Gérard de Haro, directeur du studio et du label La Buissonne et Andy Emler, pianiste et compositeur, tracent un parcours commun depuis presque quinze ans ! Confiance et respect mutuels. L'un est l'ingénieur du son de tous les disques que l'autre a réalisé, au studio la Buissonne, depuis son retour dans l'actualité discographique en 2003 : que ce soit au sein du trio Emler, Tchamitchian, Echampard, du duo Emler/Contet et du Andy Emler MegaOctet. Depuis des années Gérard écoute, entend, voit Andy au travail, seul avant les prises... Depuis quelques années Andy est invité régulièrement à faire des concerts en solo, lui qui ne se prend ni pour un virtuose de l'instrument ni pour un praticien éclairé de l'exercice... Depuis des années ils travaillent sur un projet commun, que nous découvrirons peut-être un jour, si l'invité prestigieux qui en est le dédicataire leur fait l'offrande de prendre le temps d'y collaborer... En attendant, dans la logique de son label, Gérard a demandé à Andy de jouer le jeu d'un enregistrement en solo. Andy a accepté la proposition de son alter ego à la condition que ce disque de piano soit le reflet de son approche personnelle de l'instrument en compositeur qu'il est. Un piano solo certes mais à voix/voies multiples. For better times est le fruit de cette aventure musicale, artistique et humaine.
En 2015, un coffret spécial 3CD, OSCAR, WITH LOVE, célébrait les 90 ans du légendaire pianiste Oscar Peterson (1925-2007) Pour honorer son défunt mari, Kelly Peterson avait réuni les artistes internationaux les plus célèbres de la planète jazz en les invitant à jouer et enregistrer sur le prestigieux et convoité piano du géant canadien. Un privilège très rare ! Aujourd’hui, à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition, Mack Avenue refait paraître ces enregistrements « cultes » en deux formats : une édition deluxe collector magnifiquement illustrée et richement documentée, avec un livre commémoratif complet de 100 pages (Hauteur 22cm x largeur 17,5cm) et un beau digipak 3 CD. Toutes les compositions d’Oscar With Love ont été enregistrées dans son home studio sur son piano Bösendorfer Imperial si prisé. Il n’y avait jamais eu de tels enregistrements auparavant. Avec Chick Corea, Monty Alexander, Michel Legrand (pour deux titres), Ramsey Lewis, Kenny Barron, Benny Green, Oliver Jones, Makoto Ozone, Renee Rosnes, Gerald Clayton, Hiromi, Justin Kauflin, et Robi Botos. POUR CEUX QUI AIMENT Art Tatum, Ahmad Jamal, Bill Evans, Bud Powell, Thelonious Monk, Herbie Hancock, Horace Silver, etc.
ANTI réédite une version remasterisée du mythique album de Tom Waits, 'REAL GONE', préssé en vinyle noir 180g ! * Ecrit et produit par Tom Waits et Kathleen Brennan, sa femme et collaboratrice de longue date. 'Real Gone' présente 15 titres de funk, rock-steady jamaicain, blues, des rythmes et mélodies latines et africaines et pour la première fois pas de piano.
Le 1er album solo de l'étoile montante du jazz, Maher Beauroy ! Maher Beauroy est la nouvelle signature du label Déclic Jazz au sein d'Aztec, où il rejoint Mario Canonge et MizikOpéyi. C'est l'un des pianistes qui fait le plus parler de lui dans la scène jazz en ce moment. Dès ses 5 ans, sa passion du piano lui ouvre les portes de l'Académie de Musique de Martinique puis du SERMAC - école d'art créée par Aimé Césaire - où il y découvre le jazz. En 2006, il quitte la Martinique pour s'installer à Paris où il va cocher toutes les cases de l'aspirant musicien : DEM (Conservatoire Maurice Ravel), licence de Musicologie et master de Music Business (Paris-Sorbonne) à la clé. C'est en 2014 qu'il fait le grand saut et qu'il part pour Boston où il approfondit ses connaissances auprès d'Eddy Gomez, Joanne Brackeen, Jacques Schwarz-Bart, Laszlo Gardony ou encore Billy Kilson. Son parcours au Berklee College of Music sera récompensé par un Performance Division Piano Award en 2017. Son premier album solo, Washa !, enregistré à Boston, cristallise ce moment du départ et de l'émancipation. En créole, Washa est une interjection pour dire l'instant, le flash. Ces dernières années Maher Beauroy a joué sa musique aux quatre coins du monde, une lancée qui va continuer avec la sortie de son nouvel album Washa ! soutenu par TSF.
Chloé Hanslip au violon et Danny Driver au piano nous propose de poursuivre avec eux leur aventure musicale au coeur des sonates de Beethoven Le succès de leur premier volume les porte naturellement vers les sonates suivantes, ici les sonates N°4 Op.23, N°5 Op.24 surnommée « Le Printemps » et N°7 Op.30. Ce corpus comporte certaines des mélodies les plus envoutantes de ce cycle beethovenien incontournable.
