« C’est une véritable mission que d’avoir à enregistrer l’intégrale des sonates de Mozart. Une mission qui ne cesse de me questionner et qui parfois me paraît vertigineuse : pourrai-je ? Ai-je raison ? Et pourtant, je suis littéralement attiré par ces sonates. Elles constituent pour moi un émerveillement permanent. C’est une joie de les enregistrer et même une nécessité intérieure. » Second disque du pianiste Menahem Pressler pour La Dolce Volta. Enregistrement réalisé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, en septembre 2014. L’occasion de retrouver un Mozart d’une sérénité absolue, comme libéré des contingences et des tensions terriennes, chantant sa grâce en toute douceur, avec un toucher miraculeux de tendresse. Une exécution bouleversante de simplicité, de pure poésie sereine et gorgée de tendresse. Voici un disque miraculeux, par un humble serviteur de la musique à son sommet d’inspiration.
Midori, une violoniste exceptionnelle au service d'un répertoire exigeant. Pour son premier enregistrement chez ONYX, la violoniste Midori a choisi 3 sonates pour violon et piano du XXème siècle : la seconde sonate, très peu jouée, de Bloch intitulée « Poème Mystique », la sonate de Janacek composée en 1914 et la tardive sonate en sol de Chostakovitch, initialement composée en 1968 pour David Oistrakh et Sviatoslav Richter. Pour rappel, Midori a débuté sa carrière à l'âge de 11 ans comme soliste invitée du New York Philarmonic, sous la direction de Zubin Mehta. C'était en 1982. Depuis, Midori est considérée comme une musicienne exceptionnelle mais aussi une pédagogue très douée et une activiste avisée des réseaux sociaux. En 2007, le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon, a nommé Midori ambassadrice pour la Paix de l'O.N.U.
Moments magiques garantis pour cet album live à ne pas manquer ! Une chanteuse seule sur scène au piano n'est pas une image particulièrement insolite. Mais quand cette chanteuse est Solveig Slettahjell, ce moment devient rare, et empreint d'une magie exceptionnelle. La chanteuse a donné une telle performance en septembre 2017 à Victoria, Oslo, où elle a été rejointe par quelques invités de marque sur certaines chansons : Pal Hausken aux percussions, ainsi que la chorale Safari, qui a insufflé une nouvelle dimension à l'évènement. La performance de Solveig, qui comporte des reprises de classiques de Tom Waits ou Léonard Cohen ainsi que des compositions originales, est un mélange magistral de technicité et d'émotions, de franchise et d'audace, marqué du début à la fin par l'énergie de la poésie. POUR CEUX QUI AIMENT Björk, Inger Marie, Beady Belle, Tom Waits, Rigmor Gustafsson
Comme toujours chez Aaron Diehl, la musique de The Vagabond est élégante, avec un jeu au piano profond et expansif La meilleure façon de décrire le nouvel enregistrement d'Aaron Diehl, The Vagabond, est qu'il s'agit d'un chefd'oeuvre de tranquillité. Bien qu'il s'agisse d'un enregistrement de jazz ancré dans les standards établis par ses prédécesseurs tels que Art Tatum, Mary Lou Williams, Ahmad Jamal, Roland Hanna et John Lewis, les fans des deux enregistrements précédents de Diehl ne seront pas surpris d'apprendre que des références claires sont faites à son passé et à sa carrière simultanée d'interprète de musique classique. Cet enregistrement tire son titre de la composition de Diehl The Vagabond, une oeuvre qui s'articule autour d'un coeur mélodique fort pour mettre en valeur sa technique magique; toujours au service de la musique plutôt que comme une démonstration.
Disque 1 1. Mystery Train - Little Junior's Blue Flames 2. Lights Out - Byrne, Jerry 3. Walking To New Orleans - Domino, Fats 4. Red River Rock - Johnny & The Hurricanes 5. C'mon Everybody - Cochran, Eddie 6. Lovesick Blues - Williams, Hank 7. Sweet Little Sixteen - Berry, Chuck 8. Down In Mexico - Coasters, The 9. Messin' With The Kid - Wells, Junior 10. Tequila - Champs, The 11. The Way I Walk - Scott, Jack / Chantones, The 12. Sea Cruise - Ford, Frankie 13. Don't Just Know It - Smith, Huey Piano / Clowns, The 14. Big Chief - Professor Longhair 15. What'd I Say - Lewis, Jerry Lee 16. I Hear You Knockin' - Lewis, Smiley 17. Duke Of Earl - Chandler, Gene 18. Come On - King, Earl 19. Soul Twist - Curtis, King & The Noble Knights 20. Get Rythm - Cash, Johnny Disque 2 1. Brand New Cadillac - Taylor, Vince & His Playboys 2. Bad Boy - Williams, Larry 3. Not Fade Away - Holly, Buddy & The Crickets 4. Route 66 - Berry, Chuck 5. Man, We Had A Party - Jackson, Wanda 6. Pink Thunderbird - Vincent, Gene 7. Ruby Baby - Hawkins, Ronnie & The Hawks 8. Move It On Over - Williams, Hank 9. Yes We Can - Dorsey, Lee 10. Come On In This House - Wells, Junior 11. Forty Days - Hawkins, Ronnie & The Hawks 12. Put Your Cat Clothes On - Perkins, Carl 13. Mona (I Need You Baby) - Diddley, Bo 14. Pass The Hatchet - Roger & The Gypsies 15. Let's Twist Again - Checker, Chubby 16. Road Hog - Loudermilk, John D. 17. Number Nine Train - Slim, Tarheel 18. Honky Tonk Hardwood Floor - Horton, Johnny 19. Bacon Fat - Williams, Andre 20. Feel So Good - Shirley & Lee Disque 3 1. Peggy Sue Got Married - Holly, Buddy 2. Bebop Baby - Nelson, Ricky 3. Ooby Dooby - Orbison, Roy 4. Lewis Boogie - Lewis, Jerry Lee 5. Rebel Rouser - Eddy, Duane 6. The Girl Can't Help It - Little Richard 7. Matchbox - Perkins, Carl 8. Road Runner - Diddley, Bo 9. Feelin' Good - Little Junior's Blue Flames 10. Rockin' Pneumonia And The Boogie Woogie Flu - Smith, Huey Piano / Clowns, The 11. Big River - Cash, Johnny 12. Cruisin' - Vincent, Gene 13. So Glad You're Mine - Taylor, Vince 14. Tunnel Of Love - Jackson, Wanda 15. Rocket 88 - Brenston, Jackie 16. Rocky Road Blues - Self, Ronnie 17. Rockin' Rollin' Stone - Starr, Andy 18. Freedom For The Stallion - Dorsey, Lee 19. (Ooh, Wee Baby) What You Gonna Do - Bo, Eddie 20. Tear It Up - Burnette, Johnny
Le producteur et musicien australien NICK MURPHY, sort Missing Link, un nouvel EP chargé de faire un pont entre CHET FAKER et la nouvelle identité sonore de NICK MURPHY. Missing Link est la première sortie de MURPHY depuis qu’il a annoncé à l'automne dernier qu'il enregistrerait et interprèterait désormais sous sa véritable identité et qu’il délaisserait son personnage de CHET FAKER. L’artiste affirme que cet EP est, comme son nom l’indique, le « lien manquant » entre ce qu'il était avant et ce vers quoi il se dirige. Missing Link s’ouvre avec le single ‘Your Time’, une collaboration avec le producteur Kaytranada. L’EP suit ensuite l'évolution du son de MURPHY, du morceau sans voix, ‘Bye’ au très expansif ‘Forget About Me’ à la salle de danse composée de piano ‘Weak Education’. Pour ceux qui aiment : Chet Faker, J.Bernardt, Ry X, Clock Opera
Comment vivre avec « Chelsea Dagger », cette chanson qui a été un tube gigantesque, un véritable phénomène culturel, qu'on entend encore sur toutes les radios et dans tous les stades de foot, une chanson toujours aussi efficace, contagieuse et revigorante et qui a permis aux FRATELLIS de vendre plus d'un million d'albums ? La solution : sortir un disque comme We Need Medicine, leur troisième album studio, qui sera disponible dès le 28 octobre. La nouvelle formation des FRATELLIS (JON au chant/guitare/piano, BARRY à la basse et MINCE à la batterie) a le regard tourné vers l'avenir. We Need Medicine est le cri de ralliement d'un groupe qui va de l'avant. Ecoutez avec un peu d'attention les chansons débordantes d'énergie et leurs mélodies solides, grâce auxquelles le retour en force du groupe est assuré, et vous vous sentirez tout de suite mieux. Ça, c'est l'effet « bonne humeur » garanti des FRATELLIS !
