Le duo dark-pop fer de lance de la scène indé turque revient un nouveau manifeste minimal et engagé. Dans son nouveau manifeste de dark-pop, ZAN, kim ki o change de manière drastique son approche de la mélodie et du chant. Au-delà des sons déjà identifiables du groupe, (les lignes de basses insistantes, les rythmes mécaniques et les synthés dramatiques), ZAN offre une approche généreuse à créer d’autres identités, parfois ironique ou satirique. Rempli de révolte contre l’injustice et déterminé à questionner les conventions, l’album laisse également sa place à l’imagination et voit le groupe groupe travailler à construire de la constance en ces temps incertains. Tout commence par 3 jeunes filles chantant la version turque de Flashdance ‘What A Feeling’ dans les hauts parleurs d’une mosquée après qu’un Imam aie accidentellement laissé le micro ouvert, et se termine par un chant de deuil inspiré par la peine de voir tous ces meurtres perpétués dans les rues. Encensé par Pitchfork, Rough Trade ou encore Les inRocKs, kim ki o confirme avec ZAN son statut de représentant incontournable de la nouvelle scène indé turque. Pour les fans de : Moon Duo, E.D.H., Electrelane, Jens Lenkman, etc.
Vingt-cinq ans : c'est le temps qui s'est écoulé depuis que le duo Dole & Kom est rentré dans le monde de la musique électronique et des clubs grâce à son premier EP. Depuis lors, le duo a réussi à garder une ligne directrice, tout en prenant toujours des virages inattendus. Des éléments de techno et de house ont toujours fait partie de leur musique, comme on voit un éclair à l'horizon, mais au bout du compte aucun de ces genres n'est parfaitement approprié pour le son de Dole & Kom. Enigme mélodique et drame subtil, fréquences basses catégorie poids lourd, complexité extatique et pluies de cymbales à répétition : voilà quelques-unes des caractéristiques les plus marquantes du premier album de Dole & Kom. Il se compose exclusivement de nouveaux morceaux et tous reflètent une passion profonde et intacte pour les dancefloors, multipliée par une expérience remarquable. Trois morceaux ont été créés en collaboration avec des amis chanteurs. En dehors de ceux-ci, vous entendrez Dole & Kom de manière aussi pure que possible. En d'autres termes, c'est de la musique dance qui stimule l'auditeur à la fois sur le plan émotionnel et intellectuel, une musique dance qui offre à la fois de la profondeur et de l'élévation.
La musique de Joseph Arthur est décrite comme un tourbillon dynamique et magique. Elle est à la fois émouvante mais mélodieuse, luxuriante, poétique, bruyante, spirituelle et étrange. Tout comme la vie. Vanity Fair l'a hissé parmi les auteurs-compositeurs les plus talentueux et émouvants de sa génération. Michael Stipe a déclaré dans le Los Angeles Times que Jo est l'un des rares auteurs-compositeurs qui canalise quelque chose de grand par sa musique et sa voix. Il touche quelque chose de très profond et d'universel. « There's nothing to do in the Midwest but dream » (il n'y a pas grand chose d'autre à faire dans le Midwest à part rêver), chante Joseph sur « The Graduation Ceremony », son nouvel album depuis « Nuclear Daydream » en 2006 et « Fistful of Mercy » sa collaboration avec Ben Harper et Dhani Harrison en 2010. Produit par John Alagia et mettant en avant le légendaire batteur Jim Keltner (John Lennon, Bob Dylan), cette nouvelle et brillante collection de morceaux qui porte la signature sonore des paysages bruyants d'Arthur, est aussi accompagnée d'une section de cordes. Un album élégamment hanté par un songwriting classique et profond.
Nouvelle collaboration hors-norme pour le duo phare de l’Animalerie ! Requiem/Nativité se détache des disques précédents tout autant du point de vue des compositions d'Oster Lapwass (qui expérimente plus que jamais) que de celui de l'écriture et de l'interprétation de la part de Lucio Bukowski. Il n'est pas question ici seulement de la mort et de la naissance mais des morts et des naissances successives de chaque homme et femme à chaque instant de son existence. Qu'il s'agisse d'art, d'amour, de routine quotidienne ou de questions sociales, rien de linéaire, rien de figé, mais un mouvement continuel : celui de l'expérience et de la beauté, de la terreur et de la création... En ce sens Lucio Bukowski et Oster Lapwass contournent les règles et dogmes propres au rap (qu'il soit moderne ou classique) pour faire naître un album à la couleur singulière et à la musicalité difficilement classable. Les compositions bougent et vivent, se métamorphosant en cours de route tandis que les textes empruntent parfois des voies inhabituelles (recours à la rime embrassée, prose...) et des flows changeant. Le format des chansons lui-même s'inscrit dans le refus du cadre (celles-ci variant de deux à plus de treize minutes). Sans compromis et hors norme.
Nouvelle collaboration hors-norme pour le duo phare de l’Animalerie ! Requiem/Nativité se détache des disques précédents tout autant du point de vue des compositions d'Oster Lapwass (qui expérimente plus que jamais) que de celui de l'écriture et de l'interprétation de la part de Lucio Bukowski. Il n'est pas question ici seulement de la mort et de la naissance mais des morts et des naissances successives de chaque homme et femme à chaque instant de son existence. Qu'il s'agisse d'art, d'amour, de routine quotidienne ou de questions sociales, rien de linéaire, rien de figé, mais un mouvement continuel : celui de l'expérience et de la beauté, de la terreur et de la création... En ce sens Lucio Bukowski et Oster Lapwass contournent les règles et dogmes propres au rap (qu'il soit moderne ou classique) pour faire naître un album à la couleur singulière et à la musicalité difficilement classable. Les compositions bougent et vivent, se métamorphosant en cours de route tandis que les textes empruntent parfois des voies inhabituelles (recours à la rime embrassée, prose...) et des flows changeant. Le format des chansons lui-même s'inscrit dans le refus du cadre (celles-ci variant de deux à plus de treize minutes). Sans compromis et hors norme.
Figure bien connue de la scène dance underground, Andre Lodemann a sorti de nombreux titres pour des labels tels que Freerange, Room With A View, DFTD et Innervisions. Aujourd'hui il sort son album The Deeper You Go sur son propre label Best Works Records. Un travail de longue haleine puisqu'il a commencé en 2012, optant pour une approche artistique émotionnelle avec un soin particulier pour les détails. L'album nous emmène dans les eaux deep house, tech house et techno. Si son effort précédent, Fragments, était une compilation de ses travaux précédents, The Deeper You Go est son premier album d'artiste à écouter aussi bien en club que chez soi. C'est un disque sombre de façon subtile avec pourtant une énergie positive. Principalement instrumental on notera la présence du chanteur et songwriter Huw Costin de Torn Sail. Les morceaux de Lodemann donnent l'impression d'avoir un fil narratif, et quand l'apogée arrive ils se transforment en tout autre chose. Avec The Deeper You Go, l'allemand nous livre un vision artistique de l'electro moderne en utilisant tous les moyens à sa disposition pour ciseler des sculptures sonores pleines d'émotion.
Passion Like Fire est le septième album de Tamia, chanteuse soul / R&B de Toronto nommée six fois aux Grammy Awards mais aussi productrice et actrice. Elle a collaboré avec Quincy Jones, Barry White, Eric Benet et tourné avec Beyoncé, Alicia Keys, R Kelly. Pour ce nouvel album qui marque les 20 ans de son premier effort éponyme paru en 1998, Tamia a retrouvé trois producteurs avec lesquels elle avait déjà travaillé, les faiseurs de hits Salaam Remi (Amy Winehouse, Jazmine Sullivan, Miguel), Lil Ronnie (Mary J. Blige, R. Kelly, Britney Spears) et Shep Crawford (Deborah Cox, Neil Young). Pour la première fois elle collabore avec le producteur latino Andres Torres (Marc Anthony). Passion Like Fire a été séquencé de façon à miroiter les différentes étapes d'une relation, on y trouve le brûlant premier single Leave It Smokin', la ballade Deeper, le mid-tempo Stay, Better avec une vibe rappelant Sade ou encore la potentielle chanson des mariages de 2018 Today I Do. Mais Tamia est avant tout une voix passionnée, puissante, soyeuse et envoûtante !
Treizième album pour DUBBLESTANDART, l'unité de production reggae/dub autrichienne. Depuis 1988, DUBBLESTANDART rend hommage à cette musique en y injectant des procédés de production plus modernes. Pour ce nouvel album les 4 compères ont décidé de produire des musiques destinées à des chanteuses. Avec un casting international (Chezere de la Barbade, les jamaïcaine Marcia Griffiths et Jazzmine Tutum, l'américaine AmA Tone, la chanteuse anglaise de Soul II Soul Carolyn Wheeler ou encore la canadienne Kiras), DUBBLESTANDART propose des titres tout en douceur et séduction, loin de l'image machiste du reggae. Inspiré par la chanteuse des Slits récemment décédée, DUBBLESTANDART témoigne de l'importance des femmes dans le monde et milite pour leurs droits. Depuis ses débuts DUBBLESTANDART a sorti 12 albums, de nombreux singles et a collaboré avec de nombreux artistes dont Lee Perry, Ariup, David Lynch, Ken Boothe, Adrian Sherwood, Sly & Robbie, Dillinger, Anthony B., Elephant Man, William S. Burroughs, Mad Professor. Un album parfait pour les fans de Massive Attack vs The Clash, Portishead, Marianne Faithfull ou Anabel Lamb jammant avec Santigold dans le studio de Sly & Robbie...
