Embarqué sur le bateau de son oncle, Benji a un drôle de sentiment : quelque chose de louche se trame et il est bien décidé à découvrir de quoi il s'agit ! Lorsque Benji arrive à Port-Vendres pour faire son stage embarqué sur le bateau de son oncle, il ne se doute pas que ce séjour ne sera pas de tout repos. Sur la Belle Maria, il découvre Pierre, un motoriste bourru, et Yacoub, un marin mauritanien avec lequel il se lie d'amitié. Mais une ambiance bizzare règne sur le bateau. Benji sent qu'il se trame quelque chose de louche. Pourquoi Pierre insiste-t-il pour naviguer en pleine tempête sur un bateau qui ne respecte pas les normes de sécurité ? Yacoub s'est-il vraiment noyé par accident ? Aidé de Cheïkha, la fille de Yacoub, Benji parviendra-t-il à mener à bien son enquête ? Suivez pas à pas l'enquête du jeune Benji, et laissez-vous emporter par ce roman d'aventures où se croisent navigation, suspens et investigations périlleuses ! EXTRAIT La soirée passa comme par enchantement. Yacoub avait préparé un plat de riz accompagné du poisson pêché le matin même. Benji s’était lancé dans la fabrication d’un flan aux œufs. Un repas délicieux, décrétèrent-ils à l’unanimité. Yacoub et Cheikha parlèrent longuement de la Mauritanie, de leur vie là-bas. Benji s’émerveilla de la passion qu’ils avaient pour ce pays, de leur générosité et de leur joie de vivre, malgré les difficultés du quotidien. Au moment du thé, Cheikha sortit de son sac un instrument de musique bizarre, une sorte de guitare à trois cordes. La caisse était constituée d’une peau, comme pour un tambourin, et tendue sur une armature de bois. — Trop cool, ta guitare ! s’exclama Benji. Tu l’as faite toi-même ? Chez moi j’ai une contre-bassine, tu sais comment c’est ? Avec une bassine, un manche à balai et une corde… Mais Cheikha lui jeta un regard noir. — Non, je ne sais pas ce qu’est une « contre-bassine », mais ça, c’est un gaaci. Ma mère est musicienne. Elle me l’a offert avant que je parte en France. Le garçon se tut. Visiblement il avait commis un impair. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE En tout cas, c'est un très bon petit livre policier pour des enfants et pré-adolescents, bien écrit et bien mené. J'imagine tout à fait ma professeur de français nous donner ce livre à lire en CM2 ou en 6ème. Au final, j'ai passé un bon moment et je n'aurais pas dit non à quelques chapitres en plus. Marines Books, Babelio On suit les aventures de Benji avec ce plaisir juvénile qu'on ressentait en découvrant les romans de Jack London ou de Rudyard Kipling. [...] c'est le rapport entre un adolescent et la mer, les conditions difficiles des pêcheurs, ce goût de l'aventure qui suinte tout au long du récit qui prend le lecteur dans ses filets, sans toutefois lui donner le mal de mer. Les rapports entre les deux adolescents, Cheikha et Benji, apportent un vent de fraîcheur dans une histoire qui pourrait être glauque, éclaboussée de paquets de mer et de traces de gas-oil. Pas d'esbroufe dans ce roman mais un voyage qui sans être au long cours dépayse. [...] L'auteur est un enfant de la mer et il nous fait partager son univers avec enthousiasme entre deux vagues déferlantes. Les lectures de l'Oncle Paul À PROPOS DE L'AUTEUR Né à Collioure, Gildas Girodeau, passionné de mer et de voile, breveté de la Marine marchande, a participé à de nombreuses compétitions et traversées de l'Atlantique en voilier. C'est au lycée, à Perpignan, que sa passion pour l'écriture puise ses sources, ainsi que dans le bouillonnement politique et culturel engagé.
Quelle malédiction plane au-dessus du quatuor Thérèse ? Après des années de séparation, les quatre musiciens Aron, Judith, Simunek et Jakub, désormais retraités, sont à nouveau réunis pour un dernier concert magistral. Alors que les premières notes résonnent, une étrange litanie macabre se prépare, entraînant dans son sillage une suite de morts inexpliquées. Qui en a après le quatuor ? Se pourrait-il que leurs secrets, enfouis depuis 1945, remontent à la surface ? Pour découvrir l'identité de ce meurtrier mélomane, la jeune commissaire Dobjekà, la Madone Kacka Bechnerova et la légiste Angela Kamincek vont devoir monter au front...
