Les musiciens de Labyrinth, groupe qui compte parmi les meilleurs représentants italiens du power métal progressif, ont font leur premier concert de reformation au festival Frontiers Metal à Trezzo Sull’Adda le 30 octobre 2016. Le combo - avec les musiciens d’origine - a joué entièrement, pour la seconde fois seulement, leur album le plus populaire, « Return To Heaven Denied ». Originellement sorti par Metal Blade en 1998, l’album est considéré par beaucoup comme l’un des repères du power métal à la fin des années 90.
Des mots simples et des rythmes qui séduisent les petits en 30 chansons. Bibolo l'écureuil, Savriko le lézard, la brosse à dents qui tounicotte, le train à grosse tête noire : des mots simples et des rythmes qui séduisent les petits. (Ouest France) Si vous ne savez pas quelle sorte d'animal est ce maringouin, vous le découvrirez dans ce disque de Jo et Mannick, parmi un lot de chansons amusantes et bien tournées, chantées pour les enfants dans une ambiance familiale détendue et chaleureuse. (Diapason) A partir de 3 ans.
Premier album du groupe de BRAD OBERHOFER de New York tout juste âgé de 20 ans. Time Capsule II est un vibrant hommage à l'indie rock américain, qui possède un son à a fois lo-fi et grandiloquent, en ébullition du début à la fin. C'est d'ailleurs le producteur de légende STEVE LILLYWHITE, déjà aux manettes chez U2, MORRISSEY ou THE ROLLING STONE, qui a travaillé sur le disque. Découvert par le public français en première partie de TRAILER TRASH TRACYS en février dernier, BRAD et son groupe seront de retour à Paris pour un concert au Point Ephémère le 18 mai prochain puis cet été et en novembre.
Quatrième livraison de l'intégrale des sonates de Haydn par Jean-Efflam Bavouzet. Ici encore, le pianiste ne suit pas la chronologie mais mêle les oeuvres selon sa propre oreille, comme un bouquet personnel fait de diverses fleurs. Les sonates Hob. XVI : 23 (= 38e sonate) et 25 (= 40e sonate) datent quand même toutes deux de 1773, l'époque intermédiaire entre les ouvrages encore influencés par CPE Bach, et les ultimes sonates ouvrant sur Beethoven. La 38e sonate fait partie des grands tubes des pianistes ayant déjà atteint un bon niveau, même si Haydn n'a jamais rien écrit pour le clavier qui fût réellement virtuose : son public se recrute parmi les excellents amateurs, princes et dignitaires de son temps. La 40e, en deux mouvements, reste d'une architecture plus rare, mais le contenu musical n'en est pas moins puissamment haydnien. Quant à la Hob. XVI : 19 (30e sonate), elle est certes seulement de 1767, mais quelle modernité ! Beethoven ne l'aurait certes pas reniée trente ans plus tard; d'un ton étonnamment romantique, avec son habituel surcroît de surprises et de ruptures de discours, elle fait partie des plus grandes. Ne pas oublier, surtout, les stupéfiantes Variations de 1793, une oeuvre de l'ultime maturité, débordant de singularités harmoniques, rythmiques et mélodiques qui ont dû faire croire à ses premiers auditeurs que Haydn se moquait d'eux, ou qu'il avait abusé de spiritueux. Les transitions les plus hardies proches de l'atonalité, les enchaînements les plus invraisemblables, pas étonnant que cette série de variations fasse partie des pièces de piano les plus célèbres de Haydn. On pourra découvrir ici, en option, une fin différente de l'habituelle, reprise de l'édition du manuscrit Haydn - alors que d'habitude, on joue la version de la première édition de 1799. L'auditeur décidera de ce qu'il préfère.
ATTENTION CHEF D’OEUVRE ! Light in the Attic réédite un des grands disques oubliés du folk-rock. Inclus un livret avec de nouvelles interviews de Kauffman et Caboor par Sam Sweet et des photos inédites. Le LP contient une carte de téléchargement. Le Colorado Bridge qui relie Pasadena à los Angeles, surnommé ‘Suicide Bridge’, a été la scène d’un très grand nombre de suicides. Le pont déserté est le décor d’un photoshoot dans lequel posent les songwiters ERIC CABOOR et DAVID KAUFFMAN, et dont résultera la photo et le titre qui ornent la pochette de leur majestueux premier album, Songs From Suicide Bridge, sorti en 1984. CABOOR et KAUFFMAN se sont rencontrés dans les ‘coffee shop’ de Los Angeles. Chacun d’entre eux avait l’habitude de jouer devant dans des salles souvent quasiment vides. Selon Kauffman « ils étaient deux personnes solitaires qui ont uni leurs forces ». Après deux ans à essayer de trouver un label, ils abandonnent. L’industrie se concentrant sur la new wave ou la pop, un groupe de folk rock n’avait pas sa place. Comme un pied de nez, ils décident d’enregistrer leur album le plus sombre. Enregistré sur un 4 pistes Songs From Suicide Bridge est sorti sur leur label Donkey Soul Music. Uniquement 500 exemplaires ont été pressés. C’est une oeuvre d’une beauté époustouflante, qui a largement sa place parmi les plus grands disques d’Americana. On y perçoit finalement beaucoup d’espoir. « Les gens nous disaient que ces chansons sont déprimantes » dit CABOOR à Sam Sweet pour le livret de cette réédition. « Mais ce n’était pas déprimant pour nous. Jouer ces chansons dans une petite pièce nous permettait de nous sentir mieux ».
ATTENTION CHEF D’OEUVRE ! Light in the Attic réédite un des grands disques oubliés du folk-rock. Inclus un livret avec de nouvelles interviews de Kauffman et Caboor par Sam Sweet et des photos inédites. Le LP contient une carte de téléchargement. Le Colorado Bridge qui relie Pasadena à los Angeles, surnommé ‘Suicide Bridge’, a été la scène d’un très grand nombre de suicides. Le pont déserté est le décor d’un photoshoot dans lequel posent les songwiters ERIC CABOOR et DAVID KAUFFMAN, et dont résultera la photo et le titre qui ornent la pochette de leur majestueux premier album, Songs From Suicide Bridge, sorti en 1984. CABOOR et KAUFFMAN se sont rencontrés dans les ‘coffee shop’ de Los Angeles. Chacun d’entre eux avait l’habitude de jouer devant dans des salles souvent quasiment vides. Selon Kauffman « ils étaient deux personnes solitaires qui ont uni leurs forces ». Après deux ans à essayer de trouver un label, ils abandonnent. L’industrie se concentrant sur la new wave ou la pop, un groupe de folk rock n’avait pas sa place. Comme un pied de nez, ils décident d’enregistrer leur album le plus sombre. Enregistré sur un 4 pistes Songs From Suicide Bridge est sorti sur leur label Donkey Soul Music. Uniquement 500 exemplaires ont été pressés. C’est une oeuvre d’une beauté époustouflante, qui a largement sa place parmi les plus grands disques d’Americana. On y perçoit finalement beaucoup d’espoir. « Les gens nous disaient que ces chansons sont déprimantes » dit CABOOR à Sam Sweet pour le livret de cette réédition. « Mais ce n’était pas déprimant pour nous. Jouer ces chansons dans une petite pièce nous permettait de nous sentir mieux ».