Treizième album pour DUBBLESTANDART, l'unité de production reggae/dub autrichienne. Depuis 1988, DUBBLESTANDART rend hommage à cette musique en y injectant des procédés de production plus modernes. Pour ce nouvel album les 4 compères ont décidé de produire des musiques destinées à des chanteuses. Avec un casting international (Chezere de la Barbade, les jamaïcaine Marcia Griffiths et Jazzmine Tutum, l'américaine AmA Tone, la chanteuse anglaise de Soul II Soul Carolyn Wheeler ou encore la canadienne Kiras), DUBBLESTANDART propose des titres tout en douceur et séduction, loin de l'image machiste du reggae. Inspiré par la chanteuse des Slits récemment décédée, DUBBLESTANDART témoigne de l'importance des femmes dans le monde et milite pour leurs droits. Depuis ses débuts DUBBLESTANDART a sorti 12 albums, de nombreux singles et a collaboré avec de nombreux artistes dont Lee Perry, Ariup, David Lynch, Ken Boothe, Adrian Sherwood, Sly & Robbie, Dillinger, Anthony B., Elephant Man, William S. Burroughs, Mad Professor. Un album parfait pour les fans de Massive Attack vs The Clash, Portishead, Marianne Faithfull ou Anabel Lamb jammant avec Santigold dans le studio de Sly & Robbie...
Après un premier EP sorti fin 2015 et qui dévoilait un groupe hautement inspiré, tant par les affres de l'amour que par la beauté sauvage d'une nature qui reprend toujours ses droits. C'est ici que se joue la partition de Starving Woodchucks : sur le fil, entre des mélodies épurées que Daughter ne renierait pas, mais aussi dans l'énergie pop émotionnelle d'Half Moon Run, entre autres influences de haute volée. Sur leur nouvel EP intitulé White Fang, des chansons comme Varmahlið mettent en exergue cette volonté farouche d'écrire la mélodie ultime. Les émotions se superposent comme autant de nappes harmoniques sur des cadences mid-tempo entêtantes, qui veulent en découdre avec grâce et raffinement. C'est cette densité des mélodies, qui mêlent une ténébreuse mélancolie et un entrain solaire, qui caractérise le mieux le groupe poitevin. Le résultat est bluffant. La teneur émotionnelle, trame principale de la musique de Starving Woodchucks, est ici emmenée avec une ferveur délicate, une atmosphère aussi bien organique et subtile que puissante et conquérante. Ce paradoxe, ou plutôt cette extension grand angle de leur spectre musical, fait de leurs titres de véritables moments tout aussi épiques que lyriques.
Qu'on l'appelle Everlast, Whitey Ford ou Erik Francis Schrody, le chanteur, rappeur, songwriter et leader de House of Pain et La Coka Nostra n'a eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. De son premier album solo Forever Everlasting en 1989 sous les auspices du Rhyme Syndicate d'Ice-T alors qu'il sort à peine de l'adolescence au succès mondial du Jump Around avec House of Pain, de son album multi-platine Whitey Ford Sings the Blues avec son tube crossover What It's Like à sa contribution récompensée d'un Grammy Award au Put Your Lights On de Santana sur Supernatural, Everlast a fait taire ses opposants les plus farouches. En chemin il s'est forgé un son unique fusionnant hiphop, rock, folk, funk et blues qui influencera entre autres Kid Rock, Colt Ford, Yelawolf, JellyRoll ou Lil Wyte. Sortant sur son propre label Martyr-Inc le nouvel album d'Everlast, Whitey Ford's House of Pain, est son septième disque solo, le premier depuis Songs of the Ungrateful Living paru en 2011. En 12 morceaux (et 3 interludes) on retrouve avec bonheur son style éclectique piochant dans une expérience musicale d'une triple décennie. Avec la participation d'Aloe Blacc sur Slow Your Roll et de Slug sur Oooohh (I Don't Need You).
Pour ce nouvel album Low Cut a pris l'option de partir seul au front. Compositions 100% sampling, les machines installées dans les sillons des disques comme des derricks dans un champ de pétrole, Low Cut a su tirer des vinyles sélectionnés les secondes les plus précieuses. Origine, artiste, année, label, le secret restera de mise. Tout juste Low Cut consent-il à dévoiler le rock progressif italien sur la liste des composants. Des boucles de sitar, de piano, de synthétiseurs. Des boucles expressives, nostalgiques ou énigmatiques pour des voyages où la pesanteur est abolie. Où les claviers futuristes permettent un décollage astral quand les guitares ramènent errances étendues désertiques et ocres, avec pour seuls compagnons un soleil agressif et des coyotes attendant leur tour. Des boucles filtrées, travaillées, déstructurées, pour des expériences qui mêlent l'encens et le double zéro, pour des virées dans des bande-son en 16mm où la nature apaisante laisse place à l'oppression urbaine en quelques claquements de caisse. BPM ralentis, breakbeats accentués et groove actionné par les cordes ronronnantes d'une vraie basse, Stoned Ride décline climats et ambiances avec une continuité et une progression logique. Celle d'un trip hip hop instrumental avec Low Cut en seul machiniste.
Qu'on l'appelle Everlast, Whitey Ford ou Erik Francis Schrody, le chanteur, rappeur, songwriter et leader de House of Pain et La Coka Nostra n'a eu de cesse de se réinventer tout au long de sa carrière. De son premier album solo Forever Everlasting en 1989 sous les auspices du Rhyme Syndicate d'Ice-T alors qu'il sort à peine de l'adolescence au succès mondial du Jump Around avec House of Pain, de son album multi-platine Whitey Ford Sings the Blues avec son tube crossover What It's Like à sa contribution récompensée d'un Grammy Award au Put Your Lights On de Santana sur Supernatural, Everlast a fait taire ses opposants les plus farouches. En chemin il s'est forgé un son unique fusionnant hiphop, rock, folk, funk et blues qui influencera entre autres Kid Rock, Colt Ford, Yelawolf, JellyRoll ou Lil Wyte. Sortant sur son propre label Martyr-Inc le nouvel album d'Everlast, Whitey Ford's House of Pain, est son septième disque solo, le premier depuis Songs of the Ungrateful Living paru en 2011. En 12 morceaux (et 3 interludes) on retrouve avec bonheur son style éclectique piochant dans une expérience musicale d'une triple décennie. Avec la participation d'Aloe Blacc sur Slow Your Roll et de Slug sur Oooohh (I Don't Need You).
Lettuce est a) l'ingrédient principal d'une salade, b) un mot d'argot pour l'argent, c) une herbe verte qui peut être fumée, d) un collectif de funk/jazz/soul/jam/psychedelic/ hip-hop/art rock/ambient/avant-garde/expérimental formé en 1992 par quatre anciens élèves du prestigieux Berklee College Of Music, ou encore e) toutes ces réponses. Enregistré au Colorado Sound dans la banlieue de Denver avec le légendaire ingénieur du son Russ Elevado (D'Angelo, The Roots, Erykah Badu), près de la maison des cofondateurs du groupe, le guitariste Adam Shmeeans Smirnoff et le percussionniste Adam Deitch, Elevate montre un Lettuce qui ne renie pas son passé tout en se propulsant à toute vitesse vers le futur. Avec ce sixième album, le groupe explore ses racines funk inspirées de Tower of Power avec le punchy Ready to Live (reprise d'une chanson de Lydia Pense de Cold Blood), la fanfaronnade à la Prince de Royal Highness et le blues-soul OG de Love Is Too Strong tandis que les sons trip-hop grands formats de paysages audio intergalactiques comme Trapezoid, Gang 10 et Purple Cabbage montrent l'influence des synthés Korg X-911 du saxophoniste Ryan Zoidis et des claviers Rhodes de Nigel Hall.
Lettuce est a) l'ingrédient principal d'une salade, b) un mot d'argot pour l'argent, c) une herbe verte qui peut être fumée, d) un collectif de funk/jazz/soul/jam/psychedelic/ hip-hop/art rock/ambient/avant-garde/expérimental formé en 1992 par quatre anciens élèves du prestigieux Berklee College Of Music, ou encore e) toutes ces réponses. Enregistré au Colorado Sound dans la banlieue de Denver avec le légendaire ingénieur du son Russ Elevado (D'Angelo, The Roots, Erykah Badu), près de la maison des cofondateurs du groupe, le guitariste Adam Shmeeans Smirnoff et le percussionniste Adam Deitch, Elevate montre un Lettuce qui ne renie pas son passé tout en se propulsant à toute vitesse vers le futur. Avec ce sixième album, le groupe explore ses racines funk inspirées de Tower of Power avec le punchy Ready to Live (reprise d'une chanson de Lydia Pense de Cold Blood), la fanfaronnade à la Prince de Royal Highness et le blues-soul OG de Love Is Too Strong tandis que les sons trip-hop grands formats de paysages audio intergalactiques comme Trapezoid, Gang 10 et Purple Cabbage montrent l'influence des synthés Korg X-911 du saxophoniste Ryan Zoidis et des claviers Rhodes de Nigel Hall.
