Si l'oeuvre musicale de Giovanni Guidi était un album photo, nous serions immédiatement frappés de voir à quel point chaque page, chaque photo se différencie l'une de l'autre. A seulement vingt-cinq ans, le pianiste italien de Foligno impressionne par son courage et sa liberté expression. Pour son quatrième album enregistré pour CAM Jazz, « We Don't Live Here Anymore », Guidi nous surprend, nous attaque par surprise, de manière totalement consciente et tenace, pour nous rappeler qui il est, et nous déstabiliser après trois albums différents, car à chaque fois, une histoire différente s'écrit, un moment de vie transcrit en studio, telle une nécessité. Ce dernier ouvrage, enregistré par l'indiscutable génie du son James Farber au célèbre Sear Sound Studios de New-York, alterne compositions de Guidi et improvisations libres, se construisant dans le dialogue et l'écoute réciproque des musiciens que le pianiste souhaitait à ses côtés : Une recherche remarquable sur le timbre et le touché du piano tout d'abord qui se transforme jour après jour en un son propre au pianiste. Puis il y a le son de cet autre musicien italien, un de ses partenaires privilégiés, le tromboniste Gianluca Petrella, qui illumine et partage ce disque avec un trio nord-américain époustouflant : Michael Blake, Thomas Morgan et l'indispensable Gerald Cleaver.
Dignes représentants de la scène musicale bouillonnante de Leeds, Pulled Apart By Horses s'est déjà fait repérer en ses terres par le biais d'un premier album dont le single est rentré en playlist sur Radio 1. Après avoir notamment ouvert pour The Bronx et Blood Red Shoes, voici venue pour eux l'heure du second album, rêche et sombre comme du papier de verre. Du pain béni pour les fans de punk à l'anglaise...
Composé des plus grandes stars de la country, North Mississippi Allstars revient avec Up And Rolling : une image du Mississippi moderne. En 2017, Wyatt McSpadden trouve une vieille bande de photo et part alors retrouver les membres des North Mississippi Allstars pour partager ses photos oubliées. Les images étaient si profondes et si belles qu'elles deviennent l'inspiration de leur nouvel album, Up And Rolling. Les images ont poussé le groupe à se demander : A quoi ressemblait la musique de cette nuit-là en 96 ? A quoi ressemble la musique du Mississippi maintenant ? Qu'est-ce qu'il y aurait idéalement sur le bouton-poussoir de la radio AM/FM pendant que nous roulions dans les collines ?. Les North Mississippi Allstars retournent au célèbre Zebra Ranch pour enregistrer Up And Rolling, inspiré des images de Wyatt. Avec leurs amplis à lampe et leurs vieux ordinateurs ils ont commencé à composer la musique moderne du Mississippi, ancienne et futuriste à la fois. Up And Rolling, c'est le Mississippi moderne. Inclus un featuring avec Mavis Staples
L'un des enregistrements les plus inhabituels et emblématiques des années 60 ! Sorti pour la première fois en 1969, le Wedding Album de John Lennon et Yoko Ono est le troisième album expérimental du couple, et l'un des plus grands albums de l'histoire de l'humanité. Le plus remarquable des témoignages du duo : intense romantisme et partenariat artistique qui durera quatorze ans, jusqu'au décès tragique de Lennon en 1980. Le 20 mars 1969, John et Yoko se sont mariés à Gibraltar. Pour célébrer l'événement, au lieu d'une lune de miel conventionnelle, les jeunes mariés ont passé une semaine au lit à l'hôtel Hilton d'Amsterdam, invitant les membres de la presse dans leur chambre pour des interviews et des séances photo, et utilisant leur notoriété et la publicité générée par leur Bed-in pour attirer l'attention sur leur campagne pour la paix mondiale. Avec Wedding Album, John et Yoko ont créé un instantané durable d'un moment pop-culturel vibrant, avec les hostilités de la guerre du Vietnam comme toile de fond. Il capte l'humour, le sérieux et la spontanéité qui ont marqué les premières années de l'ère de la Ballade of John and Yoko.