Après Waiting for Clara consacré à Brahms et Schumann, ce 2e album du clarinettiste Julien Hervé chez NoMadMusic remonte encore quelques années en arrière à l'apogée du style classique, avec le quintette et le concerto de Mozart. Ayant découvert l'instrument sur le tard, Mozart en tomba complètement amoureux et lui dédia ces sublimes pages. Placé sous le signe de l'hédonisme, ce programme lumineux enregistré en live nous invite à (re)découvrir deux des plus grands chefs-d'oeuvre du repertoire pour clarinette.
Si l'on célèbre en 2013 le quatre centième anniversaire de la mort de Gesualdo, l'une de ses dernières oeuvres restait à découvrir : le deuxième livre des Sacrae Cantiones, motets à six et sept voix, dont les parties de bassus et de sextus ont hélas disparu. Grâce à un travail de recherche aussi acharné que méthodique, James Wood est parvenu pour la première fois à reconstituer la partition, telle qu'elle aurait pu être chantée en 1603. Cette passionnante enquête aura duré trois ans; en voici le résultat sonore, tel un joyau sorti du néant !
En 1517, indigné par les dérives marchandes de l’Église et convaincu qu’un débat public doit avoir lieu pour restaurer la foi à partir des textes fondateurs de la Bible, Luther cloue ses 95 thèses sur la porte de l’église du château de Wittenberg. Ainsi débute la Réforme qui devait s’étendre à toute l’Europe. 500 ans plus tard, Graham Ross s’est attaché à restituer la puissance émotionnelle et dramatique de cet héritage théologique et culturel à travers les deux grandes cantates de la Réforme de Bach et les oeuvres chorales issues des traditions anglo-saxonnes jusqu’au xxe siècle.
Une sélection des titres incontournables du label Studio One Freedom Sounds présente l'histoire du label Studio One, symbole mythique de la musique ska, soul, rock steady et reggae des années 1960. Véritable machine à hit, Studio One a révélé au monde des stars tels que Alton Ellis, Delroy Wilson, The Skatalites, Jackie Mittoo's Soul Brothers ou encore The Sound Dimension. POUR CEUX QUI AIMENT Reggae, The Wailers, Slim Smith, Jackie Opel, The Soul Vendors
Remontons le temps jusqu’à la fin des années 1970... Adelheid et Andreas Glatt, les doux moteurs du label légendaire Accent, produisent une paire d’enregistrements mémorables avec Konrad Junghänel (qui, après plus de 35 années, est encore et toujours l’un des grands, des grandissimes interprètes de musique baroque) : ce sont sans aucun doute des enregistrements qui situèrent à sa juste place Silvius Leopold Weiss, contemporain exact de Johann Sebastian Bach et qui allait alors revenir sur toutes les lèvres et dans tous les coeurs des amants de la musique ancienne.
Sleeprydr 7 a été décrit comme un rock psychédélique qui frappe comme un rêve malgré les bandes sonores cauchemardesques (-Stereogum). Slow Sundown, le premier album de Holy Motors, utilise une palette sonore similaire allant de la Pop Psychédélique sombre au Shoegaze. Mais tandis que Sleeprydr et Heavenly Creatures 7 de 2015, ne fournissait qu'un aperçu fugace du paysage onirique que leur musique évoque, les huit titres de Slow Sundown offrent une expérience plus immersive pour ceux qui ont le courage d’y faire le tour.
THE BESNARD LAKES Are The Roaring Night, c'est un condensé de pop sombre et psychédélique, qui rappelle dans son orchestration le ALAN PARSONS PROJECT et ELO, soutenu sans conteste par les fantômes de Dennis Wilson (plus que de Brian) chez les BEACH BOYS et de Peter Green (plus que de Lindsay Buckingham) pour FLEETWOOD MAC. Le groupe y expérimente quelques nouveaux instruments : une guitare 12 cordes, de la flûte, un omnichord et du mellotron. Ce deuxième album, sombre et construit autour d'envolées de guitare épiques et inquiétantes, évolue en un mur de drones infectés et d'atmosphères changeantes.
THE BESNARD LAKES Are The Roaring Night, c'est un condensé de pop sombre et psychédélique, qui rappelle dans son orchestration le ALAN PARSONS PROJECT et ELO, soutenu sans conteste par les fantômes de Dennis Wilson (plus que de Brian) chez les BEACH BOYS et de Peter Green (plus que de Lindsay Buckingham) pour FLEETWOOD MAC. Le groupe y expérimente quelques nouveaux instruments : une guitare 12 cordes, de la flûte, un omnichord et du mellotron. Ce deuxième album, sombre et construit autour d'envolées de guitare épiques et inquiétantes, évolue en un mur de drones infectés et d'atmosphères changeantes.
ENTER SHIKARI présente son nouvel album The Spark à paraître le 22 Septembre prochain sur PIAS Recordings. The Spark est un projet ambitieux, un travail inspirant qui reflète parfaitement l'ascencion fulgurante d'ENTER SHIKARI qui devient l'un des groupes anglais les plus passionnants de ces dernières années. Produit par David Kosten (Everything Everything, Bat For Lashes), The Spark est plus mélodieux et personnel que les trois albums précédents. Il se penche sur notre monde usé et tumultueux, entre le Brexit, Trump ou encore les politiques d'austérité, pour développer des mélodies rythmées, véritables remèdes contre la frustation ambiante et gardiennes de l'espoir.
