A la sortie d'un cinéma, Tintin et le capitaine Haddock tombent sur le général Alcazar. Dans la précipitation, ce dernier perd son portefeuille. La lettre et la photo d'avions qu'il contient conduiront les deux amis jusqu'au Khemed, pays du Moyen-Orient en proie à de graves troubles politiques.
Consultant en cachette les dossiers médicaux de son père, médecin légiste, Robin découvre la photo d'un homme dont le corps est percé de centaines de trous. Persuadés que cette mort est l'oeuvre d'un vampire, Robin et Max se lancent sur les traces du présumé meurtrier.
A la sortie d'un cinéma, Tintin et le capitaine Haddock tombent sur le général Alcazar. Dans la précipitation, ce dernier perd son portefeuille. La lettre et la photo d'avions qu'il contient conduiront les deux amis jusqu'au Khemed, pays du Moyen-Orient en proie à de graves troubles politiques.
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil... Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d'enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part.La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d'un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l'Ouest, avaient pris conscience.Et pour cause. La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l'encontre des Juifs sur le front de l'Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir. Sur le terrain, Himmler faillit réussir. Dans les mémoires, il en allait tout autrement.Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l'existence de cette dernière. La chasse est lancée. Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.Le destin, là encore, va choisir ses victimes.Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?C'est aujourd'hui que tout se joue.Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil. Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d'enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part.La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d'un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l'Ouest, avaient pris conscience.Et pour cause. La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l'encontre des Juifs sur le front de l'Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir.Sur le terrain, Himmler faillit réussir.Dans les mémoires, il en allait tout autrement.Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l'existence de cette dernière.La chasse est lancée.Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.Le destin, là encore, va choisir ses victimes.Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?C'est aujourd'hui que tout se joue.Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.
elle s'appelle emmy.elle avait tout juste 8 ans et la vie devant elle. sa dernière photo la montre souriante... comme sur l'affiche qui porte le mot : missing... disparue. on a beau être flic, rompu aux pires horreurs... certaines blessures ne se ferment jamais. un deuil, ça se construit avec la vue d'un corps. emmy... où es-tu emmy oe
Reproduit la première présentation (dos toilé, papier épais, couleurs pastels...) de cet album paru en 1945, qui raconte les péripéties de Tintin en Amérique.
Reproduit la première présentation (dos toilé, papier épais, couleurs pastels...) de cet album qui raconte comment Tintin part au Tibet pour sauver son ami Tchang.
Anna, seize ans, accepte d'envoyer une photo de ses seins nus à son petit-ami. Le lendemain, celui-ci la diffuse sur Facebook et tout le lycée la voit. Anna commence alors à être harcelée. Des rumeurs circulent sur son compte... Pour mettre fin à ce cauchemar, Anna et sa mère quittent Londres et s'installent en Ecosse. Nouveau nom, nouvelle ville, nouveau lycée : rien ne peut la relier à son passé. Sauf qu'un jour, elle entend pte dans les couloirs, et tout recommence...
Molly a commencé par tracer une ligne en plein milieu du tapis. Ensuite, elle a reposé la craie et m'a dit : Voilà. Maintenant, libre à toi d'être aussi crade que tu veux, mais ton bazar, tu le gardes chez toi. Ce côté-là, c'est le mien ! Deux soeurs, deux façons de voir la vie, deux destins. Meg aime les livres, la photo, Molly préfère les robes, les fêtes et les garçons. Elles sont différentes en tout et pourtant, dans la chaleur de cette campagne, au fin fond des Etats-Unis, c'est ensemble qu'elles vont goûter aux saveurs douces et amères de la vie.
