Pour un footballeur, quelle est la limite raisonnable de shoots par partie?Comment devenir l'auteur d'un classique du western sans devoir prendre la plume?Comment Le Capital de Marx peut-il influencer une partie de foot?Les cages adverses peuvent-elles devenir des entités non-différenciées?Les hommes du futur pourront-ils distinguer Mozart de Lewis Carroll?Faut-il être protégé par un copyright pour briller en société capitaliste?Le Père Noël: mythe ou pourfendeur des droits de l'homme?Ce sont quelques-uns des sujets abordés par Canar et Pinpin,avec une logique qui laisse perplexes même les spécialistes d'ergotage de taverne.Cette compilation présente une mise en couleurs inédite, qui fournit une dimension de plusaux propos proférés dans le Bistrot Poulot, le plus renommé de Bulles-sur-Case.
Cet album est le neuvième de la série CE.CE a terminé de raconter à Johan comment, lui et Alyss, sont arrivés à entrer dans la dimension artificielle créée par le jeu Le Paradis Perdu. Johan nie toujours l’existence réelle d’un tel jeu, du secteur Crécy, de la Cité etc.., qui pour lui, sont les fruits de sa propre imagination. Après avoir fouillé l’appartement de Johan pour découvrir quelque chose qui les mette sur la piste de Victoria, Alyss découvre un livre intitulé : La Clé.Ce livre, CE et Alyss le lisent. Il s’agit d’une bande-dessinée très étrange. Elle est composée dans sa moitié gauche d’un dessin en progression, qui se complète et se complexifie à chaque page tournée. Dans sa moitié droite, elle raconte l’histoire d’une certaine S-29 tout juste arrivée à l’âge adulte.Que signifie ce livre adapté d’un roman de l’écrivain Isabelle Dolbiac, et illustré par Ian Agrippa, sous le pseudonyme N.L. Rime ? Pourquoi porte-t-il ce titre qui n’a apparemment aucun rapport avec son scénario ? Beaucoup de mystères entourent cet ouvrage et ses auteurs, mais Alyss finit par comprendre que, pour résoudre une partie de l’énigme qu’il propose, il faut savoir le regarder… Attentivement.L’univers onirique aperçu dans les tomes précédents (L’Horloge, La Table de Vénus, À l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.L’univers onirique aperçu dans ses ouvrages antérieurs (L’Horloge, La Table de Vénus, A l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.L’univers onirique aperçu dans ses ouvrages antérieurs (L’Horloge, La Table de Vénus, A l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.
Tous connaissent Alice, ne serait-ce que par l'intermédiaire des adaptations pour le cinéma, dont la plus réputée est le dessin animé de Walt Disney. Alice a tellement été interprétée par des illustrateurs, écrivains, artistes et metteurs en scène, sans parler des innombrables déviations du texte original, qu'on peut légitimement se demander pourquoi publier encore une autre Alice. Ceux qui suivent ma série Ce auront remarqué l'importance du livre de Lewis Carroll dans sa cosmogonie.Ce qui en dit long sur l'impact qu'Alice a eu sur l'édifice de mes lectures. Ce petit roman a été l'un de mes premiers contacts avec le surréalisme dans sa fonction de jeter le discrédit sur la réalité. Le personnage Alice ne pouvait pas être un garçon: c'est le côté droit du cerveau qui est aux commandes. Alice ne réagit pas aux situations qui se présentent à elle en disant bêtement ce n'est pas logique, donc ce n'est pas vrai, comme ferait n'importe quel vulgaire Tom ou Dick.Elle a un pouvoir d'adaptation étonnant, elle est capable de laisser ses certitudes (si tant est qu'elle en a) en arrière, afin de pouvoir poursuivre son bonheur, le jardin merveilleux. Jardin qui n'est sans doute autre que notre Paradis Perdu. Ce bon sens nous fait trop souvent défaut pour que je ne tombe pas dans la tentation de le rappeler avec ce très modeste hommage à Lewis Carroll et son Pays des Merveilles.
Cet album est le dixième de la série CE. Ce et Alyss, toujours dans le siècle 21 artificiel du « Paradis Perdu », ont établi un contact téléphonique avec l'écrivain Isabelle Dolbiac, qu'ils soupçonnent d'être Victoria, la Reine du Secteur Crecy. Ils se donnent rendez-vous à l'Hôtel Wilhelm, mais les choses ne se passent pas sans difficultés : Ce et l'écrivain se font enlever par deux inconnus et sont enfermés dans une chambre. Alyss essaye de les sauver, mais se fait capturer à son tour par les ravisseurs, qui se révèlent être deux habitants du Secteur Crecy, et pas des moins importants. En effet, il s'agit d'Enna, une biologiste doublée d'une agente secrète pour le compte de la Fratrie - un groupe de Mutants qui est parvenu à prendre le pouvoir dans le secteur -, et Heimdal, le gardien de la porte de la Cité. Leur mission est de récupérer leur souveraine et son ancien amant, Ce. Mais avant, ils doivent faire que les deux, Victoria et Ce, retrouvent leur mémoire et l'amour qui les liait un jour. Impossible ? Peut-être, mais pas pour la technologie mutante, comme l'explique Enna en racontant à Alyss, avec maints détails, l'histoire du Secteur Crecy. Cette histoire, qui constitue la majeure partie de cet album, révèle surtout comment Victoria, alias la patiente S-29, est devenue la Reine Diabloc. Une histoire riche en rebondissements, évoluant entre les machines sophistiquées du sinistre Immeuble H et la magie du peuple des souterrains.