Quel est le mystère autour de l'étrange dame au sari rouge, qui apparaît pour s’effacer aussitôt ? Dora a quitté sa Bretagne pour accompagner son père en Inde. Émerveillée, elle se trouve plongée dans un monde foisonnant, et surtout, elle découvre une autre façon de vivre. Savitri, sa nouvelle amie, l’initie aux coutumes et aux croyances de son pays. Mais bien des énigmes l’environnent. Dora ne comprend pas la résignation de Lila, promise à un homme riche et influent alors qu’elle en aime un autre. Révoltée, elle décide de l’aider à changer ce destin tout tracé, sans se douter qu’il va lui falloir affronter bien des dangers. Quel sera le rôle de l’étrange dame au sari rouge, qui apparaît si mystérieusement pour s’effacer aussitôt ? Découvrez l'histoire de Dora et découvrez avec elle l'Inde, sa façon de vivre, ses coutumes, et ses croyances. EXTRAIT — Ça va, Dora ? Elle serra très fort la main de son père, comme une petite fille. Ce n’était pas très glorieux à son âge, mais elle avait des excuses ! La tête lui tournait pour la première fois de sa vie. Tout était allé trop vite : la gare de Quimper, d’abord, où la famille au grand complet les avait accompagnés. Si sa mère s’était montrée stoïque et Thorec parfait, Luc, fidèle à lui-même, n’avait pu s’empêcher d’ironiser : « Dis-donc, ils vont te rabattre le caquet, là-bas ! C’est qu’ils n’aiment pas trop les filles. Paraît même qu’ils les tuent à la naissance, lol ! » Puis le TGV jusqu’à la gare Montparnasse, le taxi, Roissy, et les longues heures d’avion. Plus de dix ! Comme ils n’avaient pas de voisin, elle avait pu dormir un peu allongée sur deux sièges. Trois rangées plus loin, un bébé hurlait sans relâche. À PROPOS DE L'AUTEUR Agrégée de lettres, Marie Pontacq a vécu longtemps en Inde avant de s'installer en Bretagne. Traductrice (elle a collaboré notamment à la traduction des œuvres de Satprem de français en anglais), elle écrit des romans pour les enfants et des nouvelles pour les grands. Elle habite dans le Finistère, près de Quimper.
Pour survivre, Harrison n’aura d’autre choix que de livrer un dur combat. Différent des autres enfants, le jeune Harrison dérange. Menacé dans le monde où il vit, une suite d’épreuves difficiles l’attendent. Son père, membre du parlement terrestre, n’attend qu’une chose : ne plus être responsable de ce fils qui met en péril sa carrière. Pourra-t-il encore compter sur son fidèle ami et robot, Schram, dont l’existence ne tient que par un fil ? Même l’amour naissant qu’il ressent pour Pat paraît sans avenir. Pour survivre, Harrison n’aura d’autre choix que de livrer un dur combat. Plongez le deuxième tome d'une saga de science-fiction jeunesse, et retrouvez Harrison confronté à une suite d'épreuves difficiles dans un monde qui lui est hostile. EXTRAIT « Hum, murmura le robot, décontenancé, tu l’aimes, voyons, comme tu aimes ta bouillie préférée, celle à la carotte et à la tomate ? » Pat soupira. « Plus que la bouillie à la carotte et à la tomate. » Lucie se tortilla, ne sachant pas quoi penser. « Hi, hi, tu l’aimes alors comme tu m’aimes moi, ton robot de compagnie. — Heu, bafouilla Pat, embarrassée, encore plus ! » Le robot fut rempli d’épouvante : « Tu ne l’aimes quand même pas plus que l’Ordinateur Central ? » Pat devint rouge écarlate. Lucie leva les bras au ciel : « C’est un crime de lèse-majesté ! Si cela vient aux oreilles de l’Ordinateur Central, je ne donne pas cher de tes os et moi de mes boulons. Mais qu’est-ce qu’il aaa donc ce Harrison ? Il est comme tous les autres garçons ! Pfff, même modèle ! Même fabrication ! » Pat fit la moue. Justement non, il n’était pas comme tous les autres garçons. Entre son cœur et celui de Harrison, il y avait un fil ténu. Couleur or. Et ce fil n’existait pas avec les autres garçons. À PROPOS DE L'AUTEUR Lassée de lire le futur de ses amies dans sa boule de cristal, Sabine du Faÿ, qui a hérité de son arrière-grand-mère le don de voyance, décide un jour de prédire quelque chose de plus ambitieux. Un soir de pluie, elle interroge sa boule de cristal sur l’avenir de la Terre. Ce qu’elle découvre est si terrible qu’elle décide d’en faire le récit, au risque de bouleverser ses lecteurs…
Si le papier sait si bien conserver les souvenirs, c’est sans doute parce que l’arbre dont il est le fruit lui a transmis sa propre histoire. Au fil des poèmes de Paul Bergèse, on découvre la joie du chêne visité par les oiseaux, la douleur du cerisier marqué par la morsure du gel. Des pistes pour comprendre les arbres, à la fois oxygène du monde et oxygène du coeur. L’arbre a une âme dont il faut prendre soin.