Après avoir déjà vendu plus d'un million d'albums dans le monde, THE SHINS s'apprêtent à sortir le disque le plus attendu sorti sur le label Sub Pop depuis NIRVANA ! Enregistré en partie à Oregon City avec JOE CHICCARELLI (Beck, U2), Wincing The Night Away est le témoignage d'un groupe qui grandit et ne cesse d'évoluer. Beats hip-hop, lignes mélodiques élaborées et guitares cuisantes Les SHINS s'amusent avec un piano désaccordé et des violons psychédéliques, des samples de synthé fragmentés, des claviers vaporeux bourrés d'arpèges et des hymnes orageux Une suite d'épopées entraînantes et de solides morceaux de pop chantants, euphorisants, exubérants. Attendez-vous à être surpris ! Sub Pop et [PIAS] présentent fièrement Ohutes Too Narrow réédités / re-pressé ssur vinyle coloré argenté Wincing The Night Away est le témoignage d'un groupe qui grandit et ne cesse d'évoluer. Beats hip-hop, lignes mélodiques élaborées et guitares cuisantes. Les SHINS s'amusent avec un piano désaccordé et des violons psychédéliques, des samples de synthé fragmentés, des claviers vaporeux bourrés d'arpèges et des hymnes orageux. Une suite d'épopées entraînantes et de solides morceaux de pop chantants, euphorisants, exubérants.
En 2015, un coffret spécial 3CD, OSCAR, WITH LOVE, célébrait les 90 ans du légendaire pianiste Oscar Peterson (1925-2007) Pour honorer son défunt mari, Kelly Peterson avait réuni les artistes internationaux les plus célèbres de la planète jazz en les invitant à jouer et enregistrer sur le prestigieux et convoité piano du géant canadien. Un privilège très rare ! Aujourd’hui, à l’occasion du dixième anniversaire de sa disparition, Mack Avenue refait paraître ces enregistrements « cultes » en deux formats : une édition deluxe collector magnifiquement illustrée et richement documentée, avec un livre commémoratif complet de 100 pages (Hauteur 22cm x largeur 17,5cm) et un beau digipak 3 CD. Toutes les compositions d’Oscar With Love ont été enregistrées dans son home studio sur son piano Bösendorfer Imperial si prisé. Il n’y avait jamais eu de tels enregistrements auparavant. Avec Chick Corea, Monty Alexander, Michel Legrand (pour deux titres), Ramsey Lewis, Kenny Barron, Benny Green, Oliver Jones, Makoto Ozone, Renee Rosnes, Gerald Clayton, Hiromi, Justin Kauflin, et Robi Botos. POUR CEUX QUI AIMENT Art Tatum, Ahmad Jamal, Bill Evans, Bud Powell, Thelonious Monk, Herbie Hancock, Horace Silver, etc.
ANTI réédite une version remasterisée du mythique album de Tom Waits, 'REAL GONE', préssé en vinyle noir 180g ! * Ecrit et produit par Tom Waits et Kathleen Brennan, sa femme et collaboratrice de longue date. 'Real Gone' présente 15 titres de funk, rock-steady jamaicain, blues, des rythmes et mélodies latines et africaines et pour la première fois pas de piano.
Ce CD contient l'intégralité du LP original d'Eric Dolphy Outward Bound. Il s'agit de son premier album en tant que leader, et présente un quintette avec Freddie Hubbard à la trompette, Jaki Byard à laau piano, George Tucker à la basse et Roy Haynes à la batterie. C'était aussi la première des nombreuses collaborations entre Dolphy et Hubbard.
Pour leur premier enregistrement, Bruno Philippe et Tanguy de Williencourt ont choisi trois chefs-d'oeuvre de la musique de chambre romantique. Tout au long de ce disque le piano dialogue avec le son ample et chaleureux du violoncelle dans une fascinante polyphonie. Un moment unique de poésie, de magie et de complicité dont cet enregistrement est le témoin.
Pionnier du rock'n'roll, JERRY LEE LEWIS, surnommé « The Killer » impose un style rapide et énergique, tant au piano qu'au chant, livrant des prestations scéniques électriques, n'hésitant pas à frapper le clavier avec ses poings ou ses talons, ou même à jouer debout. Ce nouveau coffret, « A Whole Lotta », retrace la belle carrière du « bad boy ». C'est un très bel objet qui raviera les fans tout comme les curieux.
La pianiste coréenne Yeol Eum Son nous délivre un Mozart à la grâce perlée, une technique irréprochable et un goût sûr dans le Concerto N° 21 comme dans les sonates et variations qui concluent le disque. Pour le concerto, la direction de l'Academy Saint Martin In The Fields est confiée à son fondateur, l'excellent Sir Neville Marriner, également irréprochable dans Mozart.
