Edouard est un crâneur qui prétend être le meilleur en tout, savoir tout sur tout. Y compris comment on fait les bébés : Super facile. A l'anniversaire de sa cousine, Edouard se retrouve le seul garçon entouré d'une bande de filles qui ont justement des kilos de questions à lui poser sur le sujet. Il va lui falloir sans se démonter raconter tout ce qu'il sait, ou plutôt ne maîtrise pas bien, sur l'amour, le sexe... Tu nous montres le tien ?, proposent les filles Oui, mais alors vous aussi pour que j'explique tout. La maman débarque en plein travaux pratiques... et sauve la mise à Edouard.
«Pas de problème», tout le monde dit ça tout le temps ! Mais c'est quoi un problème ? Et surtout comment trouver la solution ? Theodora a bien des idées...
Hugo est très fier de prendre le train tout seul. Mais attendre plus de deux heures à l'arrivée, c'est tout de suite moins rigolo. Pourtant la gare est un spectacle de chaque instant, Hugo fait des rencontres surprenantes. Quand son père arrive enfin, il n'est plus si pressé de partir...
Excès de vitesse pour les Toucouleur ! Et les policiers trouvent bien louche cette famille avec quatre enfants de toutes les couleurs qui ont oublié leurs papiers... Tout le monde au poste ! Heureusement, Arsène connaît le commissaire. Heureusement, papa est dentiste.
Comment faire lorsque l'idée d'aller à l'école vous terrorise, au point de tout tenter pour tomber malade. La perspective d'être interrogé vous paralyse et ça ne rate jamais, vous oubliez tout, les mots s'envolent, c'est la tata. Pourtant un rien suffit parfois pour redonner confiance et c'est gagné !
Avant, la grande soeur de Mathis jouait avec lui. Aujourd'hui, les nouveaux copains de Nora sont tout en noir, ont des piercings sur le visage... des monstres et des vampires ! Mathis va se retrouver tout seul, et il a un énorme cafard. Avec qui va-t-il se disputer, ce pauvre poussin mouillé sur le bord de la route ?
Yankov est un des enfants rescapés des camps de la mort. A la fin de la guerre, avec d'autres comme lui, ils sont recueillis dans une maison d'enfants. Mais comment redevenir un enfant quand on a vécu l'horreur ? Comment continuer à vivre quand on a tout perdu ? Ces enfants qu'une faim constante dévore ont presque tout oublié de la tendresse, de la confiance. Mais le temps passe et, grâce à une directrice bienveillante, Yankov retrouvera le goût de la vie, le goût des autres.
Les adultes sont tous pareils : « Ne cours pas, descends de là, attention tu vas tomber, te casser la jambe… » C’est sans doute la raison pour laquelle le maire a décidé d’abattre le vieux cèdre du Liban qui trône dans la cour de l’école de Camille. Il est d’ailleurs strictement interdit d’y grimper. Pas question pour Camille, président de l’Association Pour la Protection des Arbres dans le Monde, de laisser abattre le bel arbre qui le fait rêver. Il tente le tout pour le tout et grimpe au sommet de l’arbre pour se faire entendre. Quand les enfants sont plus déterminés que les adultes dans leur combat, ils gagnent. Un texte joyeux qui évoque toutes les précautions dont sont entourés les enfants. Mais surtout une belle ode à la liberté !
Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer.
Prendre une cuite, se faire tatouer, conduire une voiture, rencontrer un mec : voilà ce dont rêve Julie. Etre super ! Elle en a assez de passer toutes ses soirées avec ses parents, d'être raisonnable, serviable et de ne jamais rien oser faire. Cet été, tout va changer. Elle reste une semaine toute seule chez elle, avec la liste de ses envies. Et justement, elle rencontre Jomar qui vient d'emménager dans son immeuble. Avec lui, elle se sent devenir une tout autre personne et ose enfin faire des choses qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Sur un rythme effréné, Super raconte la vie et les réflexions de Julie, jeune fille introvertie qui rêve de devenir quelqu'un d'autre, de se sublimer. L'écriture fuse et est remplie d'humour. Ce personnage qui on le découvre petit à petit, est aveugle, a un rapport singulier au monde, elle vit les choses intensément mais avec autodérision. Son monde est intuitif, sensitif et tactile.
Dans cette famille, c'est le fils le plus raisonnable. L'achat d'un grand écran plat va transformer ses parents en spectateurs complètement accros à la télé, jusqu'à tout oublier de la vraie vie...
Dans cette famille, c'est le fils le plus raisonnable. L'achat d'un grand écran plat va transformer ses parents en spectateurs complètement accros à la télé, jusqu'à tout oublier de la vraie vie...
