Un «classique» de la grande époque de Charlie Mensuel, un bijou d'humour, un récit plus actuel que jamais, deux auteurs qui ont connu une «carrière» respective brillante. Voici enfin une réédition des années Goudard enrichie d'une couverture inédite et d'un supplément qui retrace l'histoire de cette savoureuse série. On y apprend par exemple comment le professseur Choron fut à l'origine du projet, comment Jackie Berroyer - chroniqueur dans Hara Kiri - a rencontré Jean-Pierre Gibrat, comment le personnage de la Parisienne est arrivé, pourquoi il y eut plusieurs éditeurs, etc !Ce supplément comprend des documents d'époque, rares ou inédits parfois fournis par les auteurs eux-memes comme cette photo de de famille réunissant les Gibrat ou le passage des auteurs à la pension de famille Les Embruns...L'intégrale (car ça en est bien une) reprend donc les deux premiers épisodes - Dossier Goudard et C'est bien du Goudard publiés à l'origine en 1980 et 1981 et reproduits ici dans leur version d'origine en noir et blanc sur un papier offset - ainsi que les trois épisodes suivants - La Parisienne, Goudard et la Parisienne et Goudard a de la chance - parus respectivement en 1983, 1984 et 1987 puis réunis dans un premier temps dans une version presque intégrale sous une préface de Patrick Cauvin qui figure toujours au sommaire... Ces trois épisodes sont bien sur présentés dans leur version couleur et imprimés sur un papier couché mat.Les Années Goudard c'est aussi et tout simplement une photographie des années 80 à travers la vie d' un ado devenu adulte et papa trop rapidement. Souvenirs souvenirs...Cette fois les lecteurs pourront enfin découvrir tous ces épisodes de Goudard réunis en un seul volume : il était temps !
Troisième volet de cette série fantastique qui ne ressemble ni à l'heroic fantasy ni à la science-fictiontraditionnelle. Après trois ans dans des geôles sordides, Marc arrivera-t-il à élucider, une fois pour toutes, l'énigme de la planète Aldébaran ?
Gilla quitte l'Italie et son petit ami pour entreprendre des études de photo à Paris. Ses préoccupations - amour, amitié, avenir - sont les mêmes que celles de ses amis étudiants. Sauf qu'elle est la proie d'étranges visions et parle avec les fantômes. Ce 1er tome d'un diptyque propose au lecteur une balade à la fois macabre et romantique dans le Paris d'hier et d'aujourd'hui. L'auteur fait preuve, dans son dessin et sa mise en scène, de beaucoup de sensibilité.
Pour le plaisir de redécouvrir les aventures des différents personnages de XIII, nous vous offrons une édition de luxe de ce premier tome, imprimé sur un papier de très grande qualité. Vous pourrez admirer les traits de la Mangouste grâce à un cahier graphique de 16 pages. Une pièce unique, pourvue d'un ex-libris numéroté et signé, qui ne manquera pas de ravir les fans de la série.
Son docteur avait recommandé à Wayne Shelton de ménager son coeur mais, en période de crise, aucun mercenaire ne peut se permettre de refuser un contrat. Sur le papier, le plan est simple : son amie Honesty se fera passer pour la souveraine d'un grand-duché très convoité, tandis que Wayne assurera la sécurité de l'originale. Mais, bien vite, le baroudeur comprend que quelqu'un a réécrit le script en coulisses et que cette comédie politique risque de virer au drame... Tant pis pour les conseils du médecin !
Après L'Enquête Corse et L'Affaire du voile, Jack Palmer enquête au paradis... fiscal ! Chargé par une avocate de prouver qu'un homme en instance de divorce dissimule des revenus à sa femme, Jack Palmer est au Bürgenzell, une charmante principauté alpine. Il réussit à prendre LA photo dont il a besoin, mais le cliché capture aussi l'image d'un mafieux notoire venu déposer une valise de billets. Le détective est dès lors poursuivi par une troupe de truands colombiens, de mafieux russes, de policiers locaux, et croise un chef de chorale pointilleux, des traders fous, et autres allumés - le tout en pleines fiançailles princières ! Tout lien avec l'actualité récente n'est bien entendu, comme toujours avec René Pétillon et Jack Palmer, absolument pas fortuite.