L'un des enregistrements les plus inhabituels et emblématiques des années 60 ! Sorti pour la première fois en 1969, le Wedding Album de John Lennon et Yoko Ono est le troisième album expérimental du couple, et l'un des plus grands albums de l'histoire de l'humanité. Le plus remarquable des témoignages du duo : intense romantisme et partenariat artistique qui durera quatorze ans, jusqu'au décès tragique de Lennon en 1980. Le 20 mars 1969, John et Yoko se sont mariés à Gibraltar. Pour célébrer l'événement, au lieu d'une lune de miel conventionnelle, les jeunes mariés ont passé une semaine au lit à l'hôtel Hilton d'Amsterdam, invitant les membres de la presse dans leur chambre pour des interviews et des séances photo, et utilisant leur notoriété et la publicité générée par leur Bed-in pour attirer l'attention sur leur campagne pour la paix mondiale. Avec Wedding Album, John et Yoko ont créé un instantané durable d'un moment pop-culturel vibrant, avec les hostilités de la guerre du Vietnam comme toile de fond. Il capte l'humour, le sérieux et la spontanéité qui ont marqué les premières années de l'ère de la Ballade of John and Yoko.
« Un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu'on retient et qu'on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l'éternité » Les Inrocks ILS SONT DEJA PRÈS DE 400 000 FRANÇAIS À LES AVOIR DÉCOUVERTS SUR SCÈNE SUPERBE SÉANCE DE RATTRAPAGE AVEC LEUR PREMIER ALBUM LIVE Quand on vous parle de Leon de Luc Besson, vous pensez d'emblée au morceau « Matilda » ? Vous dessinez amoureusement des triangles sur des bouts de papiers (voire sur votre peau) alors même que vous ne comprenez rien à Pythagore ? Vous avez appelé votre chat Nara et pensez que « Something Good » serait un chouette prénom pour votre premier né ? Vous regardez avec nostalgie toutes les vidéos renvoyées par la requete Youtube « alt-J live », attendant frénétiquement le prochain concert du groupe dans votre ville ? Le concert à la Chapelle des Beaux-Arts est, de loin, votre vidéo préférée de la Blogothèque ? Ne cherchez plus, cet album est fait pour vous ! Alt-J annonce la sortie de LIVE AT RED ROCKS, leur premier album live. Enregistré au mythique Red Rocks Amphithéatre dans le Colorado devant plus de 10 000 personnes, ce concert reste l'un des moments clés de la carrière - déjà exceptionnelle- du trio de Leeds. L'occasion de redécouvrir en audio et en vidéo les morceaux déjà cultes du groupe, extraits de An Awesome Wave (2012) et This Is All Yours (2014). ALT-J / Live At Red Rocks est disponible en trois formats : CD/LP/Blu-Ray, 2LP bleus, et Coffret Deluxe 2LP/CD/DVD/Blu-Ray/Livret photo/collier.
« Un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu'on retient et qu'on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l'éternité » Les Inrocks ILS SONT DEJA PRÈS DE 400 000 FRANÇAIS À LES AVOIR DÉCOUVERTS SUR SCÈNE SUPERBE SÉANCE DE RATTRAPAGE AVEC LEUR PREMIER ALBUM LIVE Quand on vous parle de Leon de Luc Besson, vous pensez d'emblée au morceau « Matilda » ? Vous dessinez amoureusement des triangles sur des bouts de papiers (voire sur votre peau) alors même que vous ne comprenez rien à Pythagore ? Vous avez appelé votre chat Nara et pensez que « Something Good » serait un chouette prénom pour votre premier né ? Vous regardez avec nostalgie toutes les vidéos renvoyées par la requete Youtube « alt-J live », attendant frénétiquement le prochain concert du groupe dans votre ville ? Le concert à la Chapelle des Beaux-Arts est, de loin, votre vidéo préférée de la Blogothèque ? Ne cherchez plus, cet album est fait pour vous ! Alt-J annonce la sortie de LIVE AT RED ROCKS, leur premier album live. Enregistré au mythique Red Rocks Amphithéatre dans le Colorado devant plus de 10 000 personnes, ce concert reste l'un des moments clés de la carrière - déjà exceptionnelle- du trio de Leeds. L'occasion de redécouvrir en audio et en vidéo les morceaux déjà cultes du groupe, extraits de An Awesome Wave (2012) et This Is All Yours (2014). ALT-J / Live At Red Rocks est disponible en trois formats : CD/LP/Blu-Ray, 2LP bleus, et Coffret Deluxe 2LP/CD/DVD/Blu-Ray/Livret photo/collier.