Cerise avait l'habitude d'être la plus gâtée par ses parents. Mais un jour, on découvre que son frère est un prodige du violon. Ce qui exige des sacrifices pour la famille... Cerise prépare sa revanche.
On m'a menti durant quinze ans. La politesse, la grammaire, le piano, l'anglais, l'espagnol seconde langue, l'histoire, la physique et le bac tout au bout pour se préparer un avenir... Foutaises ! La seule chose qu'on devrait enseigner à l'école, c'est que la vie peut basculer en un clin d'œil. Dans mon cas, ça n'a pas pris plus de trois jours...
Avoir un père auteur jeunesse dont les romans s'inspirent directement de votre vie est tout à fait insupportable pour Doriand. Il va donc mettre en place des stratagèmes pour ne plus être l'unique source d'inspiration de son père.
Mina est furieuse, Raphaël ne veut pas de son amour ! Il a beau être bête, stupide, idiot... il est tout de même craquant. Alors quand Raphaël l'invite à son anniversaire, Mina, est bien décidée à ravir son cœur. Las... Rien ne se passe comme prévu,
Tout le monde ne parle plus que de ça. Dans l'immeuble, dans la rue, jusque dans la cour de récré. Chacun a un avis. Sauf moi, Victor. Comment pourrais-je discuter alors qu'à la maison, il n'y a ni télé ni Internet ? Maman est contre. Si seulement papa était rentré !
Je suis fils unique et dernier d'une famille nombreuse, un week-end sur deux, une famille recomposée ou décomposée c'est comme vous voulez... Moi ce que je veux ? Mes frères et ma soeur ici chez eux tout le temps, sans ailleurs, et que le temps dure très longtemps.
C'est décidé, il divorce... de ses parents. Chacun son tour! Pas pour tout le temps, bien sûr. Mais un week-end sur deux, il part, seul, à l'aventure, pour se chercher et peut-être se trouver. Au fil des mois, il va découvrir l'ivresse de la liberté et apprendre à regarder ses parents et la vie d'un autre œil.
Une île perdue loin de tout où le temps semble s'être arrêté, personne ne vieillit, aucune naissance. Eric, envoyé pour une enquête, est plongé au coeur d'une histoire ancestrale. Victime des coutumes cruelles d'un autre temps, il découvre combien son destin est lié par-delà les siècles à Merle, une jeune femme séduisante.
Alice passe quelques jours à la campagne chez tante Suzon. Hélas, chez tante Suzon, il y a aussi Gaspard, son cousin. Il n'aime pas les filles et se moque d'elle tout le temps. Quel cauchemar pour Alice ! Qu'est-ce qui pourrait bien changer cela ? La naissance du petit veau à la ferme ? Peut-être...
Matthias Vernier insouciant, drôle et chahuteur, entré à 13h 40 en salle de math, ne sera plus jamais le même. Mademoiselle Prince est morte, avec elle les 28 autres élèves de la seconde 4. Matthias est le seul rescapé. Oublier, refuser le chagrin, le désespoir, ne plus en parler, jamais, Matthias part au sud de l'Italie, chez ses grands-parents. Au soleil rien n'est pareil, mais échappe-t-on à son histoire ?
Seuls dans un couloir d'hôpital, Céline et Mathieu attendent. Leur père est dans le coma, entre la vie et la mort. Leur mère est tout entière à sa douleur. Spectateurs impuissants, les deux enfants complices s'inventent un univers à leur démesure, un monde imaginaire dans lequel leur père est un héros plus fort que la mort... L'issue de ces insupportables jours d'attente leur apprendra que seul l'amour ne meurt pas.
Le père de Patricia est en prison, pour un hold-up, tout le monde le sait, sa photo est passée dans le journal lors du procès. C'est un voleur; et tel père, telle fille, n'est-ce pas ? Aussi, lorsque le stylo plume de Sophia disparaît, inutile de chercher bien loin la coupable. Et Patricia a beau faire, les soupçons pèseront toujours sur elle, sauf si le stylo revient... Il faut se méfier des apparences, des phrases toutes faites, des rumeurs; telle est la leçon de ce texte incisif.
Lola vénère son père. Par-dessus tout. Elle joue à remplacer sa mère partie depuis deux ans. Elle emprunte sa garde-robe et mime ses attitudes à la perfection. Etrange Lola qui accumule au collège les retards injustifiés et les bonnes notes. Ses allures de femme-élève dérangent ou excitent... et préoccupent les services sociaux. Lola. Une forteresse aux fondations fragiles que l'on suit, le temps d'une journée, entre l'épicerie paternelle en pleine débâcle et la jungle quotidienne du collège.