Afin de rendre hommage au formidable et étincelant Jérusalem d'Afrique, voici la nouvelle aventure du Chat du Rabbin en noir et blanc. Elle sera présentée en grand format et accompagnée de 80 pages de crayonnés préparatoires en couleur de l'album qui permettent de s'immerger totalement dans le fantastique travail de Joann Sfar et qui forment le story-board de cette merveilleuse balade africaine.80 pages en N&B et un magnifique story-board intégral en couleurpour plonger dans la magie de la création.Un format et un papier identiques à celui de l'intégrale noir et blanc Isaac le Pirate.
A la lecture de ce 14ème album, aucun doute n'est plus permis : Garfield est un goinfre qui dort beaucoup, ou un feignant qui s'empiffre. Il aime la paresse parce qu'elle demande peu d'efforts et il préfère les spaghettis noués bout à bout parce que c'est meilleur quand ça se mange d'un trait. S'il arrête de manger pendant trois cases (ou de rêver qu'il mange), c'est parce qu'il s'est coincé la mâchoire en bâillant, ou parce qu'il est occupé à disserter sur la qualité de son sommeil. De temps en temps, il joue au volley-chien avec Odie dans le rôle du ballon - ce brave Odie, incarnation obstinée de la joie de vivre et de la parfaite innocence. Et puis il retourne manger une fougère ou une cuisse de facteur. Et à quoi reconnaît-on Garfield sur la photo, perdu au milieu d'un troupeau de cochons ? C'est celui qui est rayé... En passant, Jim Davis nous gratifie d'un excellent modèle de régime, à faire pâlir les magazines féminins : le fameux régime Raymond. Au moindre écart, un type qui s'appelle Raymond vient vous coller une paire de baffes !
Le 6 octobre 1966, dans le numéro 363 de Pilote, Albert Uderzo, dessinateur virtuose des huit premiers épisodes de Tanguy et Laverdure, passait les commandes du dessin à un autre virtuose, touche-à-tout de génie qui influença plusieurs générations d'auteurs de bandes dessinées : Joseph Gillain, alias Jijé. Jean-Michel Charlier, grand maître du scénario d'aventures et journaliste d'investigation, concocta pour son nouveau copilote des histoires taillées sur mesure, plus en phase avec l'actualité brûlante de l'époque. De la case au petit écran, les personnages de papier devinrent des héros de télévision à la popularité extraordinaire. Retrouvez le phénomène Tanguy et Laverdure, les inoubliables Chevaliers du ciel, avec cette nouvelle édition entièrement remasterisée et commentée....
Jean Dufaux et Enrico Marini. Sur le papier, l'association avait de quoi convaincre, et ils n'ont point démérité ! Le dessinateur fait partie des rares artistes capables de concilier l'élégance de l'aquarelle et la nervosité du dessin. Jean Dufaux lui a sculpté une histoire toute en sensualité et en sentiments. Comme souvent chez lui, le contexte et l'action servent de toile de fond à un récit profondément humain où les personnages résolvent leurs conflits en faisant appel à leurs émotions, sans que l'histoire impose ses solutions. Rapaces plonge au coeur du mythe des vampires, pour mieux en extraire l'essentiel, cette danse envoûtante entre Eros et Thanatos, sexe et mort, Rapaces et Vampires... Cette intégrale présente les 4 tomes de Rapaces sous un format plus grand encore que les albums classiques. Elle se veut luxueuse et offre de très belles illustrations d'Enrico Marini.
Jon a tout de même des satisfactions. En tant que maître de maison, c'est lui qui donne des ordres à Garfield. Et en tant que chat de la maison, Garfield se permet de les ignorer. Comme ça, les vaches sont bien gardées.Garfield vit parfois des choses bizarres : il a l'air en forme, alors qu'il est de très mauvais poil. Ça lui complique la vie. Odie, lui, pète la forme sans aucune nuance. Le problème, c'est qu'il n'y a pas de bouton pour l'éteindre.Toujours aussi sportif, Garfield préfère le papier peint à fleurs aux expéditions dans la nature. Et la pâtée en boîte à la souris vivante, qui a une paix royale chez lui. Elle est sympa, d'ailleurs. Elle vient lui proposer de lui couper sa viande, puisqu'il atteint l'âge canonique de vingt ans. Et combien de kilos ? On ne sait pas, mais sa balance hurle faîtes évacuer l'appareil quand il monte dessus. Ça demanderait peut être un petit régime, mais c'est trop tard : Garfield vient de commander dix mille pizzas au Père Noël.