Miljenko Matijevic, la figure centrale du groupe Steelhart, est accompagné sur cet album par de nombreux musiciens de renom : Uros Raskovski (guitare), James Jones (basse), Sigve Sjrsen (basse), Randy Cooke (batterie), Daniel Fouché (piano)... L’intensité vocale et l’ampleur de la voix du chanteur rappellent Robert Plant et restent l’âme et le coeur du groupe. Steelheart a été connu comme un groupe de Hair Metal au début des années 90. N’en déplaise aux sceptiques, le son du groupe n’en reste pas moins musclé et contemporain, soutenu par les nuances vocales de son incroyable leader vocal. Ce dernier, auteur et producteur de ce nouvel album, a assemblé le puzzle pièce par pièce, fusionnant passé, présent et futur pour faire renaître au grand jour «L’ère contemporaine de Led Zepplin» (Mitch Lafon - BW&BK). Voici leur le 5ème album, «Through Worlds Of Stardust».
Accompagné d'Anna Reinhold, Sabine Devieilhe, Magali Mosnier et Emmanuel Olivier, le flûtiste Alexis Kossenko livre ici un disque impressionniste, où voix, flûte et piano dialoguent et s'enchevêtrent. à travers un programme mêlant mélodie et musique de chambre, les influences de cette musique insaisissable et évocatrice se font jour, de la Grèce antique (avec les Odelettes anacréontiques de Maurice Emmanuel, ou encore l'illustre Syrinx de Debussy) à la Nature, en passant par l'Orient rêvé de Jacques Ibert et de Maurice Ravel (Asie). Les voix d'Anna Reinhold et de Sabine Devieilhe donnent vie aux mots de Victor Hugo, Pierre de Ronsard ou encore Segalen, capturant l'atmosphère suave de cette musique crépusculaire. De cet enregistrement émerge ainsi un captivant tableau de la musique française du début du XXe siècle, dans toute sa clarté, son raffinement et sa transparence.
Charles Ives, un compositeur à découvrir absolument, avec Jean-EfflamBavouzet en interprète majuscule ! Charles Ives est un compositeur américain, mort en 1954 après avoir reçu, pour sa troisième symphonie, le Prix Pulitzer de la Musique. Considéré dans l’avant-garde musicale de son temps, il est aujourd’hui très apprécié du public et souvent joué. La série que Chandos consacre à son oeuvre en est, avec le succès qu’elle remporte, une nouvelle preuve. Pour ce nouveau volume, on retrouve la fameuse troisième symphonie, et c’est le pianiste Jean Efflam Bavouzet qui relève le défi de la partie en piano solo inclue dans la quatrième. Charles Ives est définitivement un compositeur à découvrir, particulièrement avec le Melbourne Symphony Orchestra, placé sous la direction de Sir Andrew Davis.
MKIII - Aliens in Wonderland marque le retour sur scène d'une des formations les plus talentueuses du métal progressif italien après neuf ans d'absence. Formé à Naples en 1999 par Dario De Cicco (piano) et Emanuele Colella (guitare), les deux musiciens ont voulu créer un groupe qui fusionne le son de groupes comme Dream Theater, Symphony X, Evergrey et Pain of Salvation avec une approche musicale inspirée du hard rock des années 80 et 90. Rejoint par deux nouveaux membres du groupe, le bassiste Lucio Grilli (ex-Soul Secret) et le batteur Mirko De Maio (The Flower Kings, Hangarvain), l'écriture sur ce nouvel album est plus accrocheuse et mélodique que jamais avec de grandes mélodies, un jeu instrumental tourbillonnant, et bien sûr, un chant étonnant. MK a confié le mixage et le mastering à Riccardo Piscopo, un jeune et talentueux producteur napolitain, qui a poussé le son MK à de nouveaux sommets.
Alexander Paley est largement reconnu pour ses prouesses techniques éblouissantes, son répertoire exceptionnellement large des concertos et des oeuvres pour piano solo, et la profondeur de ses interprétations uniques et personnelles. Lors de ma première rencontre avec Rameau, j’avais 7 ans. Mon premier professeur était né à Paris et il avait une très bonne connaissance de la culture française. Grâce à lui, je suis à mon tour tombé amoureux de la France en général et de Rameau en particulier, Rameau qui ne m’a plus jamais quitté par la suite. Je l’ai toujours gardé dans un coin de ma tête, sans jamais pouvoir le donner sur scène car, malheureusement, les programmateurs, préféraient et préfèrent encore des compositeurs plus familiers du grand public.(...) C’est résolument en tant que pianiste que j’aborde la musique de Rameau. Nulle question ici d’une simple imitation du clavecin : il me semble dommage de ne pas exploiter les opportunités que notre piano contemporain offre, comme l’a fait, par exemple dans Bach, Glenn Gould, musicien que j’admire. J’ai également apporté une attention particulière à la question du tempo. Sur la question des ornements, pour lesquels le compositeur a laissé une table fort copieuse, je me réclame de Wanda Landowska. L’ornement est, à mes yeux, comme un vaste champ qui permet d’introduire ce qui existait autour de Rameau en son temps. Ainsi, dans La Vénitienne (Premier livre, 1706), après avoir joué strictement ce qui est écrit par Rameau, j’ai inséré des citations de Domenico Scarlatti et de Jean-Paul-Egide Martini (son célèbre Plaisir d’amour). C’est aussi pour cette raison que dans les doubles de la fameuse Gavotte, j’ai introduit le Dies iræ. J’avoue avoir l’intime et forte conviction d’en avoir le droit. J’ai essayé de jouer chaque mélisme, chaque note, écrits par Rameau car le texte reste la Bible, et il doit être scrupuleusement respecté. Mais Debussy disait que la musique survenait entre les notes et il est du ressort de l’interprète de découvrir ce qui existe au-delà du papier et de l’encre noire. Ce que je joue ne relève absolument pas de la transcription telle qu’a pu superbement le faire un Godowski. Ce n’est pas non plus une tentative de transformer la musique en quelque chose d’audible pour un hypothétique auditeur contemporain. J’essaie simplement de partager cette immense beauté qui naît devant moi et devant l’auditeur... Alexander Paley
Le nouvel album de Thrice est un mélange savoureux de post-hardcore et d'indie rock ténébreux. Thrice va sortir un nouvel album intitulé Palms' le 14 Septembre, et c'est le premier disque qu'ils sortent sur le label Epitaph. Ce groupe est largement considéré comme un des plus innovants groupe de rock de sa génération. Co-produit par Thrice et Eric Palmquist et mixé par John Congleton (qui a travaillé avec St. Vincent, Angel Olsen, Cloud Nothings, Swans), Palms réussit à mélanger avec harmonie le post hardhardcore et des ballades au piano. C'est surement un des albums les plus puissants du groupe en 20 ans d'existence, 'Palms' suit l'album acclamé To Be Everywhere Is to Be Nowhere' sorti sur Vagrant Records en 2016. Sur ce nouveau disque on retrouve des influences du rock industriel avec ces sortes de synthés mécaniques, des ballades atmosphériques et même une influence folk. POUR CEUX QUI AIMENT Deftones, Seether, Rage Against The Machine
Le nouvel album de Thrice est un mélange savoureux de post-hardcore et d'indie rock ténébreux. Thrice va sortir un nouvel album intitulé Palms' le 14 Septembre, et c'est le premier disque qu'ils sortent sur le label Epitaph. Ce groupe est largement considéré comme un des plus innovants groupe de rock de sa génération. Co-produit par Thrice et Eric Palmquist et mixé par John Congleton (qui a travaillé avec St. Vincent, Angel Olsen, Cloud Nothings, Swans), Palms réussit à mélanger avec harmonie le post hardhardcore et des ballades au piano. C'est surement un des albums les plus puissants du groupe en 20 ans d'existence, 'Palms' suit l'album acclamé To Be Everywhere Is to Be Nowhere' sorti sur Vagrant Records en 2016. Sur ce nouveau disque on retrouve des influences du rock industriel avec ces sortes de synthés mécaniques, des ballades atmosphériques et même une influence folk. POUR CEUX QUI AIMENT Deftones, Seether, Rage Against The Machine
Pièces espagnoles pour cordes. La famille instrumentale des guitares demeure le truchement ancestral de la musique espagnole, l'accompagnateur des chants profonds et danses rituelles et populaires d'Andalousie et d'autres provinces. Depuis plus d'un siècle, cet instrument est devenu fréquemment une voix parmi d'autres cordes, partenaire en chambre à la manière de Boccherini puis de Paganini, puis ayant pris son essor de soliste à part entière comme soliste (Concerto de Aranjuez de Rodrigo) et pièces de chambre (Ponce, Sor, Tarrega, Albeniz, Granados...). La célèbre guitariste slovaque Miriam RORIGUEZ BRÜLLOVA vient ici rendre hommage à Andrès Ségovia, le commanditaire et créateur du Quintette op.143 de Castlenuovo-Tedesco (1895-1968) en 1950, qui, en concerto, traita la guitare à l'égal du piano et du violon (2° Concerto 'Les Prophètes'). Un florilège peu fréquent de pièces espagnoles pour cordes seules
Collection Waxtime 500. Dès ses premiers enregistrements à la Salle Pleyel de Paris en juin 1954 (avec Red Mitchell à la basse et Frank Isola à la batterie), le remarquable quatuor sans piano de Gerry Mulligan accompagné de Bob Brookmeyer, virtuose du trombone à clapets, a interprété certains des morceaux les plus intelligents et savoureux de tout petit groupe de jazz. Pendant près de 40 ans, Mulligan et Brookmeyer ont collaboré sur plus de 50 séances en studio et concerts. Cette édition contient le premier album du Gerry Mulligan-Bob Brookmeyer Quartet, réalisé en 1962. Le 25 février 1962, le quatuor est enregistré professionnellement en direct au Village Vanguard par le personnel de Verve. Curieusement, seuls trois titres sont mentionnés dans cette discographie : , I Know, Don't Know How, My Heart Belongs to Daddy, et Strike Up the Band. Et pour une raison encore plus étrange, seul le premier titre a vu le jour. C'est le dernier morceau de cet album.