Dans l'univers de la chanson française, peu d'artistes ont été capables de créer un univers bien à eux. Immédiatement identifiable par une tessiture de voix, un imaginaire visuel fort ou encore des paroles mêlant poésie, confessions et questionnements sur notre monde. Najoua Belyzel est de ces artistes. Après un premier single percutant, Gabriel, qui va s'installer pendant tout l'hiver 2006 sur les ondes, la chanteuse enchaîne. Avec son producteur, co-auteur et compositeur Christophe Casanave (Marc Lavoine, Hélène Ségara...), elle sort deux albums, écoule plus de 600.000 disques dont un sublime Viola en duo avec Marc Lavoine. Grâce à YouTube, où ses clips cumulent plusieurs millions de vues son succès dépasse nos frontières. 2019 signera le retour du duo avec un troisième album coup de poing intitulé Phénix. On y retrouve ce même univers unique électro-pop, envoûtant, ces gimmicks entêtants et des paroles qui ne laisseront personne indifférent. Après un premier single, Cheveux aux Vents, dévoilé en septembre dernier, Najoua revient avec un deuxième extrait, le captivant Tu Me Laisses Aller accompagné de nombreux remixes pensés pour les clubs (Agrume, People Theatre, Valhalla Skies Project) et d'un clip réalisé une nouvelle fois par Thierry Vergnes (Céline Dion, Amir...).
Robert Coyne est le fils du musicien, peintre et auteur Kevin Coyne, décédé fin 2004. Il a d'abord travaillé comme musicien, entre autres avec son père, mais aussi avec Eric Burdon, The Barracudas, Les Scientists, Amy Rigby, Spooky Tooth, Sky Saxon et Chris Wilson des Flamin 'Groovies, pour n'en nommer que quelques-uns. Out of Your Tree, son second album solo sur Meyer Records après Woodland Conspiracy en 2010, est à la fois une suite et une rupture délibérée des trois albums qu'il a enregistrés, également pour Meyer Records, avec le légendaire batteur de Can, Jaki Liebezeit, décédé en janvier 2017. Alors que la répétition mystique est commune à Out of Your Tree et à la trilogie Liebezeit, le rythme du nouvel album est plus méditatif, parfois surnaturel. Aux instrumentations de batterie et de guitare acoustique encore clairsemées s'ajoutent des éclairs de guitares, de claviers et de basse, souvent colorés avec des bandes d'écho et de réverbération évoquant le doo-wop des années 50 et le New York avant punk de Suicide, deux des principales influences de Coyne. Les percussions particulières de Werner Steinhauser, ami et collaborateur de longue date, et ancien partenaire musical de Kevin Coyne, le père de Robert, ajoute une continuité musicale et émotionnelle, tout comme le chant de la femme de Robert, Wendy, la seule autre musicienne de l'album.
Dans l'univers de la chanson française, peu d'artistes ont été capables de créer un univers bien à eux. Immédiatement identifiable par une tessiture de voix, un imaginaire visuel fort ou encore des paroles mêlant poésie, confessions et questionnements sur notre monde. Najoua Belyzel est de ces artistes. Après un premier single percutant, Gabriel, qui va s'installer pendant tout l'hiver 2006 sur les ondes, la chanteuse enchaîne. Avec son producteur, co-auteur et compositeur Christophe Casanave (Marc Lavoine, Hélène Ségara...), elle sort deux albums, écoule plus de 600.000 disques dont un sublime Viola en duo avec Marc Lavoine. Grâce à YouTube, où ses clips cumulent plusieurs millions de vues son succès dépasse nos frontières. 2019 signera le retour du duo avec un troisième album coup de poing intitulé Phénix. On y retrouve ce même univers unique électro-pop, envoûtant, ces gimmicks entêtants et des paroles qui ne laisseront personne indifférent. Après un premier single, Cheveux aux Vents, dévoilé en septembre dernier, Najoua revient avec un deuxième extrait, le captivant Tu Me Laisses Aller accompagné de nombreux remixes pensés pour les clubs (Agrume, People Theatre, Valhalla Skies Project) et d'un clip réalisé une nouvelle fois par Thierry Vergnes (Céline Dion, Amir...).
Originaire de l’Essonne, Dandyguel a fait ses armes dans les open mic’. Son parcours de freestyleur est récompensé le 26 juin 2012, lorsqu’il devient Champion de France du contest End Of the Weak (EOW), Il cultive son côté MC en officiant dans de multiples événements tels que Beatdance Contest (Festival Paris Hip Hop), Paris Dance Delight, End of the Weak, Session 2 Style... En 2014, il devient chroniqueur sur France Ô, dans l’émission Le Labô et intervient dans plusieurs programmes télévisés sur C8. Avant tout amateur de musique, Dandyguel s'inspire de différents courants qu'il réinjecte dans son rap tant au niveau des textes que des instrus; des samples jazz, reggae, Gwo-ka et bossa nova. En 2012, Dandyguel sort la mixtape ‘Dandyseries vol.1’, suivi de l’EP ‘Retour Authentik’ en 2013. Pour la réalisation de son deuxième opus ‘Ça Graille’ en 2015, Dandyguel s'entoure de Busta Flex et Dj Sek de Time Bomb. Il fait appel à des beatmakers tels Zekwe Ramos, Oliver Drumdreamers (Deen Burbigo), Tismé et Busta Flex et partage le micro avec Ol Kainry, A2H, Swift Guad et des nouveaux venus comme PLB, et Mme Sow. Aujourd'hui, en 2017, c'est la sortie de son 1er album 'Trophée'. Ses textes parlent d'égotrip, de la vie quotidienne, de la banlieue et des femmes. Thèmes qu'il aborde comme toujours entre sérieux et dérision avec sa voix grave et une élocution de qualité, marque de fabrique de son flow !
Originaire de l’Essonne, Dandyguel a fait ses armes dans les open mic’. Son parcours de freestyleur est récompensé le 26 juin 2012, lorsqu’il devient Champion de France du contest End Of the Weak (EOW), Il cultive son côté MC en officiant dans de multiples événements tels que Beatdance Contest (Festival Paris Hip Hop), Paris Dance Delight, End of the Weak, Session 2 Style... En 2014, il devient chroniqueur sur France Ô, dans l’émission Le Labô et intervient dans plusieurs programmes télévisés sur C8. Avant tout amateur de musique, Dandyguel s'inspire de différents courants qu'il réinjecte dans son rap tant au niveau des textes que des instrus; des samples jazz, reggae, Gwo-ka et bossa nova. En 2012, Dandyguel sort la mixtape ‘Dandyseries vol.1’, suivi de l’EP ‘Retour Authentik’ en 2013. Pour la réalisation de son deuxième opus ‘Ça Graille’ en 2015, Dandyguel s'entoure de Busta Flex et Dj Sek de Time Bomb. Il fait appel à des beatmakers tels Zekwe Ramos, Oliver Drumdreamers (Deen Burbigo), Tismé et Busta Flex et partage le micro avec Ol Kainry, A2H, Swift Guad et des nouveaux venus comme PLB, et Mme Sow. Aujourd'hui, en 2017, c'est la sortie de son 1er album 'Trophée'. Ses textes parlent d'égotrip, de la vie quotidienne, de la banlieue et des femmes. Thèmes qu'il aborde comme toujours entre sérieux et dérision avec sa voix grave et une élocution de qualité, marque de fabrique de son flow !
Le groupe de metal Inter Arma, originaire de Richmond, continue de tracer son propre chemin ambitieux en mélangeant de façon épique doom, sludge et hard psych. Dans Sulphur English, leur nouvel album, le groupe explore plus profondément les sons doom prog organiques qui ont rendu Paradise Gallows et Sky Burial tellement excitants, tout en élargissant encore davantage la gamme psych-folk qui a fait de ces albums des oeuvres nobles. Peu de groupes de metal ont déjà fait un usage aussi efficace des instruments acoustiques que celui de Inter Arma. La guitare acoustique que l'on retrouve ainsi sur Stillness est aussi efficace que n'importe quelle basse saturée. Sur Observances of the Path on trouve une pièce de piano réverbéré qui déroule le tapis pour The Atavist's Meridian, un des sommets de l'album qui nous entraîne dans un royaume évoquant un Paradise Lost encore plus obscur, un Om encore plus agressif et un Kylesa encore plus rêveur qui joueraient tous ensemble. Peu de groupes font de la musique aussi captivante qu'Inter Arma. Leurs chansons calmes, presque méditatives, résonnent jusqu'à ce que vous soyez prêts à vous jeter d'un pont, puis c'est vous qu'ils jettent avec force ! Pour les fans de Neurosis, Cult of Luna, Yob, Thou, Ulcerate, Mastodon.