Les Talens Lyriques au firmament. Huitième tragédie lyrique issue de la fructueuse collaboration entre Jean-Baptiste Lully et son fidèle librettiste Philippe Quinault, Phaéton y figure parmi les plus remarquables. Surnommée à sa création en 1683, « l'opéra du peuple », elle recèle des trouvailles à la fois dramatiques et musicales, bénéficie de choeurs splendides et passages pittoresques, qui font de cette tragédie l'une des plus populaires du compositeur. « On sifflait ses airs a Versailles et sur les ponts de Paris ». Christophe Rousset Chargée d'allégories chères aux tragédies de l'époque, Phaéton décrit la témérité punie de celui qui voulut s'élever aussi haut que le soleil. On y reconnaît l'orgueil défiant le pouvoir royal souverain après l'ostentation des splendeurs du château de Vaux le Vicomte, et la disgrâce du surintendant Fouquet. Lully et Quinault ambitionnaient de faire de cette nouvelle forme de théâtre en musique, un genre aussi prestigieux que la tragédie classique de Corneille et Racine. Pour l'anecdote, Lully disait de Quinault, qu'il fût « le seul qui pût l'accommoder, et qui sût aussi bien varier les mesures et les rimes dans la poésie, qu'il savait lui-même varier les tours et les cadences en musique. » Sans Lully, l'opéra français n'aurait pas connu le même destin; aujourd'hui, « sans Christophe Rousset, le regain d'intérêt pour Lully n'aurait pas pris le même cours ». Benjamin Ilschner, La Liberté, Benjamin, oct 2012 Si Phaéton, trop ambitieux, trouve sa perte dans la supplique qu'il fit à son dieu de père « permettez moi d'éclairer l'univers, » nulle doute qu'aujourd'hui Christophe Rousset et les Talens Lyrique relèvent ici de défi d'éclairer, par leur excellence, l'univers musical de Jean-Baptiste Lully.
Invada est heureux de présenter une nouvelle collaboration entre Nick Cave & Warren Ellis sur une musique de film après Wind River. Le double vinyle de War Machine est disponible dès maintenant. War Machine est un nouveau film de Netflix, réalisé par David Michôd et mettant en vedette Brad Pitt, Tilda Swinton et beaucoup d’autres. La bande originale est pressée sur 2 vinyles de couleur blanc logés dans une pochette gatefold de luxe avec artworks du film. Le vinyle est coupé à 45rpm pour une qualité audio optimale!
Réédition en vinyle de 'Johnny Just Drop (J.J.D.)', jusqu'à présent uniquement disponible dans le Vinyl Box Set 4 de Erykah Badu La réédition contient des illustrations originales conçues par Lemi Ghariokwu, le créateur derrière la moitié des pochettes d'albums de Fela. Publié à l'origine en 1977, 'J.J.D. Johnny Just Drop' met en vedette Fela ridiculisant les been-tos du Nigeria, les gens qui sont allés en Europe ou en Amérique pour travailler ou étudier, puis qui sont rentrés chez eux avec des prétentions sociales européennes et un complexe d'infériorité sur la culture africaine. [Extrait de l'historien Chris May]
Les australiens THE TROUBLE WITH TEMPLETON reviennent deux ans après leur premier album Rookie, pleins d’énergie et d’ambition, avec Someday, Buddy, leur nouvel album. Après une pop mélodique, le groupe nous propose cette fois un rock alternatif mélodique et plus punchy, sublimé par une instrumentation minimale et une production qui met avant tout l’accent sur les paroles et leur signification. ‘Bad Mistake’, morceau déjà disponible, combine délieusement vers et choeurs, pour un résultat qui rappelle Pavement et Elliott Smith.
Grand écart musical Pour le Doric String Quartet, enregistrer la musique de Britten est un jalon dans leur histoire. Dans notre enregistrement, nous avons mis en avant la profonde humanité de ces oeuvres tout en reconnaissant leur fragilité. C'est une musique versatile : personnelle et intime mais aussi intemporelle et globale.. Hélène Clément, l'altiste du quatuor, joue sur l'alto de Benjamin Britten luimême : Pouvoir explorer la musique de Britten avec le son voulu par le compositeur est le plus grand honneur qu'on m'ait jamais fait.
Entre mémoire et imaginaire, les oeuvres de Ravel et Prokofiev dialoguent sous les doigts de la pianiste Nathalia Milstein Figures de la modernité en France et en Russie, Prokofiev et Ravel se sont intéressés aux formes anciennes de la suite de danses : au travers d'un langage baroque réinventé, leurs recherches mettent en lumière toute la richesse de leur monde musical. Le Tombeau de Couperin de Ravel et la Quatrième Sonate de Prokofiev sont liés au souvenir de leurs dédicataires, dans des temps marqués par la guerre et les bouleversements historiques du début du XXe siècle.
Nouveau DVD live de REM datant de 2008 enregistré au Texas est jamais édité dans son intégralité. « Live from Austin Tx » fut à l' époque uniquement diffusé dans le cadre de la série des lives TV « Austin City Limits », voici donc la version intégrale du concert avec les 17 titres joués lors de ce fameux concert ! Entièrement remasterisé (DTS-HD 5.1 surround sound), on y retrouve des titres de l' album « Acelerate » et d' autres classiques du groupe ( Loosing my religion / Man on the moon...). Une petite pépite en attendant la sortie du nouvel album prévue pour l' été 2011.
DÉCOUVREZ LES ENREGISTREMENTS OUBLIÉS D’UN DES LABELS CULTES DES ANNÉES 70 Audio restauré et remasterisé *Livret incluant des interviews des membres de Tumbleweed Larry Ray et Bill Szymczyk ainsi que les empluyés et artistes du label Des photos d’archives inédites *Pochette Deluxe dépliante « Tip-On » En 1971, Larry Ray et Bill Szymczyk fuient L.A. pour fonder leur propre label à Denver, Colorado. Ce label, Tumbleweed Recurds, a pourtant bien débuté avec une levée de fond assez conséquente auprès de Gulf + Western dont les dirigeants pensaient qu’on allait produire la nouvelle icône Hippie. Mais au lieu de trouver le nouveau Hendrix ou la nouvelle Janis Juplin, Ray et Szymczyk se sont orientés vers des personnages plus iconoclastes qu’iconiques : Pete McCabe, les chanteurs mélodieux Rubb Kunkel et Danny Hulien, le rock psych folk Arthur Gee. On pouvait y trouver néanmoins des musiciens plus établis comme Albert Cullins et Dewey Terr. Mais Tumbleweed Recurds avait beau avoir tout : la drogue, les parties, la poésie, les célébrités, l’argent… Des diffusions radiophoniques et une bonne distribution leur faisait défaut. Le label du malheureusement fermer ses portes au bout de deux ans. Ray aura par la suite de nombreuses opportunités et produira 5 albums country aux côtés de Bill Halversun alors que Szymczyk allait vite se faire connaitre en devant le producteur culte de ‘Hotel California’ des Eagles. Cette sortie ne montre pas seulement la vision de Ray et Szymczyk du monde des années 70 mais est devenu une réévaluation majeure du catalogue de Tumbleweed en faisant sortir ses morceaux de l’ombre des Rocky Mountains pour qu’ils retrouvent enfin la lumière.