Les 6 Sonatines de Maurice Emmanuel constituent un monument que bien peu d'interprètes visitent. Quelle lacune ! Chacune de ces oeuvres est en soi un monde, où domine l'esprit proprement «ludique » du compositeur, un esprit en totale contradiction avec le visage du musicologue savant que l'on se satisfait à peindre. Emmanuel se plaît à jouer des modes (antiques ou... hindous) pour tisser un canevas harmonique toujours renouvelé et qui annonce des conquêtes ultérieures. Après l'intégrale des mélodies, la musique de chambre et la musique symphonique, voici le legs pianistique de Maurice Emmanuel. Et pour le servir, ce pianiste, incontournable en musique française, Laurent Wagschal, acclamé lors de la parution du disque Pierné voici deux ans. Il enouvelle l'exploit, aérant la texture du discours, imposant du «grand» piano. Le CD est complété par un DVD bonus, évoquant Emmanuel à travers des interviews (Dutilleux...) et des extraits musicaux, notamment avec Laurent Wagschal.
Psychedelic Trance Tarentella, le nouvel album de Kalàscima, où passion, recherches agitées et expériences sont parfaitement résumées par l'image sur la pochette du CD. Une batterie numérique branchée directement à un amplificateur qui souligne, mixe et dénature la tradition. Riccardo Laganà, le fondateur du groupe, a voulu casser le moule de la tradition de la musique folk du Salento. La réalité est regardée à travers le prisme déformant de la transe psychédélique que Kalàscima a trouvé partout dans ses voyages autour du monde : d'Australie à l'Amérique Latine et de l'Europe du nord au Moyen-Orient, rencontrant des artistes de différents pays et commençant des collaborations intéressantes avec plusieurs d'entre eux. Riccardo Laganà joue des percussions avec Ludovico Einaudi depuis un moment, et sur Psychedelic Trance Tarentella, le célèbre pianiste et compositeur a participé en jouant du piano sur le morceau 'Due mari' (deux mers).
Brahms ou la passion de la sérénité Amaury Coeytaux, Raphaël Perraud et Geoffroy Couteau brillent au firmament des musiciens français. Unis par une longue complicité musicale et humaine, ils rendent hommage au plus universel des musiciens romantiques... Leur intégrale des trios pour violon, violoncelle et piano de Johannes Brahms est un accomplissement musical et humain, l'hommage de trois musiciens épris de liberté à un compositeur qui refusa sans cesse le jeu social. Défendre chacun des chefs-d'oeuvre de Brahms dit aussi l'exigence musicale de ces interprètes à travers ce programme. écrit en 1891 sous l'impulsion du fameux clarinettiste Richard Muhlfeld, le Trio pour clarinette rouvre la dernière période créatrice de Brahms, qui avait auparavant décidé de renoncer à la composition. Cette oeuvre est considérée comme faisant partie de ses meilleures pièces instrumentales. Elle est ici sublimée par le talent de Nicolas Baldeyrou.
Les irrésistibles romances sans paroles pour cordes de Mendelssohn par le Budapest Quartet, rejoint par Rudolf Serkin au piano dans un couplage Schumann très pertinent. En ces annees 1837-50, Mendelssohn est au faite de sa gloire dfhumaniste, a la fois violoniste, altiste, pianiste, compositeur, chef dforchestre du Gewandhaus de Leipzig, encore peintre a ses deja trop rares heures de detente, c Pour illustrer ce bel equilibre, les Quatuors de lfop.44 aux allegros solaires et virtuoses et aux mouvements lents a la nostalgie feinte, sont dfirresistibles romances sans paroles pour cordes. Cette réussite inspire Schumann qui lui dedie ses Quatuors op.41 et enchaîne avec le Quintette op.44, qui allait servir de modele romantique, pour plus dfune generation, celle de Brahms, Dvo.ak, Tchaikovski, Franckc Ici au clavier sur lfOpus 44, un maitre a penser inconteste du clavier, Rudolf Serkin.
Thelonious Sphere Monk est pour beaucoup un génie du piano jazz, chez qui tout est unique et exceptionnel. Que l’on parle de richesse harmonique, de son toucher, de la manière avec laquelle il tissait avec la main gauche une trame rythmique rigoureuse et intense, de ses audaces stylistiques, de son sens de l’improvisation, de sa sonorité dense, aride, forte, ronde, rude, sèche, rocailleuse, rugueuse et sombre, Monk est un pianiste unique et reconnaissable entre tous. Contrairement à certains de ses contemporains, aussi populaires que lui, Monk aura relativement peu enregistré. Entre 1947 (première séance sous son nom) et 1971 (sa dernière séance), il aura publié 25 albums studio originaux et on dénombre seulement 4 enregistrements en solo officiels dont 3 sont à la base de ce double album : The Prophet (1954 - Swing Records), Himself (1957 - Milestone Records), In San Francisco (1959 - Milestone Records).
Mario Canonge, le jazz et les Antilles au bout des doigts, présente son nouvel album! Le pianiste Mario Canonge est sans doute l'un des plus grands représentants de la musique caribéenne. Ayant commencé le piano à 14 ans et demi, il s'est illustré dans plusieurs styles tels que le jazz, la salsa, le zouk, ou la fusion avec le groupe Ultramarine dont il est le cofondateur. Il a également collaboré avec nombre de grands artistes tels que Dee Dee Bridgewater, Nicole Croisille, Kassav, Malavoi, Michel Jonasz, Laurent Voulzy, Richard Bona, Manu Dibango Depuis plus de 20 ans, Mario Canonge explore les ressources de sa culture native (celle de la Martinique) pour les mêler au jazz et il présente aujourd'hui sa nouvelle pépite, Zouk Out. Zouk Out, c'est le reflet d'un jazz rendant hommage aux origines du zouk, à mon peuple. C'est l'expression de ce que je suis, un jazzman proche de ses racines, qui invite à la découverte de phrasés authentiques résolument modernes. Mario Canonge
La tradition et la modernité, le corps et l'âme, ces forces opposées sont précisément la matière première du clarinettiste Rolf Khun, patriarche du jazz libre européen Rolf Khun a d'abord été connu par le biais de son frère le pianiste Joachim Khun, avec qui il incarne le jazz libre européen. Avec cet enregistrement Yellow & Blue Rolf Khun continue, à 88 ans, à défricher de nouveaux territoires : ici il revisite des ballades éternelles dans un format qui intègre le piano poétique de Franck Chastebier, la basse subtile de Lisa Wulff et les percussions brillantes de Tupac Mantilla. Sur le choix de ce répertoire, Rolf Khun s'explique en toute simplicité : J'ai choisi quelques-unes de mes ballades préférées pour ce disque, sans aucun effet de mode, mais parce qu'elles sont éternelles et poignantes. POUR CEUX QUI AIMENT Joachim Kuhn, Vienna Art Orchestra, Tim Berne
Un album sublime et dépouillé Inclus Into My Arms, Brompton Oratory, Where Do We Go Now But Nowhere? Roi gothique, chanteur possédé sur ses précédents albums, Nick Cave décidait en 1997 de livrer un album contrepied avec le sobre et inspiré The Boatman's Call. Donnant le ton, la chanson Into My Arms reste aujourd'hui une de ses plus émouvantes et introduit parfaitement cet album introspectif, où règnent en maître la voix du chanteur et son piano. Les Bad Seeds sont ici en retrait, soulignant quelques titres d'une basse timide ou d'un violon mélancolique. Loin de la furia d'un Let Love In, The Boatman's Call fait le constat des amours passées (Where Do We Go Now But Nowhere?, Green Eyes) et des liens qu'entretient Nick Cave avec la religion (Brompton Oratory, There Is A Kingdom). Puisant dans le blues et le jazz, sa voix est ici sans artifice. Remasterisé et proposé en 5.1 sur le DVD, l'album gagne encore davantage en force et en émotion. Un tournant majeur pour l'australien et ses musiciens.