Le groupe de metal Inter Arma, originaire de Richmond, continue de tracer son propre chemin ambitieux en mélangeant de façon épique doom, sludge et hard psych. Dans Sulphur English, leur nouvel album, le groupe explore plus profondément les sons doom prog organiques qui ont rendu Paradise Gallows et Sky Burial tellement excitants, tout en élargissant encore davantage la gamme psych-folk qui a fait de ces albums des oeuvres nobles. Peu de groupes de metal ont déjà fait un usage aussi efficace des instruments acoustiques que celui de Inter Arma. La guitare acoustique que l'on retrouve ainsi sur Stillness est aussi efficace que n'importe quelle basse saturée. Sur Observances of the Path on trouve une pièce de piano réverbéré qui déroule le tapis pour The Atavist's Meridian, un des sommets de l'album qui nous entraîne dans un royaume évoquant un Paradise Lost encore plus obscur, un Om encore plus agressif et un Kylesa encore plus rêveur qui joueraient tous ensemble. Peu de groupes font de la musique aussi captivante qu'Inter Arma. Leurs chansons calmes, presque méditatives, résonnent jusqu'à ce que vous soyez prêts à vous jeter d'un pont, puis c'est vous qu'ils jettent avec force ! Pour les fans de Neurosis, Cult of Luna, Yob, Thou, Ulcerate, Mastodon.
Ysa Ferrer naît à Oran d'un père d'origine algérienne et d'une mère française. Elle se fait connaître sur le petit écran dans la série Seconde B dont 104 épisodes seront diffusés sur France 2. En parallèle, elle écrit et compose avec Daniel Castano ses premiers titres. Ysa Ferrer a un univers bien à elle. Une musique pop électro, des visuels très travaillés. Elle aborde avec une grande liberté des thèmes parfois tabous comme la recherche d'identité ou la bisexualité. Elle devient une véritable icône gay et la presse la surnomme la Kylie Minogue française. Elle enchaîne les tubes et va jusqu'à jouer avec Katy Perry. En 2018 elle sort son single Née Sous X pour annoncer la couleur de son sixième album. XYZ, album finement calibré, fait référence aux générations X, Y, Z qui ont influencé son parcours musical et nous plonge en totale immersion des années 80 à aujourd'hui. Avec ses treize titres, ce nouvel album s'impose comme le reflet pur de l'artiste Ysa Ferrer par sa profondeur, sa sensibilité, tout comme sa folie et sa grande fantaisie. C'est un habile mélange de styles, où cohabitent des productions électro pop comme Née sous X, Tu Pédales ou Follow Me et d'autres plus sensuelles, épurées comme Je Sortirai Grandie, Passe Encore ou A l'évidence. De la pureté naïve de la vibration d'une corde de guitare sèche à la précision d'un son synthétique, en passant par des choeurs d'enfants et des cordes, XYZ est un disque multigénérationnel nous offrant treize pépites à écouter sans modération.
Si la fin des années 80 marque la naissance et le choc gangsta rap avec le couronnement du groupe NWA, c'est surtout à travers son premier album que Dr Dre avec sa vision novatrice et ses prods sophistiquées, a fait exploser le courant G-Funk. Ce son laidback qui colle à l'image ensoleillée et cool que renvoie la Californie, on le retrouve notamment avec le morceau de Leon Haywood samplé sur le classique « Nuthin but a G Thang ». Influencés par le groove et les sonorités P-Funk, énormément de rappeurs ont largement piochés dans la discographie de George Clinton et ses 2 groupes Parliament et Funkadelic, dont on retrouve 3 titres dans la sélection. La recette synthé/grosse basse, DJ Quik et Eazy E avec ses protégés du groupe Above the Law l'avaient aussi utilisés en samplant des groupes Funk tels que Brass Construction, One Way, les Bar-kays ou Fatback. Et tandis que le LBC crew produit et signé par Snoop Dogg s'était approprié le redoutable « Heartbreaker » du groupe de funk electronique Zapp, Ice Cube reprenait lui le beat et la guitare funky du leader Roger Troutman sur « How to survive in South Central », avant de faire dans le mélodique en samplant du Gap Band. Impossible aussi de ne pas sélectionner les Ohio Players avec le titre « Funky Worm » qui sert de base à tout hymne West Coast qui se respecte. Enfin, le symbolique et versatile 2Pac, avait rappé sur des morceaux ayant samplés des titres aussi variés qu'un jazz-funk spatial de Quincy Jones, ou un classique Funk 80s de Kleer pour le remix de « California Love ».
Si la fin des années 80 marque la naissance et le choc gangsta rap avec le couronnement du groupe NWA, c'est surtout à travers son premier album que Dr Dre avec sa vision novatrice et ses prods sophistiquées, a fait exploser le courant G-Funk. Ce son laidback qui colle à l'image ensoleillée et cool que renvoie la Californie, on le retrouve notamment avec le morceau de Leon Haywood samplé sur le classique « Nuthin but a G Thang ». Influencés par le groove et les sonorités P-Funk, énormément de rappeurs ont largement piochés dans la discographie de George Clinton et ses 2 groupes Parliament et Funkadelic, dont on retrouve 3 titres dans la sélection. La recette synthé/grosse basse, DJ Quik et Eazy E avec ses protégés du groupe Above the Law l'avaient aussi utilisés en samplant des groupes Funk tels que Brass Construction, One Way, les Bar-kays ou Fatback. Et tandis que le LBC crew produit et signé par Snoop Dogg s'était approprié le redoutable « Heartbreaker » du groupe de funk electronique Zapp, Ice Cube reprenait lui le beat et la guitare funky du leader Roger Troutman sur « How to survive in South Central », avant de faire dans le mélodique en samplant du Gap Band. Impossible aussi de ne pas sélectionner les Ohio Players avec le titre « Funky Worm » qui sert de base à tout hymne West Coast qui se respecte. Enfin, le symbolique et versatile 2Pac, avait rappé sur des morceaux ayant samplés des titres aussi variés qu'un jazz-funk spatial de Quincy Jones, ou un classique Funk 80s de Kleer pour le remix de « California Love ».
En 2002, le tout premier volume de la série Le Pop mettait en valeur le renouveau de la scène française qui tirait alors son inspiration de la pop, du minimalisme et du son indé. 16 ans plus tard, la scène française est plus vigoureuse que jamais comme le démontre Le Pop 9 : Au Début en 16 chansons. Cette nouvelle génération est clairement plus influencée par les styles de production dérivant de l'electro, du R&B et du hip-hop. Polo & Pan (Canopée) sont ainsi deux DJ, la chanteuse de Hollydays (Les Insatisfaits) apprécie Rihanna alors que son partenaire lui préfère Amon Tobin et Aphex Twin, Angèle (Je Veux Tes Yeux) est la soeur du rappeur Roméo Elvis, Ezéchiel Pailhès (éternel été) est le cofondateur du duo electro Nôze. On trouve également Laurie Darmon (Rupture), lauréate du Prix George Moustaki, qui se fait accompagner sur scène d'un beatboxer, le groupe de pop indé La Femme (Où Va Le Monde), récompensé deux fois aux Victoires de la Musique, qui utilise jusqu'à quatre synthés en concert, et Chaton (Poésies) qui a recours à l'autotune. Flavien Berger (La Fête Noire) livre une pièce minimaliste évoquant Suicide, Ali Daniel (à Peine Défigurée) met en musique Paul Eluard sur un fond musical afrobeat. Parmi les autres pépites de la compilation on croisera Eddy Crampes (Automne), Achille (Nina), Pomme (De Là-Haut), Paradis (Sur Une Chanson En Français), Gérald Kurdian (La Mer du Nord), Adrien Soleiman (Poisson Volant) et Alexia Gredy Paradis. Cette génération marque un nouveau début pour une scène française multi-facettes des plus créatives !
Au cours de ces vingt dernières années, le chemin de Terence Fixmer à travers le paysage fluctuant de la techno aura été tout sauf direct. Le producteur, musicien et DJ français, fondateur du label Planète Rouge, a en effet longtemps été influencé par la périphérie des sous-genres de la dance d'Europe continentale, l'electronic body music (EBM), l'acid et le new beat, avant de les combiner dans son propre style hybride et futuriste avec des classiques comme Muscle Machine en 2001 ou Between the Devil en 2004 avec Douglas McCarthy (Nitzer Ebb). Alors que ce son a été redécouvert et reforgé récemment par une nouvelle génération de producteurs, Fixmer se dirige avec Through the Cortex vers une différente sorte d'electro, teintée d'indus, davantage menée par des séquenceurs analogues, des mélodies et des sons ultra saturés de synthés que par la batterie et percussions. En huit morceaux et 40 minutes, ce nouvel album est un disque techno avec une voix - ou plutôt de multiples voix - qui guide l'auditeur à travers un espace hypnotique. Les morceaux vont du funk d'Expedition inspiré par le Assaut de John Carpenter au martèlement musculaire de Fury en passant par le magnétisant single Accelerate qui évoque Suicide et sur lequel Fixmer utilise sa voix comme un instrument, ou encore la redescente stellaire teintée de krautrock A Halo Somewhere. Throught the Cortex reflète la vision unique de Terence Fixmer des sous-genres de la techno mais aussi de la musique électronique en générale, une approche très large qui se traduit par un son multiforme qui nécessite de nombreuses écoutes pour se dévoiler entièrement.
