Lors des sessions d'enregistrement de l'album Everest, Girls in Hawaii a travaillé et enregistré beaucoup de titres. Pour des raisons de cohérence artistique propres à l’album, le groupe a écarté 5 chansons, pourtant mixées et masterisées. Pour pouvoir passer à la suite, ils ont éprouvé le besoin, viscéral, de donner une vie publique à ces 5 titres. C'est désormais chose faite, avec ce vinyle baptisé Refuge; et on comprend pourquoi. Pour l'anecdote, ces 5 chansons ont fait l’objet d’un concours vidéo à destination de quiconque souhaitant les illustrer, et c'est près de 30 véritables clips qui sont parvenus au groupe.
Nouvel album pour l'artiste islandaise Björk quit veut clamer son bonheur retrouvé sur le 9ème album de sa carrière, qui sortira le 24 novembre. Pour le réaliser, la chanteuse aux multiples facettes a travaillé en étroite collaboration avec Arca, déjà aux crédits de Vulnicura. Ensemble, ils ont écrit, produit et enregistré 14 chansons entre Reykjavik et New-York.
Nouvel album pour l'artiste islandaise Björk quit veut clamer son bonheur retrouvé sur le 9ème album de sa carrière, qui sortira le 24 novembre. Pour le réaliser, la chanteuse aux multiples facettes a travaillé en étroite collaboration avec Arca, déjà aux crédits de Vulnicura. Ensemble, ils ont écrit, produit et enregistré 14 chansons entre Reykjavik et New-York.
> Anne Gastinel, best seller du catalogue naïve, présente son quinzième disque, le premier ayant été enregistré il y a tout juste 20 ans ! > Un duo à l'entente remarquable qui se produit très souvent sur scène. Maturité, fidélité, respiration commune, pour un véritable duo de musique de chambre. > Un magnifique programme de musique française qui est leur langue maternelle ! > Un monument de la musique de chambre : la sonate de Franck, sublimée et renouvelée par la profondeur du violoncelle.
Nouvelle signature Naïve, et pour leur premier enregistrement, le ténor et chef d’orchestre Emiliano Gonzalez Toro et I Gemelli font revivre l’œuvre de Chiara Margarita Cozzolani, compositrice et religieuse à Milan (dans un couvent attenant au Duomo) et contemporaine de Cavalli, Strozzi et Ferrari, au XVIIe siècle. Un office de Vêpres spécialement reconstruit pour le disque, auquel Emiliano Gonzalez Toro apporte une lumière résolument vibrante, humaine, intense et spirituelle. Plus qu’une (re)découverte, une véritable révélation.
Antoine, bientôt quarantenaire, dilettante, égoïste et insatisfait ne s’est jamais réellement senti investi d’une mission pour s’occuper de ses filles, âgées de 5 et 9 ans. Infantilisé par sa femme Alice, Antoine n’arrive pas à trouver sa place dans son foyer et décide subitement de la quitter pour une histoire sans lendemain. Lorsqu’Alice lui confie leurs filles quelques jours par surprise, Antoine va se retrouver sur un continent inconnu. Et alors qu’il était incapable d’assumer son rôle de père à l’intérieur du noyau familial, il va finir par devenir une véritable « mère juive ». Après avoir quitté sa femme par nostalgie de sa liberté d’antan, le nouvel Antoine va se retrouver confronté à une nouvelle nostalgie, celle de sa vie de famille... Ancien musicien et à la poursuite de cette carrière qu'il n'a pu achever, Antoine le personnage fait baigner l'ensemble du film dans la musique, en l'occurrence celle de Joe Bel. Tenant le rôle d'une jeune chanteuse, Joe Bel interprète ses propres compositions tout au long du film ainsi qu'une reprise d'un autre Joe célèbre : le Salut les amoureux de Joe Dassin vient ponctuer la scène finale du film.
C'est grâce au groupe Oligarshiiit que le chemin du beatmaker Oldy Clap Recordz (Traits d’union, Brèves de comptoir, Bloqué en 90) croise celui de Dj Skandal (Hip hop foundation volume 1&2, Itchy & Scratchy breakbeat). Le premier produit des titres pour le groupe et pour les projets de ses membres en solo; le second est le deejay attitré de la formation sur scène et en studio.En 2013, Oldy Clap et Dj Skandal réalisent leur premier morceau commun : Where is my Jazzband ? Si ce titre apparaît sur la quatrième compile du collectif de beatmakers The French Touch Connection, c'est pour un format album qu’ils nourrissent l'envie de collaborer à nouveau. La réflexion s’amorce : le scratch doit y avoir une place centrale, au même titre que l’instrumental... C'est au terme d'un peu plus d'un an de travail, que l’album 10 titres Dust Dealers voit le jour.On y retrouve les sonorités jazz et old school, chères au beatmaker bruxellois, combinées aux scratchs incisifs du Dj parisien. Passant d'atmosphères jazzy à des ambiances plus sombres, le projet possède une vraie diversité musicale tout en restant fondamentalement Hip Hop. Porté par les scratchs, chaque morceau est une invitation à rentrer dans un univers singulier. L’album Dust Dealers, qu’ils défendent aujourd’hui sur scène, se place ainsi dans la pure lignée du Boom Bap d’autrefois, et ravira les amateurs de vieux vinyles poussiéreux.
Après trois années loin des studios, Zazie revient avec un crescendo comme on en n'avait pas entendu depuis longtemps dans la chanson française, un 120 battements par minute qui s'emballe... Coach de The Voice et figure de proue du songwriting hexagonal, Zazie dévoile son nouveau single intitulé Speed le 24 mai dernier dans lequel elle emporte l'auditeur dans une folle ronde pop, synthétique et organique à la fois, soulignée par la tension des cordes. Un hymne à l'amour contemporain... Speed encore, réveille-toi et fais pas le mort : de quoi faire battre notre coeur, encore et toujours, pour la voie et la voix singulières de Zazie. Zazie sortira son nouvel album le 07 septembre prochain, un dixième opus réalisé par Edith Fambuena. Celui-ci marquera également son grand retour scénique avec une tournée prévue pour 2019.
Après trois années loin des studios, Zazie revient avec un crescendo comme on en n'avait pas entendu depuis longtemps dans la chanson française, un 120 battements par minute qui s'emballe... Coach de The Voice et figure de proue du songwriting hexagonal, Zazie dévoile son nouveau single intitulé Speed le 24 mai dernier dans lequel elle emporte l'auditeur dans une folle ronde pop, synthétique et organique à la fois, soulignée par la tension des cordes. Un hymne à l'amour contemporain... Speed encore, réveille-toi et fais pas le mort : de quoi faire battre notre coeur, encore et toujours, pour la voie et la voix singulières de Zazie. Zazie sortira son nouvel album le 07 septembre prochain, un dixième opus réalisé par Edith Fambuena. Celui-ci marquera également son grand retour scénique avec une tournée prévue pour 2019.
