La douceur folk acoustique de PicaPica est de retour avec Together & Apart. Ce nouvel album voit Josienne Clarke, Samantha Whates, Adam Beattie (guitare, piano) et Sonny Johns (batterie) entrer en harmonie et décortiquer les relations humaines et amoureuses tout en poésie.
La douceur folk acoustique de PicaPica est de retour avec Together & Apart. Ce nouvel album voit Josienne Clarke, Samantha Whates, Adam Beattie (guitare, piano) et Sonny Johns (batterie) entrer en harmonie et décortiquer les relations humaines et amoureuses tout en poésie.
Damien Saez sort son premier album, jours étranges en 1999. Son premier single, Jeune et con, est rapidement diffusé sur plusieurs radios et le révèle auprès du grand public (ce qui lui vaudra une nomination en tant que révélation de l'annnée au Victoire de la Musique en 2001). En décembre 2001, il sort son premier recueil de poèmes, A ton nom. En mars 2002, il publie son deuxième album, God Blesse. Entre-temps, il offre sur internet (par le biais des sites non-officiels) une oeuvre instrumentale d'environ une heure en libre téléchargement, intitulée Katagena. Il a également été contacté par Brian de Palma pour participer à la création de la bande originale du film Femme fatale, sorti en salles en avril 2003. La chanson qui a été choisie pour l'occasion, Sexe, fait alors beaucoup de bruit : du fait de ses paroles crues, certaines radios refusent de diffuser la chanson, et le clip n'est pas diffusé à la télévision. Le 22 avril 2002, lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, il publie gratuitement sur le site web de sa maison de disque, Universal Music, une chanson composée et enregistrée en environ dix heures, « Fils de France ». En 2004, il a sorti un troisième album, plus orienté rock que le précédent, intitulé Debbie. En 2005, il a quitté Universal Music et entamé une tournée intitulée « Damien Saez : Piano & Voix » où il se produit accompagné de 3 guitares et d'un piano. Après uen série de concerts en 2007, Saez revient avec un nouvel album acoustique.
L’ornithologue texan Jonathan Meiburg a levé l’ancre et navigué jusqu’aux îles cette fois, pour se laisser inspirer par la vie insulaire et observer l’action de l’homme sur ces lieux. Fragile et majestueux, dans la lignée des précédents albums, le résultat est tout empreint de lyrisme - le piano grave et le falsetto de Meiburg y sont pour beaucoup. Toujours aussi minutieux, pas si éloigné de la sensibilité austère et élégante d’un Jóhann Jóhannsson, Shearwater va jusqu’à s’approprier l’hymne national de l’atoll de Bikini, où les États-Unis ont procédé à des essais atomiques en 1946. Troublant...
On ne l'attendait presque plus ce premier opus de l'artiste anglais Sampha. Après s'être illustré aux côtés de SBTRKT, Sampha commence à voler de ses propres ailes en sortant des singles au compte-goutte et deux EP en deux ans. On retiendra bien évidemment l'excellent single Too Much, qui sera ensuite repris par Drake sur son album Nothing Was The Same. En l'espace de quelques années, il devient l'un des artistes anglais les plus énigmatiques et respectés de sa génération, et pour preuve ces derniers mois de nombreux artistes se l'arrachent de Kanye West à Alicia Keys, en passant par Frank Ocean ou encore la talentueuse Solange. Aujourd'hui, Sampha est prêt à écrire une page de l'histoire en sortant son premier album qui s'est fait dans la douleur, puisqu'il a perdu sa mère, gravement malade durant le processus d'enregistrement, à qui il rend un déchirant hommage sur le titre (No One Know Me) Like The Piano.
On ne l'attendait presque plus ce premier opus de l'artiste anglais Sampha. Après s'être illustré aux côtés de SBTRKT, Sampha commence à voler de ses propres ailes en sortant des singles au compte-goutte et deux EP en deux ans. On retiendra bien évidemment l'excellent single Too Much, qui sera ensuite repris par Drake sur son album Nothing Was The Same. En l'espace de quelques années, il devient l'un des artistes anglais les plus énigmatiques et respectés de sa génération, et pour preuve ces derniers mois de nombreux artistes se l'arrachent de Kanye West à Alicia Keys, en passant par Frank Ocean ou encore la talentueuse Solange. Aujourd'hui, Sampha est prêt à écrire une page de l'histoire en sortant son premier album qui s'est fait dans la douleur, puisqu'il a perdu sa mère, gravement malade durant le processus d'enregistrement, à qui il rend un déchirant hommage sur le titre (No One Know Me) Like The Piano.
