L'intégralité des sessions d'enregistrements studio par le trio d'Erroll Garner en 1956. Les albums Columbia originaux The Most Happy Piano, The One and Only Erroll Garner, He's Here! He's Gone! He's Garner!, et GarnerEncores in Hi-Fi sont successivement édités dans l'ordre chronologique de parution. La plupart des titres présentés ici sont inédits en CD. Un must pour tous les fans de piano et de l'un de ses plus célèbres ambassadeurs.
Il ne pouvait en être autrement de la rencontre entre le talentueux pianiste italien et le batteur américain. Dans une parfaite complicité, ils créent et ils inventent une musique surgie de leurs deux mondes intérieurs. Romantiques, lyriques, souvent improvisés mais jamais ennuyeux, leurs duos sont des compositions excitantes qui fourmillent d'inventivité. Antonello Salis utilise aussi bien le piano traditionnel que le piano préparé et son jeu évoque parfois Cecil Taylor. Joey Baron triture ses fûts et ses cymbales tel un dompteur au milieu de son attirail percussif et on ne peut s'empêcher de penser à ses travaux new-yorkais en compagnie de Bill Frisell par exemple. Enregistrés en mars 2007, ces onze morceaux sont directs, immédiats, et ils vont immanquablement plaire à tous les amoureux de jazz moderne amateurs de musique différente et sans concessions
1 - Yesterday 2 - A place in space 3 - Song for my father 4 - All blues 5 - New morning improv 6 - Improvised excerpt from bela bartok's concerto for orchestra 2nd mov 7 - Mozart's piano concerto #21 2nd movement 8 - Now's the time 9 - Naïma 10 - Because 11 - Amazing grace 12 - Return expedition 13 - In conversation with stanley jordan
J'ai toujours été fasciné par une forme de «psychanalyse musicale». Le retour aux sources. À la source. J'ai proposé à Bill, il y a maintenant quelques années, qu'il retourne à sa source. La sienne, elle est à l'église. C'est là qu'il a appris la musique et le piano. En 2009, nous enregistrons à La Buissonne un disque en piano solo sur ce programme de «Hymns and Church Songs». Insatisfaits tous deux du resultat, le disque ne sortira pas. Mais l'idée me taraude. Elle fait aussi partie de cette veine d'«Americana» qui chez lui, me tient tant à coeur. Il y a aussi une autre chose qui me taraude. Bill n'écrit jamais d'arrangements. Lui qui possède un sens harmonique si personnel. En 2011, grace à Vision Fugitive, je propose donc que l'on reprenne le sujet avec une formation élargie et surtout avec un choeur pour lequel il écrira tous les arrangements. D'une pierre deux coups. Dans la musique afro-américaine qui nous est si chère, la source est en partie aussi en provenace de l'église -et des champs de coton. Mais c'est de Gospel qu'il s'agit. Bill est protestant luthérien, Peg, catholique et moi, athée. C'est donc plutôt du côté de chez Bach que coule chez nous la source de la source.-PHILIPPE GHIELMETTI
Un coffret de 3 CDs incluant notamment 5 LPs en intégralité. Les sessions « Cookbook » chez Prestige d'Eddie « Lockjaw » Davis en quartet/quintet (avec Shirley Scott à l'orgue), présentées pour la première fois dans leur intégralité et dans leur ordre chronologique d'enregistrement. D'autres sessions en quartet ont été incluses en bonus (avec Scott au piano).
2001 : Michel Butor découvre avec enthousiasme la musique de Marc Copland où il entend une parenté avec Schumann. 2008 : Après quelques rencontres amicales, Michel écrit un texte qu'il offre à Marc. Je suggère à Marc, ce grand amateur de poésie, d'en imaginer la musique. Il est ravi. Musique et textes seront enregistrés en une seule prise, sans aucune entente préalable car Michel est autant musicien que Marc, qui est lui-même un poète du piano.
Le clarinettiste et compositeur Michael Riessler s'est fait depuis longtemps un nom dans la famille des souffleurs européens. On l'a vu dans l'ONJ de Claude Barthélémy, Marilyn Mazur, avec Renaud Garcia-Fons et Nils Petter Molvaer, mais aussi avec Mauricio Kagel et Un Drame Musical Instantané. Aujourd'hui, comme il en a l'habitude, il nous présente un projet palpitant, où brillent à ses côtés l'accordéon de Jean-Louis Matinier ainsi que le piano et l'harmonica de Howard Levy. Un disque fort et innovant.