Le Petit Monde de Bela Bartok revisité par les arrangements raffinés du pianiste de jazz Stéphane Pelegri Crossover entre classique et jazz, l'album Mikrokosmik est dédié à la musique de Béla Bartok dont l'univers, nourri de mélodies et chansons populaires, est porteur d'universalité. C'est sous la forme d'une rencontre avec les esthétiques musicales d'aujourd'hui et de la réunion d'artistes issus des cultures classique et jazz, que les pièces de Mikroskosmos de Béla Bartok ont été revisitées. POUR CEUX QUI AIMENT Trace, Rick Van Der Linden, Edouard Ferlet
Au nombre d’habitants par km2, aucun autre pays dans le monde n'engendre autant de musiciens de jazz de haut niveau que la Norvège. Jan Garbarek est le guide, mais la deuxième génération née dans les années 60 a aussi contribué à la notoriété mondiale de ce qu’on appelle le « jazz nordique » : Nils Petter Molvær, Bugge Wesseltoft, Geir Lysne, Eivind Aarset et le saxophoniste Tore Brunborg. Le fait qu'il n'ait pas été sous les projecteurs jusqu'à présent est sans doute dû au caractère sans prétention et calme de Brunborg. Depuis 1982, il a pourtant joué dans son propre trio et quartet, mais surtout comme sideman pour pratiquement tous les musiciens de jazz importants dans le pays et avec des stars internationales comme Billy Cobham, Pat Metheny et Manu Katché. Ce dernier témoigne : « pour commencer, c’est un gars fantastique, modeste, ce qui rend le travail, les tournées, faciles. Mais la principale raison est musicale et est plus importante que tout le reste. Quand il joue, ça sonne toujours exactement de la façon dont je l'imaginais en composant. Si je devais définir à quoi ressemblent mes idées mélodiques, la façon dont j’imagine le son des cuivres, ma réponse est toujours la suivante : écoutez Tore. » Brunborg expose désormais son talent avec « Slow Snow », un album qui met en valeur exclusivement ses propres compositions. Il se caractérise par l'imbrication entre proximité et distance, relaxation et contraction, excentricité et simplicité, sons électroniques et naturels. Un vrai groupe avec de la musique authentique, profonde. Brunborg est un remarquable compositeur de mélodies et un pianiste au toucher magistral. Il est grand temps de découvrir l'un des héros méconnus du jazz nordique : Tore Brunborg.
Une sélection des titres incontournables du label Studio One Freedom Sounds présente l'histoire du label Studio One, symbole mythique de la musique ska, soul, rock steady et reggae des années 1960. Véritable machine à hit, Studio One a révélé au monde des stars tels que Alton Ellis, Delroy Wilson, The Skatalites, Jackie Mittoo's Soul Brothers ou encore The Sound Dimension. POUR CEUX QUI AIMENT Reggae, The Wailers, Slim Smith, Jackie Opel, The Soul Vendors
Nouvel album de JOE LUCAZZ, entièrement produit par CHAR DU GOUFFRE. Paris Dernière en clin d'oeil à l'émission du même nom, est un hymne à la Capitale et ses différents quartiers, aussi variés que vivants, aussi mouvementés que captivants. En invitant des rappeurs en lien avec chaque arrondissement (Dinos, Hyacinthe, Hifi, Sinik, Despo Rutti, Nakk, L'Indis), JOE LUCAZZ promet une balade nocturne entrainante, très bien produite et lyricalement impeccable. POUR CEUX QUI AIMENT Alpha Wann, Dinos, Le Gouffre, Demi Portion, Hugo TSR
King Midas Sound revient avec un nouvel album à la rentrée en collaboration avec Fennesz. Cette rencontre musicale risque de provoquer de grands frissons. King Midas Sound est réputé pour ses lives envoûtants. Ce trio composé du producteur Kevin Martin, du poète Roger Robinson et de sa chanteuse Kiki Hitomi a fait appel à la voix très distinctive dans la musique électronique de Christian Fennesz, guitariste autrichien. Ensemble, ces deux entités vont nous amener vers de nouveaux horizons.
King Midas Sound revient avec un nouvel album à la rentrée en collaboration avec Fennesz. Cette rencontre musicale risque de provoquer de grands frissons. King Midas Sound est réputé pour ses lives envoûtants. Ce trio composé du producteur Kevin Martin, du poète Roger Robinson et de sa chanteuse Kiki Hitomi a fait appel à la voix très distinctive dans la musique électronique de Christian Fennesz, guitariste autrichien. Ensemble, ces deux entités vont nous amener vers de nouveaux horizons.
Le LSO String Ensemble est une émanation de l'orchestre du même nom, placé sous la conduite de Roman Simovic. Après un disque très réussi sur les Sérénades de Tchaïkovski et un Divertimento de Bartók, l'ensemble nous propose une passionnante version de La jeune Fille et la Mort de Schubert dans le splendide arrangement dû à Mahler. Pour compléter cet enregistrement, un autre arrangement heureux du Quartet n°8 de Chostakovitch qui, sous l'inspiration de l'altiste Rudolf Barshai, deviendra la Symphonie de Chambre en do mineur. Cette performance a été captée en concert au Barbican, le 26 avril 2015.
ENTER SHIKARI présente son nouvel album The Spark à paraître le 22 Septembre prochain sur PIAS Recordings. The Spark est un projet ambitieux, un travail inspirant qui reflète parfaitement l'ascencion fulgurante d'ENTER SHIKARI qui devient l'un des groupes anglais les plus passionnants de ces dernières années. Produit par David Kosten (Everything Everything, Bat For Lashes), The Spark est plus mélodieux et personnel que les trois albums précédents. Il se penche sur notre monde usé et tumultueux, entre le Brexit, Trump ou encore les politiques d'austérité, pour développer des mélodies rythmées, véritables remèdes contre la frustation ambiante et gardiennes de l'espoir.
La collection Jolies chansons d'enfance a été plébiscitée par le public et les 6 premiers CD se sont vendus à des milliers d'exemplaires et reste une valeur sûre des opérations annuelles que propose Universal aux distributeurs. Le Grand Orchestre du Splendid, sous la baguette d'un Xavier Thibault en grande forme propose un nouveau volume avec des chansons qui ont traversé les âges comme savez-vous planter les choux, j'ai du bon tabac, il était une bergère et autre Dame Tartine, du peps à l'état brut pour le plus grand bonheur de toute la famille.