« Si la photo est ratée, c’est quetu étais trop loin ! »Le plus célèbre des reporters de guerre, auteur polémiqué de LA photode la guerre d’Espagne, l’un des seuls photographes à avoir couvertle débarquement de Normandie, co-fondateur, avec Cartier-Bresson, del’agence Magnum, nous est livré ici dans toute sa complexité. Un hommeextrême, toujours sur le fil du rasoir, recherchant le danger et la mort,hanté toute sa vie durant par son unique amour (malgré de nombreusesmaîtresses) disparu lors de la guerre d’Espagne. Il n’aura de cesse de bravertous les dangers pour la rejoindre dans une mort en première ligne.
Cette réédition permettra aux amateurs d'apprécier un album fleurant bon l'ancien : couverture non pelliculée, dos toilé, papier épais pas trop blanc, couleurs pastel... Et pour les spécialistes, le plaisir de dénicher les petites différences dans la couverture, la page de titre, certaines cases, certaines bulles...
Aller à confesse n'est pas mon genre. Pas vraiment... Et pourtant voilà que j'y cours, avec plume et papier, pour raconter ma vie. Ma dégueulasse de vie ! J'vous passe les années d'enfance, l'apprentissage et tout le reste. Rien à redire. Une silhouette parmi tant d'autres. Par contre, un beau jour, comme on dit dans les livres, tout a basculé. C'est là, peut-être, que ma vie a commencé. En tout cas, c'est là qu'elle a commencé à s'arrêter...
1920, Li, sept ans, jouée et perdue par son oncle, est envoyée à Shanghai. Son nouveau maître, le cruel Zhang Xi Shun, est l’un des dirigeants de la triade « la Bande verte » qui domine la ville. Li, affectée aux cuisines, est un jour accusée d’avoir volé du papier de riz et portée devant son maître. Celui-ci découvre alors chez cette créature chétive, un don pour le dessin. Cela lui vaudra de prendre une place spéciale auprès de ce personnage terrifiant mais raffiné…
Dans unezone pavillonnaire anonyme, un homme s'introduit discrètement dans une maison, visiblement rompu à l'exercice. C'est un tueur, venu attendre dans sa cachette le journaliste Pierre Brémond, alors occupé à finaliser un dossier très compromettant pour Alexandre Alberti, célèbre financier international. Pourtant, au lieu de remplir son contrat, le tueur propose au journaliste un très surprenant marché : exécuter son propre commanditaire, Alberti, en échange d'une photo que Brémond conserve sur son bureau - un simple portrait de sa femme et de sa fille...Ciselé, rigoureux, Faux pas est une adaptation en deux volumes du polar éponyme de Michel Rio, dont le romancier signe lui-même le scénario.
Arbres fruitiers ou tropicaux, végétaux grimpants ou aquatiques, plantes carnivores, champignons, palmiers, algues, cactus et fleurs sauvages... ce petit jardin de papier célèbre le merveilleux monde botanique. Les illustrations splendides et détaillées de Katie Scott se conjuguent à l'expertise incomparable de Kathy Willis, dans un version du texte concise et limpide, tel un herbier de botaniste délicat. Après le succès de l'album, revoici Botanicum dans un petit format précieux comme une boîte aux trésors : le cadeau idéal !
Simon Davenport rentre chez lui après une semaine d'absence. À la une du quotidien régional, il découvre une photo où l'on aperçoit sa maison. À la fenêtre du premier étage, il distingue une silhouette qui ressemble à son épouse Sylvia... morte depuis deux mois !Bien vite, d'autres signes troublants apparaissent. Des inscriptions étranges sur les murs de la cave. Des objets brisés. L'atmosphère s'alourdit de menaces autour de Simon.Le vieux Casper, patron de l'hôtel local, prétend avoir entretenu une relation secrète avec Sylvia. Il est persuadé que la jeune morte cherche à transmettre un message à son mari.Et qui est donc cette chanteuse qui se produit chaque soir à l'hôteloe Elle ressemble étrangement à Sylvia...Simon Davenport sent sa raison vaciller.Quelqu'un essaie-t-il de le rendre fou ? Mais dans quel but ?