Le jeune ami moldave d'Alexis est arrêté et menacé d'expulsion. À peine Alexis a-t-il mis le pied à Marseille qu’il déteste déjà la ville. Des bagarres au fond de la cour au trafic de drogue, du racket à la criminalité organisée, de la mauvaise organisation des transports en commun au minuscule appartement où il doit vivre avec sa mère et sa tante, tout l’éloigne du confort auquel il était habitué avant le divorce de ses parents. Alors qu’Alexis découvre peu à peu la gentillesse et l’humour cachés derrière le sarcasme de ses camarades, tout bascule : l’un de ses amis, un jeune Moldave sans-papier, est arrêté par la police et va être expulsé. Mettant tout en œuvre pour éviter le pire, Alexis découvre alors une réalité qu’il ne soupçonnait pas, les difficultés et menaces qui pèsent sur ces immigrés en quête d’une vie meilleure. Découvrez un roman jeunesse qui aborde les difficultés et menaces qui pèsent sur les immigrés venus en Europe dans l'espoir d’une vie meilleure. EXTRAIT — Mais il n’est plus là, papa, il se fiche de nous, il est en train de se faire dorer la pilule en compagnie de sa jeune… — Alexis, je t’interdis de me parler sur ce ton ! Tais-toi, tu es insolent. Tu ne comprends rien à tout ça ! — Je comprends bien assez ! Vous, les adultes, vous faites toujours ce qui vous arrange sans vous soucier de vos enfants. On doit juste suivre, se taire et surtout bien travailler à l’école. Mais c’est fini, j’en ai assez que tu gouvernes ma vie, je ne suis plus un enfant, figure-toi… — Tu ne seras plus un enfant quand tu gagneras ta vie. En attendant, tu viens avec moi à Paris ou tu retournes vivre avec ton père, s’il veut bien. Parce qu’avec tous ses déplacements, tu seras toujours seul et je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Mais enfin, réfléchis, c’est à Paris que nous allons ! Ce n’est quand même pas le pire qui puisse nous arriver ! — Mais tu ne comprends pas, tu ne sais pas ce qu’il se passe ici ! Tu n’écoutes pas quand je te parle, rien ne t’intéresse en dehors de ta petite vie. Je t’ai déjà dit que Florin… — Florin, Florin, mais ça suffit avec ce gamin. Tu es en train de perdre la tête pour un inconnu, pour un gamin que… qui…, un… À PROPOS DE L'AUTEUR Isabelle Giafaglione est professeur de Lettres, et auteur aux Éditions du Jasmin.
Jules aime lire et rêver, mais chez lui, où le temps c'est de l'argent, personne ne le comprend. Quant à Sarah, la petite tzigane, elle aime sa vie de bohème, mais elle décide de fuir le jour où elle réalise que son père l'a jouée et perdue aux cartes. Jules et Sarah partent alors ensemble dans une de ces aventures dont Jules rêvait tant. Pour échapper à Roba, un gitan fourbe et violent, les deux enfants s'enfuient et trouvent refuge sur une île bretonne, île dont on dit qu'elle recèle un trésor...
Japon, XVIIe siècle, époque où les samouraïs dirigent l'Empire d'une main de fer, respectant les sept vertus du Bushido : droiture, courage, bienveillance, politesse, honnêteté, honneur et loyauté. L'Anglais William Adams est engagé par une compagnie hollandaise. Il navigue vers le continent asiatique et débarque sur les terres d'Extrême-Orient au printemps 1600. Afin de se faire accepter par les puissants guerriers et intégrer leurs rangs, le fier marin doit se plier à leurs traditions. Un rude combat commence pour lui, car il doit faire reconnaître sa valeur...
Jules avait demandé a tout le monde. À son papa, souvent absent, à sa maman peintre, à Yvette la boulangère, à M le maire, à Bob le facteur... Mais personne n'a pu lui expliquer pourquoi le gros nuage vert et bleu au-dessus du village ne bouge jamais, ne pleut jamais, ni pourquoi il se sent si bizarre en dessous. Jules ne dort plus, ne mange plus, ne joue plus. Il est sûr que son nuage cache un mystère. Un mystère qu'il doit découvrir à tout prix, même si pour cela il devra affronter celle qui effraie tous les enfants du village : la Sauterelle fumeuse...