Né en 1982 près de Bari, dans les Pouilles, Livio Minafra a commencé, à 10 ans, à étudier le piano avec le professeur Francesco de Santis. Depuis quelques années, il s'est essentiellement produit en soliste après la sortie de son album solo La Fiamma e il cristallo, qui a fait sensation. Il a récemment formé son propre quatuor. Ses thèmes débordent de joie de vivre et du plaisir de jouer, évoluant dans le sens d'un rock progressif (Surprise!!!) et se référant aux rythmes des Balkans (Uzbek). Outre sa voix, Minafra utilise aussi un synthétiseur et un fifre, donnant ainsi une dimension très colorée à son univers musical imaginaire.
New York, le Village Vanguard, 31 mars et 1er avril 2009. Lee Konitz fête le printemps en montant sur scène avec le trio américano-germano-israélien qui a déjà fait ses preuves dans la catégorie swing nouveau et inventif. Créativité, pulsations hautement contrôlées, virtuosité, liberté créatrice, tous les ingrédients sont là pour faire de cet album l'un des meilleurs de la carrière récente de Lee Konitz. Plusieurs moments de choix à signaler : la partie de piano de Florian Weber sur I remember you et les tirades de saxophone de Maître Konitz sur Subconscious-Lee et Thingin'. Nous sommes sur les sommets du jazz contemporain.
Daniel Barenboim, un grand interprète des sonates de Beethoven. Dans la collection « Recorded Excellence », l'excellence enregistrée, le pianiste Daniel Barenboim, 7 fois récompensé par un Grammy Award, nous donne son interprétation magistrale des sonates 14 à 21 de Beethoven. Dans les pas de son maître Artur Schnabel, Barenboim démontre sa totale compréhension de l'oeuvre et toute la pertinence de ces enregistrements, effecués en 1983 et 1984 au Palais Kinsky de Vienne. Face à ce qu'on pourrait appeler « le nouveau testament » de la musique, les 32 sonates de Beethoven, Daniel Barenboim relève le défi avec brio et son interprétation reste historique. L'ensemble du film a été totalement remasterisé et restauré.
Deuxième album en duo de la chanteuse Elisabeth Kontomanou, non plus accompagnée par Laurent Courthaliac, complice de Brewin' the blues paru en 2008, mais de la très grande pianiste américaine Geri Allen, rencontrée pour la première fois en avril 2011 dans le cadre d'un concert en duo programmé par le festival « Jazz en rafale » (Canada). Toutes deux ont la cinquantaine, toutes deux partagent la même foi, la même vision de la tradition, le même sens de la modernité. Autant d'affinités qui les amèneront tout naturellement à enregistrer dès juillet 2011 « Secret of the Wind ». Un album de « Musique Sacrée » où gospels, blues et compositions s'entremêlent, une voix profonde et mystique portée par un piano d'une qualité rare. Secret of the Wind, album hors du temps, n'est pas prêt de livrer tous les secrets de ces deux immenses musiciennes.
Le trio ELF réinvente le format classique du trio piano / basse / batterie en appuyant ses improvisations sur des modèles plus contemporains tels la drum'n'bass, la house, le dubstep ou le hip hop. Ce n'est pas pour rien que la presse à travers le monde les a qualifiés de « new sound of the trio » à l'occasion de leurs deux premiers albums. Ce nouveau disque enfonce le clou. La chaleur du son acoustique et amplifiée par l'apport d'effets brillamment injectés dans la musique, qui enrichissent le jeu entre les trois musiciens. Pour Elfland, le trio s'offre la voix du légendaire Milton Nascimento qui avait été emballé par leur premier album. L'enregistrement a eu lieu entre Rio et Munich au début 2010. Autre influence brésilienne sur le disque, Ocean 11 qui est une performance virtuose par l'étonnant percussionniste Marco Lobo, ainsi que Casa de Tom, un magique hommage à Antonio Carlos Jobim. Un album aux saveurs brésiliennes, sans oublier leurs incursions dans la musique urbaine, voire la pop metal. Décidément, un trio à part.
