Les trois grandes oeuvres de chambre, le Quatuor à cordes, le Quintette pour piano et la Sonate pour violon, comptent parmi les toutes dernières oeuvres écrites par Elgar, composées pendant une période intensive et productive en 1918 et 1919.
Le pianiste Barry Douglas parcoure l’oeuvre pour piano seul de Schubert, en voyageur poétique et sensible Voici le troisième volume consacré à la musique pour piano seul de Franz Schubert par le pianiste britannique Barry Douglas. Dans cette série d’enregistrements, l’interprète a mis un soin particulier dans le choix des pièces : ici on retrouve en couplage les tardifs Sonate D958 et Six Moments Musicaux. Puis le programme se clôture avec deux transcriptions de lieder du maître, dues à son ami Franz Liszt, dont Barry Douglas donne le meilleur de l’expressivité poétique et sensuelle.
Pour son premier enregistrement, le duo Jatekok nous invite à une promenade autour de la danse à travers des oeuvres « miniatures » dans leur version pour piano à quatre mains. Du charme de Grieg au parfum ravélien, de l’humour de Barber à la rutilance de Borodine, il n’y a pas une once de monotonie dans ce programme marqué par l’optimisme, l’énergie et l’enthousiasme.
Les Concertos pour piano n°23 et 24 de Mozart, contemporains des Noces de Figaro, sont composés durant la saison 1785-1786, une époque faste pour le musicien. Brillant et éloquent mais aussi tendre et frivole, le piano résonne avec plénitude dans ces deux partitions, en particulier dans le poignant et célébrissime Andante du concerto n°23. Auréolé du prestigieux Prix Mozart du concours international de Cleveland, François Chaplin nous propose une version délicate de ces deux partitions. Son jeu perlé s’épanouit dans l’écrin généreux de l’Orchestre Victor Hugo, placé sous la baguette du chef Jean-François Verdier, et livre l’évidence de la beauté mozartienne.
En décembre 2011, Chilly Gonzales déménagea son piano au studio Pigalle à Paris. Tout seul pendant 10 jours durant, il enregistra une sélection de ses compositions parmi une centaine de mélodies composées depuis les 8 années qui le séparent du mythique album Solo Piano. Après des années passées à distraire son public avec sa personnalité « larger than life », à défier tous les artistes du monde, les obligeant à se surpasser pour atteindre l'excellence qu'ils doivent à leurs fans, Chilly Gonzales nous présente aujourd'hui son argument le plus persuasif : les 14 titres de Solo Piano II. La route fut riche jusqu'à Solo Piano II pour « le génie musical auto-proclamé ». Porté par une nomination Grammy et un record du monde Guinness Book du concert le plus long, Chilly Gonzales est LE pianiste sollicité par Drake, Feist, Daft Punk et même Steve Jobs pour sa campagne mondiale pour iPad 2. À travers ses albums et tournées, Chilly fascine par sa polyvalence en tant qu'interprète et sa virtuosité en tant que pianiste. Rare est l'artiste qui fait danser son public sur les rythmes les plus branchés du moment, puis fait appel à un orchestre symphonique pour l'accompagner durant son concert de rap. Avec Solo Piano II, Chilly Gonzales se distingue une fois de plus comme un authentique « entertainer », conscient que la plus belle marque de respect pour ses fans est avant tout de « shut up and play the piano » (dixit Chilly Gonzales dans The Unspeakable Chilly Gonzales, 2011).
La musique de chambre de Charles Koechlin (1867-1950) est précieuse, voici une version du Quintette avec piano dont la partition a été entièrement corrigée : une première mondiale depuis la correction Les deux chefs-d’oeuvre de la musique de chambre de Koechlin, élève de Gabriel Fauré, sont le Quintette et la Sonate violon-piano. Deux oeuvres particulièrement impressionnantes et difficiles, jouées de main de maître par l’ensemble Syntonia, déjà salué par la critiques pour des disque précédents sur Dvorak et Franck. Une grande première, la partition corrigée : le Quintette avait été joué jusqu’à ce jour sur une édition posthume truffée de fautes ! Le spécialiste mondial de Koechlin, Ottfrid Nies, a travaillé des années pour retrouver et exploiter les sources pour livrer une édition totalement revue qui permet enfin de redécouvrir l’oeuvre dans ses dimensions premières.
