Landi est un humoriste, adepte du stand-up. Sa mère est en train de mourir. Il essaie de concilier ses visites, la journée, à la clinique où est hospitalisée sa mère et ses prestations sur scène le soir. A sa mère mourante il ne sait trop quoi dire, à son public il raconte sa mère en train de mourir... C'est l'histoire d'un fils, habitué à faire rire son public avec ses monologues sarcastiques, qui se retrouve au chevet de sa mère, le coeur sec et ne sachant trop quoi lui dire.C'est l'histoire d'un groupe de cosmonautes, voyageant depuis des millénaires d'une planète à l'autre, qui se sont immanquablement perdus dans une immensité sombre et sans issue. C'est l'histoire d'un homme des cavernes, dont le cri, primal et inconsolable, résonne dans les oreilles et demande à être déchiffré. Les lignes narratives s'entrecroisent et les plans temporels se superposent, dans un crescendo d'émotions de plus en plus prégnantes au fil des pages.Gipi s'abreuve à cette zone obscure où se cachent les images qu'on croyait à jamais perdues, ces fragments de mémoire qu'il inscrit au coeur de son récit. Un compte-rendu en quelque sorte, limpide et captivant, corrosif et comique, d'une honnêteté impitoyable. Moments extraordinaires sous faux applaudissements est sans doute, à ce jour, l'oeuvre de Gipi la plus intense, la plus complexe, et graphiquement la plus bouleversante.
Paris, fin du XIXe siècle. Arthur Rimbaud a disparu des cercles littéraires et parisiens depuis une douzaine d'années, mais son oeuvre a marqué à tout jamais la poésie. Parmi ses admirateurs, Adrien, poète amateur, est mandaté par le journal « Le Décadent » pour écrire de faux alexandrins de Rimbaud. Le journal est attaqué par Verlaine. Adrien le faussaire est découvert. Après avoir rencontré la soeur de Rimbaud à Charleville, il part pour l'Éthiopie, sur les traces du poète, à la recherche de textes originaux. Il va donc faire un voyage « rimbaldien », une expérience initiatique qui lui fera croiser sur son chemin quelques illuminations et pas mal d'illuminés...
Le 30 octobre 1938, Orson Welles met en ondes, sur CBS, la Guerre des mondes de H. G. Wells, racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres. C'est la panique ! « Une fausse guerre terrifie tout le pays », titrent les quotidiens du lendemain.Dans le récit de Laurent Galandon, afin « d'échapper au massacre des Martiens », un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider. Un ancien journaliste vedette de CBS, Douglas Burroughs, va mener l'enquête. Il en fera un livre. A Fake Story pose la question du vrai et du faux avec un art consommé, dans une enquête policière réjouissante.
La guerre entre la Monoposie et la Confédération de l'Ouest continue de faire rage. Passée à l'Ouest, Tho-Radia, l'idole des foules, commence à avoir de sérieux doutes sur le faux professeur Barzavotzig, qu'elle soupçonne d'avoir tenté de l'assassiner. Elle commence à être l'objet de menaces. En Monoposie, le vrai professeur Barzavotzig, défiguré, se retrouve sous la protection de Oligozol, une scientifique avec qui il avait failli se marier quelques années auparavant. Ensemble, ils présentent une invention géniale à l'académie des sciences.
« Emmanuel Guibert, japonais. Le titre est culotté. Si je mets bout à bout mes trois séjours au Japon, j'obtiens à peine quatre malheureux mois. À côté de l'autochtone qui descend de la déesse Amaterasu, à côté de Lafcadio Hearn, de Nicolas Bouvier, des copains et copines qui vivent au Japon depuis des années, je suis la grenouille qui veut se faire plus grosse que le sumotori. Pourtant, pas à tortiller, Emmanuel Guibert est bien japonais.Débarquant à Tokyo la première fois, j'ai essayé de me convaincre que j'étais dépaysé, c'était faux. À part quelques aliments dans mon bol, je reconnaissais tout. Il faut dire que Tokyo n'est pas mon lieu de naissance. Mon lieu de naissance, c'est Kyoto. C'est à Kyoto que j'ai fait les primes expériences du chaud et du froid, du jour et de la nuit, que j'ai dit mon premier mot (« fude »), que je suis allé à l'école, que j'ai perdu ma fleur de cerisier, que je me suis marié, que j'ai engendré, que j'ai frénétiquement bossé, que j'ai été malade, que j'ai pris un coup de vieux, c'est à Kyoto que j'ai été japonais. » C'est ainsi qu'Emmanuel Guibert présente son livre. Et, bien sûr, tout est faux et tout est vrai.Chaque livre d'Emmanuel Guibert est un éblouissement. Guibert, japonais n'échappe pasà cette règle absolue. De son dessin, qu'il plie aux exigences des univers, humoristiques, fantasmatiques ou réalistes, qu'il explore, transpirent l'originalité, l'intelligence et l'émotion, jamais apprêtées car toujours retenues à la juste expression. Son trait glisse directement de son cerveau et de son coeur sur la feuille. Il ne faut pas croire pour autant à la seule facilité d'un dessinateur surdoué, tombé dans la marmite de l'excellence quand il était petit. Oui, l'enfance, le bonheur de l'enfance toujours présent, l'accompagne constamment, mais des heures de dessin, chaque jour ou presque, depuis tant d'années, croquis pris sur le vif, véritable fringale, le maintiennent en éveil et aiguisent sa main-outil.Par son trait même, il dit le goût des autres et le sens de l'amitié. Emmanuel Guibert est un auteur du bonheur. Il faut tout lire d'Emmanuel Guibert, tout regarder. On en garde à jamais le sentiment d'être vivant.
Terre de feu, fin du 19eme siècle (ou début du 20eme.). Dans le tome précédent, les mercenaires Lowat et Wales pensaient avoir nettoyé le coin des derniers indigènes. L'archer rouge leur prouve le contraire. Ils se réfugient dans un manoir, ou un faux lord anglais (Lord Hexam) organise une mystérieuse cérémonie en compagnie de deux soeurs douées pour le spiritisme.La seconde partie ne manque pas de ressorts rocambolesques : L'archer rouge, en compagnie du dieu Huecuevo, cherche à récupérer son arc. De son côté, un terrible bandit, Temperley, fait régner la peur au manoir de Lord Hexam. Lowat imagine comment s'échapper, avec son complice et les deux soeurs. Le conseil rouge, une troupe de malfrats, s'approche du manoir. L'étau se resserre, les armes brillent, le sang va couler.
En 1976, le rock s'ennuie. Quatre jeunes paumés New Yorkais, vont le réveiller à coups de trois accords bien envoyés. Quarante ans plus tard, les Ramones sont considérés comme les fondateurs du mouvement punk. Les auteurs ont voulu raconter le passage de cette météorite rock à travers le regard du plus emblématique de ses membres, de l'âme du groupe, le bassiste Dee Dee Ramone... Nous le suivons à travers sa vie en miettes et que voyons-nous ? Une enfance brisée en Allemagne entre un père soldat américain et une mère allemande..., tous deux violents et alcooliques.. Une pré- adolescence berlinoise sous le signe de la découverte de la défonce et du rock'n roll. Une jeunesse new-yorkaise où il croise ses trois faux frères Ramones, tous presqu'aussi à la dérive que lui...