Après quatre albums menés tambour battant, et des centaines de concerts endiablés, Cali a tout à coup senti le souffle de l'apaisement lui caresser les épaules. Après le bruit des grands festivals, l'heure était venue de se demander comment ses chansons existeraient toutes dépouillées, presque nues ?. On a découvert le Cali acoustique, en piano-voix, avec le pianiste Steve Nieve sur plus de 80 dates à l'automne..Ce nouvel album commence en douceur, chant apaisé, musique légère, tendre même. Un vrai bonheur. Sauf que chez Cali, vous le savez bien, ce n'est pas encore maintenant le bonheur. Ses fantômes l'accompagnent toujours. Une partie de ses textes sont une nouvelle fois secoués de tempêtes amoureuses. L'amour est un fardeau et notre Catalan le porte à genoux, avec sa ferveur habituelle !
Après quatre albums menés tambour battant, et des centaines de concerts endiablés, Cali a tout à coup senti le souffle de l'apaisement lui caresser les épaules. Après le bruit des grands festivals, l'heure était venue de se demander comment ses chansons existeraient toutes dépouillées, presque nues ?. On a découvert le Cali acoustique, en piano-voix, avec le pianiste Steve Nieve sur plus de 80 dates à l'automne..Ce nouvel album commence en douceur, chant apaisé, musique légère, tendre même. Un vrai bonheur. Sauf que chez Cali, vous le savez bien, ce n'est pas encore maintenant le bonheur. Ses fantômes l'accompagnent toujours. Une partie de ses textes sont une nouvelle fois secoués de tempêtes amoureuses. L'amour est un fardeau et notre Catalan le porte à genoux, avec sa ferveur habituelle !
PERFUME GENIUS Après avoir charmé la critique et le public avec ses deux premiers albums, Learning (2010), puis Put Your Back N2 It (2012) deux albums qui nous avaient dévoilé un Perfume Genius sensible, amoché par la vie, et des titres aussi délicats que les airs de pianos qui les accompagnaient, Mike Hadreas a visiblement franchi une étape. Pour son nouvel opus, Too Bright, Perfume Genius s’est entouré d’Adrian Utley, guitariste de Portishead, développant une production bien plus riche que jamais, faite de nappes électroniques, de choeurs vaporeux et de tout un appareillage musical qui pourrait presque faire passer Mike Hadreas du côté de l’expérimental. Il n’a pas abandonné pour autant le piano, instrument avec lequel il est le seul à savoir aussi bien émouvoir. Derrière cet album, c’est « une rage sous-jacente qui s’est doucement développée depuis [s]es 10 ans et qui commence seulement à faire surface ». Un album d’une grande maturité, de toute évidence.
Dans Wired For Madness', on retrouve toute la technique, le sens de la mélodie et de la dramaturgie qui sont devenues la marque de fabrique musicale de Rudess. C'est un véritable Tour de Force qui vibre et qui pulse, un mélange parfait de prog old-school et de piano pour une oeuvre ambitieuse. Il y a même du blues nous dit Jordan : 'Just Can't Win' est un morceau de blues tordu ! Les autres members de Dream Theater me surnomment Blues Man car de bien des manières, je suis la réincarnation de l'âme d'un vieux blues man. J'ai fait venir Joe Bonamassa et une section complete de cuivres pour m'aider à faire en sorte que ce morceau voit le jour ! Pour mes fans plus prog, c'est du Jordan Rudess dans un univers alternatif ! Parmi les invités de marque, on croise notamment le batteur Marco Minnemann, James LaBrie le leader de Dream Theater, le guitariste Vinnie Moore, Guthrie Govan, Joe Bonamassa et John Petrucci mais la vraie star ici, c'est Rudess, à parts égales, maître du classique, monstre de la prog et maître interstellaire de l'univers musical.
En 2014, Thom Yorke dévoilait par surprise un nouvel album solo en téléchargement payant légal sur la plateforme peer-to-peer BitTorrent avec l’intention d'expérimenter de nouveaux modes de distribution de la musique comme Radiohead l’avait déjà essayé avec In Rainbows. Second opus solo huit ans après The Eraser, le Britannique ne surprenait pas alors uniquement par ce mode de distribution polémique mais se lançait surtout dans une véritable expérimentation sonore, toujours épaulé par le fidèle Nigel Godrich à la production : sonorités électroniques, basses sourdes, piano mélancolique, froideur robotique, rythmiques malades et mélodies minimalistes. On retrouve bien certains ingrédients de la marmite Radiohead mais rien n’appelle ici au confort malgré la voix familière magnifiquement plaintive et planante de Yorke. Déconcertant, compliqué, intriguant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ces explorations mais ce Tomorrow’s Modern Boxes cimente en tout cas encore un peu plus le statut de créateur à part du leader de Radiohead. Cette édition physique est l’occasion de s’en rappeler une nouvelle fois.