CHILDHOOD REVIENT AVEC UN SUBLIME ALBUM ENTRE ROCK PSYCHÉ ET SOUL Déjà auteurs en 2014 d'un premier album plus que prometteur (Lacuna), les Anglais de Childhood reviennent avec Universal High, enregistré l'été dernier à Atlanta par le légendaire Ben H Allen III (Gnarls Barkley, Animal Collective, Deerhunter), et à sortir le 25 août via Marathon Artists. La musique mi psyché mi rock indé du groupe s'est muée aujourd'hui en un nouveau son soul 70's qui lorgne du côté de Curtis Mayfield, The Isley Brothers ou Shuggie Otis. Le leader, Ben Romans-Hopecraft l'explique : « Universal High représente pour nous un changement à la fois mental et musical. J'ai été baigné dans la soul music, les classiques de la pop et toutes les musiques dites 'groove' depuis mon enfance. Ce sont ces influences qui se sont révélées et ont pris le dessus quand nous avons commencé à écrire cet album. » C'est Ben qui porte d'ailleurs cet album pour le groupe, révélé aussi en tant qu'auteur par ses collaborations avec son nouveau wingman Sean Lennon ou avec Saul Adamczewski des Fat White Family sur les projetsWarmduscher et InsecureMen. A vous de découvrir le premier extrait de cette renaissance, California Light, dont le clip signé par leur ami anglais Georgio Barbers, entre souvenirs de leurs quartiers d'enfance et nostalgie des seventies. Pour ceux qui aiment : Tame Impala, Jagwar Ma, Curtis Mayyfield...
Attendu avec impatience, Junk n'est pas seulement le premier album studio de M83 en cinq ans. Il s'inscrit dans le prolongement de Hurry up, We're Dreaming qui, lors de sa sortie en 2011, l'a propulsé sur le devant de la scène internationale. Salué comme le chef d'oeuvre d'Anthony Gonzalez et véhiculé par le hit « Midnight City » (certifié platine), l'album a reçu une nomination aux Grammy ainsi que des disques d'or à travers le monde. Anthony Gonzalez a aussi été très sollicité pour composer des bandes originales, réalisant ainsi celles du blockbuster de science-fiction Oblivion avec Tom Cruise et de la trilogie à succès Divergent. L'amour de Gonzalez pour tout ce qui provient des années 80 est bien connu et est récurrent dans tout l'album Junk. Cependant, dans l'optique d'une inspiration nouvelle et intemporelle, Anthony est revenu aux décennies précédentes, aux bandes originales des années 60 ou bien aux tubes radio groovy des années 70.
CHILDHOOD REVIENT AVEC UN SUBLIME ALBUM ENTRE ROCK PSYCHÉ ET SOUL Déjà auteurs en 2014 d'un premier album plus que prometteur (Lacuna), les Anglais de Childhood reviennent avec Universal High, enregistré l'été dernier à Atlanta par le légendaire Ben H Allen III (Gnarls Barkley, Animal Collective, Deerhunter), et à sortir le 25 août via Marathon Artists. La musique mi psyché mi rock indé du groupe s'est muée aujourd'hui en un nouveau son soul 70's qui lorgne du côté de Curtis Mayfield, The Isley Brothers ou Shuggie Otis. Le leader, Ben Romans-Hopecraft l'explique : « Universal High représente pour nous un changement à la fois mental et musical. J'ai été baigné dans la soul music, les classiques de la pop et toutes les musiques dites 'groove' depuis mon enfance. Ce sont ces influences qui se sont révélées et ont pris le dessus quand nous avons commencé à écrire cet album. » C'est Ben qui porte d'ailleurs cet album pour le groupe, révélé aussi en tant qu'auteur par ses collaborations avec son nouveau wingman Sean Lennon ou avec Saul Adamczewski des Fat White Family sur les projetsWarmduscher et InsecureMen. A vous de découvrir le premier extrait de cette renaissance, California Light, dont le clip signé par leur ami anglais Georgio Barbers, entre souvenirs de leurs quartiers d'enfance et nostalgie des seventies. Pour ceux qui aiment : Tame Impala, Jagwar Ma, Curtis Mayyfield...
Certes, il y a les Quatre Saisons et tous ces concertos pour violon plus célèbres et virtuoses les uns que les autres. Mais c'est ici, dans sa production de concertos pour cordes seules (concerti per archi), qu'Antonio Vivaldi a montré son plus haut et plus pur talent d'écriture : concision, brio, profondeur et émotions immédiates. Un Vivaldi au firmament, servi ici avec passion et excellence par l'Accademia Bizantina. Les concerti per archi donnent à écouter des sensations diverses, des paysages multiformes, des petites histoires toujours nouvelles. Nous avons ici treize miniatures musicales dans lesquelles affleurent les influences de terres voisines et lointaines, et de cette mer qui entoure Venise : ainsi du concerto RV 163, appelé Conca, qui s'inspire du son de la conque marine, ou Wettertrompete, que Vivaldi avait eu l'occasion d'entendre en Bohême, et à laquelle les marins attribuaient le pouvoir d'apaiser ou de déchaîner les tempêtes. Les concertos pour viole d'amour (concerti per viola d'amore) sont d'un caractère plus mystérieux. Notamment parce que cet instrument fascinant est doté de cordes sympathiques qui vibrent de façon autonome lorsqu'on frotte les cordes mélodiques. Vivaldi, comme certaines de ses élèves - et comme Alessandro Tampieri! - était un grand virtuose de l'instrument, qui n'est toutefois utilisé que de façon anecdotique depuis le XIXe siècle. La sonorité douce, suggestive, évocatrice d'effets et de climats orientalisants de la viole d'amour trouve ici son apogée dans le poignant Largo du concerto RV 393, le final entraînant du concerto RV 394 ou le délicat Andante en ré mineur du concerto RV 395.
5ème album pour le rappeur haut-normand Médine, surnommé l'Arabian Panther. De nombreux featurings sont attendus sur ce nouvel opus : allant de Keny Arkana à 20Syl de C2C en passant par Ninho, Seth Gueko ou Sofiane.
Des cow-boys rendent un hommage réjouissant à Joe Dassin. Ben Ricour, Laurent Madiot et Cheveu forment pour l’occasion The Joe’s : un trio joyeux et touchant. 15 chansons dont les plus grands tubes mais aussi des titres à redécouvrir.
Le rendez-vous de l'été de l'artiste marseillais aux multiples platines est pris ! Le 14 juin, Jul sortira son nouvel album un opus haut en couleurs et toujours plus éclectique pour une team JUL toujours plus nombreuse et fidèle.