Viscéral, expérimental et hors du temps, découvrez le nouvel album du grand artiste underground américain L'album Mith de Lonnie Holley est emprunt de son expérience américaine. Ses improvisations d'autodidacte au piano et son approche des textes lui ont permis de monter en puissance depuis son entrée dans le monde musicale avec Just Before Music en 2012 et Keeping a Record of It en 2013. Alors que ses précédents albums étaient tournés vers le spirituel celui-ci s'ancre dans le réel avec son lot de larme d'injustice et d'espoir. On peut retrouver des titres rappelant le mouvement Black Lives Matter avec 'I'm a Suspect' ou l'amérique contemporaine avec ' I Woke Up in a Fucked-Up America'. Lonnie Holley se place en conteur de notre époque développant un univers unique, chose rare que l'on a pu retrouver chez Gil Scott-Heron, Joanna Newsom ou encore Bob Dylan. POUR CEUX QUI AIMENT Lara G, Arthur Russel, Sun City Girls, Alice Coltrane
Le deuxième album de Seratones, POWER : une ode explosive au groove Basé à Shreveport, en Louisiane, Haynes et les autres membres fondateurs, le batteur Jesse Gabriel et le bassiste Adam Davis, forment ce genre de section rythmique axée sur le laser que l'on ne trouve que chez les membres de groupes qui jouent ensemble depuis leur adolescence. Les nouveaux membres Tyran Coker (piano) et Travis Stewart (guitare) apportent une nouvelle dynamique au groupe avec des paysages sonores interstellaires et des mélodies envoûtantes, tout en conservant le côté émotionnel et l'intensité de leur premier album proto-punk Get Gone. POWER illustre une véritable force dans la vulnérabilité, une vision kaléidoscopique des passions, des espoirs et des inquiétudes de Haynes : de son amour de la poésie à son plaidoyer pour la justice reproductive et l'équité raciale. Des leçons durement apprises des amants et des amis intimes. Les luttes pour s'adapter et surmonter les obstacles. POWER est autant une affirmation qu'une question, une exploration du son et de l'âme.
Le deuxième album de Seratones, POWER : une ode explosive au groove Basé à Shreveport, en Louisiane, Haynes et les autres membres fondateurs, le batteur Jesse Gabriel et le bassiste Adam Davis, forment ce genre de section rythmique axée sur le laser que l'on ne trouve que chez les membres de groupes qui jouent ensemble depuis leur adolescence. Les nouveaux membres Tyran Coker (piano) et Travis Stewart (guitare) apportent une nouvelle dynamique au groupe avec des paysages sonores interstellaires et des mélodies envoûtantes, tout en conservant le côté émotionnel et l'intensité de leur premier album proto-punk Get Gone. POWER illustre une véritable force dans la vulnérabilité, une vision kaléidoscopique des passions, des espoirs et des inquiétudes de Haynes : de son amour de la poésie à son plaidoyer pour la justice reproductive et l'équité raciale. Des leçons durement apprises des amants et des amis intimes. Les luttes pour s'adapter et surmonter les obstacles. POWER est autant une affirmation qu'une question, une exploration du son et de l'âme.
Le deuxième album de Seratones, POWER : une ode explosive au groove Basé à Shreveport, en Louisiane, Haynes et les autres membres fondateurs, le batteur Jesse Gabriel et le bassiste Adam Davis, forment ce genre de section rythmique axée sur le laser que l'on ne trouve que chez les membres de groupes qui jouent ensemble depuis leur adolescence. Les nouveaux membres Tyran Coker (piano) et Travis Stewart (guitare) apportent une nouvelle dynamique au groupe avec des paysages sonores interstellaires et des mélodies envoûtantes, tout en conservant le côté émotionnel et l'intensité de leur premier album proto-punk Get Gone. POWER illustre une véritable force dans la vulnérabilité, une vision kaléidoscopique des passions, des espoirs et des inquiétudes de Haynes : de son amour de la poésie à son plaidoyer pour la justice reproductive et l'équité raciale. Des leçons durement apprises des amants et des amis intimes. Les luttes pour s'adapter et surmonter les obstacles. POWER est autant une affirmation qu'une question, une exploration du son et de l'âme.
Sub Pop réédite le premier album du songwriter américain Jeremy Enigk. Return of the Frog Queen correspond à la conversion de Jeremy Enigk au christianisme au milieu des années 90, pendant un hiatus de Sunny Day Real Estate. Cette découverte spirituelle est indissociable de l'oeuvre du chanteur, qui signe ici son premier album solo. Guitare, basse, batterie, piano et même harpe, Jeremy Enigk est sur tous les fronts et ne se contente plus d'utiliser seulement sa voix pour façonner son univers si particulier. Agrémentée d'un orchestre classique à la fois sobre et grandiloquent, la musique de Return of the Frog Queen nous ouvre les portes d'un monde unique et pour le moins merveilleux. L'album comporte essentiellement des ballades envoûtantes et des morceaux calmes. Parfois inquiétantes, par moments enchantées et souvent sublimes. Une super réédition de Sub Pop pour un classique du rock alternatif. POUR CEUX QUI AIMENT Elliott Smith, Jeff Buckley, Sparklehorse
Viscéral, expérimental et hors du temps, découvrez le nouvel album du grand artiste underground américain L'album Mith de Lonnie Holley est emprunt de son expérience américaine. Ses improvisations d'autodidacte au piano et son approche des textes lui ont permis de monter en puissance depuis son entrée dans le monde musicale avec Just Before Music en 2012 et Keeping a Record of It en 2013. Alors que ses précédents albums étaient tournés vers le spirituel celui-ci s'ancre dans le réel avec son lot de larme d'injustice et d'espoir. On peut retrouver des titres rappelant le mouvement Black Lives Matter avec 'I'm a Suspect' ou l'amérique contemporaine avec ' I Woke Up in a Fucked-Up America'. Lonnie Holley se place en conteur de notre époque développant un univers unique, chose rare que l'on a pu retrouver chez Gil Scott-Heron, Joanna Newsom ou encore Bob Dylan. POUR CEUX QUI AIMENT Lara G, Arthur Russel, Sun City Girls, Alice Coltrane
Roberte Mamou « Poétesse des Sons » C’est en ces termes que la revue musicale « Diapason » s’exprimait lors du « Diapason d’Or » qui lui fût décerné pour son enregistrement CD consacré à Mozart. La magie qui se dégage du clavier de Roberte Mamou, personnalité musicale aux nombreuses couleurs, est une merveilleuse alchimie qui s’explique tout autant par les saveurs et parfums de Tunisie où elle passa son enfance que par ses dix années comme Maître de Chant à l’Opéra Royal de La Monnaie à Bruxelles mais surtout par l’amour - passion qu’elle porte depuis toujours à la musique sous toutes ses formes. Roberte Mamou s’est produite en soliste avec les plus grands orchestres et ensembles. Citons l’Orchestre symphonique de Berlin, La Philharmonie de Dresde, L’Orchestre Royal de La Monnaie, Les Solistes de Moscou, Le Collegium Instrumental de Bruges, L’Orchestre National de Lille, etc... « L’intégrale de ses sonates de Mozart en cinq CD est digne de figurer dans la collection des mélomanes les plus exigeants » Diapason
Sub Pop réédite le premier album du songwriter américain Jeremy Enigk. Return of the Frog Queen correspond à la conversion de Jeremy Enigk au christianisme au milieu des années 90, pendant un hiatus de Sunny Day Real Estate. Cette découverte spirituelle est indissociable de l'oeuvre du chanteur, qui signe ici son premier album solo. Guitare, basse, batterie, piano et même harpe, Jeremy Enigk est sur tous les fronts et ne se contente plus d'utiliser seulement sa voix pour façonner son univers si particulier. Agrémentée d'un orchestre classique à la fois sobre et grandiloquent, la musique de Return of the Frog Queen nous ouvre les portes d'un monde unique et pour le moins merveilleux. L'album comporte essentiellement des ballades envoûtantes et des morceaux calmes. Parfois inquiétantes, par moments enchantées et souvent sublimes. Une super réédition de Sub Pop pour un classique du rock alternatif. POUR CEUX QUI AIMENT Elliott Smith, Jeff Buckley, Sparklehorse
Denis Kozhukhin est clairement un pianiste formidable avec des idées d'interprétation fortes, en lien direct avec sa technique accomplie a très bien dit le journal The Guardian de son premier enregistrement des trois Sonates de guerre de Prokofiev. Voilà, en quelques mots, la description d'un musicien avec lequel il faut désormais compter. Comme le démontre le disque qui nous occupe aujourd'hui, Denis Kozhukhin sait aussi être parfaitement à l'aise sur la musique d'une autre période : pour son deuxième enregistrement Onyx, Kozhukhin se tourne vers Joseph Haydn. Les sonates pour piano de Haydn ont été injustement négligées et pourtant elles contiennent une musique résolument tournée vers l'avenir. En effet, l'interprète nous fait entendre ici que le monde des fêtes galantes côtoie aussi la tempête et l'anxiété, et, notamment dans la sonate en Ré où l'influence qu'Haydn a pu avoir sur un de ses jeunes élèves rebelle et têtu nommé Beethoven est évidente.