Dans Tintin en Amérique, le héros confirme sa vocation de redresseur de torts, en s'opposant au mafioso Al Capone, aux gangsters de Chicago et aux fripouilles de tout accabit. Déjà Hergé témoigne d'une vision généreuse du monde, stigmatisant par exemple l'attitude dominatrice des blancs envers les indiens peaux-rouges. Les Aventures de Tintin en fac-similés proposent aux fidèles de Tintin et d’Hergé de retrouver le plaisir d’albums strictement conformes aux éditions originales. Chaque volume est en effet proposé dans une nouvelle édition « à l’ancienne », au plus près des qualités et caractéristiques de l’édition d’origine : couverture non-pelliculée, dos toilé, papier épais, etc. Sur fond de nostalgie, l’éternelle redécouverte d’une œuvre majeure.
À l'instar de la collection des Aventures de Tintin en fac-similés couleur, la collection Alix en fac-similés propose aux fidèles de Jacques Martin et de son personnage fétiche de retrouver le plaisir d'albums strictement conformes aux éditions originales.Chaque volume est en effet proposé dans uneréédition « à l'ancienne », au plus près de la parution d'origine : couverture non pelliculée, dos toilé, papier épais, coloris aux tons chauds retrouvés, etc. Une collection qui fleure bon la redécouverte nostalgique d'une oeuvre majeure.Apparu en septembre 1948 dans le journal Tintin, Alix vit avec L'Île maudite sa troisième aventure, qui le met au contact de la puissance qui est alors la grande rivale de Rome : Carthage. Comme dans les deux précédentes, il y affronte un redoutable adversaire, le Grec Arbacès.
Fac simile Noir et Blanc : Tintin au Congo. Les fac-similés sont des copies à l'identique des premières éditions des albums de Tintin. A peine rentré d'URSS, Tintin repart pour le Congo. Sorcier du royaume des Babaoro'm, en lutte contre une bande de gangsters à la solde d'Al Capone,.., le plus célèbre de nos reporters sortira bien sûr triomphant de toutes ces aventures. Pour notre plus grand plaisir à tous. Les Aventures de Tintin en fac-similés proposent aux fidèles de Tintin et dHergé de retrouver le plaisir dalbums strictement conformes aux éditions originales. Chaque volume est en effet proposé dans une nouvelle édition « à lancienne », au plus près des qualités et caractéristiques de lédition dorigine : couverture non-pelliculée, dos toilé, papier épais, etc. Sur fond de nostalgie, léternelle redécouverte dune œuvre majeure.
Dans un parc de Bruxelles, la jeune Zoé fait une découverte macabre : un tronc humain sur lequel on a gravé quelques mots de japonais. Elle prend le cadavre en photo sur son téléphone mobile, mais, contre toute attente, ne s'adresse pas à la police : quel meilleur sujet d'enquête que ce vrai meurtre pour le Bruxelles Detective Ritual, le club de détectives amateurs qu'elle a créé avec une bande de copains ?Très vite, les lycéens identifient une première piste : le texte japonais trouvé sur le corps peut se traduire par « Je suis Kroko ». Exactement la phrase-culte que prononce de façon récurrente le « méchant » de Lethal Pencil, très célèbre manga dont l'héroïne est elle-même. une dessinatrice de mangas.Pendant ce temps, la police enquête elle aussi, avec le concours d'une « profileuse » bientôt persuadée d'avoir affaire à un serial killer.Le premier volet d'un diptyque - en partie inspiré d'un fait divers récent au Japon - et l'arrivée chez Casterman d'un scénariste de poids : Yann.