Ce trio, mené de main de maître au piano par Urs Bollhader, prend racine dans la grande histoire du trio jazz, tout en reflétant les nouveaux développements menés par des formations telles que e.s.t., The Bad Plus ou le Trio de Brad Meldhau. Entre dérapages contrôlés, improvisation et esthétique, ces neuf titres originaux sont le reflet d'un trio au discours musical maitrisé et très construit.
Elire Schumann pour un premier enregistrement : une audace un peu folle ? Pas si le choix répond à une passion. Schumann n’était que passion (Leidenschaft), c'est à dire douleur mais aussi flamme, emportement. Rien ne le touchait plus que l’enthousiasme des jeunes musiciens. L’ardente ferveur du jeune Trio Karénine aurait emporté son adhésion. Assurément.
Cette édition contient l'intégralité de l'album original Forbidden Fruit (1961) de la grande Nina Simone de, ainsi que toutes les autres chansons des sessions qui ont produit le LP. Le superbe chant et jeu de piano de Nina Simone sont soutenus par son groupe habituel de l'époque : le guitariste Al Schackman, le bassiste Chris White et le batteur Bobby Hamilton.
Alain Planès nous propose ici un large panorama de la production de Haydn. Des pièces expérimentales, parfois angoissées, du Sturm und Drang, en passant par la galanterie raffinée et spirituelle des années 1780, jusqu’aux chefs-d’oeuvre visionnaires, il fait apparaître en pleine lumière l’infatigable esprit d’aventure et les ressources infinies du compositeur. Ce titre est paru pour la première fois en 2002.
Bâti sur le contraste, ce programme propose deux sonates (n°5 et 16) à la fois romantiques et intimes, expressions musicales de l'univers nocturne de Schubert. Elles encadrent la sonate n°11 vive et colorée. L'atmosphère passionnée de la sonate n°13 s'apparente à l'Appassionata de Beethoven. Véhémente et orageuse, la Wanderer Fantaisie est déjà annonciatrice des grandes oeuvres pour piano de Liszt. Un contraste saisissant avec la sérénité méditative de la sonate n°17.
Considéré comme un des plus beaux trios de la musique française, le Trio de Gabriel Fauré est une oeuvre tardive (1923) qui suscita d’emblée l’admiration de ses contemporains. Créé un an plus tôt, le Trio de Gabriel Pierné se caractérise par une solide architecture, une grande richesse mélodique et une écriture rythmique particulièrement inventive. Deux chefs-d’oeuvre dont l’association s’imposait d’elle-même.
Après avoir enregistré une somptueuse intégrale des sonates de Beethoven qui ponctuait de mémorables Flâneries musicales d’été de Reims, Georges Pludermacher récidive, avec la parution d’une intégrale des sonates de Franz Schubert. Réalisés en concert au CNR de Reims dans le cadre du même festival, ces enregistrements des quatorze sonates pour piano sont enrichis des quatre Impromptus D. 935 et des trois premiers Moments musicaux D. 780.
Est-ce l'effet du bicentenaire de sa mort récemment célébré, ou l'effet d'un trop-plein de Mozart dont le 250e anniversaire de la naissance a submergé la planète, toujours est-il que l'on assiste à une singulière éclosion d'enregistrements consacrés à Haydn, et plus particulièrement ses Sonates pour piano. A moins que les pianistes se rendent compte, de plus en plus, combien ces oeuvres restent modernes et vivantes, bien loin de l'image assez aimable de Papa Haydn. Certes, certes, il ne fut pas lui-même un grand virtuose du clavier, et sans doute cela se reflète-t-il dans son écriture, plus orientée vers la richesse du contenu musical que vers une recherche d'effets pianistiques. On aurait presque l'impression de pouvoir les jouer soi-même ? Oh que non ! Oui, les notes, il est possible de les égrener sans trop d'effort, mais quant au discours, c'est une autre paire de manches ! Haydn déroule un tapis d'une richesse infinie, hérissée de surprises et d'apparentes incongruités, qui sont autant d'obstacles pour le pianiste, voire pour l'auditeur, constamment trimballé d'un extrême à l'autre. Le choix ici opéré par Bavouzet pour ce premier volume couvre des oeuvres des années 1770 à 75 - il est souvent difficile de les dater avec précision -, d'une formidable élégance, empreintes de Sturm und Drang dès que l'on se tourne vers les tonalités mineures, en particulier la très dense Sonate n° 49 en ut dièse mineur. Des choses à découvrir donc, sous les doigts experts de Jean-Efflam Bavouzet.