Lucien pourra-t-il atteindre son objectif, et devenir un pêcheur accompli ? Depuis tout petit, Lucien va à la pêche avec ses grands-parents. C'est sa passion, et il est doué. Son vœu est d'attraper un brochet, la plus belle prise dont il puisse rêver. Pour ses sept ans, son père l'emmène au bord du lac. L'enfant y rencontre toute sorte d'animaux aquatiques, des poissons bien sûr, mais aussi des serpents, des grenouilles… Le temps passe et le garçon s'impatiente. Pourra-t-il atteindre son objectif, et devenir un pêcheur accompli ? Découvrez l'histoire de Lucien, un petit garçon passionné de pêche, et plongez en famille dans un roman qui traite de thèmes importants tels que le respect de la nature, la patience et la persévérance. EXTRAIT Elle est grande, élégante, d’un noir luisant avec un collier blanc. Elle vient de sortir des roseaux et elle évolue maintenant sur la terre ferme avec cette si belle ondulation qui semble arrêter le temps. Ils la regardent se diriger vers l’eau, mais Lucien se ressaisit bien vite. Il brandit son épuisette et s’élance vers le serpent. Puis il s’approche plus doucement, tout doucement, et à moins d’un mètre, il abat l’épuisette devant la tête de la couleuvre qui, surprise, y pénètre. Mais c’est sans compter sur la vivacité du reptile qui s’entortille à la vitesse de l’éclair et ressort du piège avant qu’on ait pu faire le moindre geste. Et voilà que le serpent se coule tranquillement dans l’eau et s’éloigne en nageant en surface. De rage, Lucien en jette son épuisette au sol. Oh, bien sûr, il ne voulait aucun mal à la couleuvre; et s’il avait réussi à l’attraper, il lui aurait rendu la liberté après seulement quelques minutes d’observation. Non, ce qui le fait pester, c’était d’être passé à côté d’un si bel animal et de ne pas avoir eu plus de temps pour l’admirer. Tant pis, passons à autre chose. Et tiens, retournons à notre brochet. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Ce roman illustré est un hommage de Philippe Napoletano à la nature, il enseigne aux enfants le respect de l'environnement, la patience et la persévérance. Les illustrations sont magnifiques et le personnage principal est franchement attachant. Conseillé dès l'âge de 7 ans. N.M. L'IBBY LIT, Bruxelles Alors que de nos jours les enfants s’occupent essentiellement dès leur plus jeune âge sur des écrans, cette petite histoire au cœur de la nature peut faire découvrir d’autres agréments. Sur la route de Jostein J'ai eu grand plaisir en effet à retrouver l'écriture choisie de Philippe Napoletano. Son art de nous conter une histoire en quelques mots simples, sans fioritures, et sans excès. Sa façon unique de ménager un suspense de bout en bout sur la fameuse prise du brochet, la lutte sans merci qui s'engage entre l'enfant et le poisson, la maîtrise des émotions de Lucien qui veut gagner son défi pour être fier de lui et faire la fierté de son père par la même occasion, sa patience mise à rude épreuve et son art consommé de la pêche associé au respect de la nature, de son environnement et des animaux qui les peuplent, les poissons bien sûr mais aussi ceux qui vivent au bord de l'eau, et ici, en l'occurrence, au bord du lac. Martine, Lectures et plus À PROPOS DE L'AUTEUR Philippe Napoletano est conseiller en communication, concepteur rédaction, directeur de création à Grenoble et auteur. Il a commencé à écrire environ à l’âge de 25 ans, d’abord des nouvelles, puis assez rapidement des romans. Il opte pour un style dépouillé, au service d'une quête d’un essentiel pour porter l’émotion. Il s'attache également au rythme, à la ponctuation, les répétitions (cette obsession lui vient certainement de sa carrière avortée de musicien).
Réda et Khalil sont prêts à braver tous les dangers pour retrouver leur grand-père mystérieusement disparu... Pour retrouver leur grand-père mystérieusement disparu, Réda et Khalil participent à la plus grande course de tapis du monde. Ils se confrontent à de dangereux adversaires, prêts à tout pour les empêcher de gagner. Mais l'enjeu est bien plus grand, c'est l'harmonie entre les hommes et les génies qui est menacée… Découvrez le premier tome d'une saga fantastique palpitante et vivez, aux côtés de Réda et Khalil, une course de tapis pleine de rebondissements, mais surtout de dangers. EXTRAIT — Ne t’inquiète pas, je gère. À la grande surprise de Réda, il prit un départ canon et évita aisément tous les obstacles qui se présentaient à lui. Il était sur le point d’atteindre l’extrémité du tronc mais il relâcha trop tôt sa vigilance, gagné par l’excitation. Un des gants de boxe l’envoya alors violemment dans le bassin. Ivre de rage, Khalil recommença, encouragé par Réda, mais il ne parvint pas à retrouver son calme, ressassant son échec. Il fut à nouveau envoyé dans la boue par une massue et le même scénario se reproduisit lors de son troisième essai. Les juges rendirent leur verdict. — Trente minutes. Les épreuves sont terminées, vous serez pénalisés de quarante-sept minutes et dix secondes à l’issue de cette étape. Prenez ce fanion qui atteste que vous êtes bien passés ici. Vous pouvez poursuivre la course maintenant. Les deux garçons s’emparèrent du petit drapeau vert où étaient inscrits leurs noms et saluèrent les deux hommes. En récupérant Adel dans son enclos, Réda constata que de nombreux tapis s’y étaient ajoutés. Depuis qu’il était sorti du bassin, Khalil ne disait plus un mot et Réda préféra le laisser tranquille. Il se permit cependant d’intervenir quand ils se retrouvèrent de nouveau seuls dans les airs, il fallait que Khalil retrouve son calme pour être opérationnel le reste de l’étape. — Ce n’est pas grave, Khalil. Tu y étais presque. N’oublie pas que le classement général nous importe peu. — Il n’empêche, je suis un boulet ! J’ai tout foiré. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Tout d’abord, le concept des génies intégrés au monde moderne est excellent. C’est une très bonne idée, bien développée, et on ne peut qu’en admirer l’originalité. Les courses de tapis sont palpitantes, bien décrites, et les dialogues des personnages sont bien pensés – je pense là aux morales ou aux messages philosophiques qui sont ainsi communiqués. Le monde fantasyque Inutile de lambiner, ce roman m'a complètement conquise ! D'une plume souple, agréable à lire, accessible à tout le monde, c'est une aventure extraordinaire, remplie de paysages magnifiques, qui va directement à l'essentiel. Rien n'est négligé, aussi, les détails et la description font que l'on se représente parfaitement l'univers qui flotte autour. Et justement, la plume de l'auteur nous entraîne des les premières pages dans une aventure incroyable si bien qu'il devient difficile de lâcher ce roman. Livresse des lettres À PROPOS DE L'AUTEUR Né en 1973 à Nice, Florent Gounon, ingénieur Arts et Métiers, exerce dans le secteur de l’énergie. Passionné de littérature depuis son plus jeune âge et profondément humaniste, il puise son inspiration à travers ses lectures de tous genres et dans le quotidien. Réda et le maître génie est son premier roman.
