vande Ghinste livre ici un récit intimiste empreint d'émotion et de poésie sur le quotidien des familles d'accueil, marqué autant par les défis à relever que par la richesse des relations et l'intensité des moments de joie...
Doit-on encore présenter Ray Banana ?!Apparemment figé dans les années 1950-60, Ray Banana est décalé, mais n'en porte pas moins un regard philosophique sur le monde qui l'entoure, en 2013 ! Un verre de martini à la main et une cigarette entre les lèvres, il est un Clark Gable dont l'esprit regorge de réflexions, elles aussi décalées.Et c'est pour notre plus grand plaisir que ce personnage « so fifties » raccroche cette fois son manteau de James Bond pour nous dévoiler avec flegme ses importantes méditations sous forme de métaphores improbables !
Bordeaux, 2008, un groupe d'une douzaine de femmes suit un stage de 8 mois destiné à faciliter leur réinsertion. Sans emploi, souvent depuis des années, elles tentent d'élaborer un projet professionnel, salariat ou même création d'entreprise. Mais pour cela, il leur faut apprendre à se vendre, donc à reprendre confiance en elles... mais aussi à abandonner certaines illusions. Avec bienveillance et sensibilité, Sandrine Revel a accompagné ces femmes, les a apprivoisées, écoutées pour nous offrir ce saisissant témoignage.
Arthur Rimbaud a été celui qui, sans cesse, s'est trouvé en instance de partir. Le 13 décembre 1880, il débarque à Harrar en Abyssinie.Un siècle plus tard, c'est Tom qui arrive en Afrique de l'Est. Besoin irrépressible de voyages et d'ailleurs, il laisse derrière lui sa compagne pour se plonger, à travers une longue mission culturelle, dans la magie envoûtante de cette partie de l'Afrique. Avec les écrits du poête pour tout guide de voyage.Il rencontre alors Fikrie, une jeune éthiopienne qui lui sert de femme de ménage et dont il tombe immédiatement amoureux. Entre eux se tisse une amitié sensuelle et passionnelle.Mais Fikrie a un lourd passé et elle est mariée : l'enfant qu'elle attend de Tom les replongera tous les deux dans la dure réalité d'une aventure sans lendemain, dont les enjeux pour Fikrie étaient bien plus qu'une simple histoire d'amour.« Avoir vécu à Djibouti aura sans nul doute été l'expérience la plus marquante de mon existence. L'Afrique ne peut laisser indemne. Les couleurs, les odeurs, les gens que l'on croise sont autant de signes indélébiles qui vous marquent à jamais A travers ce livre, j'ai voulu transmettre un peu de cette atmosphère envoûtante qui vous colle à la peau pour le reste de votre vie.Fikrie a beaucoup compté pour moi. J'ai à peine exagéré son histoire, sa fuite d'Érythrée, son périple atroce à travers le désert, ses mariages pour sauver sa vie, son incroyable joie de vivre et cette beauté sensuelle qu'ont la plupart des femmes de cette région. » Joël Alessandra Dans la lignée de Ferrandez ou Loustal, de superbes aquarelles qui donnent à voir et aimer l'Afrique.Une autofiction poignante qui mêle habilement poésie et réalité sociale.
Un magnat de la presse demeure prostré dans son bureau, le jour de son propre anniversaire de mariage.Au dehors, les rumeurs vont bon train sur l'état de santé de son empire... Une jeune femme accroc à la drogue cherche de l'aide pour pouvoir rembourser ses dettes. Après les arcanes politiques, Nabiel Kanan nous plonge, avec Les Noyés, dans la sphère médiatico-financière pour une peinture de caractères dont il a le secret. Toutefois, l'intrigue se fait cette fois plus policière et l'ambiance plus thriller qu'à l'accoutumé.Plus de passion, toujours, cette distance et ce flegme typiquement britanniques.
Albin a la prose facile lorsqu'il s'agit de Mathilde. Ha, Mathilde ! Le jeune amoureux n'a d'yeux que pour elle ! Peut-être même un peu trop. Si bien qu'un jour, crac, Albin tombe de haut : Mathilde ne l'aime plus !.Sentimental désoeuvré, ce brave Albin se retrouve errant dans les cruels méandres du désamour et de l'abstinence. Romantique à sa manière, il se morfond la main dans le pantalon et, entre guimauve et préservatif, se demande quel chemin prendre pour retrouver le bonheur. Celui de Paris peut-être ? Après tout, c'est là-bas que Mathilde est partie.