Les Aventures de Tintin en fac-similés proposent aux fidèles de Tintin et d’Hergé de retrouver le plaisir d’albums strictement conformes aux éditions originales. Chaque volume est en effet proposé dans une nouvelle édition « à l’ancienne », au plus près des qualités et caractéristiques de l’édition d’origine : couverture non-pelliculée, dos toilé, papier épais, etc. Sur fond de nostalgie, l’éternelle redécouverte d’une oeuvre majeure. Ce fac-similé des Cigares du pharaon est strictement conforme à l’édition de 1942. C’était alors la dernière fois que cette aventure de Tintin était publiée dans sa version noir et blanc originelle. Par la suite, lors de ses éditions ultérieures, l’album serait proposé dans une édition colorisée, comme l’ensemble des volumes de lasérie.
Les bijoux de la Castafiore est le premier titre qui n'a pas paru en nouveauté avec un dos toilé. Il est sorti sous une présentation de transition, avant celle qui a cours aujourd'hui: plat verni plutôt que pelliculé. Dos papier imprimé (en jaune) mais sans texte.Bijoux est un album atypique. Préféré de nombreux tintinophiles mais pas des plus jeunes lecteurs, il a constitué pour Hergé une sorte de défi: réaliser une aventure avec un nombre très réduit des ressorts extérieurs. Une comédie de moeurs respectant les trois unités du théâtre: temps, lieu et action. Pas de deus ex machina sinon une bien modeste pie.Les études de caractère des personnages d'Hergé, peaufinées album après album, sont subtiles, cohérentes et approfondies. Ce qui a permis à Hergé de confronter ses personnages dans un huit-clos intimiste.
Deux jumelles naissent à Hong Kong de père inconnu. L’une d’entre elles, Jade, est venue au monde presque aveugle, avec des yeux entièrement blancs qui ne lui permettent qu’une vision extrêmement restreinte. Mais au fil du temps, pour compenser ce lourd handicap, l’enfant va développer un rapport au monde ludique, excentrique et provocateur, avec la complicité de sa soeur Sophie et de Philippe, un ami français de la famille qui va progressivement jouer auprès des jumelles un rôle de mentor, en lieu et place du père absent. Il initie notamment Jade au maniement de l’appareil photo numérique qui, par l’entremise de son viseur vidéo, lui offre un substitut de vision humaine.On suit dès lors le surprenant parcours de cette personnalité atypique et attachante. D’abord enfant non conformiste et parfois presque violente, au point de s’infliger des blessures volontaires qui sont autant de manières d’inscrire dans sa chair la configuration de son environnement, Jade deviendra une adolescente sensible puis une adulte qui fascine par sa personnalité complexe, étonnant mélange d’énergie, de volonté et d’étrangeté. Le portrait intense d’une guerrière qui n’a jamais lâché prise ni jamais renoncé à être elle-même, quel qu’en soit le prix.
En 1986, Philippe Geluck publiait le premier album du Chat, sobrement intitulé Le Chat. Nous voilà, trente ans plus tard, au tome 21, avec sous les yeux la preuve de l'incroyable vitalité de l'auteur et de son personnage !Le Chat est dans une forme éblouissante et nous fait rire à chaque page, même si les thématiques abordées sont parfois graves. Geluck lui-même, on le sent bien, s'émerveille de la volubilité de son héros et couche sur papier les délires métaphysiques que sa créature lui glisse à l'oreille, en un cocktail explosif et subtil.Cela faisait sept ans que Geluck ne nous avait pas sorti un Chat en format classique de 48 pages. Entre temps, il s'était amusé à produire un livre de textes vachards, une Bible selon Le Chat, plusieurs coffrets... Et voici qu'il revient aux fondamentaux comme pour nous dire « Vous savez, j'ai fait tout ça pour m'amuser mais je suis toujours capable de produire un album classique dont vous me direz des nouvelles ! » Et les nouvelles sont plus que bonnes, l'opus 21 est fabuleux ! Merci Monsieur Geluck et merci Le Chat !