Le chef-d'oeuvre de Brahms Cet album marque une étape importante dans la discographie du Hagen Quartett - myrios classics a l'honneur de présenter son premier enregistrement d'un quatuor à cordes de Brahms. Le quatuor op. 67 est jumelé au quintette pour piano de Brahms op. 34. Ici, le Quatuor Hagen est rejoint par leur collaborateur régulier, le pianiste Kirill Gerstein.
On dit que Mozart, pressé par le temps, ne put finir d'écrire ses sonates K.379 et K.454 avant leur première, et joua ainsi la partie du piano avec une partition incomplète. Petra Müllejans et Kristian Bezuidenhout présentent ici ces sonates de Mozart parmi les plus célèbres, dans une interprétation qui s'efforce de rendre hommage à cet esprit de spontanéité... pour ne pas dire d'improvisation !
« Roger Muraro magnifie l’unique sonate pour piano de Liszt, chef-d’oeuvre visionnaire. Un programme d’une belle cohérence, où les différentes facettes et obsessions de Liszt (l’admirateur éperdu de Jean-Sébastien Bach, le transcripteur de Wagner, le catholique mystique, l’amateur-réinventeur des musiques de sa Hongrie natale) se juxtaposent avant de fusionner dans la Sonate qui les synthétise toutes. » Télérama
Poppy Ackroyd délivre une musique pour piano moderne, sensible et envoutante. La compositrice néo-classique Poppy Ackroyd, qui faisait notamment partie de The Hidden Orchestra publie son quatrième album Resolve qui sort sur le label One Little Indian (Bjork, Cody Chesnutt). Si ses premiers albums consistaient à utiliser uniquement le piano et le violon en poussant leurs possibilités le plus possible, la musicienne de Brighton va cette fois plus loin avec de multiples arrangements à la clarinette, flûte, violoncelle ou au hang. Avec ce nouvel album instrumental Poppy Ackroyd s'inscrit dans l'héritage de Nils Frahm, Max Richter ou Haushka. Le piano Le piano cristallin avec ses boucles aux échos se mêle aux violons et ces sonorités classiques se mêlent à des mélodies plus contemporaines. Avec ce nouveau disque, la compositrice s'impose dans le cercle fermé des pianistes néo-classiques et entend marquer de son empreinte le monde de la musique classique contemporaine. POUR CEUX QUI AIMENT Nils Frahm, Max Richter, Philip Glass, Ryuichi Sakamoto
Après une intégrale Debussy vivement saluée par la critique, Jean-Efflam Bavouzet a débuté une nouvelle série consacrée aux Sonates pour piano de Haydn, dont le premier volume a reçu un Choc Classica de l'Année 2010. Le pianiste français revient chez Chandos avec le second volume des Sonates de Haydn, qui présente les Sonates n° 19 & 20, 32, 48 et 50, d une virtuosité élégante, fluide et raffinée.
Poppy Ackroyd délivre une musique pour piano moderne, sensible et envoutante. La compositrice néo-classique Poppy Ackroyd, qui faisait notamment partie de The Hidden Orchestra publie son quatrième album Resolve qui sort sur le label One Little Indian (Bjork, Cody Chesnutt). Si ses premiers albums consistaient à utiliser uniquement le piano et le violon en poussant leurs possibilités le plus possible, la musicienne de Brighton va cette fois plus loin avec de multiples arrangements à la clarinette, flûte, violoncelle ou au hang. Avec ce nouvel album instrumental Poppy Ackroyd s'inscrit dans l'héritage de Nils Frahm, Max Richter ou Haushka. Le piano Le piano cristallin avec ses boucles aux échos se mêle aux violons et ces sonorités classiques se mêlent à des mélodies plus contemporaines. Avec ce nouveau disque, la compositrice s'impose dans le cercle fermé des pianistes néo-classiques et entend marquer de son empreinte le monde de la musique classique contemporaine. POUR CEUX QUI AIMENT Nils Frahm, Max Richter, Philip Glass, Ryuichi Sakamoto
Robert et Clara, deux prénoms dans l'histoire de la musique. Un enregistrement qui leur est consacré sous le nom de Sublime Idylle. Les Intermezzi op. 4 et les Variations posthumes op.13 de Robert, les Romances op.21 de Clara, quelques Lieder op.39 adaptés au piano par cette dernière. Un disque qui raconte une des périodes les plus passionnantes de l'histoire pianistique, conclu par quelques mélodies pour soprano et piano, composées par le pianiste lui-même...