Simon Hureau aime les chemins de traverse. Les lecteurs de Kompilasi Komikus ou de Palaces savent déjà que le bougre, carnet en main, reste rarement sur les itinéraires touristiques mais aime s'échapper pour voir ce qui se cache derrière le décor, le mode de vie des personnes demeurant là, ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.Absorbé par ce qu'il observe, il ne peut éviter certaines galères, le plus souvent drôles pour le lecteur, comme lorsqu'il est entré par inadvertance dans un terrain militaire et s'est retrouvé arrêté, son carnet de dessins confisqué !La série Mille Parages devrait accueillir trois recueils de récits de voyage : l'un sur la Chine, l'autre sur l'Indonésie et, pour commencer, une compilation de périples effectués « ici et ailleurs », certains sous les tropiques et d'autres tout près de chez lui en Touraine.Mais, ici ou ailleurs, la magie de son dessin, de son sens de l'observation et de sa narration nous emporte.
Comment imaginer que voici 150 ans, il a fallu toute la détermination de Pierre de Nohlac pour sortir de l'oubli le Château de Versailles ?Comme toute sa famille, Henri mène une vie de château... Et pas dans n'importe lequel ! Au château de Versailles où son père travaille. Mais grandir dans un palais ne rend pas la vie forcément plus belle, surtout lorsque votre père a décidé de dédier la sienne à cet édifice.En 1887, Pierre de Nolhac est nommé attaché au Château de Versailles afin de veiller sur ses collections, derniers trésors d'une royauté désormais abolie. Le jeune homme a de l'ambition : rapidement promu conservateur, il veut que le palais du Roi-Soleil retrouve une place de choix dans le coeur des politiciens, des artistes, des Français tout simplement. Il mettra toute son énergie pour redonner au lieu ses lettres de noblesse... Mais à quel prix pour sa vie personnelle et celle de ses proches ?Son fils Henri nous conte sa vie de famille et de château, un récit mêlant joies et drames, petite et grande histoire...
Pour ce 20e tome, suivez te guide ! Et pas n'importe lequel. Après s'être frotté aux joies de la nature, le valeureux plantigrade nous embarque à travers les allées des musées, galeries, expositions, mais pas que... Créé en 1980, Barnabé traverse les âges et fait te bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche.A ta fois drôle, intelligent et philosophique, ce 20e tome est une fois de plus propice à la réflexion et à l'imagination, sans pour autant être moralisateur. Une série de près de 1000 gags unique en son genre !
L'ours Barnabé est de retour ! Après avoir découvert un nouveau monde, le voici qui se frotte aux joies de la nature ! Entre forêts, lacs, et rivières, le valaureux plantigrade ne manque pas de ressources pour se sortir de toutes les situations les plus farfelues. Crée en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche. À la fois drôle, intelligent et philosophique, ce 19e tome est une fois de plus propice à la réflexion et à l'imagination, sans pour autant être moralisateur. Une série de plus de 900 gags, unique en son genre !
Max Collins s'est lancé dans une carrière politique par conviction, marié par amour. Il a tout ce qu'il faudrait pour être heureux : il travaille pour l'homme qui devrait, prochainement, devenir le maire de Londres, a fondé une famille modèle. Mais, à l'occasion du quinzième anniversaire de sa fille, d'un soulèvement social, vont revenir à sa mémoire toutes ces compromissions, ces petites trahisons qui lui ont fait oublier ce en quoi il croyait lorsqu'il était lui-même adolescent puis étudiant.Un dessin dépouillé et élégant, une narration fluide, des regards qui en disent davantage que les mots, Birthday Riots est une chronique douce amère sur la quarantaine, l'adolescence et les illusions perdues...
Dans une sorte de Moyen-Âge fantasmagorique, Martin erre entre le monde des vivants et celui des morts. Pendu pour avoir tué son père à coups de hache et avoir donné ses restes aux cochons, il est renvoyé sur terre pour élucider si son cas était pendable ou non. Lui ne se souvient de rien.Recueilli par une vieille sorcière aux moeurs décousues et passablement lubriques, il parvient à s'échapper. Mais ce n'est que la première d'une série de rencontres plus effrayantes les unes que les autres, mêlant fantômes, mercenaires, pèlerins, Belzébuth et autres créatures infernales.Au fil du récit, Martin va vivre une sorte de psychanalyse sauvage, mais aussi finir par découvrir les causes de son acte.