Loin de la folk de ses débuts, James Vincent McMorrow fait peau neuve pour son troisième album We Move : James Vincent McMorrow est l'artiste de tous les extrêmes. Autrefois batteur dans des groupes de post-hardcore et de heavy metal, grand amateur de punk et de hip-hop, l'artiste irlandais s'est pourtant fait connaître avec Early In The Morning, un premier recueil de folk sensible paru en 2011. Outre ses talents de musicien, les titres We Dont Eat et Sparrow & The Wolf ont surtout mis en évidence ce falsetto vertigineux capable d'atteindre des hauteurs insoupçonnées. Fort de ce succès critique, James Vincent McMorrow s'est isolé dans le désert américain pour déconstruire son univers. Le challenge, risqué mais sublime, a donné naissance à l'épuré Post Tropical (2014), constellation de titres brumeux perlés de touches électroniques. La grâce à l'état pur ! Pour son troisième album, baptisé We Move, James Vincent McMorrow a de nouveau souhaité sortir de sa zone de confort. Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, le chanteur irlandais explique avec sincérité sa démarche, entre confessions introspectives, regard critique sur ses précédents disques et volonté de se réinventer. « Quand j'ai commencé à travailler sur ce projet, j'ai griffonné deux choses sur une page. La première c'était On avance. Ou non. On change. Ou on reste les mêmes. C'est en quelque sorte devenu le leitmotiv de l'album et c'est de là que vient son titre. La deuxième c'était Il n'y a pas de raison pour que la danse et la mélancolie soient incompatibles » explique le natif de Dublin, qui s'est entouré des producteurs Nineteen85 (Drake), Two Inch Punch (Sam Smith, Years & Years) et Frank Dukes (Kanye West, Rihanna). Et à l'écoute de son nouveau single, force est de constater qu'il ne nous a pas menti ! Avec sa voix de velours, James Vincent McMorrow s'épanche après une rupture mais il le fait sur une basse bondissante et des synthétiseurs étonnamment dansants. « Because you make me feel alive / In spite of rising water / Abandoning my car / About a mile from nowhere » clame-t-il, l'esprit tourmenté...
Loin de la folk de ses débuts, James Vincent McMorrow fait peau neuve pour son troisième album We Move : James Vincent McMorrow est l'artiste de tous les extrêmes. Autrefois batteur dans des groupes de post-hardcore et de heavy metal, grand amateur de punk et de hip-hop, l'artiste irlandais s'est pourtant fait connaître avec Early In The Morning, un premier recueil de folk sensible paru en 2011. Outre ses talents de musicien, les titres We Dont Eat et Sparrow & The Wolf ont surtout mis en évidence ce falsetto vertigineux capable d'atteindre des hauteurs insoupçonnées. Fort de ce succès critique, James Vincent McMorrow s'est isolé dans le désert américain pour déconstruire son univers. Le challenge, risqué mais sublime, a donné naissance à l'épuré Post Tropical (2014), constellation de titres brumeux perlés de touches électroniques. La grâce à l'état pur ! Pour son troisième album, baptisé We Move, James Vincent McMorrow a de nouveau souhaité sortir de sa zone de confort. Dans un long message publié sur les réseaux sociaux, le chanteur irlandais explique avec sincérité sa démarche, entre confessions introspectives, regard critique sur ses précédents disques et volonté de se réinventer. « Quand j'ai commencé à travailler sur ce projet, j'ai griffonné deux choses sur une page. La première c'était On avance. Ou non. On change. Ou on reste les mêmes. C'est en quelque sorte devenu le leitmotiv de l'album et c'est de là que vient son titre. La deuxième c'était Il n'y a pas de raison pour que la danse et la mélancolie soient incompatibles » explique le natif de Dublin, qui s'est entouré des producteurs Nineteen85 (Drake), Two Inch Punch (Sam Smith, Years & Years) et Frank Dukes (Kanye West, Rihanna). Et à l'écoute de son nouveau single, force est de constater qu'il ne nous a pas menti ! Avec sa voix de velours, James Vincent McMorrow s'épanche après une rupture mais il le fait sur une basse bondissante et des synthétiseurs étonnamment dansants. « Because you make me feel alive / In spite of rising water / Abandoning my car / About a mile from nowhere » clame-t-il, l'esprit tourmenté...
Deux décennies et quelques 2000 concerts après un album sorti en 1999, Debout Sur Le Zinc court toujours. Et ses refrains avec, oscillant docilement entre les bras câlins de la chanson et du rock anglo-saxon. Avec ce 9e album « Eldorado(s) », enregistré au studio Ferber (Paris), Debout Sur Le Zinc a multiplié les révolutions intimes. Idéal pour un nouveau départ. Une nouvelle feuille blanche au livre jamais achevé. Pour preuve : la fin des pochettes dessinées, un nouveau manager ou encore le départ de deux membres (Christophe, guitare rythmique et chant; William, contrebasse) remplacés par Thomas et - première présence féminine - Marie. En studio ? Edith Fambuena (Alain Bashung, Etienne Daho, Miossec) à la réalisation; Antoine Gaillet (Mademoiselle K, Julien Doré, M83) au mixage. Ou comment agir sur la forme pour influer le fond. Le résultat est un album tout en nuances, refusant les partis pris caricaturaux. Textes moins intimes mais plus ouverts / universels; ton plus joyeux mais avec chutes pourtant pessimistes; tempo plus soutenu mais sauvegardant quelques ballades; enregistrement studieux mais concerts festifs; album enregistré live mais réel soin apporté à la post-production; ou encore attelage historique / nouveaux membres mais même unité sonore. Dans toute fête, une réalité sociale. Miroir de la société, DSLZ ne peut renvoyer qu'une image complexe plutôt qu'un avis contrasté. Maintenant, après plus de 3 ans d'attente, c'est la boule au ventre et la foule en tête que le groupe remonte sur le ring !
Deux décennies et quelques 2000 concerts après un album sorti en 1999, Debout Sur Le Zinc court toujours. Et ses refrains avec, oscillant docilement entre les bras câlins de la chanson et du rock anglo-saxon. Avec ce 9e album « Eldorado(s) », enregistré au studio Ferber (Paris), Debout Sur Le Zinc a multiplié les révolutions intimes. Idéal pour un nouveau départ. Une nouvelle feuille blanche au livre jamais achevé. Pour preuve : la fin des pochettes dessinées, un nouveau manager ou encore le départ de deux membres (Christophe, guitare rythmique et chant; William, contrebasse) remplacés par Thomas et - première présence féminine - Marie. En studio ? Edith Fambuena (Alain Bashung, Etienne Daho, Miossec) à la réalisation; Antoine Gaillet (Mademoiselle K, Julien Doré, M83) au mixage. Ou comment agir sur la forme pour influer le fond. Le résultat est un album tout en nuances, refusant les partis pris caricaturaux. Textes moins intimes mais plus ouverts / universels; ton plus joyeux mais avec chutes pourtant pessimistes; tempo plus soutenu mais sauvegardant quelques ballades; enregistrement studieux mais concerts festifs; album enregistré live mais réel soin apporté à la post-production; ou encore attelage historique / nouveaux membres mais même unité sonore. Dans toute fête, une réalité sociale. Miroir de la société, DSLZ ne peut renvoyer qu'une image complexe plutôt qu'un avis contrasté. Maintenant, après plus de 3 ans d'attente, c'est la boule au ventre et la foule en tête que le groupe remonte sur le ring !
