L’Argentine, pays neuf s’il en est, est un pays de mythes : Evita, le Che, Gardel ou Maradona en témoignent suffisamment. Simon Radowitzky est l’un de ces mythes. Si sa légende n’est pas vraiment arrivée jusqu'à nous en Europe, c’est que il a tout fait pour se faire oublier, pour se fondre dans la masse, jusqu’à changer de nom uniquement pour devenir anonyme. Pourtant, il n’y eut jamais en Argentine d’effort collectif de la classe populaire aussi massif que la campagne pour la libération de Radowitzky. Simon a passé les premières années de sa vie dans un village misérable au sud de Kiev. Issu d’une famille juive pauvre, qui doit fuir le village sur lequel s’abat la répression des cosaques, l’enfant de dix ans, après un très bref passage par une école juive rabbinique où il a tout juste le temps d’apprendre à lire, échoue au travail. Et le travail en ce tout début du 20e siècle n’est pas très différent de l’esclavage.
C'est l'histoire d'un peuple dont la terre est accaparée par un peuple sans terre.Elle, l'Intruse, vient d'ailleurs, c'est une internationale. Se laissant guider par le hasard, elle nous raconte ses rencontres en Palestine comme en Israël. Journal de bord illustré, ce document témoigne, en une suite de petites histoires, loin de tout sensationnalisme, de l'injustice qui est faite aux Palestiniens et des souffrances de part et d'autre.
C'est l'histoire d'un peuple dont la terre est accaparée par un peuple sans terre . Elle, vient d'ailleurs et on l'appelle l'Internationale . Se laissant guider par le hasard, elle nous raconte, simplement, au jour le jour, ses rencontres en Palestine comme en Israël. Journal de bord illustré, ce document témoigne, en une suite de petits histoires, loin de tout sensationnalisme, de l'injustice qui est faite aux palestiniens et des souffrances de part et d'autre. Soixante ans après la Nakba (la catastrophe de 1948 pour les palestiniens), peut-on espérer, un jour, refermer les pages de ces chroniques ?
Daegu - Séoul, 1963. La Corée du Sud vit désormais sous la férule d'une dictature militaire. L'atmosphère y est devenue pesante. La situation de la famille Jeon s'améliore un peu car le père a repris son activité de tailleur. Tae-il, le fils aîné, peut même retourner à l'école, tout en travaillant dans le petit atelier de confection familial. Mais ce répit ne dure guère et le malheur vient à nouveau frapper la famille, encore plus durement qu'auparavant. Les parents comme les enfants finissent par se retrouver à la rue, séparés les uns des autres Comme Gen d'Hiroshima pour le Japon, L'Étincelle est une approche précieuse de la société coréenne grâce à un scénario aux multiples références historiques et à une mise en scène aérée, qui offre plusieurs niveaux de lecture.
Edition reliée des 3 tomes, contrairement au coffret de 2011 ou les albums étaient séparés.Une partie de cartes entre amis est brusquement interrompue : dehors ont commencé à tomber des flocons d'une neige phosphorescente mortelle. C'est le début d'un cauchemar, le prélude tragique à une invasion extraterrestre qui va apporter mort et destruction dans le monde entier. La saga de L'Éternaute raconte la résistance de Buenos Aires à l'invasion extraterrestre, la destruction de la ville, la tentative des humains pour conserver leur bien-être, et la civilisation bâtie jusque-là. Cependant, L'Éternaute n'est pas tout à fait une bande dessinée de science-fiction : elle se développe à partir du présent et se révèle page après page comme une prophétie.
F. n'arrive pas à tomber amoureux. Il sait que s'il s'adresse à A., une inconnue surgira de la foule pour luisusurrer : « Et moi alors ? » Alors, il s'enfuit avec A. sur une île déserte. Mais cette île, où il a passé toutes ses vacances, regorge de souvenirs d'enfance. À nouveau, F. est submergé par cette voix qui lui hurle : « Ne m'oublie pas ! » C'est là qu'il décide de ne plus fuir et de plonger au plus profond de sa mémoire pour mettre un visage sur cette inconnue. Pour en avoir le cœur net. Mais la vérité dépassera de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer... Jazz ne parle pas de musique. Jazz c'est le chemin endiablé et sinueux qu'emprunte F. pour retrouver l'amour parmi tous les sentiments qui l'assaillent. Au programme : une île déserte, des souvenirs d'enfance en vrac, des monstres marins en pagaille, une mauvaise conscience opiniâtre... et en avant la musique !Jazz est un premier album. Qu'on sent longuement maturé. Le trait de Fano Loco est tour à tour délicat, drôle, toujours subtil et précis. Très personnel, il sert un propos qui ne l'est pas moins. À des souvenirs qu'on devine d'inspiration autobiographique, il mêle une réflexion impitoyable et pleine d'auto-dérision sur les apparences, leur tyrannie et les obsessions qu'elles engendrent. Obsessions qui confinent à la folie, qui, pour être douce, n'en est pas moins bien réelle, tant elle imprègne nos vies et en modifie profondément les lignes majeures