Le Rossignol et la Rose Mélodies de Berg, Brahms, Franck, Grieg, Hahn, Krenek, Purcell, Schumann, Strauss, Weber, etc. Chen Reiss, soprano. Charles Spencer, piano Pour ce second disque chez Onyx, qui fait suite à un récital d'arias de Haydn, Mozart et Salieri, Chen Reiss et le pianiste Charles Spencer ont assemblé une collection de mélodies splendides sur le thème du rossignol et de la rose. L'amour sous toutes ses facettes avec sa magie, sa mélancolie, ses souvenirs, ses fantasies, sa joie, son mystère ou son danger, tels sont les sujets portés par la voix remarquable de Chen Reiss sur des airs de Purcell, Strauss, Berg, Grieg, Franck, Schumann,.... Chen reiss est sans cesse en tournée en Allemagne et en Autriche et vient de faire ses début en Angleterre avec une participation remarquée dans la seconde symphonie de Malher donnée avec l'Orchestre de la BBC placé sous la direction de Jiri Belohlavek. 0 8
Une pop onctueuse, singulière et cohérente échappée de l'univers d'Alt-J et de Bloc Party Uli Wolters & Patrick Ferné sont deux musiciens basés à Marseille, issus d’univers différents : Jazz, Hip-Hop, World Music et éternels adeptes de musique Afro-Américaine. Ils découvrent pourtant qu'ils partagent un secret : l’écriture de morceaux 100% pop ! Devenus expert des musiques complexes et de l’harmonie, ils décident de suivre cette voie pop, plus simple, plus directe et ainsi nait PinkNoColor. Les morceaux sont composés de manière épurée au piano et à la guitare avec peu d’accords. Le producteur Ulrich « Yul » Edorh y ajoute pendant l’enregistrement quelques doses de reverb, de distorsion et d’effets délirants. En résulte un son inédit, quelque part entre Talking Heads et Meshell Ndegeocello, avec des clins d'oeil bien sentis à Alt-J et Bloc Party, une pop onctueuse, singulière et finalement, des chansons à l’étonnante cohérence. POUR CEUX QUI AIMENT Alt-J, Skip The Use, Meshell Ndegeocello, Bloc Party
Le mythique trio américain fête ses 20 ans de carrière avec un splendide 10ème album produit par JEFF TWEEDY de WILCO Heureuse coincidence, le dixième album de LOW sort cette année à l'occasion des vingt ans de carrière du mythique trio du Minnesota. Produit par le grand JEFF TWEEDY et enregistré à Chicago dans le studio de son groupe WILCO, «The Invisible Way» déclame une pop mélancolique, majestueuse et dépouillée qui a fait la signature sonore du groupe depuis des années. On y admire les harmonies déployées par l'extraordinaire batteuse /vocaliste MIMI PARKER qui tient la place de chanteuse leader sur cinq des onze morceaux de l'album, alors qu'elle ne participait qu'à un ou deux titres sur les opus précédents. Les textes inspirés touchent des sujets larges, «l'intimité, la drogue, la guerre des classes, l'archéologie et l'amour» selon les mots du chanteur et guitariste ALAN SPARHAWK, le tout sur un ton dur et engagé qui tranche avec la délicate musique du groupe, marquée par la place prédominance du piano et de la guitare acoustique.
Le mythique trio américain fête ses 20 ans de carrière avec un splendide 10ème album produit par JEFF TWEEDY de WILCO Heureuse coincidence, le dixième album de LOW sort cette année à l'occasion des vingt ans de carrière du mythique trio du Minnesota. Produit par le grand JEFF TWEEDY et enregistré à Chicago dans le studio de son groupe WILCO, «The Invisible Way» déclame une pop mélancolique, majestueuse et dépouillée qui a fait la signature sonore du groupe depuis des années. On y admire les harmonies déployées par l'extraordinaire batteuse /vocaliste MIMI PARKER qui tient la place de chanteuse leader sur cinq des onze morceaux de l'album, alors qu'elle ne participait qu'à un ou deux titres sur les opus précédents. Les textes inspirés touchent des sujets larges, «l'intimité, la drogue, la guerre des classes, l'archéologie et l'amour» selon les mots du chanteur et guitariste ALAN SPARHAWK, le tout sur un ton dur et engagé qui tranche avec la délicate musique du groupe, marquée par la place prédominance du piano et de la guitare acoustique.
Le dernier album du batteur Antonio Sanchez, Migration, avait été très remarqué, notamment du fait de la participation de Chick Corea et de Pat Metheny. Ce retour au disque se fait également en belle compagnie, puisque le musicien s'est entouré de l'excellent bassiste de L.A. Scott Colley, ainsi que de deux souffleurs, dont le ténor David Sanchez, auteur d'une solide carrière internationale. Sans piano, ce quartet mise sur un jazz ouvert, aéré, très diversifié, où le plaisir de la découverte et de l'improvisation est encadré par des compositions structurées et truffées de détours harmoniques surprenants. Enregistré en concert dans le club Jazz Standard de New York en octobre 2008, cet album brille par la présence d'Antonio Sanchez qui impressionne non seulement par sa maîtrise technique, mais aussi par l'utilisation, toujours au service de la musique, d'une palette étonnante de couleurs et de timbres. Pas étonnant que le Mexicain soit l'un des batteurs de studio les plus demandés de la planète ! Un univers original qui séduira tous les amateurs d'un jazz moderne et vivifiant.
Le Jazz au féminin ! Lorsque l'on observe l'histoire du jazz, elle semble être majoritairement masculine. Bien sûr, il y a toujours eu des chanteuses de jazz très proéminentes, mais les instrumentistes et compositrices comme Jutta Hipp, Carla Bley ou Geri Allen sont rares. Aujourd'hui, les femmes sont de plus en plus présentes et visibles, et l'album Sisters in Jazz en est la preuve positive. Le jazz est aussi féminin. Cette courte phrase décrit très bien le nouvel album de Caecilie Norby. Pour cet album studio, la chanteuse danoise est accompagnée par des musiciennes de grande envergure : Rita Marcotulli (piano), Nicole Johänntgen (saxophone), Hildegunn oiseth (trompette), Lisa Wulff (contrebasse) et Dorota Piotrowska (batterie). Toutes les compositions ont été écrites par des femmes, des pionnières du jazz telles que Betty Carter, Abbey Lincoln, Nina Simone ou la reine des auteurs-compositeurs-interprètes, Joni Mitchell. En plus de celles-ci, deux chansons ont été composées par Caecilia Norby et une par Rita Marcotulli.