Thom Yorke, leader du groupe Radiohead, s'essaye ici pour la première fois à l'exercice de la bande originale de film, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit ici du remake du film d'horreur culte de Dario Argento, Suspiria, par Luca Guadagnino (Call Me By Your Name). Il a composé, pour celle-ci, pas moins de 25 titres originaux dont le premier extrait Suspirium, sublime balade piano - voix. Une première expérience réussie mais qui fut terrifiante pour Thom Yorke : normalement, pour composer la musique d'un film d'horreur, il faut un orchestre et des choses spécifiques. Mais Lucas [Guadagnino], le réalisateur, et Walter [Fasano], le monteur, ne sont pas directifs et préfèrent te laisser trouver le chemin toi-même... La barre était haute puisque le film original devait autant sa réussite à l'esthétisme d'Argento qu'à la musique angoissante du groupe Goblin, mais Thom Yorke a relevé le défi avec brio. Il y a un aspect répétitif dans la musique qui peut hypnotiser et je n'arrête pas de me dire que c'est une manière de jeter des sorts. Alors, quand je suis entré en studio, j'ai jeté des sorts...
Thom Yorke, leader du groupe Radiohead, s'essaye ici pour la première fois à l'exercice de la bande originale de film, et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit ici du remake du film d'horreur culte de Dario Argento, Suspiria, par Luca Guadagnino (Call Me By Your Name). Il a composé, pour celle-ci, pas moins de 25 titres originaux dont le premier extrait Suspirium, sublime balade piano - voix. Une première expérience réussie mais qui fut terrifiante pour Thom Yorke : normalement, pour composer la musique d'un film d'horreur, il faut un orchestre et des choses spécifiques. Mais Lucas [Guadagnino], le réalisateur, et Walter [Fasano], le monteur, ne sont pas directifs et préfèrent te laisser trouver le chemin toi-même... La barre était haute puisque le film original devait autant sa réussite à l'esthétisme d'Argento qu'à la musique angoissante du groupe Goblin, mais Thom Yorke a relevé le défi avec brio. Il y a un aspect répétitif dans la musique qui peut hypnotiser et je n'arrête pas de me dire que c'est une manière de jeter des sorts. Alors, quand je suis entré en studio, j'ai jeté des sorts...
En 2014, Thom Yorke dévoilait par surprise un nouvel album solo en téléchargement payant légal sur la plateforme peer-to-peer BitTorrent avec l’intention d'expérimenter de nouveaux modes de distribution de la musique comme Radiohead l’avait déjà essayé avec In Rainbows. Second opus solo huit ans après The Eraser, le Britannique ne surprenait pas alors uniquement par ce mode de distribution polémique mais se lançait surtout dans une véritable expérimentation sonore, toujours épaulé par le fidèle Nigel Godrich à la production : sonorités électroniques, basses sourdes, piano mélancolique, froideur robotique, rythmiques malades et mélodies minimalistes. On retrouve bien certains ingrédients de la marmite Radiohead mais rien n’appelle ici au confort malgré la voix familière magnifiquement plaintive et planante de Yorke. Déconcertant, compliqué, intriguant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ces explorations mais ce Tomorrow’s Modern Boxes cimente en tout cas encore un peu plus le statut de créateur à part du leader de Radiohead. Cette édition physique est l’occasion de s’en rappeler une nouvelle fois.