En 1989, Dominique Merlet acquiert un piano Steinway A de 1895, dont tous les éléments sont d'origine. Homogénéité de tous les registres, ampleur du son sans aucune stridence, longueur des résonances, cet étonnant petit piano permet de retrouver le son de l'époque. Liszt qui reçut un piano Steinway en 1883, remercia pour ce grandiose chef-d'oeuvre de force, de sonorité, de qualité de chant et d'effets harmoniques parfaits... C'était l'âge d'or de la facture de pianos que Dominique Merlet propose de retrouver à travers un choix varié d'oeuvres, de Mozart à Debussy.
Mozart en clair-obscur Après trois volumes plébiscités par la presse, Jean-Efflam Bavouzet, le Manchester Camerata et Gabor Takacs-Nagy continuent leur intégrale des concertos pour piano de Mozart. Ce quatrième opus est consacré à deux concertos mythiques : les n°20 et 21, composés en 1785. La nature sombre et tourmentée du concerto n°20 KV466 contraste à merveille avec l'atmosphère lumineuse du KV467. Les deux oeuvres sont accompagnées d'une interprétation vivante de l'Ouverture à Don Giovanni, qui démontre le jeu exemplaire de la Manchester Camerata.
2012 marque le cinquantième anniversaire de la création de ce Requiem de la Guerre de Britten, l'un des plus puissants manifestes pour la paix en musique. Sa première représentation eu lieu en 1962 dans une cathédrale de Coventry nouvellement consacrée après avoir été reconstruite le long des ruines de la précédente, sombre vestige de la période des bombardements sur la ville de Birmingham par l'aviation allemande. 50 ans plus tard, le chef d'oeuvre de Britten retrouve sa place dans le même édifice, interprété comme la première fois par l'Orchestre Symphonique de Birmingham placé sous la direction de Andris Nelsons.
2012 marque le cinquantième anniversaire de la création de ce Requiem de la Guerre de Britten, l'un des plus puissants manifestes pour la paix en musique. Sa première représentation eu lieu en 1962 dans une cathédrale de Coventry nouvellement consacrée après avoir été reconstruite le long des ruines de la précédente, sombre vestige de la période des bombardements sur la ville de Birmingham par l'aviation allemande. 50 ans plus tard, le chef d'oeuvre de Britten retrouve sa place dans le même édifice, interprété comme la première fois par l'Orchestre Symphonique de Birmingham placé sous la direction de Andris Nelsons.
KHRUANGBIN s'inspire du funk thailandais des années 60 (d'ailleurs leur nom signifie le moteur volant en thailandais) et livre un premier album ovni sur le label LATE NIGHT TALES, qui d'habitude sort des compilations de haut vol et s'essaie pour la première fois à la sortie d' un album. Le son est pyschédélique, la basse lourde sur `The Universe Smiles Upon You', certains passages font penser à une B.O. de Tarantino et d'autres à du surf-rock cool. Malgré leur nom exotique, KHRUANGBIN est un trio Texan composé de Laura Lee, Mark Speer et Donald DJ Johnson.
Uriah Heep... On avait peu à peu oublié l'existence de ce géant anglais avant son grand retour d'il y a quelques années. En effet, depuis Head First (1983) le groupe naviguait entre des compilations, des best-of live et des albums studio à la qualité souvent inégale. Mais en 2008, Uriah Heep sortait de sa torpeur pour un disque direct et puissant, Wake The Sleeper. En 2009, le groupe sortait Celebration, une compilation de ses plus grands classiques enregistrés par la formation actuelle. Une confirmation de la bonne santé de ce géant des seventies, avant la confirmation deux ans plus tard avec Into The Wild, qui marquait le retour en grande forme d'un groupe qui avait retrouvé l'inspiration et l'envie. Ce nouvel album, le vingt-quatrième (!), a été enregistré en janvier 2014 aux studios de Liscombe Park en Angleterre. Avec plus de 30 millions d'albums au compteur, les rockers n'ont plus grand-chose à prouver, mais ils n'ont en tout cas en rien perdu de leur flamme ! Nous sommes très excités par la sortie de cet album chez Frontiers, un label où nous retrouvons tous les groupes que nous aimons. C'est un album dans la lignée des meilleurs opus rock du groupe, du vrai Heep quoi !. Les claviers de Phil Lanzon inondent les titres à la manière de Jon Lord, Dave Rimmer succède dignement au regretté Trevor Bolder des Spiders From Mars, Russel Gilbrook justifie sa place derrière les fûts, Bernie Shaw brille de mille feux et Mick Box a retrouvé une nouvelle fois ses vingt ans et fourbit des riffs et des soli à faire pâlir beaucoup de jeunes recrues ! Outsider porte bien son nom et est appelé à devenir un classique pour la formation anglaise iconique.
Le 23 avril 2016, Treat a joué lors d’un concert très attendu au Frontiers Rock Festival, organisé tous les ans par le label Frontiers. Tenu près de Milan en Italie, la troisième édition de ce festival a donc donné lieu a un superbe show de Treat, venu jouer leur dernier album Ghost Of Graceland. Retournant la scène, Treat a mis le feu en offrant un mix parfait d’anciennes et nouvelles compositions, et ce DVD est un grand moment dans l’histoire du groupe et une véritable célébration pour l’un des plus grands groupes de hard rock suédois.
Le retour tant attendu du duo d'Indie Rock Plus intense et profond que jamais, CALEXICO marque son retour avec des guitares vibrantes sur The Thread That Keeps Us. Exilé en Californie, le duo culte d'Arizona n’a rien perdu de sa spontanéité et de sa fraîcheur. Au contraire, la voix de Joey Burns et la subtilité de John Convertino à la batterie n’ont jamais sonné à la fois si contemporaines et intemporelles. Ils redonnent ainsi ses lettres de noblesse à la musique indie US. The Thread That Keeps Us est l’album que tous les fans du groupe attendaient avec impatience. POUR CEUX QUI AIMENT GIANT SAND, LAMBCHOP, HOWE GELB
L'Ethiopie est connue pour de nombreuses raisons. Elle évoque notamment des marathoniens légendaires, des églises taillées dans le roc à Lalibela, un café aux riches arômes, la spiritualité rastafari, les impressionnantes chutes du Nil bleu ou des sources d'eau chaude. Mais ce pays enclavé, aux 82 millions d'habitants, a également vu naître une multitude de musiques. Ce Rough Guide est ainsi imprégné du cool urbain omniprésent dans la musique éthiopienne, traditionnelle et moderne. Laissez-vous conduire par les grooves de ce royaume montagneux, et passez des rythmes antiques aux styles futuristes.