Jazz Maynard est un musicien génial et un cambrioleur surdoué ? à moins que ce ne soit l'inverse. Il manie la trompette en virtuose et le pied de biche en artiste. Ajoutons, pour faire bonne mesure, que c'est aussi un homme au grand coeur. Jazz connaît une autre musique : celle de la rue, de la grande débrouille et des petites magouilles. Il l'a apprise dans le quartier populaire d'El Raval, à Barcelone, avec ses copains Teo et Judas.Le premier lui est resté fidèle, tandis que le second a joué une autre partition. Il faut dire qu'avec un nom pareil... S'il a parfois quitté Barcelone, direction New York ou Reykjavik, Jazz est toujours revenu dans sa ville natale, comme si les fantômes de son passé le tiraient par la manche. Pas facile d'échapper à la petite musique du destin... Ces intégrales en très grand format, augmentées de dessins inédits, permettent de redécouvrir les scénarios impeccables de Raule, magnifiés par le trait expressionniste de Roger.Une édition exceptionnelle pour une série qui ne l'est pas moins, publiée en deux volumes et en noir et blanc sur un papier de haute qualité.
Jazz Maynard est un musicien génial et un cambrioleur surdoué ? à moins que ce ne soit l'inverse. Il manie la trompette en virtuose et le pied de biche en artiste. Ajoutons, pour faire bonne mesure, que c'est aussi un homme au grand coeur. Jazz connaît une autre musique : celle de la rue, de la grande débrouille et des petites magouilles. Il l'a apprise dans le quartier populaire d'El Raval, à Barcelone, avec ses copains Teo et Judas.Le premier lui est resté fidèle, tandis que le second a joué une autre partition. Il faut dire qu'avec un nom pareil... S'il a parfois quitté Barcelone, direction New York ou Reykjavik, Jazz est toujours revenu dans sa ville natale, comme si les fantômes de son passé le tiraient par la manche. Pas facile d'échapper à la petite musique du destin... Ces intégrales en très grand format, augmentées de dessins inédits, permettent de redécouvrir les scénarios impeccables de Raule, magnifiés par le trait expressionniste de Roger.Une édition exceptionnelle pour une série qui ne l'est pas moins, publiée en deux volumes et en noir et blanc sur un papier de haute qualité.
Une tâche de vin lui dessine sur le visage la carte d'un continent inconnu. Il est né comme ça. Et il est né abandonné. Son décor, c'est un vieux hameau perdu entre une voie ferrée désaffectée et des champs de lavande. un village fantôme d'où la vie s'est enfuie avec le dernier train. Il reste juste le bar-tabac et la boucherie, tenue par une espèce de brute carrée qui accouche ses bestioles, les élève , les abat et les vend... Une jeune femme vit dans une grande maison au bout du village, mais personne ne la voit jamais et on l'appelle Marie-Mystère. Lie-de-vin aime bien penser que Marie-Mystère est sa vraie mère, et qu'un jour, elle lui dira d'entrer. Sa mère, c'est son obsession. Et s'il bouquine le livre des records, c'est parce qu'il cherche un record à battre. Comme ça, elle verra sa photo dans le livre, elle sera fière et elle reviendra. En attendant, il bat un record moins glorieux : trente secondes pour faire l'amour à Maïs, la fille de la ferailleuse. Dans ce décor aride, Lie-de-vin apprivoise les beautés de la vie et ses cruautés avec une sensibilité à fleur de peau, délicatement teintée de fatalisme et d'humour. Quant à Maïs, on ne peut pas dire que ce soit une tendre. Mais elle est vivante et elle l'entraîne vers la vie. Il en a besoin : un salaud lui a tué son chien, et maintenant, c'est le cadavre d'une femme qu'on retrouve enfoui sous terre. Corbeyran et Berlion ont souvent travaillé ensemble. Mais ce livre-là, traitant un sujet plus personnel, semblait incompatible avec le duo . Pourtant, le miracle s'est accompli - un miracle qui a demandé des années de travail et d'échanges épistolaires, dont nous avons un échantillon en fin d'album. Soutenue par une construction virtuose, colorée de détails touchants ou terribles, l'histoire avance lentement mais sûrement, avec la force d'une émotion remontée de loin. Et le résultat, entre vie et immobilité, tendresse et espoir, ne se laisse pas oublier facilement.