Le trio marseillais poursuit son ascension rock à la rentrée 2013 ! J'aime pas écrire dans le silence. Quand j'écris, je me mets un film, un album, voire plusieurs albums en même temps ou la radio sur une fréquence vide, j'étale des trucs par terre, je prends des stylos et j'ai des mots qui me viennent et alors j'écris. Ca relève plus de l'instinct.... Lucas, guitariste chanteur, Loic, bassiste et Simon, batteur, à la vingtaine toute neuve, du groupe-trio Dissonant Nation, originaire du sud de la France, pas loin de Marseille, préfèrent, aux formules paresseuses et aux gimmicks soldés, une création débridée, où tension, électricité hybride, poésie pop (au sens où l'entendaient les années 60) et fantômes bien présents squattent des chansons déjà racées, sûres de leur potentiel. Excitantes. Ici, on peut croiser presque charnellement Sonic Youth, Andy Warhol, Ziggy Stardust, Nick Cave, Travis Bickle (oui, celui de Taxi Driver), un punk létal comme un rock imagé, une pop psychédélique comme des mélodies qui s'imposent sans tapiner. Un voyage sonique gorgé d'icônes, d'instants présents, de souvenirs d'un passé qui n'a même peut-être pas existé. Dissonant Nation est moins une banderole d'une manifestation adolescente qu'une promesse de futur, une aventure décomplexée, où l'énergie n'est jamais feinte et où il est possible de se laisser aller, l'imagination n'est ici pas prise en otage, elle peut respirer, sans entrave. Simon précise : Avec Dissonant Nation, on voulait réveiller les gens. Mais les réveiller avec le côté bancal, borderline... On s'amuse et on est très impliqué et quand on joue, on rentre dans une transe. Il y a une tension dans ce disque. Une tension qui peut vraiment te prendre. Moins à la gorge qu'aux tripes et à l'âme. La musique de Dissonant Nation a la fierté, l'incandescence de la jeunesse, elle préfère, à l'uniformité, les directions multiples, les chemins qui mènent à la surprise. Sa vitalité explosive, cette énergie et cette tension déjà citées plus haut, elles ne viennent pas de nulle part. Le hasard n'a pas son mot à dire. Le concert. La scène. Le vivant. Le groupe a déjà plus de 200 dates au compteur, des clubs locaux aux salles nationales, des festivals (Francofolies, Rock en Seine, Marsatac) aux soirées canadiennes, slovaques ou belges. Sur les planches, Dissonant Nation s'incarne, il brûle d'un feu autant animal que possédé et est capable de reprendre aussi bien Justice que Brian Eno. Après quelques années complètement DIY, Dissonant Nation part à Londres, au studio Rak, pour enfin enregistrer son premier album, avec, aux manettes, Richard Woodcraft (Broken Social Scene, Radiohead, Arctic Monkeys, Neil Young, Grinderman...). Lucas se souvient : Avant l'album, on avait déjà sorti quatre disques. Complètement auto-produits. Des démos en quelque sorte qu'on gravait et vendait nous-mêmes. On a toujours bidouillé nos trucs, sans attendre de l'aide de l'extérieur. Moi, par exemple, je me charge de tout ce qui touche aux visuels, aux pochettes. On a enregistré l'album il y a un an, en mars 2012. En deux semaines. On avait beaucoup répété avant d'entrer en studio, on avait fait des pré-maquettes. Tout était prêt. Mais sur des morceaux comme Birthday Party, il y a un piano. Et ce piano, pour l'anecdote, on l'a enregistré le dernier jour, le dimanche, le taxi nous attendait devant le studio pour nous amener à l'aéroport. On avait rangé tout le matériel, j'avais déjà mon manteau. Et Richard, lui, était toujours devant la console. Et là, il me dit : Il faudrait ajouter du piano sur Birthday Party. J'ai demandé aux autres de m'attendre dans le taxi. Le morceau dure trois minutes et j'ai joué pendant trois minutes du piano, en live et c'est ce qu'on entend sur l'album. Richard a gardé le piano tout le long du morceau... C'est une musique très simple, enregistrée en live. On a joué ensemble, dans une pièce toute petite. Un peu dans les conditions d'une répèt. Ou d'un concert. On y tenait. Parce qu'on est très bon là-dedans. Il n'y a que comme ça qu'on arrive à faire sonner un morceau. On voulait un album très riche au niveau des tempo, rythmé. On a pas mal réfléchi aux tonalités, à quel morceau allait entraîner l'autre. Les choses se suivent, elles sont cohérentes. Et ce disque de bruits et de fureurs, à la générosité pas négociable, dévoile trois coeurs qui battent, trois mondes qui s'unissent pour accoucher d'une entité inébranlable : En fait, le disque est construit comme ça : Au début, des morceaux très courts, punk. Max trois minutes. Sans fioriture, sans rien. Ensuite, au milieu de l'album, il y a des titres qui arrivent comme Cold Kisses, la balade qui me fait penser à un désert. Parce qu'il y a un rythme un peu dromadaire (rires). Et après, à la fin du disque, débarquent les morceaux plus psychédéliques. Comme Sexy Suicide par exemple... En français comme en anglais, Dissonant Nation cultive le sens du mystère. Lucas, Loic et Simon avouent ne plus vraiment regarder la télévision, à peine plus Internet et préférer la rue et sa magie toujours possible, reconnaissent également que leur musique est une fuite, comme un exutoire, une façon de privilégier, à la triste réalité, au désespérant métro-boulot-dodo, une aventure moderne palpitante. We Play We Are est le titre de l'album. La chanson homonyme ne dit rien d'autre. Jouer et être. Être et jouer. La sauvagerie de l'enfance vaut toutes les frilosités adultes. Toujours. Dissonant Nation a raison. La dissonance produit une impression d'instabilité, de tension.