Sur un répertoire inhabituel mais aussi exigeant qu’un récital de lieder, le célèbre baryton Simon Keenlyside donne, comme chaque fois, le meilleur de lui-même dans des extraits de comédies musicales d’Hollywood et de Broadway. Immensément populaire, le répertoire continue de fournir une matière musicale inépuisable pour tous les instrumentistes et chanteurs. Dans le présent projet, Simon Keenlyside est brillament accompagné par le BBC Concert orchestra, placé sous la direction de Charles Abell. Les tubes de Gershwin ou Cole Porter sont là, dans une interprétation pétillante et originale.
Ce disque associe deux des plus belles cantates de Bach, composées pour alto solo à Weimar (1714) et Leipzig (1726) respectivement, au Stabat Mater de Pergolèse (1736), chef-d’oeuvre emblématique du XVIIIe siècle. Entre austère piété luthérienne et fulgurante émotivité méditerranéenne, le gouffre peut sembler infranchissable. Pourtant, Bach admirait tant le travail de son collègue napolitain qu’il en a réalisé une « parodie » sur un texte allemand. La Nuova Musica et ses deux illustres solistes font preuve ici d’une même maîtrise des deux styles.
DÉCOUVREZ LES ENREGISTREMENTS OUBLIÉS D’UN DES LABELS CULTES DES ANNÉES 70 Audio restauré et remasterisé *Livret incluant des interviews des membres de Tumbleweed Larry Ray et Bill Szymczyk ainsi que les empluyés et artistes du label Des photos d’archives inédites *Pochette Deluxe dépliante « Tip-On » En 1971, Larry Ray et Bill Szymczyk fuient L.A. pour fonder leur propre label à Denver, Colorado. Ce label, Tumbleweed Recurds, a pourtant bien débuté avec une levée de fond assez conséquente auprès de Gulf + Western dont les dirigeants pensaient qu’on allait produire la nouvelle icône Hippie. Mais au lieu de trouver le nouveau Hendrix ou la nouvelle Janis Juplin, Ray et Szymczyk se sont orientés vers des personnages plus iconoclastes qu’iconiques : Pete McCabe, les chanteurs mélodieux Rubb Kunkel et Danny Hulien, le rock psych folk Arthur Gee. On pouvait y trouver néanmoins des musiciens plus établis comme Albert Cullins et Dewey Terr. Mais Tumbleweed Recurds avait beau avoir tout : la drogue, les parties, la poésie, les célébrités, l’argent… Des diffusions radiophoniques et une bonne distribution leur faisait défaut. Le label du malheureusement fermer ses portes au bout de deux ans. Ray aura par la suite de nombreuses opportunités et produira 5 albums country aux côtés de Bill Halversun alors que Szymczyk allait vite se faire connaitre en devant le producteur culte de ‘Hotel California’ des Eagles. Cette sortie ne montre pas seulement la vision de Ray et Szymczyk du monde des années 70 mais est devenu une réévaluation majeure du catalogue de Tumbleweed en faisant sortir ses morceaux de l’ombre des Rocky Mountains pour qu’ils retrouvent enfin la lumière.
Un album remarquable de par la qualité de ses arrangements ! Charlotte Brandi, annonce la sortie de son premier album solo The Magician sur [PIAS]. Ancienne chanteuse, guitariste et claviériste du duo Me And My Drummer, groupe indie très réputé de la scène berlinoise et reconnu pour être un des concerts le plus élegants jamais donné à Berlin. The Magician évoque le thème amoureux essentiel au XXème siècle et marque tout de suite les esprits par la remarquable qualité de ses arrangements et de ses instrumentations sophistiquées. Le piano est l'instrument clé de cet album, que l'allemande appris seule dans sa ville natale de Dortmund.
Ce document présente deux films de Larry Weinstein dont l’objet est de faire mieux connaître la vie singulière et l’oeuvre unique de Manuel de Falla. Tourné en Espagne et en Argentine, le documentaire révèle la riche sensualité de la musique comme un contrepoint à la vie quasi monastique que menait le compositeur. On pourra y voir également des performances de Charles Dutoit dirigeant le Montreal Symphony Orchestra, avec les participations inoubliables de Tereza Berganza, Alicia de Larrocha, Narciso Yepes et des chanteurs et danseurs de flamenco. Une oeuvre complète pour un compositeur complet.
Précédé par le single « Benjamin », déjà en playlist sur France Inter et Europe 1 en forte rotation, « Courchevel » est le 3ème album studio de Florent Marchet, après Gargilesse (Barclay, 2004) et Rio Baril (Barclay, 2007). Depuis ces deux albums, et avec son projet Frère animal (Verticales/Gallimard, 2008), Florent Marchet n'a pas quitté la scène. Avec Courchevel, Florent Marchet confirme son goût pour le romanesque et les plongées dans les provinces françaises qui lui sont chères. 11 chansons, 11 cartes postales pop, de vrais instantanés comme autant d'invitations au voyage : des pistes de ski à l'Île de ré, en passant par la plage de Narbonne ou encore Roissy. Ce faisant, il livre une véritable galerie de portraits, personnages, qu'on a tous croisés. Peut-être même s'agit-il. de nous. Ironie imparable, émotion cathartique, Florent Marchet interroge le sens des choses et de l'existence... Ce petit monde, conté à hauteur d'homme, est évidemment le nôtre. Comme tout artiste, Florent Marchet a ses « guides de haute montagne ». Il y a tout d'abord les compositions issues du cinéma mythique des années 60 et 70 (François de Roubaix, Michel Magne ou encore Michel Colombier). Ces génies musicaux, il aime les confronter à ses influences modernes : Phoenix, The XX, The Arcade Fire, Beck, MGMT ou encore Lily Allen. Ayant à coeur de réaliser une synthèse toute personnelle entre cet héritage musical et une contemporanéité foisonnante, il a donc exploré la fibre organique de ses Clavinet, Rhodes, Prophet 5, Philicorda, vieilles boites à rythmes et autre String Machine. Le résultat : un recueil de pop lumineux. Ici les orgues se mêlent aussi bien au piano de prédilection qu'aux cordes folk et aux programmations singulières, non sans laisser une juste place aux cuivres. Collaborations fidèles : on retrouve notamment les musiciens Bertrand Per-rin et François Poggio ainsi qu'Erik Arnaud et Djef Chauffour pour les prises de son. Collaborations inédites : on entendra résonner les rythmiques surprenantes du malien Mamadou Prince Koné, venu tout spécialement au studio Nodiva pour imprimer sur l'album l'écho de ses calebasses, de même que le son des guitares de Remi Alexandre (Syd Matters) et Seb Martel ou encore la voix de Jane Birkin dans un duo très inattendu. Les mixeurs Alf (Air), Julien Delfaud (Phoenix) et Stéphane Prin (Jean- Louis Murat) ont également apporté une couche de neige sur Courchevel.