Troubs habite une petite ferme au coeur de la Dordogne. Il faut traverser un petit bois pour retrouver son voisin le plus proche, Raymond.Raymond est octogénaire. Il a longtemps vécu dans le village à côté.Sa vie s'est déroulée ici.Aujourd'hui, au fil des jours et des saisons, il cultive son petit bout de jardin, discute avec quelques amis de son âge ou le facteur, prépare la soupe du soir, en attendant la fin.Avec Troubs, il entretient des rapports particuliers. Le dessinateur l'aide dans les travaux les plus pénibles : couper du bois et le ranger, retourner la terre...En contrepartie, Raymond apprend à son ami artiste des rudiments de jardinage, la taille des arbres fruitiers, les cycles dessaisons, de la nature...Raymond est un homme simple, comme il y en a des milliers. Son mode de vie ressemble à celui de ses parents, de ses grands-parents, qui lui ont transmis ses savoirs, qu'aujourd'hui il partage avec Troubs et les lecteurs.
1944, Montmartre ploie sous les bombardements de la RAF. Le vent tourne pour les allemands et les collaborateurs. Le docteur Destouches, plus connu sous son nom de plume, Louis-Ferdinand Céline, muni de faux-papiers, quitte la France en compagnie de Lucette son épouse et Bébert le chat. Direction l'hôtel Brenner à Baden-Baden, où il retrouve Robert Le Vigan, comédien et collabo, qui vient de quitter le tournage des Enfants du paradis. Ensemble, traversant une Allemagne en ruine, ils se rendent à Sigmaringen, rejoindre le gouvernement en exil de la France Vichyste. Cerné par des personnages hauts en couleur, pitoyables, voire caricaturaux, le drame tourne à la farce burlesque. De cet épisode historique authentique, Céline a tiré une oeuvre incontournable, D'un château l'autre, Nord et Rigodon. Il fallait un sacré culot pour oser s'y attaquer. Après avoir tenté d'en faire un long métrage animé, Christophe Malavoy et Paul & Gaëtan Brizzi se sont lancés ici avec maestria dans leur première bande dessinée.
Trois copains new-yorkais, Billy, Scotty et Brownie : deux vivent en couple tandis que le troisième est un geek célibataire. L’un des couples décide d’avoir un enfant, l’autre attend son second. Aux angoisses de Billy devant l’inconnu d’être parent, répondent les bons conseils de Scottie et les sarcasmes de Brownie. Mais tout cela n’est-il pas que faux-semblant ? Billy n’arrive pas à exprimer réellement la peur qu’il ressent auprès de son amie. Scotty semble assumer la paternité avecphilosophie, mais la vérité est bien différente. Quant à Brownie,le célibat lui pèse. Le jour où l’on découvre la vie adultère de Scotty, les liens entre chaque membre du groupe vont se désagréger. Car si les trois copains semblent rester soudés malgré les petites trahisons rencontrées ça et là, leurs épouses et amies ne l’entendent pas du tout ainsi et des frictions vont apparaître. Trois copains new-yorkais, Billy, Scotty et Brownie : deux vivent en couple tandis que le troisième est un geek célibataire. L’un des couples décide d’avoir un enfant, l’autre attend son second. Aux angoisses de Billy devant l’inconnu d’être parent, répondent les bons conseils de Scottie et les sarcasmes de Brownie. Mais tout cela n’est-il pas que faux-semblant ? Billy n’arrive pas à exprimer réellement la peur qu’il ressent auprès de son amie. Scotty semble assumer la paternité avec philosophie, mais la vérité est bien différente. Quant à Brownie,le célibat lui pèse. Le jour où l’on découvre la vie adultère de Scotty, les liens entre chaque membre du groupe vont se désagréger. Car si les trois copains semblent rester soudés malgré les petites trahisons rencontrées ça et là, leurs épouses et amies ne l’entendent pas du tout ainsi et des frictions vont apparaître.
Paris, 9 février 1975, un hold-up tourne mal. Un gangster est abattu par la police après avoir blessé un policier. Les malfrats se réfugient dans la banque et prennent en otage les clients et employés. Les gangsters réussiront à s'échapper, avec le butin et plein de projets. Cinq ans et quelques hold-up plus tard, l'un d'entre eux est tué lors d'un contrôle de police. Les autres membres du gang décident de réagir et de braquer à nouveau des banques. La méthode choisie est simple : ils entrent grimés de barbes et de perruques postiches dans les agences et restent le temps de vider un maximum de coffres-forts. Le gang des postiches est né. Forts de leurs succès, ils n'hésitent pas à braquer plusieurs banques dans la journée, face à une police impuissante et envieuse. Jean-Patrick Manchette considérait le roman noir comme un dénonciateur social. David B. reprend le flambeau du maître du polar pour parler de la société des années 80, et d'imaginer de l'intérieur ce qu'a pu être la vie de ce gang pas comme les autres.
Le soir venu, Léa se connecte sur Meetic, à la recherche de l'âme soeur. Force est de constater que les résultats ne sont pas probants. C'est même plutôt le royaume du dragueur minable. Ce qui est encore plus déprimant quand on voit ses amies convoler en juste noce. Pourtant, il y a bien un garçon qui sort du lot, Noé. Il n'a pas l'air trop laid, sait se montrer séducteur sans abuser. Léa accepte tout d'abord de discuter avec lui par téléphone.Le courant passe, même si son humour est parfois un peu balourd. Et bientôt vient l'heure du premier rendez-vous.Le sentiment d'avoir peut-être fait une erreur pointe. Noé se montre un peu trop entreprenant, et ses amis vraiment bizarres. Entre un faux Che Guevara et un pseudo mage gothique, Léa étouffe.Elle imagine les pires situations. Malgré cela, elle continue la soirée car demain est un autre jour. Mais lequel ?...
C'est l'histoire tragique d'un peuple, les Indiens Mapuche, dans les années 1860, qui vit sur les terres d'Araucanie et de Patagonie, dont les armées d'Argentine et du Chili veulent s'approprier les territoires. C'est l'histoire d'un homme, Antoine de Tounes, un modeste juriste de Périgueux, qui débarque au Chili animé par une idée fixe : être roi, et qui le deviendra sous le nom d'Orélie-Antoine 1er. Il crééra le royaume indépendant Mapuche pour lutter contre cette colonisation. S'il est cru au Chili, on le moque en France.Magnil, le grand chef des Mapuche, rencontre dans un rêve un étranger monté sur un cheval blanc. Pour les oracles, le message est clair, il s'agit de Cherbubue, le puissant chef que son peuple attend pour les guider face aux envahisseurs chiliens. Le 17 novembre 1860, Antoine de Lunens, un aventurier français poussé par un même rêve, a tout quitté pour venir au Chili à la rencontre des Indiens. Il est couronné roi des Mapuche par le fils de Magnil, Kilapan, dont le père avait raconté son rêve prémonitoire. Il déclare la fondation du royaume d'Auricanie et de Patagonie et revendique les territoires occupés par les tribus Mapuche que revendiquent aussi le Chili et l'Argentine. Arrêté par les autorités chiliennes, mis en prison, il est jugé fou et expulsé du pays. Huit ans plus tard, il monte une nouvelle expédition pour venir en aide aux Mapuche et récupérer son royaume...De cette histoire vraie, extraordinaire, Nicolas Dumontheuil et Christophe Dabitch tirent un récit libre, où le vrai et le faux s'entremêlent pour mieux en montrer le caractère tragi-comique.
