Été 1964. Dans une Amérique sous le choc de l'assassinat de Kennedy, une troupe de joyeux anarchistes rêve de liberté et de trips acides. Au volant d'un bus jaune, ils traversent les États de l'Union en semant une pagaille jouissive. Ce sont les Merry Pranksters, les tout premiers hippies. Ces excentriques en quête d'intensité sont la révolution en marche, sur fond d'expériences et de décors psychédéliques.Les personnages principauxNé en 1926 à Salt Lake City, Neal Cassady est considéré comme l'âme de la Beat Generation. À l'instar de ses pairs - Kerouac, Ginsberg et Burroughs - il se révèle aussi être un écrivain saisissant (cf. ses lettres parues chez Points sous le titre Dingue de la vie & de toi & de tout).Ken Kesey, l'un des plus grands écrivains américains de sa génération, est l'auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou et de Et quelquefois j'ai comme une grande idée (tous deux adaptés à Hollywood) - ce dernier étant considéré comme son chef-d'oeuvre.La plupart des détails de ce roman graphique sont véridiques : les Pranksters ont ainsi inventé les couleurs acides du psychédélisme, le bus scolaire racheté pour une bouchée de pain, le système acoustique branché en permanence qui comptait autant de micros que d'amplis. Véridique aussi, la surveillance étroite du groupe par le FBI, dont les agents rôdaient pour essayer de surprendre quel complot subversif préparaient cette inquiétante bande d'iconoclastes...
« L'histoire tragique de l'homme qui résista aux narco- traficants. » Il s'appelle Don Alejo, c'est un vieux fermier mexicain travailleur et honnête. En avril 2011, des narcotrafi- quants font irruption dans son ranch et lui donnent 24 heures pour quitter sa propriété. « Je vais réfléchir», répond Don Alejo. « La ferme ou le plomb », lui répliquent les narcos. Sonné, Don Alejo rassemble ses travailleurs, règle leurs dûs et leur ordonne de ne plus revenir.Dans ce ranch, il a élevé sa fille et enterré sa femme.Et maintenant il devrait s'enfuir comme un chien ? Se prosterner devant les narcos, comme le font le gouvernement et tout le reste du pays ?À 77 ans, le vieillard dépoussière ses fusils de chasse, sa décision est prise. Il n'y a qu'une seule manière de vivre et de mourir, pense-t-il : debout et libre.Voici l'histoire d'un homme simple qui a décidé de ne pas capituler devant la terreur. Inspirée de faits réels, cette BD s'interroge sur le courage, la capacité à résister et à s'indigner. Elle témoigne du pouvoir et des atrocités des narcos qui terrorisent aujourd'hui toute la société mexicaine.
Le personnage principal est une femme japonaise qui, après avoir perdu son père et sa mère, est au bord du suicide.On retrouve Ichi, le personnage emblématique du vieux samouraï vagabond (sorte de Jedi...) représentant l'esprit chevaleresque du Japon médiéval, la quête de la vérité, le retour à la nature et la pureté des éléments.Notre vieil homme se désespère que dans ce bas monde, justement, la sagesse laisse place à la folie...« Justice et liberté sont les choses les plus impor- tantes à préserver. » C'est ce qu'il raconte à la jeune fille : une histoire... pour l'amadouer et l'amener chez une maîtresse-femme. Sa spécialité ? Former des geishas à l'art du combat.Mais après son initiation, la belle jeune fille respecte- ra-t-elle son enseignement ou voudra-t-elle assouvir sa redoutable vengeance ?!...Spectaculaire et sensuelle, en s'inspirant des grands classiques du cinéma de sabre, cette deuxième histoire de Chanbara, rend hommage aux derniers Samouraïs d'un Japon féodal en décomposition.Magique.Une BD tout public. Pour les amateurs de manga « réaliste » et les passionnés de culture japonaise.
Steffen Kverneland, auteur de bande dessinée pas- sionné par Munch, décide ici de réinterpréter la vie du peintre. Sa base de travail : tous les écrits, exis- tants et disponibles, de Munch lui-même et de ses contemporains... Chaque situation, chaque dialogue est donc tiré d'une source d'époque, mais avec un style et une interprétation très personnels.« Je veux entendre la vraie voix de Munch, pas une conférence à mourir d'ennui ! [...] Munch est un héros de BD parfait ! Presque tout ce qu'il a fait est autobiographique. Je peux utiliser des lettres, son journal, ses notes, ses dessins et ses tableaux. » Munch est célèbre pour sa peinture Le Cri. Mais l'artiste norvégien excentrique a produit bien d'autres chefs d'oeuvre. À l'apogée de la Belle Époque pari- sienne, il s'est illustré comme un artiste révolution- naire. Ses oeuvres forment un mélange d'autobiogra- phie et de symbolisme avec, omniprésente, la figure de la femme vénéneuse.La vie de Munch était faite d'alcool, d'amitiés et de femmes. Il y puisait son inspiration, déformée par une personnalité tourmentée et autodestructrice.Son travail a été aimé par certains, mais détesté par beaucoup, ce qui conduisit à des expositions annu- lées avant même qu'elles aient commencé.
Depuis le film aux quatre Oscars de Joseph L.Mankiewicz, la légende de Cléopâtre se confond avec la réalité.Mais qui était réellement Cléopâtre VII, la dernière reine d'Égypte ?Tome 1 :La gloire du père Le premier récit se déroule lors de sa jeunesse à la cour, bercée d'une appréhension envers les prédateurs romains.La princesse, orpheline d'une famille où le meurtre était érigé en tradition, grandit dans l'ombre du fantôme de sa mère...Ou sous la tutelle de la grande déesse Isis.Reine d'Égypte à 17 ans, destituée, elle fera appel au grand César qui lui redonnera son trône.Elle, dont le nom en grecque signifie « la gloire du père » triomphera à Rome.De leur liaison naîtra un enfant :Césarion, qui deviendra un enjeu « géopolitique »...Tome 2 :Le dernier pharaon Après la mort de César, son protecteur, la reine gouverne l'Égypte tout en cherchant à assurer un destin royal à son fils Césarion.Sa passion fatale pour Marc--Antoine, avec qui elle aura trois enfants, précipitera leur fin.« La société des amants de la mort », cercle hédoniste de la noblesse égyptienne, recherche alors pour sa reine le meilleur moyen d'en finir !En prévision du jour où Octave, l'héritier de César, décidera d'en finir avec le royaume d'Égypte, ce qui ne saurait tarder...