Von Spar célèbre le 5e anniversaire de son album révolutionnaire Streetlife, paru en 2014, avec une réédition en LP pressée sur vinyle blanc. Bon vivants précaires, musiciens talentueux, radicaux, Von Spar c'est beaucoup de choses, mais c'est avant tout l'un des groupes les plus étonnants du royaume que la presse musicale britannique a baptisé krautrock. Sebastian Blume, Jan Philipp Janzen, Christopher Marquez et Phillip Tielsch ont dans le passé été encore plus vantés que les revenants du genre même s'ils s'inspiraient également de la techno, synthpop, noise et post-punk. Le concept du collectif Von Spar semble être de torpiller les attentes des auditeurs d'un album à l'autre, a écrit le journal allemand TAZ à propos de leur précédent album Foreigner. Et de fait, il y a beaucoup de nouveautés sur Streetlife. Quatre des huit pièces ont été enregistrées avec le chanteur canadien Chris Cummings, alias Marker Starling (anciennement Mantler), dont la voix fragile rappelle parfois celle du grand communiste et musicien Robert Wyatt. D'autres pièces mettent en vedette la voix d'Ada (Pampa Records) et de Scout Niblett (Drag City), pour qui Jan Philipp Janzen a joué de la batterie lors de diverses tournées. Streetlife est un album hétérogène, allant du piano disco mélodique (Chain Of Command), aux paysages sonores trébuchés (Hearts Fear), au soft rock grandiose (Try Though We Might). On pourrait appeler ça de la musique pour un monde meilleur, si ça ne semblait pas hautain. Les Von Spar ont au contraire un bon sens des réalités. Ce n'est pas de l'évasion, mais une vie à la dure. Et c'est celle qu'ils mènent.
Von Spar célèbre le 5e anniversaire de son album révolutionnaire Streetlife, paru en 2014, avec une réédition en LP pressée sur vinyle blanc. Bon vivants précaires, musiciens talentueux, radicaux, Von Spar c'est beaucoup de choses, mais c'est avant tout l'un des groupes les plus étonnants du royaume que la presse musicale britannique a baptisé krautrock. Sebastian Blume, Jan Philipp Janzen, Christopher Marquez et Phillip Tielsch ont dans le passé été encore plus vantés que les revenants du genre même s'ils s'inspiraient également de la techno, synthpop, noise et post-punk. Le concept du collectif Von Spar semble être de torpiller les attentes des auditeurs d'un album à l'autre, a écrit le journal allemand TAZ à propos de leur précédent album Foreigner. Et de fait, il y a beaucoup de nouveautés sur Streetlife. Quatre des huit pièces ont été enregistrées avec le chanteur canadien Chris Cummings, alias Marker Starling (anciennement Mantler), dont la voix fragile rappelle parfois celle du grand communiste et musicien Robert Wyatt. D'autres pièces mettent en vedette la voix d'Ada (Pampa Records) et de Scout Niblett (Drag City), pour qui Jan Philipp Janzen a joué de la batterie lors de diverses tournées. Streetlife est un album hétérogène, allant du piano disco mélodique (Chain Of Command), aux paysages sonores trébuchés (Hearts Fear), au soft rock grandiose (Try Though We Might). On pourrait appeler ça de la musique pour un monde meilleur, si ça ne semblait pas hautain. Les Von Spar ont au contraire un bon sens des réalités. Ce n'est pas de l'évasion, mais une vie à la dure. Et c'est celle qu'ils mènent.
Au cours de ces vingt dernières années, le chemin de Terence Fixmer à travers le paysage fluctuant de la techno aura été tout sauf direct. Le producteur, musicien et DJ français, fondateur du label Planète Rouge, a en effet longtemps été influencé par la périphérie des sous-genres de la dance d'Europe continentale, l'electronic body music (EBM), l'acid et le new beat, avant de les combiner dans son propre style hybride et futuriste avec des classiques comme Muscle Machine en 2001 ou Between the Devil en 2004 avec Douglas McCarthy (Nitzer Ebb). Alors que ce son a été redécouvert et reforgé récemment par une nouvelle génération de producteurs, Fixmer se dirige avec Through the Cortex vers une différente sorte d'electro, teintée d'indus, davantage menée par des séquenceurs analogues, des mélodies et des sons ultra saturés de synthés que par la batterie et percussions. En huit morceaux et 40 minutes, ce nouvel album est un disque techno avec une voix - ou plutôt de multiples voix - qui guide l'auditeur à travers un espace hypnotique. Les morceaux vont du funk d'Expedition inspiré par le Assaut de John Carpenter au martèlement musculaire de Fury en passant par le magnétisant single Accelerate qui évoque Suicide et sur lequel Fixmer utilise sa voix comme un instrument, ou encore la redescente stellaire teintée de krautrock A Halo Somewhere. Throught the Cortex reflète la vision unique de Terence Fixmer des sous-genres de la techno mais aussi de la musique électronique en générale, une approche très large qui se traduit par un son multiforme qui nécessite de nombreuses écoutes pour se dévoiler entièrement.
Chez Playoff records, on a toujours écouté de la Soul, du Funk ou du Rap. Et après le succès du film Straight outta Compton, on a pensé que cela serait fun à faire et intéressant pour le public de retracer les samples Soul/Funk originaux de quelques classiques du rap West Coast. En diggant de plus en plus on a alors décidé de scinder le tracklist en 2 pour proposer une compilation Soul 70s (très groovy ) qui sélectionne des samples des premiers morceaux de gangsta rap et une autre avec des titres Funk 80s (à base de grosse basse et synthé) qui a largement inspiré le son G-Funk. Le gangsta rap est né dans les ghettos de Los Angeles à la fin des années 80 avec les premiers albums de Ice T, NWA et Eazy E. Si les textes étaient le reflet du quotidien économique et social de la population afro-américaine (drogues, chômage, violence policière...) la vie de délinquant était elle aussi largement détaillée. Les titres originaux samplés par les producteurs qui illustrent la sélection, sont essentiellement de la Soul des années 70. C'est l'occasion de groover sur Smokey Robinson, Charles Wright, James Brown ou Roy Ayers entre autres. Les intros de Barry White et Edwin Starr prouvent encore une fois qu'elles resteront des boucles éternelles alors que le titre de Donny Hathaway renvoie à l'un des classiques de Dr Dre. Et tandis qu'Average White Band ou les Ohio Players amènent une touche funky, Eddie Kendricks nous transporte tout en douceur avec sa Soul légère et sucrée. Enfin, hommage particulier à Clarence Reid (décédé récemment) dont le kick de batterie a été utilisé dans un célèbre posse cut dans l'album the chronic de Dr Dre.
Né en Louisianne, Marc Broussard a été biberonné par la musique de son père Ted, guitariste de The Boogie Kings et membre du Hall of Fame de Louisianne. La scène vibrante de Lafayette lui a permis d'exercer son art de l'enfance à l'âge adulte. Après un premier EP autoproduit à 20 ans, il signe avec Island Records et sortira plusieurs albums en major aux cours des 10 années suivantes. Il décide plus récemment de retourner à ses racines indépendantes, ce qui lui permet d'être plus créatif, plus productif, et plus libre. Ainsi en 2016 il réalise avec succès un album de reprises soul dont il reverse la moitié des bénéfices à l'oeuvre de charité City of Refuge. Avec son nouvel album enregistré à Carmel, en Californie, Marc démontre sa facilité à passer de la soul à la pop, de la country au jazz. La plupart des morceaux ont été co-écrits avec son ami de longue date Jimmy McGorman que l'on retrouve également à la production. Si la plupart des chansons sont de nouvelles compositions, on trouve tout de même trois reprises : Baton Rouge de Frankie Miller, I'll Stand by You de The Pretenders et une sublime interprétation du Mercy Mercy Me de 1971 de Marvin Gaye. A l'inverse de son effort précédent, Marc opte pour des arrangements et interprétations plus personnelles. Le slow-funk du morceau Anybody Out There écrit de la perspective d'un sans-abris et le douloureux R&B de Wounded Hearts s'inscrivent profondément dans la tradition bayou soul de la Nouvelle-Orléans et peuvent évoquer The Neville Brothers. I Miss You, compagnon de route idéal, le catapulte aux côtés de Tom Petty et Bruce Springsteen, alors que Don't be Afraid to Call Me est une ode à d'anciens amis, perdus en cours de route, habitée par une magnifique mélodie.