Mort à crédit c'est l'histoire d'un gamin solitaire, dans le Paris d'avant la Grande Guerre. élevé par des petits-bourgeois qui n'étaient ni riches ni intelligents ni ouverts au monde en marche. et qui se gonflaient pour paraître. pour avoir l'air de, pour ressembler aux riches qu'ils révéraient. Ce petit monde a été décrit par Céline avec une férocité, une truculence et un humour incomparables. qui sont des constantes de toute son oeuvre. On y trouvera la démonstration du fait qu'il était incapable de dissocier la représentation de la vacherie des hommes du besoin qu'il avait d'en rire, passant tout naturellement de l'horreur au grotesque de cette manière si française. dénoncée par Beaumarchais, de prendre au sérieux les choses futiles et les vraies tragédies le plus comiquement possible. On y trouvera aussi l'ineffable portrait de Raoul Marquis, dit Henri de Graffigny, ingénieur, aérostier, inventeur, écrivain prolixe, faux marquis et vrai mythomane, dont Céline a fait le très rocambolesque Courtial des Pereires. Chacun connaît le talent et la manière de Tardi, son trait Si particulier et la façon dont il a rendu l'atmosphère tragi-comique de Voyage au bout de la nuit et de Casse-pipe. Il était l'homme qu'il fallait pour illustrer ce livre dans lequel Céline. à force d'outrances. a donné de la société française de son temps une image plus vraie que nature, dans ce langage vivant, moderne et vert, qui a fait scandale, ruais qui vaut à Mort à crédit de n'avoir pas pris une ride et de demeurer l'un des grands romans français du XXe siècle.
mort à crédit c'est l'histoire d'un gamin solitaire, dans le paris d'avant la grande guerre, élevé par des petits-bourgeois qui n'étaient ni riches ni intelligents ni ouverts au monde en marche, et qui se gonflaient pour paraître, pour avoir l'air de, pour ressembler aux riches qu'ils révéraient.Ce petit monde a été décrit par céline avec une férocité, une truculence et un humour incomparables, qui sont des constantes de toute son oeuvre. on y trouvera la démonstration du fait qu'il était incapable de dissocier la représentation de la vacherie des hommes du besoin qu'il avait d'en rire, passant tout naturellement de l'horreur au grotesque de cette manière si française, dénoncée par beaumarchais, de prendre au sérieux les choses futiles et les vraies tragédies le plus comiquement possible.On y trouvera aussi l'ineffable portrait de raoul marquis, dit henri de graffigny, ingénieur, aérostier, inventeur, écrivain prolixe, faux marquis et vrai mythomane, dont céline a fait le très rocambolesque courtial des pereires. chacun connaît le talent et la manière de tardi, son trait si particulier et la façon dont il a déjà rendu l'atmosphère tragi-comique de voyage au bout de la nuit et de casse-pipe.Il était l'homme qu'il fallait pour illustrer ce livre dans lequel céline, à force d'outrances, a donné de la société française de son temps une image plus vraie que nature, dans ce langage vivant, moderne et vert, qui a fait scandale, mais qui vaut à mort à crédit, bientôt sexagénaire, de n'avoir pas pris une ride et de demeurer l'un des grands romans français du xxe siècle. françois gibault.
Parce qu'ils mettent les mains jusqu'aux coudes dans les poubelles de la vie, pour les autres Moudy, Alex et Samir sont des voyous, des vauriens, des racailles. Des « ordures ». Les deux premiers travaillent dans un centre de tri des ordures ménagères, justement, dans une riante banlieue. Le troisième survit en vendant des cigarettes de contrebande, sous le métro aérien, à Paris. Moudy aime les garçons. Le regard désapprobateur de ses « frères » lui fera quitter le foyer africain où il vivait. Il en éprouvera une rage qui ne le quittera plus. Alex aime une danseuse, aperçue derrière la vitre d'une école de danse. Quand il osera l'aborder, elle le jettera comme un malpropre. Il en gardera à jamais dans les yeux les stigmates du désespoir. Samir aime Cheyenne, une jeune et jolie Gitane délurée, mais ce sera la suite de l'histoire. En attendant, Samir rêve de papiers qui lui permettent de quitter la clandestinité. Mais à la « préfecture de Barbès », une filière de vrais faux-papiers, on ne fait pas crédit. Il lui faut du fric, et la vente des cigarettes ne suffit pas. C'est comme ça qu'il fait la connaissance de Moudy et d'Alex : en voulant leur piquer leur pognon. Moudy, Alex, Samir, Cheyenne : voyez ces « ordures », voyez comme ils vivent, voyez comme ils aiment, voyez comme ils rient, voyez comme ils pleurent.
C'est les vacances ! Sur la route ou par le train, les vacanciers sont en route ! Bouchons, passages à niveau, rien ne doit entamer la bonne humeur estivale ! D'ailleurs, ça sent les embruns, la mer est proche ! Ça y est, elle apparaît au détour d'un virage ! « Sus à l'iode, chérie ! » Enfin, plutôt le sable de la plage. car c'est marée basse ! « Deux kilomètres pour se tremper les pinceaux. » Madame met son maillot à l'abri de sa serviette avant de se faire bronzer « seins nus ou pas seins nus ? Allez, seins nus. ». Monsieur prépare son matériel de pêche. les crabes et les crevettes n'ont qu'à bien se tenir. « Junior, tu prends ton filet, ta bourriche, tu me suis. Je le sens bien, le plateau de fruits de mer ! » Les enfants sont déjà dans l'eau, le chien à leurs trousses. « Il est en forme aujourd'hui, il est joueur. » Et la journée se passe ainsi. chacun absorbé par ses petits détails, ces petits moments qui font le sel de la plage.
Fin des années trente. À Barcelone, un anarchiste est enlevé en pleine rue. Les ravisseurs sont des membres de la police politique de Staline. À leur tête, une certaine Caridad.Plus tard, à Paris, Sylvia fait la connaissance de Jacques Mornard. La soeur de Sylvia est la secrétaire de Trotsky, exilé au Mexique. Sylvia tombe amoureuse de Jacques, beau jeune homme, journaliste sportif se désintéressant complètement de la politique... Plus tard encore, Sylvia, militante convaincue et active, remplace sa soeur malade auprès de Trotsky. À Mexico où il l'a suivie, Jacques Mornard est désormais Frank Jacson, et il travaille dans l'import-export...Caridad, Sylvia, Jacson, Trotsky : les personnages principaux de la tragédie sont en place.Tout est vrai dans ce récit, et tout est faux. Les personnages ont existé, les faits sont établis. Dans le contexte exacerbé de la fin des années trente en Europe, entre la montée du nazisme et le pouvoir totalitaire de Staline, seule la mise en perspective de l'Histoire et le dialogue entre les protagonistes relèvent de l'interprétation de l'auteur. Une interprétation d'une force et d'une acuité inouïes.