Angoissé par ses cauchemars récurrents, Il décide de descendre des bureaux cybernétiques des derniers étages des gratte-ciels et de joindre l'abyssal Secteur Crecy, endroit mystérieux où Il pense pouvoir trouver la clé pour comprendre ces rêves étranges. Au baroque Secteur Crecy, Il rencontre le magicien Johan et le gardien de la Cité, Heimdall, qui le baptisera « Ce ».Ici sont réunis les trois premiers volumes d'une série qui en comportera 13 au total. Un voyage onirique aux tréfonds de l'âme.
Cet album donne à voir aux lecteurs des albums de Roosevelt un recueil d'oeuvres que l'auteur a réalisées tout au long de sa carrière de dessinateur, depuis son portrait d'Einstein, premier travail exposé en 1979, jusqu'aux dernières explorations surréalistes de thèmes comme la Tour de Babel ou les aventures d'Alice réalisées l'année passée.On trouvera dans beaucoup de ces dessins les sources d'inspiration, parfois évidentes, parfois plus subtiles, qui ont abouti aux images qui peuplent les cases de CE ou d'autres bandes dessinées, tandis que d'autres dessins, les plus récents, semblent se nourrir des mystérieux chemins que parcourent les personnages créés par Roosevelt, refermant ainsi la boucle. On pourra aussi voir quelques anciens essais dans le domaine de la bande dessinée, pratiquement inédits jusqu'à aujourd'hui, ainsi que quelques allusions à ce mode d'expression qui est, actuellement, l'occupation principale de l'artiste.En premier plan de ce recueil, on peut découvrir le « Tarot de Gruyères », l'interprétation que fait Roosevelt des vingt-deux arcanes majeurs du traditionnel jeu de cartes, réalisé sur commande du Château de Gruyères, en Suisse, lors de la courte période pendant laquelle ce dernier accueillait des oeuvres d'artistes provenant du monde entier et liés au courant fantastique. Ce travail, considéré à l'époque comme possédant une originalité remarquable, sans perdre pour autant de vue le respect de sa symbolique centenaire, est réédité pour la première fois depuis plus de vingt-cinq ans, la première édition - sous forme de jeu de cartes - étant épuisée depuis longtemps.
Les lecteurs ont vu, à la fin du volume 5, Ce et Alyss entrer dans le mystérieux cône qui trône sur une place de la Cité, et, à la fin du volume 6, le soldat T-333 et la cobaye S-29 entrer dans la non moins mystérieuse montagne qui se dresse près de la maison où ils s'étaient réfugiés. Et, au volume 8 et au volume 10, les lecteurs ont vu ces personnages quitter ces endroits. Mais...Que s'est-il passé à l'intérieur du cône et de la montagne ? Un retour vers ce laps de temps semble s'imposer. Cet album, le dernier volume de la série, qui peut aussi porter le numéro 6 1/2, est là pour répondre à cette question. Et on découvrira que la visite de ces lieux, où le rêve et l'hallucination revêtent une importance capitale, a laissé une empreinte définitive sur CE.
Les six premières heures de L'Horloge - ou ses six premiers chapitres - constituent le début d'une quête se déroulant dans un monde peuplé de signes : tableaux symbolistes, parchemins aux cercles sacrés, sociétés secrètes... et de nombreux livres. Cette quête, ce sont trois personnages tout aussi fantastiques qui l'entreprennent : Ian, un jeune homme aux oreilles et aux cornes de faune, Vi, une jeune fille qui porte une queue de cheval là où la portent les chevaux, et Juanalberto, un petit sculpteur à la tête de canard.Tout commence avec la mort mystérieuse d'un peintre dont la dernière oeuvre ouvre une série de douze tableaux qui seront dévoilés au cours du récit. Autant de pièces qui s'entremêlent, pour former le chemin labyrinthique qui mènera Ian, Vi et Juanalberto à l'encontre de leur destin.