Mika cherche des réponses face à la question qui le hante : pourquoi sa mère l'a-t-elle abandonné ? C’est en frappant ses camarades que Mika combat ses démons : sa mère, qui l’a abandonné et dont il n’a plus de nouvelles. Un jour Mika contraint Cathy, une surveillante de son lycée, à l’emmener en Belgique où il espère trouver la pièce manquante, la raison de l’absence de sa mère. Mais c’est tout le puzzle qui vole en éclat lorsque Mika comprend pourquoi cette dernière a disparu. Mêlant l’exubérance de l’adolescence au poids des secrets familiaux, l’auteur aborde des thèmes très durs avec une justesse remarquable. Sans verser dans le pathos, elle offre une vision pertinente de questions de société taboues. Découvrez un roman jeunesse qui, sans verser dans le pathos, aborde des thèmes très durs avec une justesse remarquable et offre une vision pertinente de questions de sociétés taboues. EXTRAIT Elle passe directement la troisième et accélère comme une pilote de rallye. Quatrième vitesse, la voiture se retrouve à 110 km/h sur une nationale en pleine ville. Le moteur de la voiture supplie de passer la cinquième. Evan implore de ralentir. Nina prie. Mika est serein, mourir sur la route ou découvrir une mère agonisant dans un hôpital pour les fous : il attend que le destin tranche pour lui. Cathy bifurque sur une placette dans le village. Elle pile devant une friterie. — J’ai faim, décrète-t-elle. Elle descend en claquant la porte si fort que la vieille R5 manque de s’écrouler. Le reste de la bande, perplexe, la suit docilement, eux aussi ont faim. Pause-repas. Une fois rassasié, le quatuor finit le trajet qui le conduit à l’hôpital psychiatrique. L’énorme bâtiment est triste, il ressemble à une école. La voiture parcourt les différentes allées en slalomant entre des constructions mastoc. Ils repèrent ce qui semble être le secrétariat, passent anonymement devant plusieurs fois. Une bande de cuisiniers qui prennent leur pause devant le réfectoire s’amusent à voir passer cette drôle de petite R5 qui tourne en rond. Finalement, la voiture stationne sur le parking. Choix assez classique mais raisonnable. Toute cette histoire excite Nina qui s’imagine dans un film d’espionnage. C’est donc la déception pour elle lorsque Mika choisit d’entrer uniquement avec Cathy. Il compte bien répéter la comédie qu’ils ont jouée à la maison de repos. Le plan est simple, ils vont se faire passer pour des frère et sœur qui cherchent à rendre visite à leur tante internée ici : Nathalie Mounier. Très simple. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Beaucoup de choses sont traitées dans ce petit livre. Beaucoup d'opposition aussi. Mika s'oppose aux adultes qui ne veulent pas voir son mal-être. On trouve une opposition entre Evan, submergé d'amour maternel, et Mika, en manque d'amour maternel. Cathy trop sérieuse s'oppose à Nina, qui ne prend que le côté frivole de la vie. On y traite de la maladie d'Alzheimer, de la peur de la maternité, de la maltraitance, de la souffrance psychologique. Tellement de thèmes dans un si petit livre et tous très bien abordés, avec légèreté, mais sans indifférence. La petite souris du web À PROPOS DE L'AUTEUR Blandine Gérard a suivi des études d'éducatrice spécialisée, elle travaile aujourd'hui auprès de personnes handicapées. Elle est passionnée par l'études des gens et de leur caractère, ce qui l'aide à dessiner le monde qui l'entoure.