Il commençait à sérieusement nous manquer !!Après Les petits ruisseaux et La Marie en plastique, Pascal Rabaté revient à ses chroniques provinciales, observant avec malice, mais sans moquerie, les gens ordinaires. «J'aime les petites gens. Ils sont à ma hauteur, je suis issu d'un milieu campagnard, je raconte le milieu dans lequel j'ai grandi, les gens que j'ai croisés, qui vivent et pensent au premier degré, comme moi.» À l'instar de Charles Trenet, qui sur l'air de Je Chante, fit fredonner joyeusement la France entière avec l'histoire d'un artiste qui finit par se pendre, Pascal Rabaté nous raconte avec jubilation les faits et gestes d'un garçon triste à mourir, dans une province cafardeuse, sur fond de suicide, de conflit social et de délocalisation. Y'a de la joie!Patrick possède une boutique de farces et attrapes en province, «Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune». Ici tout est rigolade, poilade, farce... Mieux vaut faire abstraction du bon goût, les étrons en plastiques côtoient les tabliers de cuisines assortis de faux seins, sous le regard jubilatoire des masques de Johnny ou Sarkozy. La boutique est tenue par Patrick, clown devenu triste sire depuis le départ de son épouse (« Ma femme m'a quitté parce que je suis une vraie m***e qui vend des fausses en m***** en plastique »). La vie de Patrick va basculer au cours d'une soirée entre amis. Notre petit commerçant va faire connaissance d'une artiste, une acrobate travaillant pour le cirque Nuage, de passage en ville... Une étoile brillante dans la nuit sombre qui va de nouveau éclairer le chemin de sa vie.
1933.Milton Caniff, le futur créateur de Terry and the Pirates , Male Call et Steve Canyon , invente un merveilleux conte de fée en bande dessinée, Dickie Dare . L'histoire d'un enfant qui, par la magie du rêve, vit mille et une aventures passionnantes, aux côtés des plus fabuleux héros. Robin des bois, Aladin, le Captain Kidd... Le générique est impressionnant !
Survolant les collines tranquilles du Rouergue, M. Dubois-Chauffier découvre la région où il vient d'être nommé par la multinationale Parindus pour reprendre une mine dont l'exploitation avait pourtant été arrêtée des années auparavant. Installée en pleine forêt de Cassaniouze, cette reprise d'activité ne fait pas l'unanimité dans cette région rurale et agricole. Nombreux sont ceux qui pensent qu'elle va saccager l'environnement. À peine arrivé, M. Dubois-Chauffier doit affronter une grève illimitée, le courroux des habitants du coin. Mais aussi les drôles de bruits qui courent à propos de cette forêt. Il semblerait que le petit peuple des bois, gnomes, lutins, fées, diablotins. ne soient pas du tout prêts à être dérangés par les manoeuvres industrielles ni par les CRS déplacés par la préfecture pour rétablir l'ordre. Une partie de bras de fer commence.
De nos jours, dans la province de Samastipur, au nord de l'Inde, nous suivons l'enquête que mène une journaliste venue de Calcutta, sur Chaabi.À l'issue du premier volume, Chaabi abandonné par ses parents à un riche exploitant d'une mine de soufre, a réussi en s'en échapper en suivant un petit groupe d'enfants en révolte. Des semaines de marche forcée en montagne, la fatigue extrême, la faim insupportable, la maladie et la mort forment leur quotidien, les transformant en bêtes sauvages prêtes à tuer pour manger. Jusqu'à ce qu'ils tombent sur des brigands. Chaabi tient tête à leur chef. Sanjay est intrigué, impressionné par le gamin et le prend sous sa protection, faisant de cette bande d'enfants, ses indics pour repérer les villages à piller. Chaabi s'improvise Robin des bois et, peu à peu, nombreux sont les jeunes, mais aussi les adultes qui rejoignent ce mouvement atypique, qui refusent leurs conditions de vie misérables, le système ancestral des castes, l'esclavage des enfants. Ils s'organisent pour défendre leurs intérêts communs. Mais cette révolte populaire qui s'étend dans les montagnes devient une menace pour l'ordre établi et les dirigeants décident de la réprimer.
Tout avait commencé avec la lecture des carnets de voyage du poète Matsuo Basho, l'inventeur du haïku. Voyager, pour lui, c'était un état intérieur, un vagabondage sans but précis, le coeur prêt à cueillir la moindre étincelle de vie. Voilà, ce fut cette idée, je crois, qui me fascina et me mit sur la voie, encore une fois. En marche, sans but déterminé, allais-je rencontrer quelque chose qui enrichirait ma petite existence ? Reprenant son bâton de pèlerin, Igort nous convie à un voyage très intime au Japon sur les traces de son ami Jirô Taniguchi, mais également, celles de Miyamoto Musashi, figure emblématique du pays, maître bushi et célèbre escrimeur ou de Yasunuri Kabawata, prix Nobel de littérature. Igort voyage sur les traces du passé, à Hiroshima notamment, visite un fabricant de papier traditionnel, qui aime à dire :« Boue, bois papier, voilà l'essence du Japon. » L'auteur ne néglige pas pour autant la société contemporaine japonaise et s'interroge sur la pression au travail, les Hikikomori, ces adolescents qui refusent de sortir de chez eux, ou Love plus, une application vidéo qui permet une relation virtuelle avec une fille de rêve.
En parallèle de ses livres documentaires, Joe Sacco travaille régulièrement pour la presse internationale.Reportages est le premier recueil de ses différents articles. Il nous conduit en Irak, auprès des soldats américains et Irakiens, en Palestine, au tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de la Haye pour le procès d'un docteur Serbe accusé de génocide, et pour des récits plus longs, auprès des immigrés clandestins débarquant sur l'île de Malte, des intouchables en Inde, et des réfugiés Tchétchènes en Ingouchie.Ce livre est aussi pour Joe Sacco l'occasion de revenir sur son travail, d'expliquer ses méthodes d'investigation, et de replacer la bande dessinée reportage dans le contextejournalistique.Plus qu'une bande dessinée, Reportages est le reflet de notre monde après la première décennie du XXIe siècle....
En mai 2018, l'organisation armée indépendantiste basque ETA (pour Euskadi Ta Askatasuna) annonçait sa dissolution. Alfonso Zapico a proposé à deux personnalités politiques et culturelles basques, qui furent dans des camps opposés, de se rencontrer pour parler des sources de l'histoire et pour envisager l'avenir, ensemble...Publié au printemps dernier en Espagne, Ceux qui construisent des ponts a connu un excellent accueil médiatique et politique, réunissant des salles entières pour débattre de ce livre. C'est un véritable document de travail sur les luttes d'indépendances régionales et les enjeux humains qu'elles véhiculent.
Pour Mia, l'étau se resserre. L'eau monte. Chacun des membres de la base a eu un motif pour tuer son père. Tandis qu'elle interroge Roger, son ancien associé, Jérôme, le scientifique de la base, devient totalement fou. Il finira à son tour assassiné. Mais la mort peut avoir plusieurs visages. Simple comme celui de l'étrangleur, sophistiquée comme l'élaboration d'un virus mortel, par l'un des protagonistes des lieux, pour mieux commercialiser son médicament.
Pendant près de vingt ans, Luz a pris ses crayons pour raconter toute la musique qu'il aime. Que cela soit pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Tsugi ou pour ses propres fanzines, il a multiplié les dessins d'humour, les bandes dessinées et les reportages musicaux. Cette anthologie propose une rétrospective de ces travaux le plus souvent restés inédits en livre. Une belle occasion de vibrer et/ou de rire avec Peter Doherty, Motorhead, Gorillaz, Franz Ferdinand, Iggy Pop, Bashung... pour n'en citer que quelques-uns. Fort également de ses connaissances musicales et de son expérience de D.J., Luz nous explique également comment fonctionne l'industrie du téléchargement illégal et celle des sonneries de téléphones. Et pour ne pas passer pour un ringard, il nous fait partager son dico de la hype. Loin d'être une simple succession de dessins, l'auteur a également dessiné des nouvelles planches inédites où il explique aux générations futures ce qu'était la musique rock au début du XXIe siècle.
Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître mais, il y a encore quelques années, chaque homme, avant de se lancer dans la vie active, devait effectuer son service militaire. Jusqu'en 1968, les convocations au Conseil de révision qui vous jugeait Bon pour le service, n'étaient pas individuelles mais collectives. Tous les conscrits, tous les garçons de 18 ans, passaient ensemble ce conseil de révision avant de fêter leur aptitude ensemble, dans une débauche d'autant plus jouissive qu'elle était tolérée par la population et qu'elle permettait tous les excès ! Et surtout, ce Bon pour le service voulait surtout dire. BON. POUR LES FILLES ! Baru replonge dans ses souvenirs pour nous raconter SA classe. les chapeaux ronds, les badges tricolores, les concours de boisson et son amour pour la Madelon. Une époque pas si lointaine !!!
Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître mais, il y a encore quelques années, chaque homme, avant de se lancer dans la vie active, devait effectuer son service militaire. Jusqu'en 1968, les convocations au Conseil de révision qui vous jugeait Bon pour le service, n'étaient pas individuelles mais collectives. Tous les conscrits, tous les garçons de 18 ans, passaient ensemble ce conseil de révision avant de fêter leur aptitude ensemble, dans une débauche d'autant plus jouissive qu'elle était tolérée par la population et qu'elle permettait tous les excès ! Et surtout, ce Bon pour le service voulait surtout dire. BON. POUR LES FILLES ! Baru replonge dans ses souvenirs pour nous raconter SA classe. les chapeaux ronds, les badges tricolores, les concours de boisson et son amour pour la Madelon. Une époque pas si lointaine !!!
Tirage limité signé par l'auteur. Pendant près de vingt ans, Luz a pris ses crayons pour raconter toute la musique qu'il aime. Que cela soit pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Tsugi ou pour ses propres fanzines, il a multiplié les dessins d'humour, les bandes dessinées et les reportages musicaux. Cette anthologie propose une rétrospective de ces travaux le plus souvent restés inédits en livre. Une belle occasion de vibrer et/ou de rire avec Peter Doherty, Motorhead, Gorillaz, Franz Ferdinand, Iggy Pop, Bashung... pour n'en citer que quelques-uns. Fort également de ses connaissances musicales et de son expérience de D.J., Luz nous explique également comment fonctionne l'industrie du téléchargement illégal et celle des sonneries de téléphones. Et pour ne pas passer pour un ringard, il nous fait partager son dico de la hype. Loin d'être une simple succession de dessins, l'auteur a également dessiné des nouvelles planches inédites où il explique aux générations futures ce qu'était la musique rock au début du XXIe siècle.
Lorsque Troubs arrive à Achgabat, la première question que lui posent les Turkmènes en découvrant sa nationalité est : « travaillez-vous pour Bouygues ? » Alors que la culture nationale semble se résumer à Gérard Depardieu et Pierre Richard, Troubs est l'invité du Centre culturel français pour superviser un recueil de poèmes de Jacques Prévert illustré par des artistes locaux. Un événement pour ce pays où quasiment l'unique livre du pays, avec le Coran, est Rhunama, écrit par l'ancien président.
L'action se passe de nos jours à Dublin.Quotidiennement, un homme à l'allure anodine traverse la ville pour aller toujours au même endroit déjeuner tranquillement au bout d'un quai. Il fait tout pour passer inaperçu. Nul ne sait qui il est, mais pourtant tout le monde l'épie sur son passage.Pour les uns, il est muet, pour d'autres, c'est un professeur qui prépare un ouvrage sur la vie des mouettes... Pour Willie, l'artiste en mal d'amour, c'est son modèle anonyme, qu'elle façonne en oiseau avant de déposer incognito ses sculptures dans la ville.Et pour des dizaines et des dizaines de personnes qui travaillent dans les bureaux alentour, il est celui qui règle leurs vies à l'heure du lunch. Sans le savoir, ils sont très nombreux à s'être attachés à cette figure familière qui leur apporte la paix et la sérénité.Jusqu'au jour où cet homme déroge à ses habitudes en ne venant pas. Jusqu'au jour où il disparaît.Willie décide de partir à la recherche de son modèle.En chemin, elle va croiser M. Desmoulins, simple cadre commercial français de passage qu'elle va entraîner dans sa quête vers l'inconnu...
Une édition exceptionnelle pour cette seconde intégrale ! Pour la première fois, elle regroupe les tomes 3, 4 et 5 de Mattéo, ayant pour cadre les prémices de la guerre d'Espagne et son déroulement. Enfin de retour à la vie civile après de longues années de bagne, Mattéo se retrouve en août 1936 à Collioure, où il va passer ses premiers congés payés. Accusé de meurtre, il s'enfuit en Espagne, en compagnie de son copain Robert, qui a décidé, lui, de s'engager dans les Brigades internationales...Entre fin août 1936 et janvier 1939, Mattéo n'a pas de nouvelles de Juliette, ni de sa mère, ni de son fils Louis, ni de Paulin. Que sont-ils devenus ? C'est tout l'objet du dossier final, totalement inédit, composé de 12 illustrations et de textes spécialement réalisés et écrits pour cette édition par Jean-Pierre Gibrat.
Pierre Wazem a bien des soucis. Il collectionne les histoires impossibles à raconter, la dernière en date étant sa rencontre avec un hérisson portant un dossard. Malencontreusement, cela ne suffit pas pour le mettre à sa table à dessin. Confronté à des problèmes financiers, il doit subir les reproches de son épouse, sa mère et l'incompréhension de ses enfants. Sans parler de sa maîtresse et de son éditeur... Et que dire de ses amis et collègues dessinateurs. Sympathiques mais énervants. Surtout quand on est en compétition pour un prix avec l'un ou dans l'obligation de partager ce dit prix avec l'autre... Décidément, la Suisse de Pierre Wazem n'est pas un pays aussi tranquille qu'on l'imagine. Peut-être est-il temps pour lui de réaliser l'ouvrage dont il parle depuis des années, Mars, aller-retour. Pour cela, un séjour sur Mars s'impose.
Il s'appelle Vermont Washington. Un nom symbole de la liberté pour l'Amérique, mais guère pour lui, qui est noir. Le quotidien de Vermont et de sa famille n'est fait que d'injustice et d'humiliation. Il est victime du racisme constant sévissant dans cette société où s'agitent encore le racisme et le Ku Klux Klan, vestiges insupportables de l'esclavage et de la guerre de sécession. Membre du Black Panther party, il lutte pour les droits à l'égalité. Pourtant, même ses meilleurs amis blancs auraient tendance à lui conseiller de se tenir à carreau, pour éviter de s'attirer des ennuis. De provocations racistes en humiliations constantes (une personne de couleur est moins bien payée qu'une personne blanche, on refuse de le servir dans les bars.), Vermont Washington nous raconte son tragique destin, rythmé par le programme d'éducation et de lutte en dix points des Black Panthers.