DÉCOUVREZ L’INDIE POP RAYONNANTE DE LA NOUVELLE SIGNATURE MARATHON ARTISTS. CETTE SORTIE RASSEMBLE EN UN SEUL ALBUM SES 2 DERNIERS EPS « Enjoué, réconfortant et baigné par le soleil » Stereogum Qui est Hazel English? On pourrait aisément commencer par les données concernant le premier EP qu'elle a sorti sans entourage en 2016, et qui s'est écoulé en un mois, cumule plus de 4 Millions de streams et lui a ouvert les portes d'une tournée aux USA et en Angleterre. Mais ce serait sans doute réduire la musique de cette jeune Australienne de 26 ans à une simple sensation des charts. Echappée de la faculté de Melbourne pour une année d'étude à l'étranger, elle s'installe au hasard à Oakland, dans la baie de San Francisco, et découvre qui elle est vraiment quand elle fait la rencontre ou de Jackson Philipps (Day Wave). Ce dernier devient le réalisateur de ses chansons, auparavant écrites à partir des fragments de son journal intime, désormais enveloppées par le soleil de Californie et une reverb parfumée que ne renieraient pas Diiv, Ride ou The Pain At Being Pure At Heart. Le succès massif du premier titre, Just uoing Home, qui cumule très vite des milliers de streams, ne les empêchera pas de garder une approche fraîche et simple pour la conception de son premier EP, qu'ils sortent en toute indépendance et se surprennent à voir grandir aux Etats-Unis, en Angleterre et dans son ancien foyer, l'Australie. Désormais entourée du label Marathon Artists (Courtney Barnett, Pond, Jagwar Ma), elle rassemble aujourd'hui cet EP avec 6 nouveaux titres pour créer un ensemble de 12 titres, comme un recueil de poèmes qui capturent parfaitement le talent d'Hazel : un équilibre précieux entre lumière et mélancolie, naïve et consciente, toujours vraie.
DÉCOUVREZ L’INDIE POP RAYONNANTE DE LA NOUVELLE SIGNATURE MARATHON ARTISTS. CETTE SORTIE RASSEMBLE EN UN SEUL ALBUM SES 2 DERNIERS EPS « Enjoué, réconfortant et baigné par le soleil » Stereogum Qui est Hazel English? On pourrait aisément commencer par les données concernant le premier EP qu'elle a sorti sans entourage en 2016, et qui s'est écoulé en un mois, cumule plus de 4 Millions de streams et lui a ouvert les portes d'une tournée aux USA et en Angleterre. Mais ce serait sans doute réduire la musique de cette jeune Australienne de 26 ans à une simple sensation des charts. Echappée de la faculté de Melbourne pour une année d'étude à l'étranger, elle s'installe au hasard à Oakland, dans la baie de San Francisco, et découvre qui elle est vraiment quand elle fait la rencontre ou de Jackson Philipps (Day Wave). Ce dernier devient le réalisateur de ses chansons, auparavant écrites à partir des fragments de son journal intime, désormais enveloppées par le soleil de Californie et une reverb parfumée que ne renieraient pas Diiv, Ride ou The Pain At Being Pure At Heart. Le succès massif du premier titre, Just uoing Home, qui cumule très vite des milliers de streams, ne les empêchera pas de garder une approche fraîche et simple pour la conception de son premier EP, qu'ils sortent en toute indépendance et se surprennent à voir grandir aux Etats-Unis, en Angleterre et dans son ancien foyer, l'Australie. Désormais entourée du label Marathon Artists (Courtney Barnett, Pond, Jagwar Ma), elle rassemble aujourd'hui cet EP avec 6 nouveaux titres pour créer un ensemble de 12 titres, comme un recueil de poèmes qui capturent parfaitement le talent d'Hazel : un équilibre précieux entre lumière et mélancolie, naïve et consciente, toujours vraie.
Hayce Lemsi est un rappeur parisien issu des quartiers nord du 17ème arrondissement. Après sa mixtape Un petit pas pour Lemsi, le bico loco revient marquer le rap avec son nouvel album Electron Libre, où il revient faire preuve d'une énergie incroyable et d'un flow virevoltant. 18 titres inédits qui marqueront le rap français.
Nouvel opus pour cette formation bordelaise qui cultive – aussi bien que l’on cultive la vigne – un rock intelligent, mêlé d’influences aussi riches que variées. Après deux ep brillants, les cinq comparses nous reviennent donc en grande forme, et nous offrent de véritables petits joyaux aux réminiscences très seventies, psychédéliques à souhait. Les morceaux, savamment construits, alternant riffs aiguisés et envolées planantes, sont de véritables kaléidoscopes musicaux tantôt teintés de reggae « Lady«, tantôt teintés de P-funk, cette soul psychédélique déjantée initiée par Georges Clinton au milieu des années 70, et dont « Minesweepers » en est le parfait exemple. Et oui, c’est que les guitares de ces messieurs sonnent plutôt bien, et explorent tous les styles avec une aisance déconcertante, tout en restant radicalement rock. Et ça, c’est leur principale force. Pour vous faire une idée de l’étendue du talent de Breaking Fuel, il ne vous reste plus qu’à visionner le clip de « Spycolors » ft. Adriàn Terrazas-Gonzàlez, saxophoniste mexicain, qui par ses éclairs de génie fait de ce titre un véritable hommage aux pionniers du rock progressif anglais de la fin des années 60 que sont King Crimson et Van der Graaf Generator. Décidément à Bordeaux, il n’y a pas que le vin qui est bon, et ça tombe bien car le « Breaking Fuel » nouveau est disponible depuis le 8 octobre 2015.
récurseur de l'électronique il y a vingt ans, passé maitre de la drum'n'bass, du breakbeat et des expérimentations sonores les plus novatrices, Pushy! se livre à un collage destiné à être scratché. Hachés, martelés, débités, fondus et enchainés, passés au mixer ou délicatement ciselés, du hip-hop old school à la drum and bass futuriste en passant par le jazz,la new wave, le rock et l'ambient, Pushy! tranche dans le rythme pour notre plus grand bonheur.
Déjà repéré il y a 2 ans avec le sensuel « mulata », Raul Paz (paix en espagnol), cultive plutôt un esprit de révolution, tout au moins musical. Quelque part entre la musique traditionnelle, le musicien cubain y ajoute avec alchimie un zeste de hip hop, une pincée d’électro, quelques sonorités cubaines aux rythmes latino-rock. La salsa un peu essoufflée a peut être trouvé en Raul Paz un allié de poids pour le futur de la musique cubaine.
Pour la première fois, un violoniste français rejoint la prestigieuse lignée des solistes de l édition Vivaldi. Dans ce cycle intitulé Il teatro, les affinités du répertoire instrumental avec la scène lyrique, constantes chez le compositeur vénitien, sont ici particulièrement mises en lumière Pour la première fois, un violoniste français rejoint la prestigieuse lignée des solistes de l édition Vivaldi. Le violoniste Julien Chauvin et son Concert de la Loge, fondé en 2015 sur le modèle de l'un des plus fameux dans l'Europe de la fin du XVIIe siècle, dévoilent tous les charmes d'une musique concertante inventive et foisonnante avec l'instrument roi de Vivaldi. Les affinités du répertoire instrumental avec la scène lyrique, constantes chez le compositeur vénitien, sont ici particulièrement mises en lumière par le choix de ces opus. Au-delà des différences de genre, c'est la conception unitaire du langage et du style qui permet au compositeur de passer avec l'habileté d'un jongleur d'un domaine à l'autre en les faisant converger vers un terrain idéal commun, écrit Cesare Fertonani. On entendra dans ces six concertos des cantabile particulièrement soignés, des respirations comme émanant d'une voix, et surtout une tension dramaturgique et narrative de la plus belle veine vivaldienne. Citations, emprunts, réélaborations ou analogies achèvent de rapprocher la scène instrumentale de celle de l'opéra - toutes deux d'une égale virtuosité, parsemées de traits de génie dans tous les registres expressifs.