Eprise de liberté, Siri mène une vie dorée et parfaitement ennuyeuse. Nous sommes à Stockholm en 1800. Loin des préoccupations de ses parents, elle rêve d'aventure, de liberté, et guette avec impatience les retours de son oncle Aurel, botaniste et physicien, qui parcourt les mers du monde, lunette astronomique et herbier à la main. Pour les quinze ans de sa nièce, Aurel lui propose d'embarquer à ses côtés pour un grand voyage scientifique. Direction l'Amérique du Sud, l'Amazone et les jungles obscures...
Maxime passe ses premières vacances sans sa famille dans une île du Sud. Au programme, plage et balades avec Maria et Ange, les enfants de la logeuse. Un nuage noir stagne dans le ciel, inquiétant. Sans prévenir, un ouragan s'abat sur l'île, noyant les vallées, bouleversant le paysage, effaçant les repères. Les trois enfants, partis en excursion en montagne, sont bloqués, isolés de tout. Ils vont ainsi marcher, grimper, escalader des jours entiers. Au retour, rien ne sera plus pareil...
Violine la princesse trop seule dans son grand château aime courir les prés et écouter le chant des oiseaux, apprendre à prélever le miel des ruches. Aurélie partage son petit deux-pièces avec sa mère aux dix-neuvième étage d'une tour, elle aime par dessus tout rêver, d'une princesse seule dans son château. Chez elle plus d'abeilles, pas trop d'oiseaux, la vie moderne a gagné contre la nature. Mais il reste le rêve et l'imagination.
Deux histoires d'amour intenses, qui vous prennent au coeur et aux tripes. Combien l'amour peut être exigeant, tout prendre de vous sans beaucoup accorder, sauf la sensation de vivre plus fort, plus vite. Cette sensation n'a pas de prix, mais vaut-elle tant de sacrifices ? Et lorsque l'amour n'est pas réciproque, peut-on s'en remettre ? Telles sont les questions essentielles que nous pose Madeline Roth dans ces deux récifs sans concession.
Un village à l'abri d'une centrale nucléaire. Sven se baigne en catimini dans le lac qui borde la centrale, l'eau y est très chaude malgré l'hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Sven, sa petite soeur Siloé et Grégoras, débile léger, survivent. Lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpentent le village à la recherche de survivants, les trois enfants se terrent. Ils restent au village, seuls. Voilà un récit pétrifiant, un brin d'humour, beaucoup de tendresse pour les personnages. Une sorte de douceur amère se dégage de ce roman.
Fantasque et distrait, Lenny dit toujours ce qui lui passe par la tête, exaspérant ses professeurs. Sa mère pose pour des publicités et doit constamment porter des gants. Est-ce parce qu'il ne connaît pas la douceur de ses mains, que Lenny doit aller voir Muriel ? Ils discutent ensemble dans son bureau, et aucune question n'est incongrue. Heureusement aussi, il y a Van, son copain, ils se comprennent à demi-mot... Le monde de Lenny est un roman joyeux. L'histoire d'un garçon de neuf ans pas tout à fait comme les autres, dont l'acuité du regard vous transperce. Son infatigable bonne humeur est communicative.
J'aimais que Rose pense à tout sauf à la vie, sauf à la mort. Son inconscience comme un rempart contre la violence du monde, l'assurance d'un climat à jamais tempéré. En la regardant dormir, ses lèvres, ses narines vibrant doucement à chaque expiration, je m'étais promis qu'elle n'apprendrait jamais comme Tarik était parti avec moins qu'un visage pour regarder la mort. Lorsque j'avais détaillé sa figure endormie, j'avais revu l'affiche qui avait été collée dans la rue juste derrière le gymnase, peu de temps avant les émeutes.
Après longtemps de marche, un jeune garçon pénètre dans la mystérieuse cité de Kodhja pour y rencontrer le Roi qui, seul, saura répondre à ses questions et apaiser ses doutes. Au fil du labyrinthe de cette ville mouvante et inquiétante, guidé par un enfant malicieux et narquois, il va être mis à l'épreuve et devoir affronter ses peurs... Le garçon s'arrête enfin devant les remparts de Kodhja. Tout son corps résonne de la fatigue d'une longue route. Sa gorge le brûle comme une morsure de serpent. Ses yeux n'en finissent plus de balayer la terre. Il soulève alors le lourd heurtoir de fer et le laisse retomber une première fois sur la porte imposante...