Un papa qui péte les plombs et enlève ses enfants confiés par la justice à sa femme, c'est hélas, relativement fréquent. Un papa qui au préalable étrangle son ex, c'est heureusement beaucoup plus rare.Mais si le papa en question est un ministre en exercice, c'est quasiment de l'inédit ! Le hasard voudra que dans sa fuite en voiture, Sver Roslin tombe sur un jeune noir. Sans se douter que celui-ci, Albertus M'Natogo, est en route pour Bruxelles où il doit intégrer une équipe de l'Europolice.En ces années 2010, cette institution supranationale est boudée par les polices nationales jalouses de leurs prérogatives, et on y affecte des éléments de second ordre. Albertus, pourtant, ne manque ni d'esprit d'initiative, ni de courage, même s'il fait parfois preuve d'une naïveté confondante.Ce qui ne l'empêchera pas de mettre fin au calvaire des deux pauvres gosses à l'issue d'une cavale de 297 km. La lecture du premier tome d'Al' Togo se déroule sur trois niveaux. Le premier esquisse une Europe de demain dans laquelle les frontières ont davantage disparu sur le papier que dans les têtes. Le deuxième montre intelligemment l'enfer que vivent deux petites filles aux mains d'un père devenu fou et assassin.Le troisième nous fait découvrir Albertus M'Natogo, dit Al' Togo, black français, et Judith Van OOveren, sa partenaire d'Europolice, blonde bourgeoise néerlandaise. Au fil des albums -une histoire complète à chaque fois-, chacun apprendra à connaître l'autre. Et ses secrets. Judith n'est pas au bout de ses surprises.
Juin 1914, dans le sud-ouest de la France. Henri Cazennac, officier géographe des colonies, retrouve la demeure familiale et Etienne, son jeune frère qui se destine à la prêtrise. C'est un bel été, l'atmosphère est à l'insouciance, et on parle surtout de la saison qui s'annonce exceptionnelle pour le bordeaux. Bien sûr, la révolution menace à Moscou et la situation européenne est tendue, mais comme le dit Etienne, nous sommes dans un monde moderne où l'on ne sacrifie pas des milliers d'hommes dans un but économique . Mais le 28 juin 1914, c'est l'étincelle : l'archiduc François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo. Ensuite, tout se précipite. Le 1er août, c'est la mobilisation générale. Et le 12 octobre au matin, le facteur apporte un sinistre colis contenant ce qui reste de Henri Cazenac : la croix qu'il portait sur lui et un morceau de papier brûlé où sont inscrits les mots soixante cible . Cazenac traquait un traître qui vendait des renseignements aux allemands et il a été tué. Aussitôt, Etienne s'enrôle et rejoint le front.Cette nouvelle série nous raconte le destin d'une famille dans le cadre d'une terrible boucherie qui devait durer quatre ans, avec, dans les ruines et la boue des tranchées, les amitiés, les trahisons, les faux-semblants, car personne n'est vraiment ce qu'il prétend être, dans cette histoire. Et comme le dit un agent double avant de mourir : Nous sommes tous de fieffés gueux... Ne te fie àaucun de nous. la citation est tirée de Hamlet, mais elle est intemporelle et universelle.