Le vent a tourné, la fumée s'est envolée, le feu brûle... Après le succès de son dernier album Be Sensational et une tournée de plus de 200 concerts, Jeanne Added revient avec un nouvel album, Radiate. A travers celui-ci, la chanteuse rayonne, elle chante avec une ferveur enivrante d'émotions. Vraie, proche, détendue, elle chante à visage découvert. Pour son second opus, Jeanne Added Explique : j'avais envie de plus de voix, c'est-à-dire d'entendre ma voix telle que je connais, de la faire entendre dans un spectre plus large. Frédéric Soulard (qu'elle connait depuis le Conservatoire National Supérieur de Paris, membre du groupe Limousine) et Mar Kerr (ancien batteur des Rita Mitsouko) forment ensemble Maestro et signent la production de l'album Deux immenses musiciens, précise-t-elle, Fred est chez lui dans n'importe quelle machine, n'importe quel synthétiseur et Mark est un grand programmateur de boîte à rythme, et un batteur imparable. De plus ils sont absolument irrésistibles en live, Maestro c'est tendu, excitant, physique. Pour le duo Maestro, elle a une manière unique de concentrer son énergie, il y a une densité et une direction dans chaque phrase qu'elle chante. Il nous restait à rentrer dans ce son, cette démarche et son exigence expliquent-ils. Magistrale, la voix de Jeanne Added est irrésistible. Elle irradie, ensorcèle, désarme, trouble. Elle rend addict, amoureux.se, heureux.se, vivante. Les dieux sont furieux, épidermiques et volcaniques, la voix de Jeanne Added soulève des montagnes, nos montagnes. Les grandes, les petites.
Le vent a tourné, la fumée s'est envolée, le feu brûle... Après le succès de son dernier album Be Sensational et une tournée de plus de 200 concerts, Jeanne Added revient avec un nouvel album, Radiate. A travers celui-ci, la chanteuse rayonne, elle chante avec une ferveur enivrante d'émotions. Vraie, proche, détendue, elle chante à visage découvert. Pour son second opus, Jeanne Added Explique : j'avais envie de plus de voix, c'est-à-dire d'entendre ma voix telle que je connais, de la faire entendre dans un spectre plus large. Frédéric Soulard (qu'elle connait depuis le Conservatoire National Supérieur de Paris, membre du groupe Limousine) et Mar Kerr (ancien batteur des Rita Mitsouko) forment ensemble Maestro et signent la production de l'album Deux immenses musiciens, précise-t-elle, Fred est chez lui dans n'importe quelle machine, n'importe quel synthétiseur et Mark est un grand programmateur de boîte à rythme, et un batteur imparable. De plus ils sont absolument irrésistibles en live, Maestro c'est tendu, excitant, physique. Pour le duo Maestro, elle a une manière unique de concentrer son énergie, il y a une densité et une direction dans chaque phrase qu'elle chante. Il nous restait à rentrer dans ce son, cette démarche et son exigence expliquent-ils. Magistrale, la voix de Jeanne Added est irrésistible. Elle irradie, ensorcèle, désarme, trouble. Elle rend addict, amoureux.se, heureux.se, vivante. Les dieux sont furieux, épidermiques et volcaniques, la voix de Jeanne Added soulève des montagnes, nos montagnes. Les grandes, les petites.
Batlik chante en français, mais ne fait toujours pas de la chanson française !Pour la première fois, la batterie est présente dans cet album, et permet de faire un nouveau pas de côté dans l’orchestration traditionnelle de la chanson, en y insufflant un courant d’air frais. Les guitares sont une nouvelles fois captivantes, les mélodies subtiles. De la privatisation à outrance, en passant par la souffrance physique et la mélancolie, Batlik livredes textes précis, sans caricature, ni fioritures : il a des choses à dire et il les dit bien.
Pour son nouvel enregistrement, Laurence Equilbey s’attaque à un sommet du répertoire sacré : le Requiem de Mozart. Composée la dernière année de sa vie et laissée inachevée, cette partition reste encore aujourd’hui auréolée de mystère. On en connaît en effet mal les conditions de composition qui seraient liées à un énigmatique commanditaire. Aux côtés d’Insula orchestra et d’accentus, l’affiche réunit la soprano Sandrine Piau, grande voix mozartienne et collaboratrice privilégiée de Laurence Equilbey et une autre voix féminine : la contralto italienne Sara Mingardo. Le baryton Christopher Purves complète cette prestigieuse distribution.
D'emblée, le premier titre donne le cap. I Want You Back, plus qu'une introduction, mieux qu'une mise en bouche, une voie à suivre. Trois minutes trente, toutes d'un bloc, au service d'une chanson. Pourvu que ça groove. Direct, Eric Legnini change de casquette, et du coup de braquet, avec cette nouvelle galette : le pianiste émérite mute en producteur, attentif à la puissance d'une mélodie, à la classe d'une rythmique. Waxx Up : une bonne baffle en pleine tête, à l'image du visuel qui orne la pochette ! Parce que de toutes les manières, c'est la cire noire qui a toujours été sa matière première. Tel est le diapason d'un album qui sonne comme une somme de 45-tours, des titres taillés pour des voix au pluriel des suggestifs du maître de céans : Eric Legnini.