Ethan, jeune ingénieur forage pour une compagnie pétrolière multinationale, reçoit une proposition de poste dans les îles Lofoten, au nord de la Norvège. Un gisement de pétrole y aurait été découvert, et une nouvelle plateforme pourrait y être érigée. Il quitte donc Paris pour le cercle polaire, pour un premier voyage d'acclimatation, afin notamment de rencontrer des géophysiciens déjà sur place. Au contact de la population locale, Ethan va se trouver confronté aux risques que représente un tel projet... C'est un voyage poétique et contemplatif, basé sur la philosophie d'Arne Naess (1912-2009), fondateur, très populaire en Scandinavie, du mouvement de l'écologie profonde (Deep Ecology). Cette dernière est conçue en opposition avec celle qu'il considère comme étant superficielle : c'est-à-dire l'ensemble des mesures prises par les Occidentaux ayant pour seul but d'améliorer leur niveau de vie, sans reconsidérer de manière significative la place de l'homme au sein de la nature.L'écologie profonde a pour objectif le rejet de la vision de l'homme-au-sein-de-l'environnement en faveur d'un égalitarisme biosphérique. Les intérêts de la nature doivent parfois passer avant ceux de l'homme, sans pour autant que ce soit une négation radicale de l'humanisme. Le terme d'écologie profonde a été introduit pour la première fois en 1973.
La journée de Jean, Titi et Jules avait pourtant bien commencée : Jules avait récupéré des pétards « mammouth » pour faire sauter des bouses de vaches bien fraîches.Après, les choses s'étaient gâtées : les trois enfants sont tombés sur les frères Ardaillou, fermiers, bouilleurs de cru, qui ont trouvé amusant de les faire boire ! Forcément à 8 ans, quand on est ivres, l'envie de libérer des vaches de leur enclos sur la route est très tentante ! Les vaches des Ardaillou justement... avant de rentrer chez eux, sans plus se soucier des conséquences...Malheureusement, peu de temps après, l'un des frères Ardaillou, qui a quitté son alambic et pris sa camionnette pour aller au village, est mort dans un accident en percutant sa vache... Pour les trois enfants, une seule question se pose : est-ce qu'ils sont devenus des assassins ? Et va-t-on leur couper la tête ?
C'est la guerre. Saint-André, Saint-Martin, Saint-Julien, villages aux noms de saints.Les attaques ont lieu la nuit. Il y a un village à l'heure du dîner, le matin il n'y en a plus. Quand ils en bombardent un, ça donne l'impression qu'ils ont vraiment fait du mal à quelqu'un, pas à un village, à une personne vivante. Saint-Julien est épargné.Pas pour longtemps.Christian, Julien et Stéphane, dit P'tit Kalibre, sont des adolescents de dix-sept ans.Ils forment une bande, à voler, pour survivre. P'tit Kalibre est le chef, il est méchant, il n'a peur de rien, il marche quand il faudrait courir.Ils vont faire la connaissance du caïd du coin, Félix, un mercenaire, un trafiquant, un violent qui les prend bientôt sous son aile, enfin surtout P'tit Kalibre et son regard de killer.C'est la guerre, et P'tit Kalibre, Julien et Christian font leur guerre à eux, revolver au poing, couteau entre les dents, leur business c'est d'encaisser les dettes chez les récalcitrants, pour le compte de Félix...C'est Julien qui raconte tout ça, devant la caméra, quelques années plus tard, anecdote après anecdote, comme des notes pour une histoire de guerre...
En marge du défilé de la reine, un jeune garçon nommé Tache rencontre la jolie Jude qui affirme s'être échappée d'un orphelinat. Tache lui propose son aide pour la cacher mais ignore qu'en réalité elle est recherchée par la Fouine, patron de la pègre locale pour qui elle travaillait et qu'elle a volé avant de s'enfuir.
À travers les souvenirs, les relations, et le peu de famille qui entoure Sandra, trentenaire et écrivaine, abandonnée par son éditeur et ex-mari, les auteurs abordent le délicat sujet de la création et de la filiation.Sandra Rebourg écrit. Elle n'arrive pas à se remettre de sa récente rupture avec son ex-compagnon, Lazare Desmeaux - qui est aussi le directeur de la maison d'édition qui la publie et pour laquelle elle a quitté son premier (et plus petit) éditeur.Alors qu'elle avait délaissé l'écriture dans l'espoir de devenir mère, elle reprend la plume pour accoucher du roman qui l'habite depuis toujours mais qu'elle n'avait pas eu le courage de s'attaquer jusqu'ici : Les Heures passées à contempler la Mère.Un livre où elle dresse son portrait à travers celui de sa génitrice disparue.Et pour cela, elle décide de prendre un pseudonyme pour ne pas avoir à faire avec son ex-mari d'éditeur.
Début du XXe siècle. Martin Eden est un jeune marin d'Oakland né dans les bas-fonds. Un soir, il défend un jeune homme lors d'une rixe. Celui-ci, issu de la classe aisée, l'invite chez lui à dîner pour le remercier. À cette occasion, Martin rencontre sa soeur, Ruth Morse, jeune fille délicate, dont il tombe amoureux. Il décide de s'instruire pour la conquérir. Petit à petit, d'abord pour plaire à la jeune fille qu'il aime, puis par goût réel de l'étude, il se forge une culture encyclopédique et s'efforce de devenir célèbre en devenant écrivain. Mais malgré le talent qu'il pense avoir, il n'arrive pas à vivre de sa plume.
À la demande d’une galériste, Stéphane accepte de faire une exposition consacrée au Nu.Pour cela, il ne trouve pas mieux que de demander à des amies (dont certaines qu’il n’a pas vues depuis longtemps) de poser pour lui, dans le plus simple appareil.Une bonne opportunité pour discuter, pour mieux se connaître. Ainsi l’auteur découvre toute la fragilité de Laurence, «¿l’inaccessible¿», qui, en acceptant de se dénuder, se révèle tout autre que cette jeune fille sportive à la beauté froide. Et Céline, qui profite de l’absence de sa mère pour poser. Hélène, elle, se prête au jeu sans grande conviction, peut-être parce que son père est aussi un artiste…Ces rencontres sont l’occasion pour l’auteur de s’interroger sur le temps qui passe, sur les rapports de séduction et sur son rôle d’artiste. Comment représenter toutes ces femmes ?(Et surtout Élise, sa chère épouse.)Et puis…Et puis, il doit bien reconnaître que le vernissage s’annonce plutôt compliqué. Sans parler de cet étrange voisin du dessous, qui laisse couler sa baignoire, et qui reçoit Stéphane en silence, un masque à gaz sur le visage. Quant à son statut d’artiste, il prend de sérieux coups. Commentaires ou comparaisons douteuses sur ses dessins, jusqu’à l’incompréhension la plus totale.Que valent Egon Schiele ou Horst Janssen face aux «¿Eaux de Mortelune¿» ?