Fruit d'une intense complicité avec Simon Zaoui, Reflets'articule autour d'oeuvres majeures de la musique française pour basson et piano du début du 20eme siècle : Saint-Saëns, Koechlin, Dutilleux. Ces pièces sont associées à d'autres plus inédites telles Jeanjean et D'Ollone. Ces choix ont toujours été guidés par la recherche de lyrisme et de couleurs qui caractérisent si bien le basson de facture française.
Après avoir enregistré une somptueuse intégrale des sonates de Beethoven qui ponctuait de mémorables Flâneries musicales d’été de Reims, Georges Pludermacher récidive, avec la parution d’une intégrale des sonates de Franz Schubert. Réalisés en concert au CNR de Reims dans le cadre du même festival, ces enregistrements des quatorze sonates pour piano sont enrichis des quatre Impromptus D. 935 et des trois premiers Moments musicaux D. 780.
LES CLASSIQUES VIENNOIS SELON PAUL LEWIS Un inventeur de génie La relation qu'entretenait Haydn avec le clavier était si intime et inspirante qu'il a su développer quantité d'idées aux caractères multiples, des plus fantasques aux plus dramatiques : une musique séduisante - le plus souvent dédiée aux femmes - qui sait combiner malice, candeur, éloquence, lyrisme... Tout un art du contraste porté avec une grâce unique par Paul Lewis !
Le succès de la collaboration entre le Gerry Mulligan Quartet et Chet Baker est principalement dû à l'absence du piano dans la section rythmique : cette absence donnait à la basse plus de liberté dans l'harmonie, ainsi que plus d'espace aux cors pour improviser. Reunion est l'ultime album enregistré ensemble par le Gerry Mulligan Quartet et Chet Baker.
Pianiste et producteur de radio, Philippe Cassard a toujours accordé une place particulière à Schubert dont il interprète régulièrement l'intégrale de sa musique pour piano. Pour le pianiste Philippe Cassard, Franz Schubert (1797-1828) est bien celui qui, selon l'épitaphe du poète Grillparzer fit chanter la poésie et parler la musique. Après avoir déjà enregistré des versions de référence d'oeuvres du compositeur, il se lance à corps perdu dans ce nouveau voyage et nous donne une leçon de lyrisme pianistique et d élégance. Voici deux vastes sonates antagonistes composées à quelques mois d'intervalle, en 1825. La première, en La mineur, est dominée par l'inquiétude, l'âpreté et la véhémence du propos, la vigueur des rythmes. Elle annonce les idées noires du Schumann des Kreisleriana. Et cependant, dans certaines des variations du mouvement lent, nous sommes au coeur d'un salon viennois où évoluent des couples de danseurs. Au cours de l'été 1825, Schubert quitte Vienne pour une randonnée à travers les paysages de la Salzkammergut, constitués de hautes montagnes, d'alpages, de lacs et de vallées profondes. La Sonate D.850 irradie de cette joie presque enfantine de Schubert, de son exultation physique et sensorielle au sein de la nature. Dans les quatre mouvements, il y sublime les sons des clarines de troupeaux, les chants et danses populaires des villages traversés, les motifs de yodel, et célèbre, proche de l'extase, son arrivée au pied du sommet imposant de l'Untersberg.
James Ehnes et Andrew Armstrong sont des partenaires de longue date. Ils ont interprété très souvent les sonates de Franck et de Strauss et apportent à ces pièces le relief et la vision intérieure qui leur convient et que seule une pratique régulière sur un temps long peut apporter. La sonate de Franck pour violon et piano est le chef d’oeuvre absolu du compositeur et les deux interprètes nous rappellent avec brio ici qu’il était bien au sommet de sa créativité.
La vie des Tchèques est dans la musique ! Cet aphorisme signé Smetana pourrait illustrer à merveille l'oeuvre toute entière de son compatriote Dvorak. Il s'applique tout particulièrement au Quatuor op.34, composé dans la foulée de sa découverte du folklore slave (1877) et directement relié à la fondation à Prague de la société de la musique de chambre. Dix ans plus tard, le Quintette avec piano op.81 témoignera magistralement du bénéfice tiré de son repli créatif au coeur de la campagne bohème...
Emil Gilels dans un programme slave d'avant-garde. Disputant à son ami et compatriote ukrainien Svjatoslav Richter le leadership au sein de l'école soviétique de piano des années 50 en particulier dans Beethoven, Emile Gilels sut également se faire le défenseur de la musique d'avant-garde de son temps qu'elle soit recommandée (Kabalevsky) ou non (Prokofiev) par la nomenklatura. Une trilogie inédite.
Coffret Kailash, 2 CD et 1 DVD : le premier CD contient une sélection de morceaux de Florian Fricke au piano, déjà parus ou inédits; le second CD, la musique d'un documentaire co-réalisé par Florian Fricke et Frank Fiedler dans les montagnes du Tibet; le DVD contient ledit documentaire Kailash - Pilgrimage to The Throne of the Gods.