Une charmante banlieue citadine, de nos jours. Quoique. Peut-on dater les aventures de Boule et Bill ? Non, sans doute. L'univers de Roba n'a pas changé depuis ses débuts, en 1959, ou si peu. Il a évolué. De manière constante, car l'homme est un perfectionniste et ses personnages davantage que des créations de papier. Dans ce petit quartier tranquille où ils vivent leurs aventures quotidiennes depuis plus de quarante ans maintenant, Roba a choisi de planter son chevalet et d'observer. Cela donne cet album, le premier depuis cinq ans : Les quatre saisonsde Boule et Bill. Avec son immense talent mais aussi son humilité naturelle, Jean Roba s'est donc mué en observateur attentif du cycle de la vie. À chaque saison, à chaque mois de l'année, il a imaginé son petit monde aux prises avec les innombrables épisodes aventureux du quotidien. L'hibernation de Caroline, la migration des oiseaux, les vacances et les giboulées, tous ces moments que nous ne voyons plus ont inspiré le metteur en scène du bonheur tranquille qu'est Roba. Les quatre saisons de Boule et Bill ne constitue pas un album de plus à ranger dans votre bibliothèque pour compléter une collection. Il s'agit ni plus ni moins d'un chef d'oeuvre d'humour dans la concision, de dessin épuré et virevoltant, d'une éclaboussant leçon de vie. Parce qu'on l'a trop longtemps attendu, parce qu'il est plus tendre avec ses personnages que jamais, parce qu'il jette sur la vie un regard à nul autre pareil, Jean Roba nous émeut autant qu'il nous amuse. Chez lui, la poésie et l'humour se marient jusqu'à la perfection. C'est sans doute pour cela que les enfants d'hier lisent toujours Boule et Bill. Et le font découvrir avec plaisir aux enfants d'aujourd'hui !
Résumé du dernier épisode : sorti du piège de la Belle-Hélène (et du premier cycle de ses aventures), Yann Calec se retrouve second sur le Ouessant, dont le commandant, Avron, est assassiné.La police arrête rapidement le coupable idéal, un docker noir, mais Calec juge cette conclusion un peu hâtive. Tout le monde pouvait tuer Avron, car tout le monde à bord le détestait, et deux détails restent obscurs. Le bref passage à bord de soeur Marie-Madeleine de la Rédemption, et la disparition du chat du mousse la nuit du meurtre !Promu commandant intérimaire du Ouessant, Calec reprend la mer. A la première escale, une Africaine lui apporte un paquet contenant des diamants. Le paquet étant destiné à Avron, Calec fouille sa cabine pour en savoir plus, et y trouve une photo de mariage représentant Avron et soeur Marie-Madeleine. Décidément, ça sent l'embrouille !Calec aimerait bien dire deux mots à cette fausse bonne soeur qui, le jour du meurtre, a quitté le cargo pour soi-disant se rendre dans une mission catholique, la mission de Kibangou. Peu après, Calec reçoit un autre paquet, plus macabre ? il contient un doigt de son lieutenant subitement disparu, et une lettre menaçant de lui expédier le reste par petits bouts s'il ne rend pas les diamants. Calec ne peut plus rendre les diamants qu'il avait cachés et qui lui ont été volés.Il se résout donc à aller voir la police locale, qui, une fois de plus, boucle l'affaire un peu vite en concluant à un règlement de comptes entre trafiquants. Calec n'y croit pas. Quelques diamants dans un paquet de clopes vide ne constituent pas à ses yeux un vrai trafic, il continue l'enquête.Il découvrira la vérité à Kibangou, vérité dans laquelle... le chat avait un rôle. Dans la nuit des ports, sous le soleil du Congo, une aventure torride ? avec ce qu'il faut de danger, de suspense, d'humour et de sales types ? servie par un dessin lumineux et expressif.Calec, réembarqué sur le Ouessant et très désireux de revoir Rosana et Iñès, leur petite fille, vient de tracer sur la carte la route de Rouen.Une suite aura donc bien lieu, en l'occurrence avec un cycle qui se déroulera en Asie.