Les 29e et 30e sonates de Beethoven, publiées respectivement en 1819 chez Artaria et en 1821 chez Schlesinger sous les numéros d’opus 106 et 109, figurent parmi les partitions les plus essentielles que leur auteur a consacrées au piano. L’opus 106 fait d’ailleurs partie des premières sonates spécifiquement composées für das Hammerklavier et non plus pour le piano-forte, Artaria s’étant même engagé à publier deux versions, en français et en allemand... C’est le terme allemand qui s’imposa, valant même à cette Große Sonate son appellation de Hammerklavier-Sonate.
Le highlife est né au Ghana et en Sierra Leone au début du XXème siècle d'une fusion entre les rythmes de jazz américains et une myriade de musiques traditionnelles africaines. A l'origine, des orchestres de danse jouaient cette musique pour divertir l'élite coloniale dans les clubs huppés de la côte, d'où le surnom de «highlife» (grande vie). Les changements sociaux et culturels intervenus au XXème siècle se reflètent dans cette musique et ses dérivés, parmi lesquels on trouve notamment les groupes de guitare highlife, le gospel highlife, le disco highlife.
Le carnet de voyage musical de la grande Faustina Bordoni chanté avec passion par Roberta Invernizzi. Avec I Viaggi di Faustina, Glossa inaugure une nouvelle collection centrée sur les grandes voix de l'Italie du XVIIe et du XVIIIe; les voyages de ces artistes témoignent de l'intense activité artistique régnant alors dans les principales villes européennes. Cette série commence par la grande diva Faustina Bordoni, dont la carrière eut lieu principalement à Naples (le coeur de ce CD) et à Venise, et aussi à Bologne, à Parme, à Dresde ou à Londres, villes où triomphaient les opéras de Johann Adolph Hasse (son mari), de Nicola Porpora, de Leonardo Vinci, de Francesco Mancini ou de Domenico Sarro, qui sont pour la plus part représentés dans cette première sélection de grands arias. L'artiste choisie pour réincarner Faustina Bordoni est bien évidemment celle que beaucoup considèrent comme la meilleure soprano baroque de nos jours : Roberta Invernizzi. Dans un répertoire qui lui est idéal, Invernizzi déploie toute sa sensibilité et sa virtuosité avec la complicité instrumentale de Antonio Florio et de ses Turchini. Roberta Invernizzi signe ici son second disque Glossa en tant que chanteuse étoile, après la publication en 2012 d'un spectaculaire album d'arias de Vivaldi, acclamé par la critique et le public. Conçue par le musicologue Dinko Fabris et le directeur Antonio Florio, sous le conseil scientifique de Juan José Carreras et de Giulia Veneziano, cette nouvelle collection donne toute son importance aux textes et à l'iconographie servant de contexte à l'enregistrement : nous espérons ainsi favoriser la vision la plus complète et la plus stimulante possible des conditions dans lesquelles s'effectuait le travail de ces artistes uniques.
L’EP The French Press est encore un cran au-dessus de ce qui rendait le premier EP des australiens de Rolling Blackouts Coastal Fever, Talk Tight (2016), si irrésistible. Des mélodies faites de plusieurs pistes qui s’entremêlent, des percussions rythmées, et des lignes de basse addictives convergent pour donner à chaque morceau son dynamisme imparable. Les chansons de Rolling Blackouts Coastal Fever ont toujours eu une dimension narrative, et The French Press ne fait pas exception. Il confirme même que Rolling Blackouts Coastal Fever est l’un des groupes actuels les plus brillants d’Australie.
This Mess is a Place, le quatrième album de Tacocat et le premier sur Sub Pop, traite de la vie après les élections de 2016 et comment répondre à une nouvelle réalité où le mal ne se cache pas du tout sous la surface. Bien que les réalités actuelles soient suffisamment déprimantes pour donner envie de ramper sous les couvertures et de dormir pendant mille ans, Tacocat fait ce qu'ils ont toujours si bien fait : mêler éclat, énergie et espoir à la critique politique. This Mess is a Place est chargé d'espoir qui se met en opposition à la musique qui célèbre l'apathie, le désespoir et l'engourdissement.
Compositeur français d’une génération antérieure moins moderniste, Darius Milhaud fit à M. Boulez cet ultime compliment : l n’a que mépris pour ma musique, mais c’est le meilleur de tous quand il faut la diriger ! Ainsi, chef d’orchestre par obligation afin de jouer sa propre musique et celles de compositeurs essentiels du XX° siècle, tels Debussy, Bartók, Stravinsky... avant d’être le meilleur dans le répertoire occidental (excluant Brahms qu’il abhorrait), mais comprenant son contraire, Wagner et Mahler. Joint un concert prémonitoire de cette excellence.
Un album remarquable de par la qualité de ses arrangements ! Charlotte Brandi, annonce la sortie de son premier album solo The Magician sur [PIAS]. Ancienne chanteuse, guitariste et claviériste du duo Me And My Drummer, groupe indie très réputé de la scène berlinoise et reconnu pour être un des concerts le plus élegants jamais donné à Berlin. The Magician évoque le thème amoureux essentiel au XXème siècle et marque tout de suite les esprits par la remarquable qualité de ses arrangements et de ses instrumentations sophistiquées. Le piano est l'instrument clé de cet album, que l'allemande appris seule dans sa ville natale de Dortmund.