Live at Red Rocks - Coffret Deluxe Nombre de disques : 5« Un groupe qui a réussi à conquérir les coeurs, à brasser les publics, à ne pas rentrer dans une case. Un groupe avec des chansons, des vraies, qu'on retient et qu'on chante pendant longtemps, et dont certaines sont promises à l'éternité » Les Inrocks ILS SONT DEJA PRÈS DE 400 000 FRANÇAIS À LES AVOIR DÉCOUVERTS SUR SCÈNE SUPERBE SÉANCE DE RATTRAPAGE AVEC LEUR PREMIER ALBUM LIVE Quand on vous parle de Leon de Luc Besson, vous pensez d'emblée au morceau « Matilda » ? Vous dessinez amoureusement des triangles sur des bouts de papiers (voire sur votre peau) alors même que vous ne comprenez rien à Pythagore ? Vous avez appelé votre chat Nara et pensez que « Something Good » serait un chouette prénom pour votre premier né ? Vous regardez avec nostalgie toutes les vidéos renvoyées par la requete Youtube « alt-J live », attendant frénétiquement le prochain concert du groupe dans votre ville ? Le concert à la Chapelle des Beaux-Arts est, de loin, votre vidéo préférée de la Blogothèque ? Ne cherchez plus, cet album est fait pour vous ! Alt-J annonce la sortie de LIVE AT RED ROCKS, leur premier album live. Enregistré au mythique Red Rocks Amphithéatre dans le Colorado devant plus de 10 000 personnes, ce concert reste l'un des moments clés de la carrière - déjà exceptionnelle- du trio de Leeds. L'occasion de redécouvrir en audio et en vidéo les morceaux déjà cultes du groupe, extraits de An Awesome Wave (2012) et This Is All Yours (2014). ALT-J / Live At Red Rocks est disponible en trois formats : CD/LP/Blu-Ray, 2LP bleus, et Coffret Deluxe 2LP/CD/DVD/Blu-Ray/Livret photo/collier.
ATTENTION CHEF D’OEUVRE ! Light in the Attic réédite un des grands disques oubliés du folk-rock. Inclus un livret avec de nouvelles interviews de Kauffman et Caboor par Sam Sweet et des photos inédites. Le LP contient une carte de téléchargement. Le Colorado Bridge qui relie Pasadena à los Angeles, surnommé ‘Suicide Bridge’, a été la scène d’un très grand nombre de suicides. Le pont déserté est le décor d’un photoshoot dans lequel posent les songwiters ERIC CABOOR et DAVID KAUFFMAN, et dont résultera la photo et le titre qui ornent la pochette de leur majestueux premier album, Songs From Suicide Bridge, sorti en 1984. CABOOR et KAUFFMAN se sont rencontrés dans les ‘coffee shop’ de Los Angeles. Chacun d’entre eux avait l’habitude de jouer devant dans des salles souvent quasiment vides. Selon Kauffman « ils étaient deux personnes solitaires qui ont uni leurs forces ». Après deux ans à essayer de trouver un label, ils abandonnent. L’industrie se concentrant sur la new wave ou la pop, un groupe de folk rock n’avait pas sa place. Comme un pied de nez, ils décident d’enregistrer leur album le plus sombre. Enregistré sur un 4 pistes Songs From Suicide Bridge est sorti sur leur label Donkey Soul Music. Uniquement 500 exemplaires ont été pressés. C’est une oeuvre d’une beauté époustouflante, qui a largement sa place parmi les plus grands disques d’Americana. On y perçoit finalement beaucoup d’espoir. « Les gens nous disaient que ces chansons sont déprimantes » dit CABOOR à Sam Sweet pour le livret de cette réédition. « Mais ce n’était pas déprimant pour nous. Jouer ces chansons dans une petite pièce nous permettait de nous sentir mieux ».