En 2010 Gilles PETERSON prend le risque de « parier sur un franctireur sorti de nulle part », Obaro Ejimiwe, alias Ghostpoet, en le signant sur son label de DJ de Radio 1, Brownswood. En moins d'un an, ce risque a payé : le premier album de Ghostpoet, Peanut Butter Blues & Melancholy Jam, l'a fait connaître comme l'une des voix les plus distinctes, inclassables et progressistes à émerger dans la musique britannique de cette décennie, et a été récompensé par une nomination surprise au Mercury Prize en 2011. Sur son second album, Some Say I So I Say Light, coproduit avec le talentueux Richard Formby (Wild Beasts, Darkstar, Egyptian Hip-Hop), il élargit sa palette et va encore plus loin, mélangeant l'abstrait et le concret avec une habileté troublante. Beats industriels, parties de piano retentissantes et ornementation hyper détaillée fournissent une toile de fond à un artiste qui entonne ses textes si laconiquement qu'ils en deviennent quasiment de la poésie parlée. Cet album le place dans la tradition d'auteurs britanniques modernes tout aussi désireux de repousser les barrières sonores que d'exprimer des sentiments cathartiques, de Tricky à The Streets.
En 2010 Gilles PETERSON prend le risque de « parier sur un franctireur sorti de nulle part », Obaro Ejimiwe, alias Ghostpoet, en le signant sur son label de DJ de Radio 1, Brownswood. En moins d'un an, ce risque a payé : le premier album de Ghostpoet, Peanut Butter Blues & Melancholy Jam, l'a fait connaître comme l'une des voix les plus distinctes, inclassables et progressistes à émerger dans la musique britannique de cette décennie, et a été récompensé par une nomination surprise au Mercury Prize en 2011. Sur son second album, Some Say I So I Say Light, coproduit avec le talentueux Richard Formby (Wild Beasts, Darkstar, Egyptian Hip-Hop), il élargit sa palette et va encore plus loin, mélangeant l'abstrait et le concret avec une habileté troublante. Beats industriels, parties de piano retentissantes et ornementation hyper détaillée fournissent une toile de fond à un artiste qui entonne ses textes si laconiquement qu'ils en deviennent quasiment de la poésie parlée. Cet album le place dans la tradition d'auteurs britanniques modernes tout aussi désireux de repousser les barrières sonores que d'exprimer des sentiments cathartiques, de Tricky à The Streets.
Nouvel album du pianiste cubain protégé de Quincy Jones Il y a 10 ans, après un concert époustouflant lors du Festival de Jazz de Montreux, Quincy Jones a immédiatement pris sous son aile le jeune pianiste Alfredo Rodriguez. Depuis, ils ne se sont plus quittés et le musicien cubain est devenu à 30 ans l’un des nouveaux grands ambassadeurs du piano jazz. Quincy Jones a produit ses trois premiers albums, ainsi que ce nouvel opus très attendu. « The Little Dream » a été enregistré spontanément en seulement deux jours, avec une majorité d’improvisations et de développements impressionnants gravés en une seule prise. Entouré de musiciens avec lesquels il joue depuis plus de 7 ans, le pianiste cubain dévoile des compositions ou des arrangements de haut vol. S’il repousse toujours plus loin les frontières de sa musique, il n'en oublie jamais ses racines cubaines. Ainsi, Alfredo Rodriguez est passé du statut de jeune artiste local cubain à celui d’un nominé de Grammy, reconnu mondialement. POUR CEUX QUI AIMENT Roberto Fonseca, Chucho Valdès, Omar Sosa, etc.
Julia Biel ne ressemble à personne d’autre : elle le prouve une fois pour toutes avec son troisième album éponyme, qui affirme son aura singulière. L’amour, la rupture, les racines, la solitude... JULIA BIEL aborde des thèmes profondément universels avec sa sensibilité à fleur de peau et, surtout, sa voix profonde, reconnaissable entre mille. JULIA BIEL est bien plus qu’une chanteuse de jazz qui explore les terrains de la pop, c’est une multi-instrumentiste surdouée à la recherche de ce que la simplicité peut offrir de plus magique. C’est ce que l’on entend sur le céleste « Always », servi par des roulements de batterie assorti d’un piano distingué, le groove cosy et cuivré de « Wasting Breath », la confession existentielle de « Critical Condition » ou encore le rythme relevé d’«Emily ». Sans oublier la somptueuse reprise du mythique « Feeling Good », entre autres interprété par Nina Simone. Brillant d’une pop jazzy hautement élégante, JULIA BIEL est le manifeste vocal et orchestral d’une musicienne désormais accomplie et dont on ne pourra désormais plus se passer. POUR CEUX QUI AIMENT AMY WINEHOUSE, JONI MITCHELL, NINA SIMONE
Ben Wendel présente son nouvel album studio adapté de sa série vidéo à succès. Nommé aux Grammy Awards et co-leader du groupe Kneebody, le saxophoniste Ben Wendel sort son album studio adapté de sa série de vidéos Youtube à succès, The Seasons, acclamée par le New York Times comme un album remarquable de 2015 bien qu'elle ne fût pas réellement un projet d'album à première vue. Inspirée des compositions de Tchaikovsky, chaque piste est dédiée à un mois de l'année et à un artiste qui a contribué à inspirer la vision créative de Ben Wendel. The Seasons n'est pas seulement une représentation du temps qui passe; c'est aussi un bel indicateur de la façon dont la technologie a changé les modes de communication des artistes et de leur art. Dans ce projet enregistré en 2018 en studio, Ben Wendel a adapté chaque duo en morceaux pour quintet. Il est accompagné de Aaron Parks (piano), Matt Brewer (contrebasse), Gilad Hekselman (guitare) et Eric Harland (batterie). POUR CEUX QUI AIMENT Kneebody, Gerald Clayton, Ambrose Akinmusire, Gilad Hekselman, Eric Harland...
Une devinette : quel rapport existe-t-il entre l'église de la Madeleine, le pâté de perdrix aux truffes de Périgueux, la poésie intitulée La Source chaude, Liszt, deux assassins guillotinés à Toulouse le 21 avril 1874, l'oratorio Les Sept Paroles du christ et le calcul d'une parallaxe stellaire? Une seule réponse : le baron Fernand de La Tombelle. Ce poète, ce musicien excellent organiste ainsi que compositeur prolifique et recherché était en effet doublé d'un sculpteur raffiné et d'un astronome compétent ! Son oeuvre méconnue est importante et compte des centaines de numéros d'opus parmi lesquels on trouve de nombreuses mélodies, des oratorios, de la musique de scène, des suites pour orchestre, des poèmes symphoniques, des cantates et de la musique de chambre. C'est ce versant intime et passionnant de son oeuvre que Laurent Martin, grand spécialiste du XIXème siècle français, et le Quatuor Satie ont choisi de nous faire découvrir en première mondiale après le succès de leur première collaboration consacrée à Alexis de Castillon en 2010.
LA DERNIÈRE SONATE ET 4 IMPROMPTUS DE SCHUBERT PAR JEAN CLAUDE VANDEN EYNDEN, UN MAÎTRE DU CLAVIER, SIMPLE ET SENSIBLE Né en 1948, le pianiste belge Jean Claude Eynden, à la carrière internationale, a été à 16 ans le plus jeune lauréat du ConcoursMusical International de la Reine Elizabeth. Après une carrière de soliste auprès des grands orchestres européens et américains, il se tourne vers la musique de chambre et a déjà enregistré deux disques (Magnard, Franck et Schumann) de sonates pour violon et piano avec Gérard Poulet. Jean Claude Vanden Eynden a aussi de remarquables qualités de soliste, il a notamment enregistré une intégrale Ravel qui a fait date. Aujou..d'hui c'est vers Schubert que le pianiste nous convoque avec le testament musical du compositeur, la dernière Sonate D960 en Si Bémol, qu'il complète l'enregistrement avec les Impromptus D.899. C'est cet espace entre l'idée grave de la mort et la légèreté exquise que Jean Claude Vanden Eynden nous aide à franchir, en nous restituant un univers unique avec une sensibilité et une simplicité bouleversantes.
