Winshluss inaugure une nouvelle collection en collaboration avec le FRAC Aquitaine. Le principe est simple, associer un auteur de bande dessinée àune oeuvre du fonds du FRAC. Il ouvre donc la voie autour d'une photo de Diane Arbus, Untitled 4, photo d'un réalisme inquiétant caractéristique du travail de rue de la photographe américaine.La bande dessinée de Winshluss suit les protagonistes de cette image dans une course poursuite effrénée. L'univers devient alors enfantin et cauchemardesque qui n'est pas sans rappeler celui des contes mais également le film La Nuit du chasseur de Charles Laughton.
Un narrateur tout puissant rêve une offre débridée de plaisirs dans un supermarché. Réglé comme du papier à musique, on assiste à son petit rituel qu'il semble peaufiner régulièrement, et ce, depuis pas mal de temps. Le personnage féminin qui est l'objet de tous ses fantasmes (maraîchère, caissière, directrice, dans ce lieu, toutes les femmes ont le même visage, mais possèdent leur propre caractère et un style vestimentaire différent) existe dans la vraie vie.Le regard de cette femme sera alors important quand on se rendra compte de ses propres fantasmes. Diplômé de la section illustrations des arts décoratifs de Strasbourg en 2009, Matthias Arégui a publié une bande dessinée remarquée, Bob et Sally, en 2016 aux éditions 2024. Il travaille également pour la presse (Le Monde, Le Tigre, Le JDD) et a publié deux histoires dans la revue Belles Illustrations.Il enseigne l'illustration à l'école Cesam de Paris.
Titillons nos tétons noirs orbitaux avec un aphrodisiaque surpuissant coupé aux psychotropes bavarois. Qu'une tartine de jute noire sur papier glacé blanc comme un cul, offerte à nos paupières mi-closes, se mette alors à murmurer : Oculez-moi , oculezmoi !! Le BDCUL nouveau est arrivé et il a la dégaine d'une escort-girl vénusienne alanguie sur un sofa, épuisée par les coups de boutoir d'une super-carotte priapique. Quoi de plus normal quand on sait que ce sont lestrès dextres Mrzyk et Moriceau, rois du stylo à bites, as du foutre indélébile, qui se défoulent à l'exercice érotico-porno-prolo de la collection la plus cul de la bd indébandante. Ils nous content ici les vies bien parallèles de Madame Main et de Monsieur Bite que tout éloigne à part un goût commun pour les arts plastiques puisque leur rencontre fortuite se déroule dans une des plus prestigieuses galeries de la capitale. Malheureusement pour eux, l'idylle tant attendue n'est pas au rendez-vous. C'est tout penauds qu'ils font, chacun de leur côté, l'acquisition d'une fiole forcément magique pour oublier tout ça ! Ce qui suit tient d'un délire que l'on aurait du mal à décrire en quelques mots. Un cri primal fera très bien l'affaire :Yeah ! Mrzyk et Moriceau mettent la barre haute et dure pour ce nouveau numéro de la collection BDCUL, en trempant bien profond leur biscuit pop dans le petit pot de leur imagination surréaliste.