Dans un monde où la politique de l'enfant roi est devenue règle étatique, Benoît se retrouve contraint de slalomer entre les marmots qui ont envahi - sur ordre du Maire - son lieu de travail. Tout ce qui peut leur nuire est fermement prohibé. Par conséquent : plus question de fumer une seule cigarette, et aucune exception ne sera tolérée. Pour preuve, le cas du condamné à mort Désiré Johnson qui s'entête à exiger une dernière cigarette avant son exécution ce qui embarasse les autorités et déchaîne les lobbies du tabac.De son côté, Benoît a pris l'habitude de se dissimuler dans les toilettes de son boulot pour griller en douce ses cigarettes, jusqu'au jour où il oublie malencontreusement de verrouiller la porte. Une étourderie qui lui coûtera cher : surpris par une fillette et accusé de « crime contre l'enfance », le quadragénaire fautif se retrouve alors poursuivi sans relâche par une justice au pouvoir sans limites. Désarmé, il fera tout pour échapper à l'absurdité de son destin, quitte à se lier au groupe de terroristes novateurs qui produit la sanglante téléréalité : « Martyre Academy »...
Dans la nuit, une jeune fille court pour attraper son train. Elle désire partir au plus vite. Mettre des kilomètres entre elle et le centre danois de l'Eglise de Scientologie où elle vient de passer plusieurs mois, éprouvants, éreintants. Dans la tranquillité du train qui file vers Paris, Marion se souvient de l'itinéraire qui l'a amenée jusqu'ici : publicitaire aux soirées aussi remplies que les jours, en rupture amoureuse et familiale, elle suit les conseils d'un ami qui lui propose de venir se ressourcer, s'épanouir grâce à des techniques scientifiques parfaitement éprouvées. Marion met, avec espoir, le doigt dans un engrenage dont il lui faudra des années pour s'extirper entièrement.L'itinéraire de Marion n'a rien d'extraordinaire. Il est malheureusement banal et ne pourrait faire la Une des journaux. C'est cequi le rend exemplaire : Marion ressemble à n'importe quel adepte de sectes, son endoctrinement a été progressif, sans violence. Mais il l'a laissée durablement meurtrie. Et elle a dû prendre sur elle pour confier dans le détail son histoire à Louis Alloing, son ami dessinateur de BD, et à Pierre Henri, le scénariste de cet album.
L'Ours Barnabé, créé en 1981 pour la revue Amis-Coop, est un chef d'oeuvre d'humour et de logique qui réussit l'acrobatie d'être accessible aux plus jeunes et d'émerveiller les adultes.Les surprises graphiques ou verbales, les raccourcis et les paradoxes de cet ours débonnaire en font l'une des bandes dessinées d'humour pour enfants les plus intelligentes de la génération. Elle futd'ailleurs nominée à Angoulême en 1990 et Prix RTL enfant 1992. Ce premier volume de L'Ours Barnabé, version intégrale, réunit 190 planches parmi les premières réalisées par l'auteur. Deux autres volumes suivront et reprendront l'intégralité des pages précédemment parues, tandis que continueront à paraître des ouvrages entièrement inédits.
Elle n a pas de nom, juste Bibi. Elle n'a pas pour autant sa langue dans la poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Entre ses voyages dans des contrées lointaines (Pérou, Québec, Afrique, Inde...), ses disputes avec Prescott le nounours, sa découverte des mystères de l'humanité, le chat Trafalgar et Isidore, le fils des voisins, Bibi apparaît comme une gamine un peu trop dynamique pour être une petite fille modèle ...Après un tome 1 qui a marqué ses lecteurs, le retour attendu d un petit caractère frondeur et espiègle !
Dans les années vingt, l'empire britannique a mandat de la SDN pour administrer le territoire de Palestine / Israël. Dans ce contexte de première moitié du XXe siècle, un nombre grandissant de Juifs viennent s'établir de manière permanente en « Terre promise » et désirent y rétablir un état israélite. De cette volonté naissent des groupes dits alors « terroristes » et sionistes qui s'attaquent aux Palestiniens et même pour certains aux Anglais.Alors que le début de la guerre scelle l'union sacrée contre les nazis, le groupe Stern fait scission et continue sa lutte armée. Les sanglants attentats perpétrés par ses membres et leurs assassinats d'hommes politiques favoriseront la création de l'État d'Israël...
Créé en 1980, l'ours Barnabé a traversé les décennies, offrant à ses lecteurs un plaisir de lecture teinté d'humour, d'une touche de poésie et de philosophie.Exempt de toute angoisse (car trop fort pour craindre un prédateur) Barnabé vit paisiblement dans la montagne qui l'a vu naître. Aux prises avec la nature et ses éléments, il peut s'adonner à des expérimentations en tous genres. Accompagné par son ami lapin, il nous livre les secrets de son implacable logique et de sa capacité de raisonnement.À destination des plus jeunes (dès 4 ans) et des lecteurs de toutes langues, un ouvrage au format différent (couverture souple, plus grand). Sans paroles est un recueil de 32 gags spécialement sélectionnés pour être compréhensible sans le recours d'aucun mot !