Hakim se mure dans le silence... Hakim, un petit garçon marocain, est envoyé en France par ses parents pour y étudier. Ils espèrent pour lui un meilleur avenir que celui qu'il aurait dans son pays. Malheureux d’être séparé de ceux qu’il aime, Hakim s’enferme dans le silence. Mais peu à peu, Guillaume, son voisin de cours, Lucie sa douce camarade, et Nadia la fée-psychologue l’apprivoisent. Découvrez le récit attendrissant du parcours d'Hakim, séparé de ceux qu'il aime, qui trouve un soutien nouveau en France auprès de Guillaume, Lucie et Nadia. EXTRAIT — Aujourd’hui, on dessine. L’oiseau sur sa branche, la coccinelle qui déplie ses ailes, la libellule qui traverse la rivière,… tout ce qui vole. Je prends un air débile, je débouche le feutre, je trace un grand trait sur la feuille et je lâche le feutre ouvert sur la table. Qui roule. Qui tombe par terre. Madame Nadia m’observe en silence. Puis elle me dit avec de la joie dans sa voix. — Il y a des papillons dehors. Viens, on va les regarder vivre leur vie. On sort. Dans sa classe de poupée, il faisait très chaud mais là l’air est tout doux. Je lève la tête pour voir les nuages qui traversent le ciel au-dessus de la cour. Je n’avais pas remarqué avant mais dans la cour il y a un bac de fleurs, juste en dessous d’une des fenêtres de sa petite classe. Et sur les fleurs, deux papillons. Un tout jaune et l’autre marron avec des taches noires. On les regarde un long moment sans rien dire. Je sens l’air doux et tiède sur ma nuque et mes bras. Quand c’est la récré, qu’il y a plein de monde dans la cour, je ne sens pas l’air comme ça, comme maintenant, à côté de cette dame Nadia. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Et puis l’amitié jaillit. Entre exclus. Ceux que l’école contraint. Ceux qui y sont à leur corps défendant, à leur esprit détonnant… Les amateurs de fenêtres… Les habitués des lassitudes des adultes ou de leur compassion… C’est avec eux que Karim va entrer dans l’oral. Dans la langue. Revivre. A lire dès le CE2 et dans toutes les écoles ! L’Éducation Civique à l’école commence par là et en particulier, histoire de secouer les cerveaux, en ces jours d’identité nationale… - Patrick Joquel À PROPOS DE L'AUTEUR Emmanuelle Delafraye - J'habite au sud de la France, dans une petite maison au pied d'une colline de chênes. Je suis très sensible à la présence des arbres, je ne pourrai pas m'en passer et, pourtant, je n'arrive jamais à me souvenir de leur nom. Je suis institutrice à mi-temps. J'ai la chance de partager avec mes élèves ce que j'aime : la poésie et la littérature, les ateliers d'écriture, les arts plastiques, l'expression corporelle... Il y a dans la besace de mon cœur deux enfants qui comptent énormément pour moi. J'aime empoigner la vie à bras le corps, me sentir électrisée par elle, chercher à maîtriser son flux et, en même temps, j'ai un fort grand besoin d'être traversée par les rêves, de dériver, d'être en jachère. J'ai longtemps pris cet aspect de moi comme un travers, une anomalie, voire une anormalité, et puis je me suis faite à moi-même, petit à petit. Publier des livres m'y a aidé. J'ai pris conscience que les personnages nés de mon imaginaire pouvaient, à travers un livre, prendre vie dans l'imaginaire de personnes que je ne connaissais pas et j'ai trouvé ces naissances là très puissantes. Que dire d'autre ? Dire d'autres contradictions. J'aime les contacts, la découverte de l'autre, les miracles des rencontres et en même temps le besoin d'être seule est en moi un maître très exigeant. Qui peut me commander n'importe où. Là, ce sont mes proches qui s'y sont faits. Je suis aussi un paquet d'émotions, une grenade prête à exploser, je pratique le taï-chi, j'ai beaucoup de mal avec les procédures, j'aime que les choses soient en ordre...
Pourquoi le nuage vert et bleu au-dessus du village ne pleut-il jamais ? Jules avait demandé à tout le monde. À son papa, souvent absent, à sa maman peintre, à Yvette la boulangère, à M. le maire, à Bob le facteur… Mais personne n’a pu lui expliquer pourquoi le gros nuage vert et bleu au dessus du village ne bouge jamais, ne pleut jamais, ni pourquoi il se sent si bizarre en dessous. Jules ne dort plus, ne mange plus, ne joue plus. Il est sûr que « son » nuage cache un mystère. Un mystère qu’il doit découvrir à tout prix, même si pour cela il devra affronter celle qui effraie tous les enfants du village : la Sauterelle fumeuse… Suivez Jules dans ses investigations, bien décidé à résoudre le mystère de ce nuage aux propriétés étranges... EXTRAIT Au début, il se cacha pour mieux la voir, apprendre ses habitudes. Dès qu’il le pouvait, il allait sur la route entre les deux villages, se laissait glisser dans le petit fossé sur le côté, et l’attendait. Le mercredi était le meilleur jour, car il pouvait rester longtemps. Et s’il la regardait très longtemps, pensait-il, il aurait moins peur d’elle. Ça lui donnait du courage de rester là une heure, deux heures à envoyer des cailloux sur la route, à manger son goûter et lancer les miettes aux oiseaux jusqu’à ce que soudain, il l’entende arriver. Et il l’entendait venir de loin, car déjà, il avait appris à reconnaître le bruit de son pas sautillant, le claquement étrange de ses talons hauts sur le sol. Alors il se recroquevillait un peu plus, et tendait l’oreille. Souvent elle chantait. Deux chansons, toujours les mêmes, dont il ne saisissait pas les paroles. Le plus surprenant, c’était quand elle riait toute seule, d’un rire qui n’était pas joyeux du tout. Plutôt à vous donner envie de pleurer. Un rire pareil, ça semblait impossible, et pourtant, c’était exactement l’effet que ça faisait. S’il y réfléchissait, ce n’était pas très effrayant, juste triste… À PROPOS DE L'AUTEUR Florence Bott conjugue de multiples activités, elle est à la fois comédienne, animatrice radio et auteur. Elle porte un grand intérêt aux récits de vie, à la transmission, elle est donc ainsi devenue biographe. Elle propose également des ateliers axés sur la parole et l'écriture.