Arnold Schoenberg a reconnu l’extraordinaire habileté avec laquelle Brahms a ouvert les formes classiques à de nouveaux horizons. Quelque vingt ans séparent la composition des sonates pour violoncelle de ce musicien de la vie intérieure, respectueux de la forme, qui ne fut pas un académiste, mais un continuateur de Beethoven. Elles représentent de parfaits exemples de l’art avec lequel Brahms a résolu les problèmes d’écriture liés à la réunion de deux instruments.
Troisième volume de la série qu’Andreas Staier consacre au piano de Robert Schumann, cet enregistrement commence avec son premier opus, les Variations Abegg, et s’achève avec les ultimes Variations posthumes sur un thème original. Immense est le chemin parcouru entre ces deux oeuvres, même s’il s’agit ici aussi de montrer cette exigence poétique qui donne à la musique de Schumann une puissance d’évocation à nulle autre pareille.
D’abord pianiste isolé, Count Basie se produira en solo dans quelques clubs et dans les cinémas, ou en accompagnant des vocalistes, avant de s’épanouir comme leader d’un des plus importants big band de l’histoire. Virtuose du stride piano, il s’éloignera ensuite de ce style où la main gauche a un rôle prépondérant pour développer un swing ardent soutenu par une manière de pianoter dans laquelle la même main gauche se fera de plus en plus discrète et presque effacée.
Wails est un album incontournable du guitariste, compositeur et chanteur de blues B. B. King. Les sessions de cet album ont été enregistrées en Californie avec un petit orchestre. La guitare piquante et la voix puissante de King sont merveilleusement accompagnées par Johnny Board (saxophone ténor), Lawrence Burdine (saxophone alto), Kenny Sands (trompette), Ralph Hamilton (basse), Millard Lee (piano) et Ted Curry (batterie). Ce disque collector contient 2 titres bonus : Mean Ole Frisco et Sugar Mama.
En parallèle de son Beethoven Project, le pianiste François-Frédéric Guy entame en 2016 un Brahms Project conçu avant tout comme un dictionnaire amoureux et non pas comme une intégrale exhaustive. On le retrouve ici impérial dans les trois sonates de Brahms pour un enregistrement qui fera date. François-Frédéric Guy s’est imposé comme l’un des pianistes majeurs de notre époque. (Resmusica)
LE PRODIGE DU PIANO EST DE RETOUR POUR UN ALBUM LIVE DEDIE A MONK Pour célébrer le 100ème anniversaire de la naissance de sa plus grande source d'inspiration, le jeune pianiste JOEY ALEXANDER s’entoure du bassiste Scott Colley et du batteur Willie Jones III et revisite les classiques de l'immense Thelonious Monk. A peine 14 ans, et déjà un talent éblouissant ! Enregistré a l'Appel Room du Jazz at Lincoln Center en juin 2017.
Au fil du temps, Marc Cary s'est forgé la réputation d'un des pianistes contemporains les plus inventifs, un bandleader dont la curiosité musicale englobe non seulement le jazz, mais aussi le hip-hop, la musique électronique, la musique classique indienne. Cary est également un accompagnateur très recherché, d'une grande finesse et dont l'excellente réputation repose notamment sur ses 12 ans de collaboration (initiés en 1994) avec la chanteuse, auteur hors-pair et icône du jazz, Abbey Lincoln. For the Love of Abbey, le premier album solo piano de Cary, est un hommage intime qui met en avant la richesse de l'oeuvre de Lincoln, témoignage de son sens inné de la mélodie et de son prodigieux talent d'écriture. Les compositions d'Abbey gagnent à être écoutées avec une approche instrumentale pour rendre honneur à leur richesse, car elles pourraient tout aussi bien être interprétées de cette façon raconte Cary au journaliste Willard Jenkins, auteur des textes du disque For the Love of Abbey. L'engagement de Cary avec Lincoln dépasse en longueur celui de tous les autres pianistes. Cary suivait pourtant les pas d'excellents musiciens : Mal Waldron, Hank Jones, Wynton Kelly et Kenny Barron, entre autres. Même dans un style plus dépouillé, en solo piano sur For the Love of Abbey, Cary crée des morceaux d'une variété orchestrale et d'une profondeur étonnantes. Lorsqu'on l'interroge sur la leçon la plus importante qu'il retire de ses années de collaboration avec Abbey Lincoln, Cary répond : Apprendre à se défaire des choses dont on n'a pas besoin, et revendiquer ce qui vous appartient.
Première oeuvre que le jeune Beethoven jugea digne d'inscrire à son catalogue, la triade de l'opus 1 n'était pas sa première composition, loin s'en faut. Mais c'est à travers elle qu'il affirma son ambition et révéla son imagination foisonnante. Près de quinze ans la séparent du célèbre trio dit des esprits, chef-d'oeuvre de la maturité beethovénienne. Les trois interprètes ont fait le choix judicieux d'associer à ces oeuvres un remarquable trio de Hummel, l'un des principaux rivaux du maître de Bonn...