LE GUITARISTE D'ACCEPT REVIENT EN FORCE AVEC SON SECOND ALBUM SOLO ! Sans l'ombre d'un doute, Herman Frank est l'un des plus prestigieux guitaristes allemands de ces trente dernières années. Ses compositions dynamiques peuplées de riffs ravageurs et de solos virtuoses ont rendu grâce à la musique du groupe culte germanique Victory, qu'il a fondé au milieu des années 80, ainsi qu'à son digne successeur Moon'Doc, mais égalment en tant que member au légendaire combo Accept a début des années 80 dans lequel il est apparu dans un nombre important et qualitatif de compositions, sur les albums 'Classics' tels que Restless and Wild et Balls To the Wall avant de rééintégrer de façon permanente Accept en 2005. Après son premier album solo, Loyal To None (2009), le resident d'Hannovre revient en force avec son second opus. Right In The Guts, un pur condense d'adrénaline, d'énergie et de détermination. Si vous recherchez un disque paisible, et relaxant, passez votre chemin. Sinon cochez la date du 22 juin 2012. Right in The Guts combine d'imposantes compositions où se mêlent des influences de rock, metal et de blues. Son jeu de guitare associe, quant à lui, la technique, le gout certain et des idées recherchées. Il en est de même pour les musiciens qui l'accompagnent dans cet enregistrement. Le chanteur Rick Altzi est né en Suède. Il possède une voix très rock qui se distingue aisément. Il a lui-même eu vent du projet d'Herman Frank et l'a contacté illico. Le bassiste Peter Pichl a joué au sein du projet Loyal To None et demeure l'un des bassistes les plus recherchés sur la scène actuelle. Mamalitsidis Cristos a déjà partagé la scène avec Herman Frank en tant que second guitariste et joue à la perfection du métal. Le batteur Michael Wolpers a le sens du grove et de la precision. C'est un ami d'Herman Frank et un compagnon de longue route. Avec cette armée d'experts, Herman Franka enregistré 13 titres forgés dans le Métal. C'est à l'Arena 20, son studio situé à Hanovre en Allemagne que vont se faire les prises. Frank Herman est le principal compositeur et s'occupe aussi de la production allant jusqu'à travailler le mixage et le mastering final. Au final se succèdent donc une variété astronomique de tempos différents, de formes d'expression divergentes et de niveaux de puissance sans que la trame générale en souffre. 'Roaring Thunder' ouvre avec furie l'album tandis que le titre éponyme 'Right In The Guts' pulse à fond et imprime la cadence. Frank Herman n'y va pas par quatre chemins et se dévoile de suite. Le chant et les instruments vont directement à l'essentiel et ne laisse aucune question sans réponse.. Et lorsque la finesse sur le sompteux et inhabituel 'Vengeance' s'invite au buffet, ce n'est que pour mieux conquérir les fans. Herman Frank desire vite se produire sur scène pour épauler cet album. Comme il le souligne personnellement : J'utiliserai chaque minute qu'Accept m'accordera pour me produire dans chaque club du monde qui pourra accueillir mes murs d'amplis. C'est ce qu'on appelle un sacré appel du pied avec un album de cette trempe.
Le projet réunissant Johnny Gioeli et Deen Castronovo sort son premier album, intitulé Set The World On Fire. Les deux musiciens avaient déjà collaboré pour le premier album de Hardline, Double Eclipse, sorti en 1992, et ont continué depuis chacun de leur côté, Gioeli avec Hardline alors que Castronovo a passé une partie de son temps avec Ozzy Osbourne et les mythiques Journey. Les talents combinés de ces deux grands artistes donnent un superbe album de hard-rock, aux mélodies poignantes.
Sitariste et compositeur légendaire, Ravi Shankar a fait découvrir la musique indienne au public occidental. Il est aujourd'hui reconnu parmi les plus grands de la musique classique dans le monde. Ravi Shankar est le cadet d'une famille indienne.Jeune, il accompagne son frère aîné, Uday Shankar, et sa troupe de danseurs et de musiciens à Paris. Il passe plusieurs années en Occident où il s'imprègne des différents instruments et styles musicaux, avant de retourner en Inde en 1938 pour commencer sa carrière et devenir le messager de la musique indienne dans le monde entier...
LE NÉO-ZELANDAIS KANE STRANG, NOUVELLE SIGNATURE DEAD OCEANS, EST DE RETOUR AVEC UN ALBUM POP LO-FI NOVATEUR Enregistré dans sa ville de Dunedin au fameux hotel Chick dont la légende raconte qu’il est hanté, Kane a fait équipe avec le producteur Stephen Marr du groupe trip hop Duprah pour les titres de Two Hearts et No Brain. Le résultat de cette collaboration est un mélange tranchant d’alt-rock intelligent portant les signatures d’un style grunge/alt-rock éxécuté avec précaution et d’une méticuleuse précision sur les 11 morceaux. L’influence de Marr apporte un éclat pur et retrofuturiste qui complète le style d’enregistrement perfectionniste, les mélodies effrénées et la prose névrosée de Strang. Usant d’un sujet pourtant très souvent exploité (la rupture, la solitude, la famille) avec une honnêteté désarmante, les lignes peu expressives et souvent ironiques de Strang ne manquent jamais leur coup : un résultat sarcastique mais toujours captivant. Two Hearts And No Brain relève du pur génie pop du début à la fin. Difficile d’imaginer qui d’autre pourrait combiner aussi habilement synthétiseurs nébuleux, guitare, accords crissants et tintements vocaux avec une vision si kaléidoscopique de la pop. La musique truffée de détails de Kane joue sur l’émotion et est malicieusement reliée à une nostalgie doucement ironique - ancienne et nouvelle à la fois. Ce qui distingue Kane de la masse de chanteurs DIY indie est sa volonté de toujours chercher plus loin. Maitrisant l’esthétique lo-fi, il a étendu son talent de songwriting et de producteur à de nouvelles sphères avec son nouvel album.. Les concerts live imprévisibles et exaltants du néozelandais ne cesse de charmer les foules sur un flot de délicieux riffs de guitare pop. Pour ceux qui aiment : Ariel Pink, Jaccu Gardner, Belly, Angel Olsen, Ultimate Painting...
Pendant longtemps, la musique du Japon fut perçue comme un ensemble de musiques traditionnelles inaccessible, ou une contrée rock excentrique entre la pop kleenex de groupes pour teenagers et la techno du Yellow Magic Orchestra... Cette compilation vient remettre les choses en place, en proposant un échantillon haut en couleurs qui passe par toute une panoplie de groupes créatifs. Leur démarche passe par le rock, le jazz, l'électro, la dance, le dub, et on y trouve des accents contrastés qui puisent à la fois dans des racines culturelles très anciennes et dans une avantgarde inventive.
Le Trio Wanderer rend hommage à Dvorak et à ses deux derniers trios. A côté de l'intimité sombre et la fougueuse intensité du 3e Trio en fa mineur, ce programme presente un nouvel enregistrement du célèbre Trio Dumky, auquel les Wanderer doivent leur premier grand succès au disque. Tour a tour passionné et mélancolique, ce trio est aussi le plus novateur et le plus libre de Dvorak. Bel emblème pour le Trio Wanderer qui vient de passer la trentaine sans jamais cesser de nous surprendre et de nous émerveiller. Bon anniversaire et chapeau bas !