Le célèbre Requiem allemand ne doit pas masquer la grande variété des oeuvres que Brahms destina aux choeurs tout au long de sa carrière. Ici, Daniel Reuss et sa Cappella Amsterdam nous guident dans ce parcours englobant motets sacrés a cappella austères (opp.74 et 110) ou resplendissants (op.109), quatuors profanes avec piano (opp.92, 112) et chants à six voix a cappella (op.104). Pour couronner le tout, un chef-d’oeuvre dramatique pour choeur et piano à quatre mains, le Chant du Destin d’après Hölderlin.
Lumineux Mendelssohn Première symphonie écrite pour grand orchestre, la Symphonie en ut mineur de Mendelssohn ouvre la voie des grandes symphonies à venir. L'Ouverture de Mélusine et le lumineux Concerto n°2 pour piano déploient une orchestration et des harmonies que met particulièrement en valeur une interprétation sur instruments anciens. Rien de morbide dans ce Romantisme-là. Au contraire, une joie de vivre exubérante y éclate à chaque page, aussi impatiente, bouillonnante et passionnée que la jeunesse ellemême.
Neuf solos enregistrés dans l'intimité du salon d'un jazzman parisien, sur un piano de concert Steinway récemment restauré, par la crème des pianistes de jazz de la capitale (et quelques invités), réunis dans un élégant coffret de 9 CD aux couleurs de Paris. Avec Franck Amsallem, Pierre de Bethmann, Vincent Bourgeyx, Pierre Christophe, Laurent Coq, Laurent Courthaliac, Alain Jean-Marie, Fred Nardin et Manuel Rocheman.
Pour faire suite à leur enregistrement des sonates de Franck et Strauss sur Onyx, Augustin Dumay et Louis Lortie se tournent maintenant vers Brahms. Les trois Sonates pour violon et piano forment le corpus le plus important de la musique écrite pour cette combinaison d'instruments, après les 10 sonates de Beethoven. De la mélancolie et de la réflexion dans la sonate en sol majeur, du soleil radieux et un travail grandiose et passionné dans la sonate en ré mineur, le génie créatif de Brahms pousse l'écriture pour violon et piano dans un nouveau territoire et révèlent un compositeur en pleine possession de ses moyens. Quel que soit le répertoire, la musique partagée par Augustin Dumay et Louis Lortie est authentique dans son interprétation, parfaitement exécutée et unique grâce à une complicité à toute épreuve.
Joyeux anniversaire Bernard Haitink ! Le London Symphony Orchestra célèbre en grande pompe les 90 ans d'un des chefs d'orchestre les plus importants de sa génération : Bernard Haitink. Peu d'artistes ont eu une interprétation aussi claire et intelligente de la musique de Beethoven que le chef néerlandais. Cet album propose un couplage entre le concerto pour piano n°2, interprété par la célèbre pianiste portugaise Maria João Pires, et la performance virtuose du triple concerto par Lars Vogt, Gordan Nikolitch et Tim Hugh.
Grâce aux talents conjugués d’ISABELLE FAUST, d’ALEXANDER MELKINOV et du SALAGON QUARTET, la Sonate de Franck trouve ici, dans cette version pour cordes en boyaux et piano historique, un son incomparable et une texture qui réveillent la puissance poétique originelle de l’ouvrage ! De fait, le célèbre Concert de Chausson retrouve également une étonnante fraîcheur permettant d’offrir un tout nouvel éclairage pour illustrer délicatement l’univers intimiste propre au compositeur. Pour ceux qui aiment : Marcel Proust, le style fin de siècle
Creusant son sillon dans les traces de Mozart et Haydn, George Onslow invente une voie entre les héritages français et allemands. Si Onslow reçoit le titre de Beethoven français, Maud Gratton et Emmanuel Jacques nous donnent, à travers ces trois Sonates pour piano et violoncelle, l’occasion de cerner la véritable personnalité de ce compositeur dont la musique allie un lyrisme et une théâtralité très opératique, une élégance purement française, une vitalité rythmique et une virtuosité éclatante.