Le pianiste et compositeur bruxellois Joachim Caffonnette présente son deuxième album en tant que leader Intitulé Vers l'azur noir, en référence à un poème de Rimbaud et au drame des migrants se jetant plein d'espoir dans une traversée hasardeuse de la Méditerranée, cet album est un retour à une des formations des plus classiques mais aussi des plus modulables de l'histoire du jazz : le piano trio. Constituée de neuf titres, dont six compositions originales de Joachim Caffonnette, deux reprises de standards rock et de Thelonious Monk, cette nouvelle production a été enregistrée en deux temps : les six premiers titres ont été captés au Jet Studio en novembre 2017 et les trois derniers ont été enregistrés en live à Bruxelles en septembre 2018. Cela résulte d'une volonté de combiner à la fois précision de l'enregistrement studio et spontanéité propre à un concert de jazz. Joachim fait la rencontre des musiciens français Alex Gilson (b) et Jean-Baptiste Pinet (dr) avec qui la connexion musicale a été instantanée. Le trio a multiplié les concerts pendant un an et demi avant d'enregistrer Vers l'azur noir.
L’Orchestre du XVIIIe Siècle continue le voyage musical vibrant entrepris par son fondateur, Frans Brüggen, avec des chefs invités. L’orchestre aborde la puissante Missa Solemnis de Beethoven avec Daniel Reuss, déjà précédé d’un im-mense respect sur ce répertoire en enregistrant de nombreuses oeuvres chorales à la tête de la Cappella Amsterdam. Ce fantastique choeur hollandais possède toutes les qualités, particulièrement l’agilité vocale et un sens dramatique aigu, pour aborder cette oeuvre glorieuse et solennelle. De son côté, L’Orchestre du XVIIIe Siècle sait interpréter Beethoven sur instruments d’époque, comme le montrent déjà le cycle des symphonies interprétées en concert, les concertos pour piano et ou encore Fidelio. Ce bagage est ab-solument nécessaire pour une oeuvre aussi exigeante que la Missa Solemnis (composée entre 1819 et 1923). Ce nouvel enregistrement est non seulement accompagné d’un livret élégant mais également d’un choix d’images prises par la photographe (et violoniste !) Annelies van der Vegt durant une tournée aux Pays-Bas avec cette Missa Solemnis.
Cette édition présente le disque instrumental de B.B. King sorti en 1962, Easy Listening Blues, dixième de sa discographie. Le titre de l'album est un peu trompeur étant donné que B.B. King, qui pouvait être calme et raffiné à certains égards, a rarement enregistré de la musique que l'on pourrait qualifier de facile à écouter. Bien que cet album soit moins connu que le reste du répertoire populaire de B.B. King, il n'en est nullement inférieur. Le géant du blues imprègne chaque titre d'un spectre d'ambiances pouvant aller d'une qualité discrète à une intensité chargée. B.B. King joue avec son autorité habituelle, faisant parfois des clins d'oeil à l'engouement de l'époque pour le rock'n'roll sur des titres comme Night Long et Hully Gully. Il est accompagné par Lloyd Glenn au piano, Maxwell Davis à l'orgue, Ralph Hamilton à la basse et Jesse Sailes à la batterie. On compte peu de sorties purement instrumentales par B.B. King, ce qui fait de cet album une partie essentielle de sa discographie. En plus du chef-d'oeuvre original, cette édition contient deux titres bonus, Talkin' the Blues et le titre accrocheur de R&B 3 O'Clock Stomp.
Depuis plus de 25 ans, la priorité du label ACT est de développer et promouvoir le meilleur du jazz européen dans toutes ses formes. Chaque nuance, chaque teinte est abordée en empathie avec les pays représentés et leur culture. Sur les traces de Jazzpaña (collaboration entre le WDR Big Band et des artistes comme Al DiMeola), composé et arrangé par Vince Mendoza et produit par Arif Mardin, Wolfgang Haffner tire son chapeau à ces deux grands de la musique. Il enregistre un album en sextet, combinant le jazz et la musique de la péninsule ibérique, 100% acoustique. L’héritage culturel espagnol rencontre les notes du nouveau monde : l’ambiance créée, chaleureuse et atmosphérique, autorise l’auditeur à rêver d’une nuit enivrante à Grenade, à siroter un cocktail sur un rooftop madrilène... Wolfgang Haffner enregistre cet album avec des artistes avec lesquels il collabore depuis de nombreuses années, et avec qui il trouve une vraie cohésion : Christopher Dell (vibraphone), Jan Lundgren (piano), Lars Danielsson (basse), Sebastian Studnitzky (trompette) et Daniel Stelter (guitare). Tous ensemble, ils s’approprient la sensibilité et la passion des méditerranéens avec une facilité qui en étonnera plus d’un !
Originaires de Dokkum dans la province de Frise (Pays-Bas), Jaap van der Velde, Erik Woudwijk et Elias Elgersma ont habilement courtisé la spiritualité sous leurs propres caprices anticonformistes sur leur premier LP Youth Hunt. Le deuxième album du trio néerlandais, The Big Exercise, les emmène vers des pâturages plus tangibles et plus terre-à-terre. Avec son titre tiré d'un passage de la biographie de Scott Walker, Deep Shade Of Blue, le disque est un effort concentré de Jaap van der Velde, Erik Woudwijk et Elias Elgersma pour explorer la physicalité de leur musique de manière originale. The Big Exercise trouve le groupe en train de remettre en question sa chimie de base en tant qu'unité live, imprégnant ses angles post-punk d'éléments baroques comme le piano, la guitare acoustique, les percussions, et même la clarinette. Avec aplomb, The Homesick a réalisé un disque empli d'impressions qui, une fois superposées, tiennent toujours parfaitement sous le parapluie pop. Ce clin d'oeil évident à Scott Walker n'est pas non plus une aberration : à cheval sur la sonorité pop et les franges cacophoniques, c'est quelque chose qui mérite l'aspiration.
Originaires de Dokkum dans la province de Frise (Pays-Bas), Jaap van der Velde, Erik Woudwijk et Elias Elgersma ont habilement courtisé la spiritualité sous leurs propres caprices anticonformistes sur leur premier LP Youth Hunt. Le deuxième album du trio néerlandais, The Big Exercise, les emmène vers des pâturages plus tangibles et plus terre-à-terre. Avec son titre tiré d'un passage de la biographie de Scott Walker, Deep Shade Of Blue, le disque est un effort concentré de Jaap van der Velde, Erik Woudwijk et Elias Elgersma pour explorer la physicalité de leur musique de manière originale. The Big Exercise trouve le groupe en train de remettre en question sa chimie de base en tant qu'unité live, imprégnant ses angles post-punk d'éléments baroques comme le piano, la guitare acoustique, les percussions, et même la clarinette. Avec aplomb, The Homesick a réalisé un disque empli d'impressions qui, une fois superposées, tiennent toujours parfaitement sous le parapluie pop. Ce clin d'oeil évident à Scott Walker n'est pas non plus une aberration : à cheval sur la sonorité pop et les franges cacophoniques, c'est quelque chose qui mérite l'aspiration.
Originaires de Dokkum dans la province de Frise (Pays-Bas), Jaap van der Velde, Erik Woudwijk et Elias Elgersma ont habilement courtisé la spiritualité sous leurs propres caprices anticonformistes sur leur premier LP Youth Hunt. Le deuxième album du trio néerlandais, The Big Exercise, les emmène vers des pâturages plus tangibles et plus terre-à-terre. Avec son titre tiré d'un passage de la biographie de Scott Walker, Deep Shade Of Blue, le disque est un effort concentré de Jaap van der Velde, Erik Woudwijk et Elias Elgersma pour explorer la physicalité de leur musique de manière originale. The Big Exercise trouve le groupe en train de remettre en question sa chimie de base en tant qu'unité live, imprégnant ses angles post-punk d'éléments baroques comme le piano, la guitare acoustique, les percussions, et même la clarinette. Avec aplomb, The Homesick a réalisé un disque empli d'impressions qui, une fois superposées, tiennent toujours parfaitement sous le parapluie pop. Ce clin d'oeil évident à Scott Walker n'est pas non plus une aberration : à cheval sur la sonorité pop et les franges cacophoniques, c'est quelque chose qui mérite l'aspiration.