Franck est considéré comme un des plus grands architectes de son temps. Rongé par la culpabilité suite à un terrible accident sur l'un de ses chantiers, il rêve de tout plaquer.Devant l'insistance de ses partenaires et commanditaires, il se rend tout de même au Japon pour participer à un important concours dont il se sait déjà le vainqueur programmé...A peine a-t-il posé le pied au Pays du soleil levant que le voici pris en charge, dorloté voire manipulé...Franck ne croit plus en ce projet pour lequel on l'a fait venir ni à plus rien de ce qu'il a fait jusqu'ici.Dans un Japon qu'il découvre pas à pas, Franck suit une sorte de voyage initiatique... Mais on ne se dérobe pas impunément à la gloire qui vous est promise...Quand un architecte est Lost in translation...
Le 27 décembre 2007, la ville de Rawalpindi, au Pakistan, est la proie de violentes émeutes, suite à l'assassinat de Benazir Bhutto, principale opposante au régime en place. Dans la foule, Sarah Caron, photographe française, saisit avec son appareil les moindres détails de la scène. Mais très vite, la jeune femme est repérée et se retrouve poursuivie, craignant pour sa vie. Un mois plus tôt, Sarah rencontrait Benazir Bhutto afin de réaliser une série de portraits commandées par le magazine Time. Une entrevue difficilement décrochée et qui, par un pur hasard, survenait le jour même de l'assignation à résidence de l'opposante. Une aubaine pour Sarah : pendant 4 jours, elle se retrouvait aux premières loges de l'actualité ! De jour, elle mitraillait les lieux, de nuit, elle transférait ses clichés. En immersion totale et au gré des commandes, la jeune femme passe cette année-là du monde de l'élite pakistanaise à celui des talibans, avec l'aide d'un fier guerrier pachtoune. Son objectif est une arme dont elle se sert pour frapper les esprits et franchir les frontières, qu'elles soient physiques ou culturelles, et ce malgré le danger des lieux et des situations.
D'un côté, il y a Luisa, 30 ans, photographe culinaire célibataire et incapable de vivre plus de quelques semaines avec un homme. De l'autre, Luisa, 15 ans, des rêves plein son sac à dos, une folle envie de trouver l'amour et de vivre de la photographie... Mais aussi des sentiments inassumés pour Lucie, sa copine lesbienne. Un jour, aussi invraisemblable que cela puisse lui paraître, la Luisa adulte voit débarquer sur le pas de sa porte l'ado qu'elle était ! Cette rencontre sera décisive pour la jeune femme car elle fera remonter à la surface des frustrations trop longtemps enfouies. Un récit initiatique à rebours, qui entraîne le lecteur dans une quête intime de réalisation personnelle, porté par le trait joueur et les couleurs pleines de vie de Carole Maurel.
Quels sont les revenus des agents économiques ? comment se financent-t-ils ? Autant de questions pointues auxquelles la formatrice en économie, Claire Fumat et un collectif d'illustrateurs, répondent minutieusement chapitre par chapitre !Jargon et grandes théories économiques et sociales passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et sociale et saisir les enjeux de notre époque.Tout le programme de sciences économiques et sociales de Première dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Lorsque Benoît et Olivia entament leur relation amoureuse, ils sont bien loin de se douter du coup de massue qui les guette.Un jour, le sein gauche d'Olivia se met à faire des siennes. Le diagnostic est sans appel : c'est un cancer.Cependant, il n'est pas question pour Benoît de faire l'autruche et de laisser tomber celle qu'il aime. Pour surmonter cette épreuve, il vient s'installer chez elle, s'empare de ses crayons et de son humour et raconte, depuis son poste de spectateur « privilégié » mais impuissant, le combat d'Olivia contre la maladie.Un combat que celle-ci surmonte la tête haute mais surtout, la tête nue. Ce qui vaut à ce désormais « couple de chauves », de vivre moultes anecdotes propices à l'autodérision...
L'auteur Park Kun Woong nous conte l'histoire du démocrate Kim Keun-tae. Président de la Fédération de la jeunesse démocratique, puis dirigeant de l'Alliance nationale démocratique de la Corée, il a été emprisonné à Namyong-dong en septembre 1985 et torturé. Pendant ces 22 jours de captivité, il a pratiquement été laissé pour mort après avoir été battu à plusieurs reprises. À la suite des aveux faits sous la torture, il a été condamné à cinq ans d'emprisonnement pour violation de la loi sur la sécurité nationale. Traité comme une bête montre également comment des gens ordinaires peuvent devenir des tortionnaires quand ils sont pris au piège des institutions. Le récit poignant et bouleversant du martyr d'un homme ayant risqué sa vie au nom de la démocratie de son pays.