À l’heure d’aborder l’épreuve du deuxième album, les deux frères Verleysen ont fait de leur mieux pour échapper à la malédiction qui veut qu’il s’agisse d’un moment difficile de la vie d’un groupe. Partis avec l’idée d’enregistrer la suite d’un premier album, Time For a Change, salué unanimement, Elephanz a préféré prendre un chemin de traverse. À l’arrivée, le groupe aura su accomplir une avancée bien plus importante qu’il ne l’aurait imaginé. En cherchant à confectionner le meilleur disque possible, les deux frères se sont découverts une audace qu’ils ne soupçonnaient pas au départ. Epuisés physiquement par des mois de route, ils ont choisi de s’isoler et de créer. C’est en hiver, dans un petit appartement du Calvados, que les morceaux ont vu le jour. Plutôt que de capitaliser sur le succès de leur premier album en multipliant les contacts avec des producteurs extérieurs et diverses personnes du métier de la musique, c’est à deux et exclusivement à deux qu’ils sont arrivés au bout d’une aventure douloureuse, longue et compliquée mais tellement gratifiante à l’arrivée. Les 2 frères ont mis au point les sonorités audacieuses de chansons déjà inoubliables. Une musique sombre et riche en textures inédites. Armé de nouveaux outils, dont un clavier analogique aisément transportable en sac à dos, et de nombreux plug-ins, Elephanz a bâti un son neuf. Avec un souci constant : ne pas surcharger inutilement les morceaux. Un travail d’épure exigeant qui uidi e considérablement la production des titres. Au mixage, Pierrick Devin apporte une cohérence qui faisait défaut à un premier album mixé de part et d’autre. S’ils ont retenu une leçon de leur premier disque, c’est bien celle-là : privilégier l’homogénéité par-dessus tout. Ainsi que le partage des tâches. Maxime participe ici pour la première fois à l’écriture des textes. Avec la patte qui donne sa singularité à la formule Elephanz : des mélodies lumineuses, tout droit sorties de la pop, au service de textes souvent noirs. Un oxymore payant une fois encore, notamment sur la chanson The Catcher in the Rye, joyeusement désespérée. Plus posé et serein que son prédécesseur, ce nouvel album s’appuie sur des batteries programmées qui confèrent un aspect plus intérieur, quasi énigmatique aux compositions. La production soignée du duo nimbe les chansons d’un voile mystérieux qui nécessite plusieurs écoutes avant de percer la densité des sons mis en uvre ici. Les guitares rasent les murs, torturées par Jonathan qui a voulu leur faire subir mille outrages plutôt que se satisfaire d’accords plaqués. Sur I Feel Love, un Vocoder fait même son apparition, ce qui n’est pas la moindre des surprises d’un album qui fera valser notre mélancolie tout l’automne. Pour la première fois, le groupe a décidé de chanter dans la langue d’Etienne Daho. Sur une poignée de titres, Maxime et Jonathan font claquer leurs mots choisis avec la finesse de nos meilleurs paroliers.
Le poète moderne originaire de Trinidad sort enfin son cinquième album, le fruit d'une vraie connivence artistique avec la new yorkaise Meshell Ndegeocello. Cinq jours ensemble au studio Question de Son à Paris leur ont suffi pour enregistrer les onze pistes d'une rondelle qui tourne comme un kaléidoscope aux couleurs chamarrées. Grâce aux arrangements de Meshell Ndegeocello, l'auditeur pourra s'imprégner d'un décorum jazz parfois psychédélique, d'atmosphères rock assez intenses, ou d'un jam funk irrésistible façon Sly Stone sur « Tamarind », ou rapso sur « Kezi ». Outre Sylvester Earl Harvin qui joue toutes les batteries, on peut aussi apprécier le feeling et la dextérité du percussionniste antillais Roger Raspail, ainsi que le souffle du flûtiste Magic Malick.
À l’heure d’aborder l’épreuve du deuxième album, les deux frères Verleysen ont fait de leur mieux pour échapper à la malédiction qui veut qu’il s’agisse d’un moment difficile de la vie d’un groupe. Partis avec l’idée d’enregistrer la suite d’un premier album, Time For a Change, salué unanimement, Elephanz a préféré prendre un chemin de traverse. À l’arrivée, le groupe aura su accomplir une avancée bien plus importante qu’il ne l’aurait imaginé. En cherchant à confectionner le meilleur disque possible, les deux frères se sont découverts une audace qu’ils ne soupçonnaient pas au départ. Epuisés physiquement par des mois de route, ils ont choisi de s’isoler et de créer. C’est en hiver, dans un petit appartement du Calvados, que les morceaux ont vu le jour. Plutôt que de capitaliser sur le succès de leur premier album en multipliant les contacts avec des producteurs extérieurs et diverses personnes du métier de la musique, c’est à deux et exclusivement à deux qu’ils sont arrivés au bout d’une aventure douloureuse, longue et compliquée mais tellement gratifiante à l’arrivée. Les 2 frères ont mis au point les sonorités audacieuses de chansons déjà inoubliables. Une musique sombre et riche en textures inédites. Armé de nouveaux outils, dont un clavier analogique aisément transportable en sac à dos, et de nombreux plug-ins, Elephanz a bâti un son neuf. Avec un souci constant : ne pas surcharger inutilement les morceaux. Un travail d’épure exigeant qui uidi e considérablement la production des titres. Au mixage, Pierrick Devin apporte une cohérence qui faisait défaut à un premier album mixé de part et d’autre. S’ils ont retenu une leçon de leur premier disque, c’est bien celle-là : privilégier l’homogénéité par-dessus tout. Ainsi que le partage des tâches. Maxime participe ici pour la première fois à l’écriture des textes. Avec la patte qui donne sa singularité à la formule Elephanz : des mélodies lumineuses, tout droit sorties de la pop, au service de textes souvent noirs. Un oxymore payant une fois encore, notamment sur la chanson The Catcher in the Rye, joyeusement désespérée. Plus posé et serein que son prédécesseur, ce nouvel album s’appuie sur des batteries programmées qui confèrent un aspect plus intérieur, quasi énigmatique aux compositions. La production soignée du duo nimbe les chansons d’un voile mystérieux qui nécessite plusieurs écoutes avant de percer la densité des sons mis en uvre ici. Les guitares rasent les murs, torturées par Jonathan qui a voulu leur faire subir mille outrages plutôt que se satisfaire d’accords plaqués. Sur I Feel Love, un Vocoder fait même son apparition, ce qui n’est pas la moindre des surprises d’un album qui fera valser notre mélancolie tout l’automne. Pour la première fois, le groupe a décidé de chanter dans la langue d’Etienne Daho. Sur une poignée de titres, Maxime et Jonathan font claquer leurs mots choisis avec la finesse de nos meilleurs paroliers.
NAÏVE EST TRÈS FIÈRE DE PRÉSENTER ANTHONY STRONG, CHANTEUR ET PIANISTE ULTRA-TALENTUEUX DANS LA DIGNE LIGNÉE JAZZ-POP D'UN JAMIE CULLUM. SON 1° ALBUM EST UN ENCHANTEMENT. Il chante comme il respire, il joue du piano comme il chante. Une sorte de five o' clock tea avec un nuage de pur malt. Un EP renversant l'été dernier, juste avant un passage marquant par Marciac et après une première partie de B.B. King au Grand Rex laissant les planches fumantes : Le garçon démarre sur des chapeaux de roues. En 2009, « Guaranteed » s'était limité au public de sa Gracieuse Majesté. Avec « Stepping Out », le garçon débarque sur le Vieux et le Nouveau Continent. Pour les conquérir. Un trio, des cordes, des vents, des standards, des originaux. Ça balance avec le culot de son talent.
Pour son nouveau livre-disque, Jordi Savall nous entraîne sur les traces d'une dynastie qui a cultivé plus qu'aucune autre les excès et la beauté. Le simple énoncé du nom de Lucrèce Borgia - en couverture - suffit à résumer toute une époque... L'aventure débute dès le XIIIème siècle près de Valencia dans le sud de l'Espagne, culmine à Rome en 1492 avec l'élection du papeAlexandreVI, et trouve sa conclusion en 1671 avec la canonisation de Francesco Borgia. Cette fresque de la puissance, du scandale et de la béatitude nous permet de retrouver la fine fleur des compositeurs européens : Guillaue Dufay, Josquin des Prez, Cristobal de Morales... Ce magnifique livre-CD contient 3 disques et un DVD bonus, qui permet de découvrir les coulisses de cet enregistrement appelé à faire date.