En 1958 le groupe de Miles Davis n'était pas un quintet mais un sextet, avec Julian Cannonball Adderley au saxophone. Enregistré les 4 février et 4 mars 1958, Milestones est le premier album studio réalisé par le sextet. La section rythmique est la même que celle du quintet classique de 1956, avec Red Garland au piano, Paul Chambers à la basse et Philly Joe Jones à la batterie, et Miles Davis, Cannonball et John Coltrane.
17 commandes royalement rétribuées par Wittgenstein, un seul chef-d’oeuvre aujourd’hui incontesté, une littérature qui s’impose enfin non seulement aux artistes définitivement ou provisoirement manchots, mais à tous les virtuoses, ascèse bienvenue pour amateurs et professionnels qui veulent maîtriser leur mental autant que leurs doigts. Qui osera encore écrire pour une seule main, même si la gauche a heureusement perdu sa démoniaque maladresse innée !?
Après un enregistrement acclamé de la Première Sonate pour violon et piano de Brahms (2007), Isabelle Faust et Alexander Melnikov complètent le cycle avec les deux autres sonates de 1886 et 1888 et y joignent une rareté datant de 35 ans plus tôt : la fascinante Sonate F.A.E., effort collaboratif de trois compositeurs en l’honneur du grand violoniste Joachim, censé deviner l’auteur des différents mouvements ! Ce qu’il fit sans peine, tant le Scherzo est brahmsien et l’Intermezzo et le Finale schumanniens...
Weber ne serait-il né que pour composer Le Freischütz ? C'est ce qu'on a trop longtemps voulu croire, oubliant l'existence d'un catalogue de plus de 300 oeuvres dans tous les genres. Écrit par un homme de 22 ans, le Quatuor présente déjà les prémices musicales de ce romantisme fantastique qu'explorait E.T.A. Hoffmann à la même époque. Quant aux charmantes Sonates pour piano et violon de 1810, refusées par l'éditeur pour cause d'originalité criante (!), elles font se côtoyer les styles en un exotique rendez-vous multinational.
Le nouveau CD de Armand Amar réunit des extrait des bandes originales des derniers films de Costa-Gavras Le Capital, et de Pierre Aknine Crime d'Etat, ainsi que des projets personnels. Une musique dans l'esprit d'un thriller, pleine de suspense et d'imagination, mais aussi de moments plus calmes, plus intérieurs. Des éléments électroniques alternent avec piano, percussions et cordes. Comme un complément à ses récentes bandes originales, l'atmosphère de ce CD montre une vision plus intime de la musique d'Armand Amar.
Joyeux, dramatique, intense, léger, le trio avec clavier occupe une place privilégiée au sein du catalogue de Joseph Haydn. Une quarantaine d’années séparent son Trio en sol mineur du trio op. 22 de Johann Nepomuk Hummel, remarquable virtuose dont le talent mélodique faisait l’admiration de Mendelssohn. Ces oeuvres témoignent du développement, dans la continuité, d’une forme évoluant parallèlement à la sonate. Elles permettent aussi de rapprocher deux musiciens qui ont tissé quelques liens à la cour des princes Esterházy.
Le violon de Mozart Si Mozart est connu d'abord comme pianiste, il fut violoniste à la cour de Salzbourg jusqu'à claquer la porte en 1781, pour mener une carrière indépendante à Vienne. Les sonates interprétées sur cet album devaient simplement lui servir de carte de visite... elles deviennent des chefs-d'oeuvre ! Le pianiste Jonas Vitaud et sa complice de toujours, la violoniste Mi-Sa Yang, rendent hommage au génie de Mozart avec toute la fougue de leur jeunesse !
L’histoire d’amour de YOKO ONO et John Lennon est très certainement l’une des plus grandes dans l’histoire de la musique. L’album est une curieuse et incroyable suite d’enregistrements capturés en une semaine au studio de John Lennon. Il englobe des conversations, des bruits de pas, des rires, des chants d’oiseaux, des lignes de piano jouées... le tout assemblé à la façon de la musique concrète. C’est l’album de deux jeunes personnes essayant de se faire rire mutuellement, tombant profondément amoureux l’une de l’autre. Dans le LP Ltd, vinyle de couleur blanche.