Un apprentissage de la peur et du courage ! Au coeur des marais de Brière se cachent bien des secrets et des dangers que Thomas et Julien n'hésitent pas à braver afin de sauver une petite fille tombée aux mains de dangereux trafiquants. Au cours d'une nuit mémorable, portés par la force de l'amitié, les deux garçons vont faire l'apprentissage de la peur et du courage. Dans ce récit d'initiation plein de suspense, Lalie Walker nous livre un roman policier mêlant les rebondissements aux questions de société, le tout avec un ton juste. Aux côtés de Thomas et Julien, plongez dans un roman policier qui livre un récit d'initiation plein de suspense et de rebondissements tout en abordant des questions de société. EXTRAIT Au bout de quelques minutes, Thomas fait signe à Julien de se baisser. Les garçons se cachent derrière un épais tronc d’arbre. La flamme d’un briquet jaillit dans la nuit, et Julien manque pousser un cri en apercevant une petite fille assise sur le sol. Thomas lui colle immédiatement une main sur la bouche. La retire lentement, une fois certain que Julien ne va pas les trahir. Les garçons scrutent la pénombre, espérant que l’un des hommes va allumer une cigarette. Plusieurs minutes passent dans un silence étouffant. De temps à autre, ils perçoivent un mouvement dans les hautes herbes, sans doute un mulot ou une petite bestiole qui se faufile non loin d’eux. Thomas fait signe à Julien de bouger et de le suivre. Il veut changer de cachette pour mieux observer les hommes qui, il en jurerait, sont des braconniers. Une fois à l’écart, il murmure à l’oreille de Julien qu’il est à peu près certain qu’ils sont en train d’allumer un feu, très discrètement, à cause des gardes-chasses qui rôdent parfois la nuit. — Mais comment tu sais tout ça ? s’étonne Julien. — Parce que moi aussi je me promène la nuit dans les marais. — Et ton père, il ne dit rien ? Thomas hausse les épaules. Il s’accroupit brusquement, en tirant Julien par une manche. Un petit bruit se fait entendre et Thomas manque d’éclater de rire. L’homme qui s’est rapproché d’eux ne l’a fait que pour se soulager la vessie. Il repart sans avoir remarqué la présence des garçons. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un fort joli roman : amitié, fidélité, courage, un décor naturel fort joliment peint. Une lecture à conseiller à tous les jeunes lecteurs avides d'émotions et d'aventures (Nostalgie, nostalgie : le club des cinq s'était bien aussi ! Non ?) - Sylvaine, Babelio À PROPOS DE L'AUTEUR Née à Versailles, psychothérapeute de formation, Lalie Walker se consacre depuis l'an 2000 à l'écriture : romans noirs, polars, essais, scénarios… Lalie Walker vit à Nantes où elle anime des cafés littéraires et des conférences sur l'art, la folie et la fiction.