Monkypolis est un groupe électro pop-rock qui voit le jour en 2008 à Grenoble.Deux chanteurs aux timbres radicalement différents mais complémentaires se partagent le micro. Leur premier single « Stuck » sera diffusé sur les ondes pendant un an (Virage Radio, Le Mouv, France Bleu).De nombreux concerts suivront notamment en région Rhône Alpes, mais aussi Paris, Genève, et plusieurs festivals.Début 2014 la formation se veut redessinée par l’illustrateur Oxyd Cygo et repensée aux travers de personnages et d’une cité virtuelle. « Le groupe part en mission pour peindre leur vision du monde haute en couleurs à coup d’électro-rock, d’ondes magnétiques et de lumières aveuglantes.. »Voici leur nouvel album !
De la soul, de la pop et des sonorités world qui se mêlent à la modernité du hip-hop et aux influences du reggae. David Cairol offre un savant mélange des genres, qu’il s’approprie et redéfinit au travers de mélodies puissantes et de textes ciselés. En français comme en anglais, sa voix singulière et son écriture aiguisée conjurent nos maux et jonglent avec les mots. Un style qu’Alain Pilot, de la Bande Passante sur RFI, qualifie de «gainsbourien». Son premier album «Initiales», sorti en 2013, lui valut une belle reconnaissance de la part du public, des programmateurs et des médias. Fort de ce parcours, David Cairol revient en 2017 avec «U.N.I», un album fort, qui se veut à l’image de David, solaire et rassembleur. Le clip du single «Crazy Lazy» réalisé par Sylvain Chomet, réalisateur des Triplettes de Belleville et du clip «Carmen» de Stromae, est là pour en témoigner.
Après un premier album Coline paru fin 2012, et une tournée qui vit le groupe passer par les Francofolies de la Rochelle, le Printemps de Bourges ou encore la Gaité Lyrique, Baden Baden est de retour en 2015 avec Mille éclairs. Dans ce nouveau disque, composé à Paris et au bord de la Manche, le leitmotiv du groupe se précise : capturer les émotions, suivre son instinct, et sublimer sa singularité. Le choix de la langue maternelle s'impose comme une évidence pour donner davantage de sens et de résonance à ce climat rêveur et contemplatif. Dans Mille éclairs il sera question d'errance nocturne, d'ivresse, du besoin de l'autre, de l'absence, mais aussi de la fuite, et de la recherche des grands espaces. Plus que jamais, Baden Baden nous livre des chansons qui cristallisent les émotions et l'intime.
Auteur de nombreux tubes pour Caetano Veloso dont il a été le percussionniste, Vinicius Cantuaria s'est exilé à New-York où il mène depuis quelques années une carrière de guitariste chanteur, alternant entre bossa-nova pure et les dernières tendances urbaines qui lui ont fait tour à tour cotoyer des musiciens aussi divers et innovants que Arto Lindsay, Jun Miyake, Bill Frisell ou même Ryuichi Sakamoto. Après un magnifique album en duo l'an dernier avec Bill Frisell ( « Lagrimas Mexicanas » ), ce nouvelle album enregistré entre Brésil et New- York confirme la beauté unique de cette musique à la fois brésilienne et terriblement Newyorkaise qui est depuis des années sa « marque de fabrique ». Illuminé par des invités de grand talent, c'est un album fort et assurément un des beaux disques de cette fin d'année.
On ne pouvait imaginer plus belle fête d'anniversaire. Pour commémorer les 30 ans des Musiciens du Louvre Grenoble, Marc Minkowski dirige l'intégrale des symphonies de Schubert. En mars 2012, à l'occasion de leur trentième anniversaire (ils furent fondés en 1982 par un Marc Minkowski alors âgé de 19 ans !), Les Musiciens du Louvre Grenoble ont donné en trois concerts l'intégrale des symphonies de Schubert au célèbre Konzerthaus de Vienne. A peine trois ans après le succès de l'Intégrale des Symphonies londoniennes de Haydn distinguées par un diapason d'or de l'année 2010, Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre Grenoble enregistrent dans les mêmes conditions au Konzertaus de Vienne, l'intégrale des symphonies de Schubert. Un projet « cathédralesque », dit le chef d'orchestre, qui a retenu huit symphonies : les sept achevées (c'est-à-dire les six premières et celle qu'on appelle la « Grande »), plus la symphonie dite « Inachevée », dont le mystère est précisément de rester sur un point d'interrogation, les deux mouvements qui la composent se suffisant à eux-mêmes.
LA CREATIVITE DEBORDANTE DE POND FRAPPE UN GRAND COUP AVEC UN NOUVEL ALBUM PRODUIT PAR KEVIN PARKER The Weather, le septième album de POND, s’annonce comme le plus maîtrisé et abouti du quatuor de Perth. Ce coup d’éclat sortira chez Marathon Artists, le label qui a révélé Courtney Barnett ou Jagwar Ma. The Weather contient les fulgurances les plus pop du groupe, tout en conservant leur goût des expérimentations. Avec son thème romantique et ses arrangements de synthés, le premier single, Sweep Me Off My Feet, en était le parfait exemple. Tout comme le précédent album, The Weather a été produit par Kevin Parker dans son studio de Perth. Cependant, là ou Man, It Feels Like Space Again (2015) était une compilation brute de leurs penchants garage et psyché, ce nouvel album se veut être un ambitieux voyage, en technicolor, qui montre l’arrivée à maturité de POND. Pour ceux qui aiment, : Tame Impala, Jagwar Ma, Temples...
Un power trio Rock'n Roll extravagant, une machine à tubes, un groupe qui praline à la sauce grunge punk blues. Des titres en anglais reconnaissables à une voix burinée aux textes loufoques, à une section rythmique et des guitares survoltées. Un univers déjanté emprunté à la science fiction, des arrangements vocaux riches et surtout des mélodies qui restent en tête à vous taper le cul par terre. C'est en 2007 qu'est né PERFECT IDIOTS. A la suite d'un enlèvement extraterrestre les trois parisiens auraient été relâchés à Seattle berceau du Grunge. Persuadés qu'ils sont investis d'une mission, ils s'imprègnent alors de cette musique et la détournent pour crier au monde que de tous les humanoïdes de la galaxie, ce sont eux les plus idiots. C'est au Bus Palladium qu'ils s'affirment à Paris. Ils y rencontrent Nicolas Ullman qui se grimme en Lemmy Kilmister dans leur clip Lemmy en 2013, mais aussi Erik Fostinelli producteur et bassiste reconnu qui leur propose alors de réaliser leur premier album en 2014.