C'est fou ce que la conjugaison d'un grain de sable et de la théorie des dominos peut faire comme dégâts ! Prenez le cas de Mr Quayle. Ce milliardaire US s'apprête à signer un pharamineux contrat avec le Khalakjistan (ex URSS). Enjeu, des mines contenant le fameux germanium que tout le monde s'arrache. Il ne lui reste plus qu'à lever l'option prise à travers sa filiale française et l'affaire est emballée. C'est là qu'intervient le grain de sable sous forme d'un brave paysan traversant une route du Khalakjistan. La valse des dominos s'enclenche. Pour éviter le chariot, un camion français percute la voiture du Ministre de la guerre local qui en avale son bulletin de naissance. Le routier en prend pour trente ans. Sous la pression de son syndicat qui menace de bloquer les routes, Paris boycotte le Khalakjistan. Du coup, l'option de Quayle ne vaut plus que son poids de papier. Seule solution pour relancer le jeu, faire évader le routier. C'est là qu'intervient Wayne Shelton. Une figure. A dirigé à 19 ans des commandos qui menaient la vie dure au Vietcong en lui tombant dessus par le Laos. Une référence. S'est ensuite recyclé contrebandier au Moyen-Orient qu'il connaît, caillou par caillou, de Beyrouth à Kaboul. Pour dix millions de dollars, Shelton va rameuter son ancienne équipe et monter un plan remarquablement vicieux pour libérer le routier. Évidemment d'autres grains de sable vont transformer l'opération montée au millimètre en un enfer mortel. Les survivants seront rares. Et excessivement en colère. Vive la grand aventure ! A mi-chemin entre le commando Caïman de Bruno Brazil et Les douze salopards, la série Wayne Shelton redonne ses lettres de noblesse à la BD qui déménage. Cerise sur le gâteau, Van Hamme (XIII, Thorgal, Largo Winch) a mis au point un festival de ferraille tordue, incendiée, pulvérisée qui a rappelé sa belle jeunesse à Christian Denayer créateur, dans les années70, de la célèbre série des Casseurs. A l'issue de cette première aventure en deux albums, Jean Van Hamme passe le flambeau à Thierry Cailleteau, créateur d'Aquablue, qui concocte déjà pour Denayer la prochaine aventure de Shelton, seul baroudeur quinquagénaire de la BD !
C'est fou ce que la conjugaison d'un grain de sable et de la théorie des dominos peut faire comme dégâts ! Prenez le cas de Mr Quayle. Ce milliardaire US s'apprête à signer un pharamineux contrat avec le Khalakjistan (ex URSS). Enjeu, des mines contenant le fameux germanium que tout le monde s'arrache. Il ne lui reste plus qu'à lever l'option prise à travers sa filiale française et l'affaire est emballée.C'est là qu'intervient le grain de sable sous forme d'un brave paysan traversant une route du Khalakjistan. La valse des dominos s'enclenche. Pour éviter le chariot, un camion français percute la voiture du Ministre de la guerre local qui en avale son bulletin de naissance. Le routier en prend pour trente ans. Sous la pression de son syndicat qui menace de bloquer les routes, Paris boycotte le Khalakjistan. Du coup, l'option de Quayle ne vaut plus que son poids de papier.Seule solution pour relancer le jeu, faire évader le routier.C'est là qu'intervient Wayne Shelton. Une figure. A dirigé à 19 ans des commandos qui menaient la vie dure au Vietcong en lui tombant dessus par le Laos. Une référence. S'est ensuite recyclé contrebandier au Moyen-Orient qu'il connaît, caillou par caillou, de Beyrouth à Kaboul.Pour dix millions de dollars, Shelton va rameuter son ancienne équipe et monter un plan remarquablement vicieux pour libérer le routier. Évidemment d'autres grains de sable vont transformer l'opération montée au millimètre en un enfer mortel. Les survivants seront rares. Et excessivement en colère.Vive la grand aventure ! A mi-chemin entre le commando Caïman de Bruno Brazil et Les douze salopards, la série Wayne Shelton redonne ses lettres de noblesse à la BD qui déménage.Cerise sur le gâteau, Van Hamme (XIII, Thorgal, Largo Winch) a mis au point un festival de ferraille tordue, incendiée, pulvérisée qui a rappelé sa belle jeunesse à Christian Denayer créateur, dans les années 70, de la célèbre série des Casseurs.A l'issue de cette première aventure en deux albums, Jean Van Hamme passe le flambeau à Thierry Cailleteau, créateur d'Aquablue, qui concocte déjà pour Denayer la prochaine aventure de Shelton, seul baroudeur quinquagénaire de la BD !