« Mes meilleurs dessins ont souvent surgi sur des bouts de papier de hasard, entre griffonnages inconscients et images intentionnelles. Ils apparaissent sur des carnets de téléphone, en marge de colonnes de journaux et de magazines, sur des post-it, des enveloppes et des couvertures de livres (.) » Ainsi Art Spiegelman présente-t-il cette création éditoriale très inhabituelle qu'est Be A Nose: une collection de trois carnets de croquis, tenus au fil des années au hasard de ses multiples activités. La période couverte par ces carnets est vaste : de 1979, pour les images les plus anciennes, à 2007, pour les plus récentes. Le matériel iconographique et narratif qu'ils contiennent est d'une grande richesse et d'une surprenante diversité : portraits hâtifs, paysages urbains, traits d'humour, amorces d'histoires ou griffonnages réalisés à l'instinct au cours de conversations téléphoniques - le tout souvent imprégné de ce pessimisme ironique dont Spiegelman a fait sa marque de fabrique.Bien évidemment, l'ensemble du document est proposé en version originale, seule manière d'en conserver toute la saveur puisque dessins et annotations manuscrites y sont souvent inextricablement mêlés. Be A Nose sort en librairie sous la forme d'un coffret soigné, assorti d'un livret explicatif en français.
Lorsque cette oeuvre de Pierre Christin et Enki Bilal est sortie en 1984, sa nouveauté radicale a été unanimement saluée. Rompant aussi bien avec la bande dessinée traditionnelle qu'avec le livre illustré classique ou le simple carnet de voyage, elle mélangeait reportage de terrain et fiction littéraire, photo, peinture et dessin, interviews plus ou moins apocryphes et documents plus ou moins retravaillés, sociologie urbaine et fiction hollywoodienne, jouant autant sur une maquette objective de type magazine que sur un discret parfum subjectif. Autant d'éléments qui allaient tous se retrouver ultérieurement à des degrés divers dans la production graphique française contemporaine. Reprendre cet album aujourd'hui, après de longues années où il est resté pratiquement introuvable, c'est comme redécouvrir dans la salle obscure de nos souvenirs un film en technicolor ayant légèrement pâli depuis. Mais aussi un document sur le Los Angeles d'alors, une plongée dans les quartiers cramés, une virée dans les banlieues chic, une initiation à ce qui allait devenir la modernité internationale, une méditation sur ce qu'était déjà la célébrité au cinéma et ailleurs. Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star des sixties, a donc disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Deux jeunes Français partent à sa recherche dans une sorte de long travelling avant, entre road movie reformaté et film noir à suspense..
La chronique douce-amère du délitement d'un couple contemporain.Une cellule familiale unie et aimante... Le jeune père et mari, Pierre, est un universitaire, expert de l'antiquité romaine, si profondément investi dans le passé qu'il en perd souvent contact avec le présent. Deux personnages féminins partagent son quotidien : Véra, son épouse, et Bérénice, leur petite fille de quatre ans. Pierre vient d'initier cette dernière à l'existence des pénates, ces petits dieux domestiques qui protégeaient les familles romaines. Une cellule familiale unie et aimante ? En apparences. car de subtiles dissensions affaiblissent et distendent les relations entre Pierre et Véra.L'entrée en scène de Simon, vieil ami de Pierre de passage dans leur foyer après un drame personnel, va cristalliser ce malaise diffus. Les pénates de la petite Bérénice vont-elles remplir leur office et empêcher la désintégration du foyer ?L'examen sans concession d'un couple d'aujourd'hui, en crise, subtilement balancé entre douceur du dessin et acuité du regard. Initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope, Les Pénates est ici proposé dans une version augmentée de 6 pages et spécialement retravaillé pour l'édition papier.