Juanalberto, Vi et Ian, les personnages fétiches de Roosevelt, évoquent les jours pas toujours paisibles de leur jeunesse, passée dans les contrées lointaines où le réel se mélange tout naturellement au rêve et à la fantaisie. C'est à l'abri de leurs maisons coquillages ou sous le passage des grands coquillages volants qu'ils entament, séparément, leur chemin initiatique. Ils découvrent leurs propres désirs et peurs, et élaborent leur réflexion sur le monde. Chacun à leur tour, les personnages se racontent, avant que leurs pas ne viennent finalement à se croiser. Des itinéraires qui mêlent aventure et méditation. Un voyage onirique et philosophique.À l'ombre des coquillages a été publié en 2005 par la maison d'édition la Boîte à Bulles. Pour marquer le retour de cet album dans les libraires après plusieurs années, Roosevelt a conçu une nouvelle jaquette en noir & blanc, accompagnée d'un texte de présentation, signé Jean-Luc Coudray.
Dans ce huitième volume, CE prend la parole pour ra-conter comment il est entré, avec Alyss, dans le jeu hyperréaliste créé par Johan. Ce jeu, mélange de pro-grammes informatiques et de magie naturelle, est un simulateur du réel où les joueurs sont amenés à perdre totalement leurs repères fondamentaux et à oublier que l'univers dans lequel leurs avatars évoluent est fictif. Pourquoi Johan l'aurait créé ? Pourquoi aurait-il pénétré dans ce jeu, en sachant qu'il courait le danger de se déconnecter de son identité et de son passé ? Et surtout, pourquoi y aurait-il endossé un rôle de créateur de jeux, fabriquant ainsi un lien entre cette réalité artificielle et le Secteur Crecy ? Ce sont les questions auxquelles CE et Alyss tentent de répondre en allant le rejoindre là où il s'est enfermé : un paradis létal, une société schizophrène, un monde chaotique en proie à sa propre disparition.
Jusqu'ici, le lecteur suivait un personnage mystérieux dont le nom lui est inconnu, dont le passé est plongé dans un épais brouillard. Il est tourmenté par des rêves étranges, et dans la quête pour découvrir leur signification. Il comprend peu à peu que ses rêves ne sont que des tranches de son passé qui émergent dans sa mémoire. Dans ce volume, le lecteur découvre un nouvel épisode du passé de notre personnage. CE, ainsi nommé par les Crécyens parce qu'il n'est ni un homme ni un immortel, est prêt à raconter l'histoire de sa vie à S-29, sa jeune camarade d'infortune. Pendant ses 30 premières années, CE a reçu des numéros de matricule qui ont changé au fur et à mesure qu'il se perfectionnait, qu'il démontrait ses talents, qu'il montait en grade. CE était alors un soldat au service de Quimiartes et la guerre était son métier jusqu'à ce qu'il devienne le moteur d'un évènement tragique qui bouleversa son destin.A ce moment-là, commença la deuxième partie de sa vie où il a dû se confronter à une autre manière d'appréhender la réalité.
Nous l'avons vu dans le volume précédent: Ce, Victoria (la Reine Diabloc), Enna et Heimdal sont rentrés au Secteur Crecy; Alyss et Johan seuls sont restés dans le « siècle 21 », le monde virtuel créé par le jeu «Le Paradis Perdu». Nous suivons Alice - l'avatar d'Alyss - dans cette dimension artificielle: elle cherche Ian - l'avatar de Johan, resté amnésique - mais ce n'est pas une tâche facile. Elle tombe sur les musiciens Black et White, qu'elle associe aux deux fidèles protecteurs de la Cité Noireaud et Blanqueau, et prend une décision: en attendant de trouver son bien-aimé frère d'adoption, elle travaillera. Et quel endroit lui conviendrait mieux que la librairie Gott & Fredson? Surprise: c'est là-bas que Ian viendra la retrouver. Pour convaincre ce dernier de la réalité du Secteur Crecy, Alice raconte une histoire - son histoire. Et cela changera encore une fois de plus toute la perspective de la série.
Le onzième album de la série CE s'ouvre avec une séquence onirique : il s'agit du dernier rêve de Victoria avant de se réveiller à côté de CE. Les deux personnages ayant subi une opération destinée à les faire récupérer leur mémoire, ils se reconnaissent enfin. Plus tard, ils rejoignent Alyss, Enna et Heimdal avec qui ils discuteront longuement autour de leur séjour dans le Paradis perdu, le monde virtuel créé par Johan où ils se trouvent emprisonnés. En se basant sur les récits de chacun, Alyss établit une théorie qui a pour but d'expliquer les anomalies constatées dans le parcours de l'avatar de chacun. Il ne reste qu'à trouver la clé qui ouvrira la porte qui les amènera à leur monde : le Secteur Crecy. C'est encore une fois Alyss qui trouvera la solution et tous traversent enfin cette porte. Tous sauf Alyss, qui décide au dernier moment de rester dans le Siècle 21 artificiel de Johan car elle ne veut pas abandonner ce dernier, objet de son amour.