Le célèbre concerto pour piano en La mineur de Grieg avec le Bergen Philharmonic, qui créa le concerto et Jean-Efflam Bavouzet en soliste L’interprétation du célèbre concerto pour piano de Grieg par Jean- Efflam Bavouzet était très attendue. Cet enregistrement devient un événement quand on sait que le Bergen Philharmonic Orchestra est l’orchestre qui créa le chef d’oeuvre de Grieg. Placé sous la direction d’Edward Gardner, l’orchestre et le soliste donnent une version passionnée, puissamment romantique, sans oublier la majesté du propos nécessaire à l’interprétation de ce concerto porté par une seule idée : l’émancipation de l’humain et l’expression de ses sentiments les plus hauts. En couplage on trouvera un florilège des plus beaux moments avec choeur et orchestre de l’autre chef d’oeuvre de Grieg, le Peer Gynt, tiré d’un conte traditionnel scandinave.
Doublement fantastique ! Au XIXe siècle, la musique symphonique s'est fait connaître du plus grand nombre par le piano. Grand adaptateur du répertoire, Franz Liszt a donné une version de la Symphonie fantastique de Berlioz que Jean François Heisser et Marie-Josèphe Jude ont choisi ici. Ils l'interprètent sur un piano Pleyel à double claviers en vis-à-vis dont la caisse de résonance commune fait naître des timbres inédits. Les mille détails d'une écriture minutieuse rendent tout le flamboyant d'une oeuvre unique dans l'histoire de la musique. Magistral !
Couperin et Rameau, contemporains aux trajectoires divergentes, incarnation du goût musical français et de son élégance pittoresque, rencontrent le piano moderne ! L'aîné, Couperin, est déjà organiste de la Chapelle royale à tout juste 25 ans. Rameau, son cadet d'une dizaine d'années, ne devient musicien officiel de la cour qu'à 60 ans passés. Le premier concentre ses efforts sur le clavecin et l'édition de ses oeuvres. Le second se pique de théorie et regarde vers l'opéra. Clément Lefebvre, lauréat du premier prix ainsi que du prix du public au concours international de piano James Mottram de Manchester en 2016, livre dans ce premier enregistrement solo un choix original de pièces nouvellement éclairées par le timbre du piano. Un parcours expressif qui occupe l'espace d'une journée - du Point du jour au Dodo ou l'Amour au berceau -, semé d'évocations de la nature (Les Rozeaux). L'intelligence et la clarté de son expression tout comme la fraîcheur de son jeu restituent toutes les beautés et la simplicité majestueuse de ces miniatures.
Mozart en clair-obscur Après trois volumes plébiscités par la presse, Jean-Efflam Bavouzet, le Manchester Camerata et Gabor Takacs-Nagy continuent leur intégrale des concertos pour piano de Mozart. Ce quatrième opus est consacré à deux concertos mythiques : les n°20 et 21, composés en 1785. La nature sombre et tourmentée du concerto n°20 KV466 contraste à merveille avec l'atmosphère lumineuse du KV467. Les deux oeuvres sont accompagnées d'une interprétation vivante de l'Ouverture à Don Giovanni, qui démontre le jeu exemplaire de la Manchester Camerata.
Les 29e et 30e sonates de Beethoven, publiées respectivement en 1819 chez Artaria et en 1821 chez Schlesinger sous les numéros d’opus 106 et 109, figurent parmi les partitions les plus essentielles que leur auteur a consacrées au piano. L’opus 106 fait d’ailleurs partie des premières sonates spécifiquement composées für das Hammerklavier et non plus pour le piano-forte, Artaria s’étant même engagé à publier deux versions, en français et en allemand... C’est le terme allemand qui s’imposa, valant même à cette Große Sonate son appellation de Hammerklavier-Sonate.