Pourquoi diantre, ne joue-t-on pas plus souvent en concert les sonates pour piano de Haydn ? Pas assez virtuoses ? Certes : ce n'était pas là le propos de Haydn. Pas assez révolutionnaires ? Hé bien ! Les sonates de Mozart le sont bien moins encore. Pas assez différentiées les unes des autres ? Bah ? La majorité des Sonates de Beethoven qui ne portent pas de nom (apocryphe) sont assez négligées, elles aussi, alors qu'elles n'ont rien à envier à leurs soeurs baptisées. Oui, Haydn a écrit un considérable nombre de sonates pour clavier, entre les années 1760 - lorsque c'était encore une grande nouveauté - et les ultimes vers 1794 : plus de cinquante nous sont parvenues. Là-dessus, tout n'est pas chef-d'oeuvre absolu, mais une bonne partie en sont, sans le moindre doute. L'air de rien, Haydn défriche le terrain, invente des formes, lance les dés, pratique la surprise à tour de bras, se moque (gentiment) de son auditoire en le menant par le bout du nez jusque dans des recoins insoupçonnés, mais toujours capitonnés de satin et de soie, de sorte que l'on ne s'aperçoit pas même de l'immense originalité de cette musique avant de l'avoir réécoutée plusieurs fois. C'est donc là ce que nous vous suggérons de faire, sous les doigts de Jean-Efflam Bavouzet, qui a choisi trois sonates de la période intermédiaires des années 80, et trois de l'ultime exploration haydnienne. On n'en finirait pas d'énumérer les merveilles qui se découvrent mesure après mesure; à la différence des sonates de Beethoven, extraordinairement précises en ce qui concerne les indications dynamiques et autres, Haydn fut très chiche, de sorte que c'est sur les épaules du pianiste que repose la recherche de la vérité contenue le discours.
REMEMBER REMEMBER sort son 1er album sur le label Rock Action créé par les membres de MOGWAI. Avec la participation de MICK COOKE (BELLE & SEBASTIAN), le leader écossais GRAEME RONALD a imaginé un album hypnotique, magnifique et ambitieux de post-rock avec une pointe d'électro, orchestré avec une ribambelle d'instruments comme une clarinette, un saxophone, une trompette, un violon ou encore un piano. Entre BRIAN ENO et ANIMAL COLLECTIVE, REMEMBER REMEMBER nous offre un aller simple pour un voyage merveilleux.
Tina Brooks est l'un de ces sous-côtés jazzmen au talent indéniable qui aurait mérité une carrière plus éclatante. Une pépite à l'origine de solos hard-bop augmentant graduellement et à une allure folle, gardant toujours à l'esprit la douce ironie du hard-bop. On retrouve sur cet album Tina Brooks au saxophone ténor, Freddie Hubbard à la trompette, Duke Jordan au piano, Sam Jones à la basse et pour finir Art Taylor à la batterie, qui enroulent l'album dans un swing très latin, aérien, détaché et dans une couleur mineure.
L’histoire d’amour de YOKO ONO et John Lennon est très certainement l’une des plus grandes dans l’histoire de la musique. L’album est une curieuse et incroyable suite d’enregistrements capturés en une semaine au studio de John Lennon. Il englobe des conversations, des bruits de pas, des rires, des chants d’oiseaux, des lignes de piano jouées... le tout assemblé à la façon de la musique concrète. C’est l’album de deux jeunes personnes essayant de se faire rire mutuellement, tombant profondément amoureux l’une de l’autre. Dans le LP Ltd, vinyle de couleur blanche.
Le légendaire trio de Pablo Casals dans Beethoven : un sommet de référence dans une restauration sonore unique Exceptionnelle rencontre, dans la maison même de Beethoven devenue musée à Bonn, de Casals avec deux des plus talentueux chambristes d’époque. On re-découvre ici les deux approches essentielles des trios du maître, dans l’hommage à Haydn qu’est l’op.1 n°3 juxtaposé au célèbre Archiduc, chef-d’oeuvre du genre qui servit de modèle tant à Schubert qu’à Schumann jusqu’au trio de Brahms, Op.101.
Via crucis présente sans doute une des oeuvres les plus originelles et les plus audacieuses de Franz Liszt. L'inspiration musicale qui va du chant grégorien aux chorals luthériens est traduite ici dans les harmonies les plus modernes, annonçant déjà la révolution atonale. Le programme du disque est complété par les compositions religieuses pour piano de Liszt Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen et le Pater Noster du recueil Harmonies poétiques et religieuses et les chants grégoriens provenant de la liturgie de la Semaine sainte, une des sources d'inspiration majeures pour la Via crucis de Liszt.
Gigantesque et fameux, le Trio op.50 de Tchaïkovski donne le ton de cet enregistrement, élégiaque et virtuose. Dédiée à son ami Nicolas Rubinstein, la mention en français «À la mémoire d'un grand artiste» est accolée au titre de cette oeuvre originale autant par ses dimensions que par son écriture, qui exige des interprètes hors pair. Lui aussi dédié à la mémoire d'un musicien, le violoncelliste Karl Davidov (1838-1889), le Trio op.32 d'Anton Stepanovitch Arenski est tout aussi ambitieux. Plus rarement joué cependant, ce joyau de la musique de chambre constitue la véritable surprise de ce programme.