Dick Annegarn répond à l'époque par la joie, la poésie, et la tendresse. Avec un disque lumineux, allègre et profond. « Un disque du matin », dit-il. Le matin pour l'élan, le souffle, l'envie, le grand « allons-y » de la joie. Même quand il évoque une noirceur, les pieds bougent et le corps vibre. C'est une affaire de pulsion; de pulsion de vie. Il confesse avoir été bouleversé par le « Vous n'aurez pas ma haine » d'Antoine Leiris après le 13 novembre, alors Dick Annegarn a voulu qu'ils n'aient pas non plus son angoisse, son stress, sa rage. À la place, ce sera Twist, l'album le plus souriant de sa carrière. Avec Philippe Avril à la console, l'album s'est enregistré dans cette tranquillité-là au studio Ferber. Beaucoup de premières prises ont été conservées, tant les chansons étaient en pente douce. Autour de lui, des musiciens qui partagent son envie de simplicité, d'élasticité, de rebonds : Jean-Pierre Soules à la trompette, Christophe Cravero au violon et au piano, Olivier Koundouno au violoncelle. L'ami Raphaël est venu pour un duo. Pourquoi Twist ? « Le twist n'est pas un mouvement aux racines sociales profondes comme le jazz, le blues ou le rhythm'n'blues. C'est une culture de l'insouciance, du jeu, de la gouaille, de la provocation... ». Twist se fait heureux, pop et prodigue.
Cet album est largement inspiré par la B.O.F. du film Birdman (Grammy Award 2014 !), composée par Antonio Sanchez, et qui a révélé le batteur de Pat Metheny au grand public. Cette Meridian Suite d’une heure s’inspire de la continuité sans heurt de la bande originale du film. Avec des leitmotivs récurrents qui se transforment et se régénèrent tout au long de l’enregistrement, Antonio Sanchez a composé cette suite en gardant ses collaborateurs réguliers à l’esprit : Seamus Blake au saxophone ténor et à l’EWI (electronic wind instrument), John Escreet au piano acoustique et au Fender Rhodes, et Matt Brewer à la contrebasse et basse électrique. Adam Rogers intervient à la guitare, ainsi que la femme du batteur au chant, Thana Alexa. Ces compositions post-jazz, qui rappellent par moment la musique de Pat Metheny, empruntent au rock, au free jazz, à la musique électronique, à l’improvisation libre. A l’évidence, Antonio Sanchez a de nombreuses cordes à son arc, et, en plus d’être un batteur accompli, il s’est imposé au fil des années comme l’un des compositeurs clé qui participent activement au renouvellement du jazz et à l’effervescence internationale du genre, avec ce style de composition libre, rafraîchissant, inspiré et affranchi de toute barrière stylistique.
Motéma relève le challenge d'une sortie pop... sans pour autant renoncer à son ADN Jazz. Avec cet album élégant produit par Mitchell Froom (Crowded House, Paul McCartney) et enregistré avec Davey Faragher et Pete Thomas du groupe The Imposters d'Elvis Costello, le chanteur Jon Regen nous offre un album qui s'inscrit dans le sillon creusé par les grands ainés de la pop américaine tels que Billy Joel, Randy Newman ou James Taylor. C'est un véritable plaisir que de découvrir ces belles mélodies et compositions d'excellente facture. Une fois encore, le célèbre label de Harlem Motéma produit un jazz pas comme les autres. Après de nombreuses et fructueuses incursions ici dans le hip-hop, là au sein de la communauté latino-hispanique ou brésilienne, après de nombreux albums de jazz aux parfums d'orient, ou d'Afrique, voici un pur produit de la culture US comme les connaisseurs de l'hexagone sauront apprécier à sa juste valeur. Valeur qui réside autant dans la qualité de ses compositions mêlant avec justesse les racines anglo-saxonnes et afro-américaines de la culture US, que dans une forme sobre et élégante faisant la part belle au piano et à des arrangements raffinés.
Dick Annegarn répond à l'époque par la joie, la poésie, et la tendresse. Avec un disque lumineux, allègre et profond. « Un disque du matin », dit-il. Le matin pour l'élan, le souffle, l'envie, le grand « allons-y » de la joie. Même quand il évoque une noirceur, les pieds bougent et le corps vibre. C'est une affaire de pulsion; de pulsion de vie. Il confesse avoir été bouleversé par le « Vous n'aurez pas ma haine » d'Antoine Leiris après le 13 novembre, alors Dick Annegarn a voulu qu'ils n'aient pas non plus son angoisse, son stress, sa rage. À la place, ce sera Twist, l'album le plus souriant de sa carrière. Avec Philippe Avril à la console, l'album s'est enregistré dans cette tranquillité-là au studio Ferber. Beaucoup de premières prises ont été conservées, tant les chansons étaient en pente douce. Autour de lui, des musiciens qui partagent son envie de simplicité, d'élasticité, de rebonds : Jean-Pierre Soules à la trompette, Christophe Cravero au violon et au piano, Olivier Koundouno au violoncelle. L'ami Raphaël est venu pour un duo. Pourquoi Twist ? « Le twist n'est pas un mouvement aux racines sociales profondes comme le jazz, le blues ou le rhythm'n'blues. C'est une culture de l'insouciance, du jeu, de la gouaille, de la provocation... ». Twist se fait heureux, pop et prodigue.
James Dean et Marlon Brando irradiaient de leur présence les écrans du cinéma des années 50 et devenaient les héros d’une jeunesse en quête de nouveaux modèles. Une nouvelle façon de vivre et d’envisager son existence se diffusait rapidement aux Etats-Unis. Au niveau musical, la naissance du « cool jazz » était simultanée et la musique de Miles Davis, John Lewis et le Modern Jazz Quartet, Dave Brubeck et Chet Baker devenait la bande-son mélodieuse et décontractée d’une nouvelle génération.Wolfgang Haffner, que l’on pourrait trivialement surnommer le « Manu Katché allemand » (il a joué sur plus de 400 albums de tous les styles musicaux), a réuni une équipe de fines gâchettes pour un hommage moderne à ce mouvement musical. Il a sélectionné des standards incontournables tels « So What » de Miles Davis, « Django » du MJQ, « Autum Leaves », « My Funny Valentine », « Piano Man »,etc., et inclut trois composions personnelles. « L’intérêt n’est pas du tout d’essayer de copier la façon de jouer de ces illustres artistes » déclare le batteur, « mais plutôt de réarranger les titres en irrigant la musique des nouveaux grooves et interventions de musiciens exceptionnels à mes côtés ».Un bel hommage moderne et sobre à ce courant musical qui a marqué l’histoire du jazz.
La nouvelle signature d'Anti signe un classique en puissance d'indie/pop qui rappelle The Shins ou encore Harry Nilsson. Le jeune compositeur multi-instrumentaliste saskatchewanais a fait du chemin depuis son album révélateur, ‘The Bearer of Bad News'. Applaudi par Jeff Tweedy ou encore Nick Hornby, il a été invité à faire les premières parties de la tournée US de Low. C'est maintenant à son tour de vous inviter à ‘The Party'. Pour son premier album chez ANTI, Andy Shauf propose une série de portraits présentée au fil de dix titres qu'il a soigneusement choisis. Plus mature et construit que son prédécesseur, ‘The Party' conte une histoire où entrent en collision synthés rêveurs, guitares fuzz et acoustiques, le tout drapé d'un délicat piano... sans oublier la clarinette ! Sur une base de classic pop, sa composition laisse entrevoir des reflets de Belle & Sebastian, the Shins et Grandaddy. Et ce n'est certainement pas pour rien qu'il est le premier musicien saskatchewanais à signer chez un label international depuis Joni Mitchell et Buffy Sainte-Marie... « Le jeune homme est un songwriter précieux qui raconte la vie (des autres) dans des popsongs tout en rondeurs et des rêveries folk dont la mélancolie n'éclipse jamais totalement le soleil » La Blogothèque
Les parcours individuels d’Andy Emler, Claude Tchamitchian et Eric Echampard les placent parmi les musiciens français, voire européens, les plus reconnus. Vrai trio interactif où la musique s’élabore et se joue en commun, cet ensemble se situe à la croisée de genres musicaux riches et divers : chambriste contemporain, minimaliste, d’énergie rock et de liberté d’improvisation jazzistique, c’est une musique mûrie, aboutie et d’une finesse d’arrangement et d’architecture timbrale remarquables. Le tout possède un son unique et une dynamique créative propre, servie par trois musiciens accomplis et hors normes. ETE, pour les intimes... et les autres, trace sa voie et ouvre des perspectives nouvelles dans l’approche du trio piano, basse, batterie dont le monde du jazz est immensément riche. Cette année ce trio, salué par la presse et les publics en France et à l’étranger (tournées multiples dans les pays baltes, concerts en Allemagne et en Angleterre...) fête ses 10 ans avec ce nouvel album. Trois albums en 10 ans, c’est là l’affirmation d’un investissement musical réfléchi qui répond à une nécessité artistique essentielle pour ce trio qui continue à habiter un territoire où la musique se déploie sans retenue, ni codes. Une musique de musiciens pour toutes les oreilles ouvertes...