Jules et Sarah partent ensemble dans une de ces aventures dont Jules rêvait tant. Jules aime lire et rêver, mais chez lui, où le temps c’est de l’argent, personne ne le comprend. Sarah, petite tzigane aime sa vie de bohème, mais elle décide de fuir le jour où elle réalise que son père l’a perdue aux cartes. Jules et Sarah partent alors ensemble dans une de ces aventures dont Jules rêvait tant. Pour échapper à Roba, un gitan fourbe et violent, les deux enfants s’enfuient et trouvent refuge sur une île bretonne, île dont on dit qu’elle recèle un trésor… Découvrez un roman d'aventures jeunesse, et suivez Jules et Sarah, réfugiés sur un île bretonne qui recèle bien des mystères... EXTRAIT Le couteau fendit l’air et se planta à proximité d’Octavio qui en perdit sa langue. Puis Roba vint à sa hauteur, ramassa sa lame et, lentement, essuya celle-ci sur la veste de Chauvy. « Dis-moi Octavio ? Tu n’aurais pas l’intention de me rouler dans la farine par hasard ? » Une voix l’interrompit : « Excusez-moi, lequel d’entre vous est le père de la fille du cirque ? » Les deux gitans se retournèrent, surpris, vers les nouveaux arrivants qui n’étaient autres que Bastien et René Pronost. « C’est… C’est moi », répondit Octavio, remerciant la providence de lui accorder cet instant de répit. — Je suis Bastien Pronost, et voici René, mon frère. Nous sommes les meuniers du village. Cette nuit, mon fils a fugué de la maison. Il s’appelle Jules. Je crois que votre fille le connaît… Peut-être sait-elle où il se trouve ? » À PROPOS DE L'AUTEUR Né en 1972 à Brest dans le Finistère, Rachid Sadaoui vit aujourd'hui à Lille où il enseigne l'histoire-géographie. Passionné de radio, il écrit et réalise en 2000 Les Mystères de Brest, un feuilleton radiophonique, puis des documentaires comme L'Affaire du Diamant bleu en 2006 ou Retour en Algérie en 2009 (3ème prix du concours de Carnet de voyage sonore de France Inter). En 2007 et 2008, il anime Marx et ses ferrailleurs, un magazine culturel diffusé sur Fréquence Mutine et sur la webradio Ousopo. Enfin, il crée Radiospr en 2006 et Toutenson en 2009, deux webradios pédagogiques. Sonakaï est son premier roman publié.
La nouvelle vole de bouche en bouche, de maison en maison, de village en village : le loup est de retour en France ! Un grand chien gris au galop, sur le bord d'une combe, face au vent d'Est, la queue bien dans la ligne de l'échine... C'est un loup ! La nouvelle vole de bouche en bouche, de maison en maison, de village en village, jusqu'à la Préfecture. Un loup, énorme, en France ! Qui a relevé les empreintes ? Qui a vu la trace ? On se réunit de ferme en ferme jusquà la Mairie, et on vote la mort ! Paix aux brebis ! Et voilà qu'un groupe de jeunes et de parents se mêlent de l'affaire. Complotent. S'organisent. Capturent enfin le fauve par la ruse et le sauvent de l'exécution. Mais comment ? Un loup dans la vitre offre une histoire de loup, certes, mais pas seulement : on retrouvera avec ce livre toute la poésie de Philippe de Boissy (lire la tendre description de la louve menacée); mais aussi une belle évocation de la vie montagnarde et de l'environnement régional. Mais à travers cette histoire de loup, on sera encore confronté à la représentation des autorités territoriales et à l'impact des pressions populaires sur les autorités, ou comment la mairie et l'opinion populaire se confrontent à un groupe de réfractaires écologistes et à l'église... Un récit riche, poétique et tendre, ancré dans la réalité d'un village de montagne. A travers ce récit riche, poétique et tendre, plongez dans une histoire de loup mais découvrez également une belle évocation de la vie montagnarde et de l'environnement régional. EXTRAIT La discussion fut lancée par le garde-chasse, qui sortit de ses poches trois moulages de traces, des photos qu’il avait prises, et une carte locale qu’il avait dressée au crayon sur une feuille de Canson ivoire, où figurait en hachures rouges la zone infestée par la bête. Le garde-chasse n’avait qu’une conclusion : il fallait au plus tôt abattre le loup; sans quoi, lançait-il aux chasseurs, l’index levé sous les lampes, sans quoi, adieu chevreuils, lièvres, perdrix rouges et faisans de Mongolie, sans quoi, et il regardait les paysans, adieu brebis agnelantes, veaux sous la mère, et poneys des Shetlands qui amusent tant les enfants ! Même votre âne y passera, Le Diven, même lui, vous verrez ! – S’agit-il bien d’un loup ? En êtes-vous sûr ? demanda Jacquot. – Tout à fait, absolument, je suis formel; ce serait même une louve ! À PROPOS DE L'AUTEUR Écrivain, peintre et poète, Philippe de Boissy habite une ferme en Isère. Il a publié une trentaine d'ouvrages : poésies, nouvelles et romans, aux éditions Flammarion et dans des revues (NRF, Esprit, Sud…). Il a obtenu la bourse Guy Levis Mano de poésie en 1985, avec la publication de La Lampe sous le boisseau. Il a été instituteur, professeur d'anglais et animateur chargé de la littérature à la Maison de la Culture de Grenoble, où il crée des ateliers d'expressions écrites en 1972, puis des ateliers d'écriture en 1974. Il lance en 1981 le Centre de création Littéraire de Grenoble, qui éditera plusieurs ouvrages de poésie, des nouvelles et des livres d'histoire dans la série « Modestie de l'Histoire ». En 2004, il reçoit le prix de poésie Charles Vildrac de la Société des Gens de Lettres pour son recueil Jubilations du désert, aux Éditions du Jasmin. Lecteur à voix haute, il enregistre entre autres Le Silence de la mer de Vercors. Il travaille actuellement sur des contes, et un récit : L'enfant de ma tête (à paraître aux Éditions du Jasmin).