Ce grand album luxueux propose un panorama complet du travail de François Schuiten : scénographie, architecture, peinture, etc.Depuis quarante ans, François Schuiten construit une oeuvre singulière et polymorphe. Elle s’est d’abord déclinée en bande dessinée, culminant avec succès dans la série Les Cités obscures en compagnie de Benoît Peeters. Mais cet horloger du rêve a très vite tissé des liens avec le cinéma, les arts de la scène et la muséographie. Architecte de l’événement, intervenant dans la ville autant que dans la vie, Schuiten a réalisé d’immenses scénographies comme «A Planet of Visions » à l’Exposition Universelle de Hanovre (cinq millions de visiteurs en 2000), du design urbain (la station de métro Arts et Métiers à Paris, la Dentelle Stellaire à Lille), de la conception de décors et de costumes pour l’opéra comme pour le cinéma, ou encore l’aménagement de lieux prestigieux (la Maison Autrique et le futur Train World à Bruxelles, la Maison Jules Verne à Amiens). Quant aux projets qui sont restés des utopies de papier, ce livre les révèle dans toute leur ampleur…Nouvelle édition corrigée, sous couverture souple avec rabats.
Le dernier épisode de Magasin général, point final d’une exceptionnelle série à succès.Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ?Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce spectaculaire dénouement en forme d’apothéose joyeuse, c’est le bonheur ! Loisel et Tripp ont manifestement pris un plaisir fou à mener jusqu’à son terme le destin de chacun des protagonistes de cette truculente histoire chorale à l’humour irrésistible, au fil des quelques mois de l’année 1928 où l’on passe des neiges profondes à la chaleur de l’été sur fond de retour des hommes de leur hivernage. On y apprendra, parmi bien d’autres surprises, ce qu’il advient du bateau du vieux Noël, ce qui tourmentait tant Réjean le jeune prêtre ou encore ce que cachait la grossesse inattendue de Marie… Et le village de Notre-Dame-des-Lacs, au terme de ce final enfiévré célébré comme il se doit par un grand feu de la Saint-Jean, entre à son tour dans la modernité.Près de deux ans et neuf albums après la mort de Félix, feu l’époux de Marie, qui marquait l’amorce de la saga, Magasin général est devenu un classique de la bande dessinée.Pour l’occasion, ce neuvième et dernier volume est enrichi d’un copieux bonus en forme de générique de fin, traité à la manière d’un album photo réunissant tous les acteurs de cette inoubliable et si attachante tribu.
Desmond, un gentil raté qui dispute à son ex-femme la garde de leur fils Théo, rencontre la jolie Rose. La jeune femme dissimule un secret : cleptomane, elle a dérobé à François, un vieux beau fortuné, un objet auquel il tient particulièrement. Tandis que Desmond s’abandonne peu à peu à l’attirance qu’il ressent pour Rose, les problèmes de celle-ci vont prendre unetournure pressante : flanqué de son garde du corps, François les prend en chasse, déterminé à récupérer son précieux objet à n’importe quel prix.Tout au long du Sourire de Rose, Sacha Goerg interprète avec élégance et subtilité une intrigue ponctuée de faux-semblants. D’abord récit de moeurs intimiste, l’histoire se mue insidieusement en un polar menaçant dont les principaux personnages s’ingénient à ne jamais être tout à fait là où on les attend…Magnifiquement aquarellé, son dessin instinctif et efficace sait à merveille installer clairs-obscurs et ambiances en demi-teinte, s’offrir ici et là quelques échappées de pur bonheur graphique, sans pour autant perdre de vue la logique des personnages et les nécessités de la narration.Initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope pour une lecture en mode turbomedia, Le Sourire de Rose a été entièrement recomposé par son auteur pour s’adapter à la lecture papier.