C’est à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre hip hop New-Yorkais, depuis sa base de Buffalo que Westside Gunn a appris le maniement du micro et l’art du placement à la manière des Mc’s des five boroughs. Sans grand attrait pour la mélodie, mais avec un appétit démesuré pour le beat resté granuleux en sortie de MPC, le rhymes book en connexion directe avec l’asphalte et la rue. Traversant l’Atlantique, les vibrations d’Effiscienz ont serpenté entre les blocks pour aller résonner dans le casque de celui qui s’est déjà posé sur des sons d’Alchemist ou d’Apollo Brown. Déjà aux manettes des EP de Conway et du LP de Mood, Mil a pris en main les productions, s’accordant au flow encore dardé d’aspérités de Westside Gunn pour le faire rimer dans une peinture sonore sombre aux teintes cinématiques. Dans des ambiances tout juste éclairées par quelques cordes, les grosses caisses orageuses et les basses égrainant des notes noirâtres ont naturellement aimanté le rimeur de Buffalo dans le sillon de cet EP frappé du sceau du label Parisien. Six titres dont deux versions dans lesquelles Mil aura intégralement remanié bande-son et parties vocales, métamorphosant les originaux. Six titres dont deux instrumentaux pour apprécier sans lyrics les productions de Mil, mais aussi pour patienter jusqu’à la sortie de son album avec Mainflow. Une sortie qui, comme Riots On Fashion Avenue, s’inscrira dans la grande tradition hip hop dont Effiscienz porte la flamme. Avec des pressages sold-out en l'espace de quelques minutes après leur mise en vente, Westside Gunn est une success story à surveiller de près.
Philippe Cam est le Thomas Pynchon du monde de la musique électronique. On sait peu de choses sur lui et seules quelques photos ont été mises en ligne depuis qu'il est apparu sur cette planète pour écrire son premier et unique album il y a 18 ans. Nous savons qu'il a travaillé comme marin, et c'est tout. Si vous creusez un peu plus, vous découvrirez peut-être qu'il a travaillé comme DJ au début des années 90 à Bruxelles et qu'il y a commencé à étudier la musique électronique et à écrire de la musique pour le théâtre et les ballets. L'énergie de ses débuts techno bruxellois est revenue ici d'une manière féroce. Les mouvements rythmiques sont élégants et ne vous quittent plus, alors que d'autres pistes recherchent une détente particulière. L'album sort sous la forme d'un double vinyle translucide avec une pochette réalisée par Yvette Klein, qui a également conçu la pochette de l'album de Philippe Cam il y a 18 ans. Les graphismes pour Rotterdam ont été créés par la designer de Cologne Daniela Thiel. Peut-être parmi les meilleurs titres ambient jamais écrits, Vermillions Sands arrive par vagues, des vagues qui pourraient être plus longues qu'on ne le pense. Le titre Rotterdam quant à lui semble mécanique, rouillé, effrayant et divisé. Cet arrangement est très différent de tous les autres morceaux jusqu'à présent et est presque dub en style mais beaucoup plus fracturé. Un arrêt et un aller-retour réguliers s'ensuivent. Mais plus ça dure, mieux c'est. Il y a sur l'album des changements qui vont au-delà d'une conception sonore qui s'appuierait fortement sur l'image stéréo. Rotterdam est une oeuvre d'art qui peut déclencher un feu d'artifice quand on l'écoute et qui ne rend de compte à personne. Tenez-vous-en à cela, et l'expérience sera formidable !
Installé au rang des grands représentants de la nouvelle scène néo-soul UK après le succès de son premier album Memories en 2018, Ady Suleiman entame 2019 avec la sortie du deuxième projet de sa carrière, Thoughts & Moments Vol. 1, une mixtape sur laquelle le joyau de Nottingham parcourt plus largement le spectre R&B, avec une aisance mélodique et une élégance vocale toujours plus distinguables. Enregistré à Stockholm et produit par Maths Time Joy (Gallant), Grades (Nao, Dua Lipa, Khalid), Winta James (Nas & Damian Marley) et Family_Time, Thoughts & Moments Vol.1 est un recueil de chansons nées à partir des mémos vocaux du téléphone d'Ady, bien souvent en tournée ces derniers mois. Je ne voulais pas enchaîner tout de suite avec un autre album, je voulais un peu de temps pour expérimenter. J'avais besoin de me sentir totalement libre. Ces chansons ont été conçues à partir de mes idées, mes ambiances et textes enregistrés sur mon téléphone. Nous sommes passés de l'acoustique à l'électrique, les gars ont ajouté leurs ingrédients et ont emmené les morceaux plus loin. Les interludes symbolisent l'esprit de ma démarche sur ce projet, j'ai enregistré mes vibrations sans contraintes confie le britannique de 26 ans. Brillant auteur-compositeur à la voix profondément émouvante, Ady Suleiman surprend par sa capacité à adapter sans le moindre filtre ses expériences de vie en chansons. Il se distingue de ses contemporains par un subtil équilibre entre R&B assurément moderne et classicisme néo-soul, des textes aussi sensibles que sincères, ce qui lui vaut l'admiration de fans de renom des deux côtés de l'Atlantique - de Chance the Rapper, Leon Bridges et Joey Bada$$ (avec lequel il a collaboré) à Michael Kiwanuka, Lianne Le Havas ou encore la jeune Mahalia. Vinyle rouge.
Il y a quelque chose dans l'air! ça se rapproche chaque jour et ce n'est pas un foutu super-héros. Non, les occupants de l'engin approchant sont bel et bien des êtres humains, c'est Axis : Sova, et ils sont là pour Shampoo You. Ces sons extraterrestres ont passé nos frontières depuis quelques années maintenant; Shampoo You est le troisième album d'Axis : Sova, après Early Surf en 2015 et Motor Earth en 2016. Maintenant, avec Shampoo You, l'impact est direct comme il ne l'a jamais été, et faire du rock est devenu passionnant! La vérité est qu'Axis : Sova a toujours été un groupe de rock, même lorsque le groupe était juste composé de Sova et de sa Roland TR66 créant un maelström de fuzz réverbérants, avec des guitares gémissantes au premier plan, tandis que les rythmiques étiraient les profondeurs. Au fil des ans, cependant, cette chose informe est devenue un groupe. L'évolution est inévitable, et le groupe est maintenant composé de trois têtes! Shampoo You sonne l'arrivée du trio dans le style Axis : un tempo incessant avec des guitares violentes et distordues, et des hurlements surnaturels. Cette fois, cependant, ils ont élaboré un convoyeur élégant pour leurs nouveaux sons, avec du power-punk bien senti et des touches pop classiques créant des contours mélodiques (et harmoniques) mémorables. C'est le résultat d'une action conjointe du trio formé par Tim Kaiser, Jeremy Freeze et Brett Sova. L'écoute de Shampoo You offre de nouveaux plaisirs à l'auditeur - une fois que leurs hymnes commencent à faire bouger la tête, ça se propage dans tout le reste du corps de façon irrésistible. La réalité devient difficile à maîtriser, alors que notre esprit disparaît au-delà du brouillard qui embrume notre existence, la nuit éternelle alternant dans un clignotement sporadique avec une lumière aveuglante.
La recherche du plaisir et l'évitement de la douleur comme une métaphore de la rave music correspond bien à celle de Sam Barker. Le résident du club berlinois Berghain et fondateur de Leisure System a passé les dernières années à explorer le potentiel euphorique de la modification de variables clés dans les formules de la dance music. C'était particulièrement vrai pour son premier EP Debiasing chez Ostgut Ton en 2018, qui était plein d'accords rythmiques inattendus, de mélodies et de percussions mais dépourvus de kickdrums. Ce qui semblait être un exercice expérimental sur papier était en réalité taillés pour les clubs : des morceaux qui fonctionnaient sur le dancefloor mais résistaient aux catégories si facilement définissables lorsque l'on utilise un kick. Petit à petit, cette particularité a défini le son de Barker. Aujourd'hui, dans son premier album solo Utility, Barker se concentre sur la fusion de l'expérimentation et du pragmatisme de la piste de danse avec la psychologie qui sous-tend le processus de prise de décision musicale. Utility est donc une approche musicale ludique, mais sans ironie, de tout un éventail d'idées utilitaristes et transhumanistes : des modèles pour quantifier le plaisir à l'abolition de la souffrance pour les êtres sensibles (pas seulement les humains) par l'utilisation éthique des drogues et des nanotechnologies. Sur neuf titres, la vision de Barker fluctue à travers des vagues de vignettes musicales profondément psychédéliques; des mélodies et des rythmes flottants et futuristes comme stimulation cérébrale ciblée. Le son s'appuie fortement sur une synthèse modulaire, ainsi que sur des instruments mécaniques et des réverbérations douces fabriqués par l'artiste pour créer des atmosphères à la fois étrangères et émotionnellement reconnaissables, fonctionnelles et utopiques. Utility n'est en aucun cas un album concept. Au lieu de cela, c'est une vision honnête de la musique comme moyen de maximiser le plaisir et d'accroître sa conscience.