En décidant de raconter la vie et la mort du village de Gournah, Golo et sa compagne Dibou nous parlent de la vie quotidienne des habitants de ce village, du drame engendré par leur expulsion dans des maisons préfabriquées, de l'impuissance des pauvres gens face à la logique financière de l'état. Ils parlent aussi de leur histoire d'amour avec ce pays qui les fascine toujours autant.En décembre 1995, Golo emmène son amie Dibou pour la première fois à Gournah, village de la vallée des rois.Ici, Dibou rencontre les amis de Golo.Elle apprend d'abord à connaître ces personnes pittoresques, dont cheikh Aly, un vieillard gardien d'hôtel qui n'hésite pas à pénétrer la nuit dans les chambres de ses clientes pour les regarder dormir.Ensemble, ils revisitent l'histoire de l'Égypte et de ses habitants. Un an plus tard, Golo et Dibou décident de s'installer à Gournah, pour créer une galerie d'art, et un atelier pour les enfants démunis.Avec les artisans locaux, Dibou lance des collections de mode et de bijoux.L'expérience sera un succès, malgré la méfiance des autorités locales.Elle durera près de 15 ans jusqu'à ce que l'état décide de raser le village pour en faire un parking d'accueil pour les touristes, délocalisant la population dans un village préfabriqué au milieu du désert et entourant les restes du village d'un mur de béton.
Composé d'histoires courtes réalisées sur une période de plus de dix ans, En descendant le fleuve et autres histoires est un livre essentiel pour comprendre les racines de l'inspiration d'un des plus grands auteurs de bande dessinée contemporains. Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d'eux-mêmes.Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de Gipi. Intimistes ou au souffle plus ample, ils contiennent la charge émotionnelle et singulière de ses romans graphiques. Et prouvent, s'il en était encore besoin, combien Gipi est un auteur indispensable pour qui aime la narration de qualité.
Dans Journal d'un fantôme, Nicolas de Crécy nous emmène avec lui en voyage. En voyages pour être précis.Voyages au-delà des frontières pour commencer.Sans être vraiment casanier, Nicolas de Crécy n'aime cependant pas beaucoup voyager (trop loin).Car il lui faut prendre l'avion, et Nicolas déteste l'avion !Dans Journal d'un fantôme, le vrai voyage proposé par l'auteur, est celui du processus créatif. Comment concilier créativité artistique et travail de commande ?Comment faire quand on est un dessinateur qui apprécie une certaine solitude, pour sortir, aller croquer le monde et s'exposer ainsi au regard trop curieux des autres ?Avec son humour si personnel, Nicolas de Crécy en profite pour poser quelques questions embarrassantes sur le statut de l'image dans notre monde et plus encore, sur celui du créateur.
De la frontière turque, où l'état grec a construit un mur de 10 km pour empêcher les migrants désireux de vivre en Europe de passer, à Grigny en France dans un campement de Roms et Phnom Penh au Cambodge où femmes luttent pour défendre leurs maison, Christophe Dabitch est parti à la rencontre de ceux qui se battent pour leurs droits et qui transforment un statut de victime en celui d'acteur, souvent avec l'aide d'organisations militantes dont le rôle est d'amplifier leurs voix afin de changer des situations concrètes. L'idée d'une présence au monde, une façon d'agir et d'être là, avec les questions que cela soulève, traverse ces reportages graphiques en écho aux droits fondamentaux.
Corpus Christi, Texas, de nos jours.Lucy Bernheim, cinéaste américaine, fait des repérages à Lirey, puis à Turin, pour préparer la réalisation d’une série sur la vie et la mort du Christ, The Son of Man.Pour le rôle de Jésus, elle engage un acteur de théâtre, Henry Nalpas. Immédiatement, les deux jeunes gens se reconnaissent « comme deux échos qui se suivent et ne se perdront jamais ». Ils tombent immédiatement amoureux. Quelques mois plus tard, à Corpus Christi, au Texas, a lieu l’avant-première du premier épisode de la série The Son of Man. Scandale. Une douzaine de membres du Ku Klux Klan font irruption dans la salle pour interdire la projection. À leur tête, Tom, l’ancien professeur de Lucy…
Adil et Shafi sont deux cousins de 12 et 14 ans. Seuls, ils fuient la guerre en Afghanistan pour échapper aux talibans et à Daech. Sur la route, ils vont connaître l'enfer qu'ils voulaient fuir chez eux. Un récit poignant, très documenté, basé sur de nombreux témoignages, qui aborde la problématique de ces enfants partis seuls pour fuir la guerre et la misère et qui se retrouvent isolés en France et en Europe.2014. Province de Khost dans le sud-est de l'Afghanistan. Adil (12 ans) et Shafi (14 ans) essaient de mener une enfance normale malgré les attentats suicides qui ensanglantent régulièrement leur quotidien. La vie d'Adil bascule le jour où son père meurt. Kunzar, son oncle, un fondamentaliste religieux, l'envoie dans une école coranique. Là-bas, Adil apprend le maniement des armes et se prépare à mourir en martyr.Le jour de l'attentat, le détonateur de sa ceinture d'explosifs ne fonctionne pas. Il est dès lors condamné à quitter le pays pour échapper à la mort. Il doit partir avec son cousin Shafi retrouver le frère de ce dernier installé en Angleterre... Pour sa famille, ils auront une chance d'avoir une nouvelle vie, loin de cette folie. Commence alors pour les deux jeunes enfants, un périple de 9 603 kilomètres...
Après l'attaque terroriste qui a plongée la ville de Montplaisir dans le noir, Springy Fool trouve des boucs émissaires à sacrifier pour calmer la foule des plaisanciers. Zacchary est mis à pied pour n'avoir pas tué Narcisse, le magicien, coupable idéal du meurtre du petit Neil. Chez lui, grâce à son accès à A.L.I.C.E, le système d'exploitation de Montplaisir, il mène l'enquête qui l'amène à la naissance même du parc d'attraction...
Paris, octobre 1961 : la police française réprime une manifestation algérienne. Roger Thiraud, un jeune professeur d'histoire, croise l'un des cortèges sur les Grands Boulevards. Des français musulmans qui vont protester contre un arrêté décrétant un couvre-feu destiné à eux seuls. Un événement qui dégénère, les forces de l'ordre font un carnage et les cadavres se multiplient. Au milieu de tout ça, le prof d'histoire est exécuté. Sa mort passera pour un des dommages collatéraux de la répression. Noussommes le 17 octobre 1961 et le bilan officiel de la manifestation ne fera état que de trois morts. Vingt ans plus tard, linspecteur Cadin est confronté à un assassinat dans le secteur de Toulouse où il opère. Il s'agit du fils du prof d'histoire et Cadin devra se confronter à quarante années d'histoire non officielle de la France pour élucider le mystère de ces deux assassinats. Didier Daeninckx et Jeanne Puchol ont suivi l'inspecteur Cadin pas à pas, de Toulouse à Bruxelles pour retrouver les décors où se cachent les fantômes du passé.