Surtout ne pas se faire remarquer, être transparent au collège, pour les profs, pour les autres élèves, ça il savait bien le faire Jean-Sébastien Leforestier. Maintenant, qu'il habite une petite ville, c'est fini, ici tout le monde se connaît, son secret est dévoilé. Pianiste classique, il ne vit que pour sa passion. Contrairement à ce qu'il pensait (ah les préjuges!), non seulement personne ne se moque de lui, mais le voilà recruté dans un improbable groupe de rock très très amateur. C'est ainsi que le musicien classique solitaire va découvrir le rock, la complicité avec des copains de son âge. C'est pas mal le rock en fait, ça déménage.
Je m'appelle Mei. Je suis chinetoque, la sœur de Momo, la fille de madame Rosa, la copine de Tom et plus tard je serai Présidente de la République française... Mei est née en Chine. Elle vit depuis six ans à Sponge avec Hua, sa mère, qui s'échine au noir pour un tout petit salaire dans un atelier de confection. Aucune des deux n'a de papiers français. Or les gendarmes de Sponge ont reçu des ordres : il faut faire du chiffre et donc expulser les sans-papiers de la ville. Tom, Léo, la directrice de l'école, le clochard du square, et pleins d'autres encore, vont se mobiliser pour que Mei et Hua restent à Sponge où elles ne mettent pas en danger l'ordre social ni l'économie du pays. Un roman d'actualité, un cri d'alarme et de colère.
Jordan, son frère Matthis, leur cousine Solveig, ont tous les trois un chagrin à partager. Les deux garçons viennent de perdre leur mère. Ils doivent aller vivre chez leur père remarié dont la femme ne voit pas d’un bon oeil l’arrivée de ces enfants dans une maison trop petite. Solveig renoue les liens avec ses cousins et leur offre une échappée dans leur quotidien de tristesse. En restaurant une vieille maison, ils retrouveront confiance en soi, en l’avenir. Trois voix se succèdent et racontent l’histoire là ou l’autre l’a laissée. Rude, poignant, ce roman explore les étapes du deuil jusqu’à l’apaisement, et montre comment celui-ci peut nous laisser sourd et aveugle aux autres.
Kisangani, République démocratique du Congo, 2004. Le père de Kimia est malade et pour qu’elle aille à l’école, grandisse dans l’affection et la sécurité, il décide de l’envoyer vivre en France. Par un intermédiaire, elle est vendue à un couple de riches bourgeois qui va l’adopter. La petite fille va passer huit ans recluse dans un bel appartement où elle sera bonne à tout faire. A dix-sept ans, elle parvient à s’enfuir, se retrouve à la rue sans argent et sans connaître personne, dans un Paris qu’elle découvre. Elle rencontre Gilles, un jeune homme très généreux qui la recueille. La fin du cauchemar ? Une fois encore Christophe Léon s’empare avec énergie d’un scandale contemporain. Ses personnages prennent vie dans toute leur complexité, leurs paradoxes et leur force vitale.
Hervé Giraud a le chic pour évoquer en peu de mots les situations, camper des personnages. Il sait aussi se laisser aller à un certain lyrisme quand il parle de ce que la vie peut avoir de sauvage, de brutal et de lumineux. Un garçon un peu branquignol, ses rêves, ses projets d'avenir flous, ses copains d'enfance. Sans le savoir (mais peut-être le savent-ils ?) ils vivent les derniers moments avant de devenir grands pour de bon. Cette succession de situations cocasses qui évoquent avec tant de verve des garçons de classe moyenne, ni brillants ni ratés sont jubilatoires. Derrière son sens de l'humour percutant. Hervé Giraud cache une sensibilité à fleur de peau et cette humanité affleure dans chacune des scènes. Et si ses personnages n'ont pas peur du ridicule, il ne les laisse jamais sombrer tout à fait.
Ko Myo se prépare à entrer en faculté de médecine, mais sa mère, inquiète du silence de son frère, lui demande d’aller le voir. Naing Lin est parti depuis plusieurs mois chercher for tune dans les mines de Jade, loin de Rangoon. Après un long trajet éprouvant, Ko Myo retrouve son frère en piteux état. Le travail dans la mine est épouvantable, les conditions de vie terrifiantes. Pour tenir, les mineurs se piquent, s’endettent, ne peuvent plus s’échapper. Corruption, persécution, prostitution règnent en maître dans cette contrée loin de tout. Naing Lin est accro à l’héroïne, endetté, et refuse de rentrer sans avoir fait fortune. Ko Myo, dépouillé par son frère, devra travailler à la mine pour l’argent du retour. Seule lueur d’espoir, la jolie Sanda qu’il sauvera de l’enfer. Un roman noir, une plongée dans le monde des mines de jade en Birmanie. Sans concession, le roman détaille l’enfermement lié à la drogue, la corruption de l’Etat birman, le désespoir des mineurs. On pense à Zola.