Le volume 9 de cette série du Feuilleton intégral réunit quatre épisodes de l'oeuvre d'Hergé qui constituent, par le caractère exceptionnel et très inhabituel de leur support, une parenthèse de publication. Peu connue, elle vient s'inscrire entre le défunt Petit Vingtième et le futur journal Tintin. Hormis le temps d'une brève apparition dans Le Soir Jeunesse, les aventures de Tintin vont, faute de papier, devoir se poursuivre dans un espace réduit à des strips de plus en plus modestes, au bas d'une page du Soir, un quotidien placé sous le contrôle de l'Occupant, précipitant Hergé dans un milieu compromettant qu'il n'avait pas particulièrement recherché.La parenthèse ne nous apparaît que considérée sous cet éclairage car les quatre titres vont constituer une révolution tant graphique que narrative dont les effets vont peser durablement sur la façon dont Hergé concevra les aventures du reporter. Cette période, commencée en octobre 1940, s'achèvera avec le prologue du Temple du soleil (renommé plus tard Les 7 boules de cristal) interrompu par la libération de Bruxelles, en septembre 1944. Cette partie de l'aventure, poursuivie dès 1946 dans le journal Tintin, sera intégrée au volume suivant pour une raison impérative de continuité narrative.
À cinquante ans passés, Léon Van Bel, machiniste-mécanicien proche de la retraite, s’accroche passionnément à son métier de cheminot, et à la machine qui l’incarne : la 12.004, somptueuse loco à vapeur de plus de vingt mètres de long, avec laquelle il a déjà fait quatre fois le tour de la terre et qu’il surnomme affectueusement « la Douce ».Mais au fond, il ne se fait guère d’illusions. Dans ce monde qui pourrait être le nôtre, les transports ferroviaires traditionnels seront très bientôt détrônés par le téléphérique, et Van Bel irrémédiablement mis au rancart, sacrifié comme sa machine aux exigences de la modernité. Pour protéger la loco du dépeçage, le vieux cheminot révolté tente, en vain, de voler la Douce. Persuadé néanmoins qu’elle a pu échapper aux ferrailleurs, et qu’il saura la retrouver, il embarque clandestinement à bord du téléphérique, en compagnie d’une jeune femme mutique dont il a déjà brièvement croisé la route, dans des circonstances dramatiques…Publié en avril 2012 en édition courante, La Douce est ici proposé en édition de luxe, dans un élégant format à l’italienne : papier de qualité, dos toilé noir, cartonnage brut spécial pour la couverture. Chacune des planches originales du livre est scindée en deux, soit un total de plus de 160 pages. L’ouvrage intègre un cahier spécial d’une vingtaine de pages en couleur, réunissant des images inédites : documents préparatoires, illustrations, croquis, photos, etc.
Nike... Qu'une mini-bombe atomique explose alors à mes pieds, qu'un éclat de terrasse pulvérise mon nez (troisième fois en un an), tout, en ce fragment de temps à la violence extrême, aurait dû me mettre la puce à l'oreille (elle-même soufflée par la déflagration).Tout aurait mieux valu que l'invitation. Car c'est ici que tout recommence.AmirJe serrai très fort son corps et cette nouvelle peau anthracite tout droit sortie de mes cauchemars. Très fort et très longtemps. Comme pour tenter d'en conjurer l'extravagance.LeylaNike resta autant de temps que les neuf autres dans la grotte. Comme les neuf autres, dès son retour, il demanda à l'huissier une feuille de papier et un crayon, et comme les neuf autres il se tut pendant de longues heures. Enfin, comme pour les neuf autres, sa première phrase fut une triple question, identique au mot près : « Le carbone 14 bis dit quoi sur les os et l'obus oeLes recoupements avec les éléments de l'inventeur disent quoisur la grotte ensevelie oeLe 32 décembre c'est quand oe »La tétralogie du Monstre est une histoire à trois voix. Celles de Nike, Leyla et Amir, orphelins de Sarajevo aux quatre coins du monde. Il s'agit avant tout d'un travail sur la mémoire. Mémoire individuelle et collective, où se mêlent des images écrites de l'éclatement de la Yougoslavie, « lieu » de naissance d'Enki Bilal (pays à peine disloqué que déjà sorti des mémoires), et des images peintes d'une entêtante conjugaison passé-présent-futur.Mémoire prospective aussi, potentielle, élargie des Balkans au reste du monde, comme dans un miroir.Ce monde, seul endroit, il faut bien le dire, qui nous reste.