De nos jours, dans le Nord-Pas de Calais.Un passeur planque une dizaine d'immigrés clandestins dans un hangar abandonné. Parmi ceux-ci, un jeune garçon, Bilel, répondant aussi au nom de Bekame, en référence à David Beckham. Ne supportant plus l'enfermement, il s'enfuit, pour rejoindre un centre pour réfugiés. Mais la police est toujours à la recherche des clandestins et le quotidien de Bekame ressemble à une longue fuite. Il aimerait tant retrouver son frère, en France depuis près de deux ans.Confronté à l'hostilité des habitants du coin, Bekame se lie d'amitié à un punk à chien qui vit de débrouille et de petits larcins. Dans un squat, Bekame fait connaissance d'autres SDF. Après avoir joué au football avec d'autres jeunes de son âge, Bekame trouve refuge dans une famille d'origine immigrée. Bien accueilli au départ, il a vite l'impression de devenir un boulet pour cette famille nombreuse et précaire.Cependant, le père de famille fait tout son possible pour l'aider à retrouver son frère
Olympia s'ennuie au musée d'Orsay. Bien sûr, elle n'est pas une parfaite inconnue, elle a déjà posé pour Manet, connaît Toulouse Lautrec, et a de nombreux amis sortis de tableaux impressionnistes. Elle a même fait cascadeur pour un tableau de Courbet, L'Origine du monde. Mais ce qui l'intéresse par-dessus tout, c'est la comédie, le cinéma. Elle rêve d'un grand rôle, mais on ne lui propose que des rôles de figurantes. Il faut dire que pour réussir au cinéma, il faut coucher. Et Olympia n'est pas prête à cela. C'est une fille romantique, qui rêve du grand amour. Il fallait tout le talent et l'humour de Catherine Meurisse pour faire se rencontrer le 3e, le 7e et le 9e art au Musée d'Orsay. Sous sa plume, les tableaux impressionnistes du célèbre musée parisien s'animent. Manet, Bouguereau, Bonnard, Lautrec, Cézanne, Renoir croisent le fer avec Ben Hur et Shakespeare. Ce n'est plus un livre, c'est un bouillon de culture dont le savant fou s'appelle Catherine Meurisse.
En 1460, dans l'austère province du Rouergue, Luce est la jeune veuve du seigneur de Mirail. Pourtant elle décide, telle Antigone, de pleurer la mort de son frère, tué dans le duel qui l'opposait à son défunt époux.L'affront est terrible pour les de Mirail. Mais, Luce est prête à défier toutes les conventions, toutes les traditions, jusqu'à s'opposer au tout puissant seigneur de Rocmirail. Son châtiment sera à la hauteur de sa détermination.En ces temps troublés, elle devient, alors, objet de vénération pour les catholiques et d'exécration pour les protestants.Des siècles plus tard, Louis Huret découvre ce que fut toute son histoire.Celle de Luce de Mirail, qu'on surnomma l'Antigone de la Basse Marche du Rouergue.
Tirage de tête, numéroté et signé par l'auteur. En pleine maturité de son style, Jean-Pierre Gibrat n'a pas hésité à offrir à Futuropolis son projet le plus ambitieux. Pour saluer l'arrivée de cet auteur d'exception, Futuropolis a mis les petits plats dans les grands et propose une édition très luxueuse, au (très) grand format30 x 40 pour 570 privilégiés.
Le vieux pécheur a enlevé le jeune Nelson.Ce dernier craint d'être prisonnier d'un pervers sexuel, mais la vérité s'avère totalement différente. Levieux sait que Nelson est recherché pour fugue. Et s'il accepte de sauver des dents des requins le chiot que Nelson a adopté, c'est parce qu'il attend beaucoup de lui.La maladie ronge le corps du vieux pécheur. Avant de mourir, il aimerait retrouver une dernière fois la femme qui l'a quitté il y a de nombreuses années.Pour cela il a besoin d'un compagnon qui fera avec lui le tour de l'île de la Réunion pour la retrouver. Car comme seul indice, le vieux pécheur n'a qu'un prénom, et un paquet de pages tirées du bottin.Quant à Nelson, nous découvrons au fur et à mesure du récit les raisons qui l'ont poussé à quitter sa famille.
Le 8 avril 2013, à Kingsdown, petite ville côtière proche de Douvres, Donald sert une pinte à une habituée quand un flash spécial annonce la mort de Margaret Thatcher. Pour lui, c'est un grand jour pour l'Angleterre qu'il faut fêter par une tournée générale. Car, la région du Kent où il vit, a été durement touchée par la politique de la Première ministre britannique.Le soir, Donald se souvient de cette époque et de sa jeunesse, qu'il partageait avec Abby et Owen, ses deux amis partis tous les deux à Londres et qu'il n'a pas revus depuis.Pour Donald, pas de doute, la mort de Margaret Thatcher, est un signe.Il est temps de sortir de l'apathie et de prendre son destin en main.Il décide de faire revenir ses amis et pour ce faire, il élabore un stratagème...Il ne se doute alors pas que son stratagème va bouleverser sa vie et celle de Kingsdown !Michel Constant s'est fait connaître des amateurs de courses automobiles par la série Mauro Caldi, scénarisée par Denis Lapière.La Dame de fer c'est aussi une moto de légende, la Norton Manx !
A l'issue de la Première Guerre mondiale, l'Italie reçoit un certain nombre de territoires mais on lui refuse la Dalmatie et le port de Fiume (Rijeka pour les Croates). En septembre 1919, Gabriele D'Annunzio prend la ville à la tête d'anciens soldats pour l'offrir à son pays. Or, l'Italie décline son offre. Il déclare donc Fiume République indépendante, dans laquelle Lauriano est chef de gang.
1996, en France. Ferrant et ses trois complices : Romu, Cassidy et José viennent de cambrioler le Crédit Agricole de Clermont l'Abbaye. Ils s'enfuient au nez et à la barbe des forces de police. Ils ont prévu d'aller se planquer à la campagne, dans la vieille ferme de l'oncle de Ferrant, en attendant que les choses se tassent. Là, Jacky, le fils du vieil oncle, éleveur bovin spécialiste en génétique bovine, tente de cacher ses bêtes atteintes de la maladie de la vache folle, de la réquisition et de l'abattage par la gendarmerie. Pour échapper à la police, nos quatre braqueurs vont donc se planquer à la campagne, au moment du pic de la contamination de l'épizootie, l'endroit où on trouvait le plus de gendarmes au mètre carré. Coincés à la campagne, ils vont devoir se supporter les uns les autres. Pour le meilleur et pour le pire.
Le deuxième livre est cette fois le point de vue de David, le voisin de Prunelle.Celle-ci a découvert, à la fin du premier tome, la manière dont David l'espionnait, pour tirer de sa vie des épisodes de sitcom. Il va maintenant assister, impuissant, au revirement de Prunelle.Elle choisit la fuite en avant, et plutôt que de subir une exploitation de sa vie privée, décide de la livrer elle-même.Profondément choquée par ce qu'elle estime être une trahison, elle abandonne toutes les valeurs auxquelles elle croyait, pour collaborer à une entreprise de téléréalité.David, qui se sent responsable, va tout faire pour éviter qu'elle ne soit dévorée.Mais Prunelle, par provocation, est décidée à aller jusqu'au bout d'un jeu qu'elle croit maintenant maîtriser, mais qui s'avère très dangereux
À sa sortie de prison, Abel Mérian retourne en banlieue pour récupérer un butin caché. Mais la vieille usine où était planqué son fric a été transformée en musée d'art moderne. Et le magot a certainement été coulé dans le béton. Dépité, déambulant dans le musée sans but, Abel trouve pas hasard un téléphone portable rose, qui se met justement à sonner. C'est sa propriétaire, une jeune femme en partance pour l'Italie, qui lui demande de lui envoyer par la poste son appareil. Abel, en fouillant les textos et les photos du téléphone, découvre une jeune fille en rupture amoureuse. N'ayant plus rien à faire, il vole une Volvo 780 Coupé et décide de se rendre en Italie pour rendre le téléphone en mains propres à cette troublante jeune fille.