La Vierge noire de Montserrat accompagne Jordi Savall depuis l'enfance et les étés en montagne, le Llibre Vermeil jalonne son travail avec Montserrat Figueras. C'est dire combien les deux inspiratrices pèsent sur ce second enregistrement (live) du Livre vermeil, offert à la fois en CD et DVD (à privilégier). Le codex à couverture rouge constitué dans l'abbaye catalane à la fin du XIVe siècle rassemble d'amples textes liés à la vie ecclésiastique et au pèlerinage de tous ceux qui étaient « arrivés au monastère de la Vierge noire de Montserrat à la recherche d'espoir dans cette vie et pour s'assurer aussi du bonheur dans l'autre » (Jordi Savall). Il est particulièrement précieux pour sa mince mais considérable partie musicale : sur onze pages, le chansonnier présente dix pièces (douze à l'origine) très simplement notées, pour lesquelles l'interprétation est forcément recréation. La notice passionnante de Josep M. Gregori plonge le lecteur dans l'aventure rocambolesque du recueil et le symbolisme numérique des structures mélodiques, retenons?en la variété relative des formes musicales sur des textes en latin ou catalan : unissons, canons à deux ou trois parties, virelais avec refrain, « goigs » ou « joies » mariales à l'écriture plus complexe, danse macabre ternaire conclusive. Les rares didascalies indiquent des chansons à danser en rond (« a bail redon »), des mélodies sans texte suggèrent l'emploi d'instruments (éternel débat... ). Quelques lignes précisent l'intention de l'ouvrage, destiné à l'usage populaire des pèlerins. Mais pourrions?nous apprécier, aujourd'hui et au disque, si loin de ce contexte, leur ferveur sans fard ? Dès sa première intégrale mythique de 1979 à Saintes (Thomas Binkley et Gregorio Paniagua l'avaient précédé en 1966 et 1968), Jordi Savall mettait en timbres (chanteurs solistes, plusieurs choeurs et instruments) un Llibre Vermeil opulent, à la ferveur inoubliable. Pourquoi prendre le risque d'un second legs ? Dans ce concert de novembre 2013 en hommage à Montserrat Figueras, la conception globale n'a pas fondamentalement évolué, hormis l'effectif vocal, réduit à onze chanteurs. Paradoxalement, alors même qu'elle perd de facto la profondeur de champ propre aux cinq choeurs de 1979, cette capella de solistes, associée à une réalisation instrumentale souvent plus touffue, ne parvient pas à offrir une polyphonie transparente et déliée (par exemple dans Stella splendens). Les compagnons fidèles des anciens et des nouveaux jours entourent Savall, à la voix (Maria Cristina Kiehr recueillant la lourde responsabilité de suppléer l'absente) et aux instruments (Marq, Lawrence?King, Biffi, Canihac, Lassalle, Güngör, Estevan... ). La pratique des pèlerins justifiait la forme répétitive des différentes pièces, à laquelle le concert contemporain, surtout non scénographié, est beaucoup moins favorable. Savall « habille » le matériau initial avec adresse, variété opulente des timbres, perfection des équilibres, improvisations de liaison, virtuosité. En totale opposition avec la fête populaire et fervente récemment offerte par Bruno Bonhoure (Paraty, cf. no 627), le pèlerinage princier de Savall est impeccablement réglé, et d'une mélancolie qui tourne à la tristesse infinie, décelable (au DVD) sur les visages rivés à la partition. Revenez au Llibre Vermeil de 1979, écoutez Polorum regina, sa liberté agogique, son allure déliée, rayonnante, devenu esthétisme nostal-gique. Ou encore Ad mortem festinamus, danse macabre déjà symphonique mais ricanante, aujourd'hui désespoir virtuose et grinçant. Un ange est passé, il a oublié de revenir.
Mister V est un comédien de 23 ans originaire de Grenoble, il commence à poster des sketchs sur internet dès l’âge de 15 ans, lui permettant d’acquérir une visibilité et ainsi se développer sur d’autres médias (scène, télé, cinéma). Fan de rap, il lance fin 2013 une chaîne musicale sur laquelle il développe son concept « Sapa Ssoupa ». Il y propose son univers musical tout en y ajoutant de l’humour. A la vue des retours et du plaisir qu’il prend à rapper, il décide fin 2015 de se lancer dans l’élaboration d’un projet plus concret, et en 2017 naît Double V. Réalisé entre Los Angeles, Montréal, Paris, Grenoble, cet album est le témoignage des 23 années de vie de Mister V. Les thèmes abordés se lient à son expérience, son quotidien, ses voyages, ses doutes, ses amis, sa famille, sa relation aux femmes et son envie de rapper, pour de vrai. Il en écrit tous les textes, les instrumentales sont principalement composées par Geronimo Beats avec qui il co-pilote le projet. Son ami Tortoz l’aide également sur la direction artistique. Ce projet vise à casser les codes, à briser cette barrière invisible entre la comédie et la musique qui demeure présente dans l’inconscient collectif en France. Un rappeur peut faire du cinéma, un acteur peut faire la pop, mais un comique peut-il faire du rap qui ne soit pas une parodie ?
« Joy To The World » est un standard anglo-saxon de cette période de Noël néfaste aux dindes, et au cours de laquelle règne un bonhomme ventripotent et rougeaud, mais ne figure pas au sommaire de l'album Joy To The World, ce qui n'empêche pas ce dernier d'être un recueil de circonstance, édité à une période de l'année qui lui permet, de facto, de griller toute la concurrence. En fait, Pink Martini a appliqué ses recettes, validées par plusieurs millions de disques vendus de par le monde, à cette sélection, enregistrée dans l'Oregon : invités en pagaille, et foultitude d'idiomes utilisés. Mieux encore, le groupe du pianiste Thomas Lauderlade, conscient que le caractère, certes ?cuménique, de l'entreprise, allait laisser sur le bord de la route des milliards de gens qui se soucient de la nativité du Christ comme d'une guigne, s'est attaché à y inclure des refrains célébrant tout simplement la famille, ou le printemps, ou l'union entre les peuples, ou les trois à la fois. Ainsi, la japonaise Saori Yuki vient nous gratifier dans sa langue natale d'une visite de « White Christmas ». Une célébration de l'alouette (qui, parfois fait le printemps) dans « Shchedryk » fait la part belle à des clochettes, en ukrainien dans le texte. Se succèdent par la suite hébreu, chinois, ladino (synthèse d'espagnol et d'hébreu), ainsi qu'une invraisemblable version de « Silent Night », mêlant allemand, arabe, et anglais. On s'arrêtera également avec profit sur une évocation des Rois Mages, pour laquelle les rythmes tentent de réinjecter un peu du groove démoniaque (hum....) de Fela Kuti, empereur de l'afro-beat. Le summum étant vraisemblablement atteint par « Auld Lang Syne » (« Ce n'est qu'un au revoir »), susurré sur une rythmique d'école de samba, et qui provoque instantanément la nostalgie des plages de Copacabana, et des jeunes filles court vêtues qui s'y prélassent. Á chaque instant, le grand petit orchestre (ils sont douze instrumentistes, rappelons-le) Pink Martini rutile des feux discrets d'un jazz cool, d'une world-music raisonnable, ici parfaite conjonction d'un banquet de fin d'année réussi. Et leur interprétation pleine de sens et de sensibilité de « Little Drummer Boy » (pourtant à hérédité chargée, depuis Nana Mouskouri) peut même, l'espace de quelques mesures, laisser accroire aux miracles.