Jusqu'ici, il adorait vivre en jogging ou en slip, claquettes au pieds, claquemuré dans sa chambre-grotte. Installé derrière un PC ou une console, il se plongeait avec passion dans les abysses de Zelda. Mais cette fois, sa décision est prise : il éteint son ordinateur, sa console de jeu et son smartphone, il éteint tout. Et il part. C'est comme une sorte de redémarrage au dernier point de sauvegarde, sans manette et sans clavier, mais en plus vivant. Direction le centre géographique de la France : Bruère-Allichamp. Soit 261 km de son camp de base.
Au départ, Sölvi a cru à une plaisanterie, à un scénario de mauvais film. Mais non. Cette fois, ses parents ne changeront pas d'avis : ils renvoient passer l'été loin de la ville, chez sa grand-mère qu'il connaît à peine et qui vit dans une ferme perdue dans test de l'Islande. Il bouillonne de rage : ces idiots croient-ils vraiment qu'il supportera de passer trois mois avec cette vieille folle, privé de connexion, de portable et d'ordinateur ? Une petite mort pour Sölvi qui, à peine arrivé, s'enferme dans l'ancienne chambre de son père, figée dans les années 80. Des vinyles, des BO, de vieilles sagas islandaises qui sentent le renfermé. Et ce n'est pas griffonner deux trois textes de rap de plus dans son carnet qui occupera ces journées interminables. Comment survivre à cette virée au vert forcée quand la seule idée qui vous obsède est de tout détruire autour de vous ? Un premier roman âpre et rythmé qui nous entraîne à la suite de Sölvi dans la découverte d'un quotidien islandais sauvage et authentique.
?Un imagier qui se lit comme une promenade. Cette édition collector est accompagnée de 30 cartes plastifiées, qui s'associent par deux, par trois, par séries, pour se raconter des histoires à l'infini. Pour jouer en toute liberté, avec autant de possibilités qu'il y a de façons de voir le monde.
Une usine qui ferme, une grève qui éclate, une ville qui s'embrase, et deux adolescents qui s'aiment d'autant plus passionnément que tout et tous semblent vouloir les séparer. Ce n'est pas pour rien que le titre de ce roman est emprunté au Roméo et Juliette de Shakespeare. Car Guillaume, le fils du patron de l'usine, et Clara, la fille de son délégué syndical, sont aussi, à leur manière, des star-crossed lovers, des amants maudits par les étoiles.
Dernier jour avant les vacances d'hiver. La soirée à laquelle Bergljot rêve de se rendre depuis des semaines approche. Bragi, son frère, se prépare à passer la fin de semaine chez son meilleur ami, pendant que leurs parents ont prévu un week-end en amoureux dans leur chalet, à la campagne. Mais l'impensable se produit, et le pays entier est frappé par un mal foudroyant, alors que des monstres sanguinaires hantent les rues. Quand tout bascule, il n'y a plus qu'un mot d'ordre : survivre. Une fuite haletante à travers l'Islande pour le premier tome d'un roman d'horreur passionnant.
Parfois, il suffit de rien, il suffit d'un geste. Un soir de canicule, Stella surprend son voisin d'en face en train de retirer son tee-shirt : l'attrapant entre les épaules, il le fait passer par-dessus sa tête. La voila raide dingue de désir. Désormais aimantée à sa fenêtre en espérant le voir réapparaitre, elle décide de lui écrire. A un inconnu, on peut tout dire, de sa rupture toute fraîche à ses fantasmes les plus fous. Succombera-t-il a son tour au feu ravageur qui la consume ? Difficile d'accepter son corps, de vivre sa sexualité dans une société saturée d'images et de stéréotypes. Et s'il fallait simplement laisser parler son imagination ?
Dans quelques jours, Lili-Rose sera sur scène pour un difficile examen de danse. Quelle angoisse ! Quel stress ! Heureusement, elle peut compter sur la bonne humeur et l'énergie de Smif, son totem Otarie, et sur ses amis qui se plient en quatre pour lui venir en aide. Mais tout se complique encore quand ils découvrent deux enfants cachés dans le zoo. Qui sont-ils ? De quoi ont-ils si peur ? Une seule solution : invoquer les totems pour passer à l'action ! De nouveaux animaux totems entrent dans la danse !
Je te vois partout. Tout à l'heure dans la rue, de dos c'était Toi ce mec brun aux cheveux un peu trop longs en queue de rat sur le cou. Je me suis grouillée pour te rattraper, je devrais pas cavaler après Toi comme ça je sais, je peux pas m'en empêcher tu m'attires comme un aimant. J'avais envie de te choper par le bras mais quand je me suis approchée c'était un autre. Des autres Toi j'en vois plusieurs par jour. Il suffit d'un infime point commun. Ta façon de marcher nonchalante. Ta couleur de cheveux. Ton dos un peu voûté. Ton blouson à capuche. Tes pompes sans lacets. Un petit quelque chose qui me rappelle Toi et mon coeur se met à battre n'importe comment. C'est n'importe quoi.
Soixante-douze heures, c'est le temps dont dispose lrène pour revenir sur la décision qu'elle a prise un matin de septembre, pendant un devoir de maths : celle d'accoucher sous X. Dans le silence de sa chambre d'hôpital, elle chasse l'air de ses poumons, puis reprend une inspiration et le chasse à nouveau, avec plus de vigueur cette fois. Par bribes, les souvenirs affleurent, qui reconstituent son histoire. Ces derniers mois, ces dernières années. Sa rencontre avec ce garçon, fasciné par son ultrafinesse, le lycée, sa mère, les secrets de famille. Malgré ses efforts, Irène est habitée par cette voix qui la poursuit et lui rappelle que ce bébé qu'elle vient d'expulser de son corps est le sien pour la vie. Tout se mêle, c'est le chaos dans son crâne. Et l'heure approche. Mais cette décision lui appartient à elle, et à personne d'autre. Un texte rare qui dit, sans fard et sans jugement, un combat aussi intime qu'universel.