Voilà une douce voix qui fait ressortir la pureté des sonorités de la langue bosniaque. La chanteuse Amira Medunjanin, qui a reçu le Prix de la Fondation Orange de la plus belle voix féminine en 2012, offre des harmonies entre Orient & Occident, accompagnée principalement d’un piano (Bojan Z, pianiste franco-serbe), d’une guitare, et d’une contrebasse. Cet album très mélodique nous plonge dans l’univers d’une charmante conteuse d’histoire. Chaque piste peut plaire aussi bien aux enfants avant d’aller dormir qu’aux adultes au réveil. Un disque de soie.
Quatrième livraison de l'intégrale des sonates de Haydn par Jean-Efflam Bavouzet. Ici encore, le pianiste ne suit pas la chronologie mais mêle les oeuvres selon sa propre oreille, comme un bouquet personnel fait de diverses fleurs. Les sonates Hob. XVI : 23 (= 38e sonate) et 25 (= 40e sonate) datent quand même toutes deux de 1773, l'époque intermédiaire entre les ouvrages encore influencés par CPE Bach, et les ultimes sonates ouvrant sur Beethoven. La 38e sonate fait partie des grands tubes des pianistes ayant déjà atteint un bon niveau, même si Haydn n'a jamais rien écrit pour le clavier qui fût réellement virtuose : son public se recrute parmi les excellents amateurs, princes et dignitaires de son temps. La 40e, en deux mouvements, reste d'une architecture plus rare, mais le contenu musical n'en est pas moins puissamment haydnien. Quant à la Hob. XVI : 19 (30e sonate), elle est certes seulement de 1767, mais quelle modernité ! Beethoven ne l'aurait certes pas reniée trente ans plus tard; d'un ton étonnamment romantique, avec son habituel surcroît de surprises et de ruptures de discours, elle fait partie des plus grandes. Ne pas oublier, surtout, les stupéfiantes Variations de 1793, une oeuvre de l'ultime maturité, débordant de singularités harmoniques, rythmiques et mélodiques qui ont dû faire croire à ses premiers auditeurs que Haydn se moquait d'eux, ou qu'il avait abusé de spiritueux. Les transitions les plus hardies proches de l'atonalité, les enchaînements les plus invraisemblables, pas étonnant que cette série de variations fasse partie des pièces de piano les plus célèbres de Haydn. On pourra découvrir ici, en option, une fin différente de l'habituelle, reprise de l'édition du manuscrit Haydn - alors que d'habitude, on joue la version de la première édition de 1799. L'auditeur décidera de ce qu'il préfère.
Au diapason de Shani Diluka ! Shani Diluka explore dans son nouvel album la relation spirituelle voire filiale encore peu connue entre CPE Bach et WA Mozart. Sur une copie moderne du Walter 1790, piano préféré de Mozart, l'artiste nous offre une lecture inédite des oeuvres des deux compositeurs. Elle approfondit notamment une problématique propre à l'époque classique, celle du diapason et des tempéraments et en révèle les plus infimes secrets au travers d'une interprétation éclairée et virtuose, accompagnée par l'Orchestre de chambre de Paris et Ben Glassberg à la direction.
Après une série Debussy encensée par la critique, Jean-Efflam Bavouzet a débuté une nouvelle série consacrée au Sonates de Haydn, qui recueille un incroyable succès (Choc Classica de l'année pour le volume 1). Ce troisième volume comprend les Sonates n° 16, 29, 33, 38 et 42, des pièces pétillantes d'imagination et de malice. Jean-Efflam Bavouzet déjoue les tours et les pièges que recèlent ces partitions, et profite de la liberté laissée par le compositeur en matière d'interprétation, avec un bonheur sans égal.
Entre mémoire et imaginaire, les oeuvres de Ravel et Prokofiev dialoguent sous les doigts de la pianiste Nathalia Milstein Figures de la modernité en France et en Russie, Prokofiev et Ravel se sont intéressés aux formes anciennes de la suite de danses : au travers d'un langage baroque réinventé, leurs recherches mettent en lumière toute la richesse de leur monde musical. Le Tombeau de Couperin de Ravel et la Quatrième Sonate de Prokofiev sont liés au souvenir de leurs dédicataires, dans des temps marqués par la guerre et les bouleversements historiques du début du XXe siècle.
L'art subtil de la lecture historiquement informée de Leila Schayegh Leila Schayegh joue sur une copie d'un violon d'époque avec un archet original du milieu du XIXe, tandis que le piano de Jan Schultsz est un Streicher original de 1879. Les musiciens ont travaillé avec des spécialistes de la période afin de recréer l'esprit de la partition au-delà de la lettre, en se focalisant avec le plus grand soin sur les questions d'interprétation. Les deux musiciens, forts d'une lecture historiquement informée, offrent une réponse émouvante, lyrique et intuitive à ce défi musical.