ATTENTION CHEF D’OEUVRE ! Light in the Attic réédite un des grands disques oubliés du folk-rock. Inclus un livret avec de nouvelles interviews de Kauffman et Caboor par Sam Sweet et des photos inédites. Le LP contient une carte de téléchargement. Le Colorado Bridge qui relie Pasadena à los Angeles, surnommé ‘Suicide Bridge’, a été la scène d’un très grand nombre de suicides. Le pont déserté est le décor d’un photoshoot dans lequel posent les songwiters ERIC CABOOR et DAVID KAUFFMAN, et dont résultera la photo et le titre qui ornent la pochette de leur majestueux premier album, Songs From Suicide Bridge, sorti en 1984. CABOOR et KAUFFMAN se sont rencontrés dans les ‘coffee shop’ de Los Angeles. Chacun d’entre eux avait l’habitude de jouer devant dans des salles souvent quasiment vides. Selon Kauffman « ils étaient deux personnes solitaires qui ont uni leurs forces ». Après deux ans à essayer de trouver un label, ils abandonnent. L’industrie se concentrant sur la new wave ou la pop, un groupe de folk rock n’avait pas sa place. Comme un pied de nez, ils décident d’enregistrer leur album le plus sombre. Enregistré sur un 4 pistes Songs From Suicide Bridge est sorti sur leur label Donkey Soul Music. Uniquement 500 exemplaires ont été pressés. C’est une oeuvre d’une beauté époustouflante, qui a largement sa place parmi les plus grands disques d’Americana. On y perçoit finalement beaucoup d’espoir. « Les gens nous disaient que ces chansons sont déprimantes » dit CABOOR à Sam Sweet pour le livret de cette réédition. « Mais ce n’était pas déprimant pour nous. Jouer ces chansons dans une petite pièce nous permettait de nous sentir mieux ».
Alexander Paley est largement reconnu pour ses prouesses techniques éblouissantes, son répertoire exceptionnellement large des concertos et des oeuvres pour piano solo, et la profondeur de ses interprétations uniques et personnelles. Lors de ma première rencontre avec Rameau, j’avais 7 ans. Mon premier professeur était né à Paris et il avait une très bonne connaissance de la culture française. Grâce à lui, je suis à mon tour tombé amoureux de la France en général et de Rameau en particulier, Rameau qui ne m’a plus jamais quitté par la suite. Je l’ai toujours gardé dans un coin de ma tête, sans jamais pouvoir le donner sur scène car, malheureusement, les programmateurs, préféraient et préfèrent encore des compositeurs plus familiers du grand public.(...) C’est résolument en tant que pianiste que j’aborde la musique de Rameau. Nulle question ici d’une simple imitation du clavecin : il me semble dommage de ne pas exploiter les opportunités que notre piano contemporain offre, comme l’a fait, par exemple dans Bach, Glenn Gould, musicien que j’admire. J’ai également apporté une attention particulière à la question du tempo. Sur la question des ornements, pour lesquels le compositeur a laissé une table fort copieuse, je me réclame de Wanda Landowska. L’ornement est, à mes yeux, comme un vaste champ qui permet d’introduire ce qui existait autour de Rameau en son temps. Ainsi, dans La Vénitienne (Premier livre, 1706), après avoir joué strictement ce qui est écrit par Rameau, j’ai inséré des citations de Domenico Scarlatti et de Jean-Paul-Egide Martini (son célèbre Plaisir d’amour). C’est aussi pour cette raison que dans les doubles de la fameuse Gavotte, j’ai introduit le Dies iræ. J’avoue avoir l’intime et forte conviction d’en avoir le droit. J’ai essayé de jouer chaque mélisme, chaque note, écrits par Rameau car le texte reste la Bible, et il doit être scrupuleusement respecté. Mais Debussy disait que la musique survenait entre les notes et il est du ressort de l’interprète de découvrir ce qui existe au-delà du papier et de l’encre noire. Ce que je joue ne relève absolument pas de la transcription telle qu’a pu superbement le faire un Godowski. Ce n’est pas non plus une tentative de transformer la musique en quelque chose d’audible pour un hypothétique auditeur contemporain. J’essaie simplement de partager cette immense beauté qui naît devant moi et devant l’auditeur... Alexander Paley