La recherche du plaisir et l'évitement de la douleur comme une métaphore de la rave music correspond bien à celle de Sam Barker. Le résident du club berlinois Berghain et fondateur de Leisure System a passé les dernières années à explorer le potentiel euphorique de la modification de variables clés dans les formules de la dance music. C'était particulièrement vrai pour son premier EP Debiasing chez Ostgut Ton en 2018, qui était plein d'accords rythmiques inattendus, de mélodies et de percussions mais dépourvus de kickdrums. Ce qui semblait être un exercice expérimental sur papier était en réalité taillés pour les clubs : des morceaux qui fonctionnaient sur le dancefloor mais résistaient aux catégories si facilement définissables lorsque l'on utilise un kick. Petit à petit, cette particularité a défini le son de Barker. Aujourd'hui, dans son premier album solo Utility, Barker se concentre sur la fusion de l'expérimentation et du pragmatisme de la piste de danse avec la psychologie qui sous-tend le processus de prise de décision musicale. Utility est donc une approche musicale ludique, mais sans ironie, de tout un éventail d'idées utilitaristes et transhumanistes : des modèles pour quantifier le plaisir à l'abolition de la souffrance pour les êtres sensibles (pas seulement les humains) par l'utilisation éthique des drogues et des nanotechnologies. Sur neuf titres, la vision de Barker fluctue à travers des vagues de vignettes musicales profondément psychédéliques; des mélodies et des rythmes flottants et futuristes comme stimulation cérébrale ciblée. Le son s'appuie fortement sur une synthèse modulaire, ainsi que sur des instruments mécaniques et des réverbérations douces fabriqués par l'artiste pour créer des atmosphères à la fois étrangères et émotionnellement reconnaissables, fonctionnelles et utopiques. Utility n'est en aucun cas un album concept. Au lieu de cela, c'est une vision honnête de la musique comme moyen de maximiser le plaisir et d'accroître sa conscience.
Moritz Simon Geist, artiste multimédia et musicien robotique, sort son premier disque. Il s'agit du premier disque techno au monde joué entièrement par des robots futuristes qu'il a fabriqués par ses propres moyens. Tous les sons de cet album sont effectivement joués par des machines : des petits moteurs qui tapent sur du métal, des robo-kalimbas futuristes imprimées en 3D, des cliquetis venant de pièces récupérées sur d'anciens disques durs. Plusieurs années ont été nécessaires à Geist pour construire, ajuster, tester et jouer de tous ses instruments robotiques. Ses Robots Soniques tentent de repousser les limites de l'imaginable. Il l'avait déjà fait en 2012 avec son robot 808 bien connu - une boîte à rythmes emblématique devenue réelle, de 4 mètres sur 2, et remplie de pièces robotiques qui jouent des instruments en direct et devant le public. Maintenant, Moritz Simon Geist va encore plus loin dans la découverte du monde inconnu et futuriste de la techno robotique. Pour arriver à son but, il s'est associé aux sorciers berlinois de Mouse On Mars et s'est plongé dans l'histoire de la musique mécanique et des expériences des débuts de la musique électronique. Lorsque vous écoutez des robots jouer, vous réalisez qu'ils sonnent avec précision, mais contrairement aux sons numériques, ils transmettent un immense sentiment organique. Aucun beat n'est comme l'autre, tout se joue avec la physicalité acoustique réelle et donc l'erreur réelle. Et en même temps, la nature répétitive des robots les rend parfaits pour jouer de la musique électronique. C'est à la fois industriel et organique. Ce que Moritz Simon Geist a imaginé est un enregistrement stupéfiant de ce qui est possible aujourd'hui : explorer les sons mécaniques qui emplissent notre monde. Geist crée ainsi une bande-son éclatante de l'automatisation implacable et de la fragilité physique qui façonnent la société d'aujourd'hui.
Moritz Simon Geist, artiste multimédia et musicien robotique, sort son premier disque. Il s'agit du premier disque techno au monde joué entièrement par des robots futuristes qu'il a fabriqués par ses propres moyens. Tous les sons de cet album sont effectivement joués par des machines : des petits moteurs qui tapent sur du métal, des robo-kalimbas futuristes imprimées en 3D, des cliquetis venant de pièces récupérées sur d'anciens disques durs. Plusieurs années ont été nécessaires à Geist pour construire, ajuster, tester et jouer de tous ses instruments robotiques. Ses Robots Soniques tentent de repousser les limites de l'imaginable. Il l'avait déjà fait en 2012 avec son robot 808 bien connu - une boîte à rythmes emblématique devenue réelle, de 4 mètres sur 2, et remplie de pièces robotiques qui jouent des instruments en direct et devant le public. Maintenant, Moritz Simon Geist va encore plus loin dans la découverte du monde inconnu et futuriste de la techno robotique. Pour arriver à son but, il s'est associé aux sorciers berlinois de Mouse On Mars et s'est plongé dans l'histoire de la musique mécanique et des expériences des débuts de la musique électronique. Lorsque vous écoutez des robots jouer, vous réalisez qu'ils sonnent avec précision, mais contrairement aux sons numériques, ils transmettent un immense sentiment organique. Aucun beat n'est comme l'autre, tout se joue avec la physicalité acoustique réelle et donc l'erreur réelle. Et en même temps, la nature répétitive des robots les rend parfaits pour jouer de la musique électronique. C'est à la fois industriel et organique. Ce que Moritz Simon Geist a imaginé est un enregistrement stupéfiant de ce qui est possible aujourd'hui : explorer les sons mécaniques qui emplissent notre monde. Geist crée ainsi une bande-son éclatante de l'automatisation implacable et de la fragilité physique qui façonnent la société d'aujourd'hui.
Certains disques ne sont pas aussi simples qu'ils en ont l'air. La plupart sont des capsules de beauté et de vision créative, ou des objets sublimes d'expression qui occupent les domaines abstraits. Mais quelques-uns proposent aussi des philosophies discrètes, réalisées dans le son : Jefre Cantu-Ledesma (Tarentel, The Alps), un vétéran de Mexican Summer, le prouve dans sa dernière aventure, Tracing Back The Radiance. Se démarquant radicalement des mélodies aux accents pop qui ont défini ses récentes créations, ses formes expérimentales offrent une réflexion dynamique sur les termes et les possibilités du discours et de la collaboration; un vaste paysage ambiant d'abstractions, de textures et de tons. Une méditation lente et délicate; un espace ouvert ponctué par les harmoniques retenues du vibraphone, du traitement, de la flûte, de la pedal-steel, du synthétiseur, du piano, de l'orgue et de la voix. Tracing Back The Radiance est né de quelques notes de piano, d'un besoin de changement et d'un processus en évolution qui se situe quelque part entre la conversation et la vision, et un jeu sauvage de cadavre exquis - Cantu-Ledesma agissant ici en tant que contributeur, serviteur, et force directrice d'un casting all-stars de voix : John Also Bennett, Marilu Donavan, Chuck Johnson, Gregg Kowalsky, Mary Lattimore, David Moore, Meara O'Reilly, Jonathan Sielaff, Roger Tellier Craig et Christopher Tignor, chacun intervenant depuis divers endroits d'Amérique du Nord. Avec un clin d'oeil aux étapes historiques de la musique ambiante et électroacoustique, ainsi qu'aux pionniers minimalistes italiens comme Gusto Pio, Lino Capra Vaccina et Francesco Messina + Raul Lovisoni, Cantu-Ledesma poursuit l'une des entreprises les plus ambitieuses, élégantes et passionnantes de sa carrière, tout en maintenant la facilité et l'ouverture du langage musical qui l'ont guidé à travers les années. Un magnifique baume immersif, mélancolique et contemplatif bien en accord l'époque trouble de sa conception.
Roots of Confusion Seeds of Joy est là, et on pourrait dire qu'il était temps ! Praticiens d'une forme de plus en plus rare d'alchimie musicale, Major Stars s'impose comme l'antidote à toutes sortes de traumatismes causés par le monde réel. écouter un de leurs albums revient à être catapulté dans un monde rock 'n' roll d'abstraction, de diffraction et, finalement, de douce distraction. D'où viennent donc ces Roots of Confusion, ces Seeds of Joy ? Comment, après plus de 20 ans à faire des disques peut-on en revevenir aux racines et aux graines ? Qui sait ! C'est peut-être lié à Motion Set, le précédent disque de Major Stars, qui n'a que deux ans d'âge; les précédentes gestations inter-album étaient d'une durée plus redoutable de 3 ou 4 ans. Ajoutez un album solo de Wayne Rogers à paraître bientôt et il est assez clair que chez Major Stars, le courant créatif est dans une phase actuelle d'hyper-activité, au dynamisme irrépressible ! Dans des moments pareils, il est facile de se sentir connecté à ses sources - et vous le sentirez aussi dès la première écoute... Leur usage de trois guitares affecte la profondeur de champ de manière diabolique, et bien qu'il soit facile de décrire ce que font les Major Stars en termes de grandiloquence, cela réduit le nombre d'éléments tactiles du groupe. Mais qu'y pouvons-nous ? Les aspects agressifs de cette musique, qui pourtant nous transportent, ont tendance à prendre les auditeurs par le col et à les secouer un peu. Si les perceptions de l'architecture sonore se perdent dans la mêlée, eh bien, c'est un peu le but. Le nouveau chanteur Noell Dorsey, un vétéran de nombreux autres projets, apporte un nouvel élément sonore exaltant au mixage, y compris plusieurs passages de voix harmoniques ! En clair, l'éclat psychique éternel pour lequel les Major Stars sont connus abonde en coups de théâtre raffinés sur Roots of Confusion Seeds of Joy. Seth Manchester a fourni une ingénierie complètement moderne chez Machines with Magnets à Pawtucket, RI, utilisant un certain nombre d'appareils analogiques pour saisir les particularités de chacune des chansons, puis a utilisé de façon transparente des facultés numériques pour mixer. Tout cela, plus un joli dessin de Robert Beatty sur une pochette tip-on Stoughton, fait de cet album une rencontre libératrice qui n'est rien de moins qu'un véritable besoin de nos jours.