Depuis cinq ans, Neil Cowley fait parler de lui outre-Manche, où son drôle de power trio renouvelle les codes de bonne conduite d'un jazz à l'anglaise longtemps engoncé soit dans le formol académique soit dans une formule simple et funky. Sa notoriété devrait en France prochainement avec l'arrivée d'un quatrième volet de ce trio, produit par Jim Abbiss (Arctic Monkeys, Adele, Ladytron, Kasabian). Et c'est vrai que ce nouveau recueil met une bonne claque aux idées cramoisies d'un jazz engoncé dans ses archétypes. Plus que de reprendre des standards, Cowley persiste et signe un répertoire original, marqué par le sens de la mélodie pop rock qui peut rappeler par endroits la classe de Radiohead, par le goût de la boucle agencée apprise sur les dance-floors londoniens, et une vision cinématique héritée de John Barry, le Lord compositeur de bandes originales qui est l'une des ses références ultimes. Voilà sans doute pourquoi il convie cette fois un ensemble de cordes, dirigé par le violoniste et arrangeur Julian Ferraretto, pour le propulser en toute subtilité plus avant dans le monde magique de la musique kaléidoscopique. Là où tout est permis, des plages les plus recueillies à celles peuplées de bruits, du minimalisme sophistiqué aux turbulents renversements d'accords. Décidément, après avoir fait résonner son piano sur les FM du monde entier (il tient le clavier sur le hit d'Adele « Rolling In the Deep »), Neil Cowley n'a pas fini de nous surprendre !
Louisa Bey (voc), Olivier Louvel (g,dobro,mandoline) Alexandre Saada (p,Rhodes & Wurlitzer) Gilles Coquard (b), Xavier Desandre-Navarre (perc,dr) Invité : Hervé Meschinet (fl) Le parcours de cette artiste est éclectique. Cumulant les talents d'auteur, compositeur et chanteuse de jazz, Louisa Bey (nom de scène choisi en hommage à Abbey Lincoln) a étudié le piano classique, a pris le temps d'obtenir un DEA de droit communautaire, d'acquérir une expérience professionnelle dans la communication, puis a commencé en 2002 les cours de l'école Atla et notamment le jazz vocal se découvrant alors une passion pour cette musique qui lui permet d'exprimer et d'interpréter les émotions qui trouvent écho en elle. En octobre 2002, une rencontre est déterminante : celle de Frédéric Charbaut et de Donatienne Hantin, organisateurs du Festival Jazz à Saint- Germain-Des-Prés où Louisa donne son premier concert en 2003. Puis elle part à Tanger pour le festival Tanjazz où elle rencontre le pianiste Nico Morelli qui l'accompagne et l'encourage à lui présenter ses compositions. Il est trop tôt pour que ces deux-là travaillent ensemble, mais ce n'est qu'une question de temps...Louisa s'entoure alors du pianiste Alexandre Saada et de sa rythmique (Laurent Sériès à la batterie et Jean-Daniel Botta à la contrebasse). Après quelques concerts donnés à Paris, une nouvelle aventure Tanjazz s'annonce en mai 2004. Le quartet apprend à se connaître et l'expérience de la grande scène de la Mandoubia à Tanger restera pour tous, un grand moment. Suivent alors les clubs parisiens : le Sunside, les Sept Lézards, l'Archipel, le Café Universel, et les festivals Jazz à Saint- Germain-des-Prés et Jazz à Vienne. Le thème de Turning Me Jazz est tourné vers l'espoir et le jeu, sans perdre de vue les petites noirceurs de la vie. « Mon discours est de ne pas juger; d'exprimer par ma voix, mes textes et ma musique d'autres vies qui ne sont pas les miennes, et d'essayer d'en comprendre les émotions. Je recherche un discours universel via une multitude d'individualités. » Un jazz au caractère folk et pop autour d'une formation dont le socle est la guitare (Olivier Louvel). Le travail s'articule autour des compositions de Louisa Bey, inspirées par des artistes tels Herbie Mann, Gil Scott Heron, Joni Mitchell ou Nick Drake. L'ensemble puise sa source dans les « seventies » avec le choix d'un son plus ample et plus profond, grâce à la présence de la basse électrique, des percussions, du Rhodes, du Wurlitzer, et de la flûte. Nouvelles compositions, nouvelle formation pour ce disque dont la direction artistique a été assurée par Olivier Louvel.