Black Truffle a le plaisir d'annoncer la sortie de The Body's Night, du compositeur-interprète australien James Rushford. Connu notamment pour ses collaborations avec Oren Ambarchi, Crys Cole, Kassel Jaeger, Klaus Lang, Joe Talia et bien d'autres, cet album est son premier en solo depuis une décennie et le tout premier qu'il ait composé, interprété et enregistré entièrement seul. Enregistré principalement à Los Angeles en 2017, The Body's Night est une suite électroacoustique unique d'une durée de trente minutes, utilisant des enregistrements faits sur le terrain, des flûtes, de l'ocarina, des microphones, de l'orgue, des percussions, du piano, des cassettes, des synthétiseurs analogiques, un alto et du chant. Fidèle à son titre, le disque inaugure immédiatement un espace nocturne, intime et oppressant où le bruissement hyper-amplifié des vêtements et les marmonnements sont recouverts par un synthé anxieux, un bruit blanc flottant et, au loin, des tons suraigus en filigrane, quasi-inaudibles. Alors que l'influence de compositeurs contemporains comme Klaus Lang et Jakob Ullmann (que Rushford a beaucoup joué) se fait sentir dans l'attention prêtée par la musique à l'espace liminal entre les sons, Rushford puise également dans les explorations synthétiques des années 80 comme DDAA et les harmonies et les méthodes de production du black metal, établissant un lien entre ces influences au niveau de leur intérêt commun pour les atmosphères et le retrait volontaire de toute perspective. La structure épisodique de la pièce apporte un répit face à cette ambiance étouffante, où comme un plan déjà sombre qui le deviendrait de plus en plus, chaque séquence se retire de nos oreilles avant que nous ayons le sentiment de l'avoir bien saisie. Rushford utilise des techniques électro-acoustiques classiques et joue avec élégance sur l'ambiguïté fondamentale de la situation acousmatique, où l'on ne peut jamais être sûr de la source du son que l'on entend. Mais, plus qu'un simple hommage aux chefs-d'oeuvre de la musique concrète, l'album propose une musique toute personnelle, idiosyncrasique et provocante. Par sa production méticuleuse et ses explorations de timbre, tonalité et forme, The Body's Night est une oeuvre clé de l'un des jeunes compositeurs les plus singuliers de notre époque. Superbe pochette par O.B. De Alessi et design de Lasse Marhaug. Masterisé et gravé à 45 rpm pour une fidélité maximale par Rashad Becker chez D&M, Berlin.
Paul DeMarinis est une figure clé de l'histoire de la musique électronique depuis les années 1970. Ayant collaboré avec des personnalités telles que Robert Ashley, David Behrman et David Tudor, DeMarinis est un pionnier du développement des installations sonores dans les galeries et des technologies digitales de la musique. Black Truffle est ravi d'annoncer la sortie d'une compilation sur double vinyle dont les morceaux ont été sélectionnés en collaboration avec l'artiste. Cette collection est axée sur l'exploration de DeMarinis des voix synthétisées ainsi que sur ses analyses et manipulations numériques de la parole. En rassemblant des morceaux dispersés sur diverses compilations et un certain nombre de morceaux inédits, Songs Without Throats offre un regard révélateur sur la production plus ou moins accessible et sans compromis de DeMarinis entre 1978 et 1995. Le disque commence avec un titre envoûtant datant de 1978 associant la voix et le tambura d'Anne Klingensmith à une série de lettres prononcées par le jouet éducatif Speak'n'Spell, le tout accompagné de patterns mélodiques aléatoires de l'instrument électronique fait maison de DeMarinis, The Pygmy Gamelan. L'enregistrement se passe donc de la voix humaine en live au profit de ses doubles enregistrés et synthétiques. Nous suivons les explorations incessante de DeMarinis sur les possibilités des nouvelles technologies, du Speak'n'Spell piraté qui nous donne l'austère Et Tu, Klaatu qui date de 1979, un autre duo avec Klingensmith qui joue cette fois du psaltérion à archet, dans lequel la voix de synthèse du jouet est déformée en voix extraterrestre jusqu'à l'utilisation de samples audio numériques manipulés avec la technologie informatique au début des années 90 avec un collage remarquable et onirique qui mélange un enregistrement rare de la voix de Staline et un gazouilli d'oiseau électronique extraits d'une large banque de samples révélateurs de la vie musicale du dictateur. Entre les deux, nous avons un bel échantillon de la signature de DeMarinis avec des mélodies vocales, des modulations mélodiques généralement inaperçues qui se trouvent dans les patterns vocaux, qu'il analyse et convertit en un accompagnement musical. Ces morceaux s'appuient sur une grande variété de sources textuelles et vocales, allant de l'hilarant au menaçant - Cincinatti 1830-1850 contient une description détaillée des techniques de boucherie - ainsi que sur une aussi grande variété de créations musicales, combinant des éléments aussi improbables que les sonates de pianos Opus 31 de Beethoven ou les sons de la synthpop des années 80. Les résultats sont une combinaison extraordinaire de sonorités familières et extra-terrestres.
For Burdened and Bright Light est le cinquième album de A-Sun Amissa. Ce nouveau travail s'appuie sur les fondations de leur précédent disque Ceremony in the Stillness (2018), incorporant certains des thèmes les plus lourds et distordus jamais conçus pour la guitare, mais en les fusionnant cette fois-ci avec des rythmes électroniques cassés et des effets de bourdonnements primitifs. Il en résulte deux longs morceaux qui se déploient lentement. La musique d'A-Sun Amissa a évolué, ce qui est naturel au fil des ans, puisant dans des éléments d'ambiance sombre, post-rock et minimal doom, mais toujours avec une pointe expérimentale et un espace infini pour repousser les limites aussi loin que possible. For Burdened and Bright Light est la suite logique de leur voyage. A-Sun Amissa est principalement le projet de Richard Knox (fondateur de Gizeh Records, conservateur de The Eternal Return Arkestra et membre de The Rustle of the Stars, Shield Patterns et Glissando) qui s'est associé à de nombreux autres musiciens sur les disques précédents du groupe. Cette fois, c'est presque exclusivement le travail de Knox qui continue d'intégrer son approche DIY reconnaissable du bricolage dans l'écriture, l'enregistrement et le mixage de l'album entier, en plus de créer la pochette de l'album. Sur le plan sonore, For Burdened and Bright Light voit Knox repousser les limites en termes de production, de profondeur et de diversification de sa palette sonore. L'atmosphère distincte d'A-Sun Amissa reste cependant intacte et le résultat est un récit plus immersif, ambitieux et aventureux d'émotions conflictuelles, l'oeuvre abordant les contradictions de l'être humain et explorant la dualité de la lumière et de l'ombre, de l'espoir et du désespoir. Les deux compositions que l'on retrouve ici sont étayées par de vastes passages ambiants, trempés de distorsion et de réverbération, qui se déploient lentement avant que des sons plus industriels et cinétiques ne soient introduits et que les guitares ne se mettent à jouer. Comme toujours, il y a une dissonance mélancolique qui résonne tout au long du morceau, la répétition étant la clé, et les moments d'angoisse sont jumelés à des puits de lumière pendant que ces deux morceaux monolithiques se dévoilent sur quarante minutes. L'oeuvre pour clarinette de Claire Knox y figure en bonne place et va des énormes harmonies orchestrales dans la première section de Breath by Breath à une explosion sauvage de free-jazz au milieu de Seagraves. L'ajout du lap-steel de David Armes, utilisé ici pour la première fois, apporte un élément discordant et envoûtant au son et s'appuie sur le récent travail live que ce trio a fait ensemble. A-Sun Amissa n'a jamais été un projet voué à se répéter, et avec For Burdened and Bright Light, ils continuent leur long et patient voyage dans l'abîme.
For Burdened and Bright Light est le cinquième album de A-Sun Amissa. Ce nouveau travail s'appuie sur les fondations de leur précédent disque Ceremony in the Stillness (2018), incorporant certains des thèmes les plus lourds et distordus jamais conçus pour la guitare, mais en les fusionnant cette fois-ci avec des rythmes électroniques cassés et des effets de bourdonnements primitifs. Il en résulte deux longs morceaux qui se déploient lentement. La musique d'A-Sun Amissa a évolué, ce qui est naturel au fil des ans, puisant dans des éléments d'ambiance sombre, post-rock et minimal doom, mais toujours avec une pointe expérimentale et un espace infini pour repousser les limites aussi loin que possible. For Burdened and Bright Light est la suite logique de leur voyage. A-Sun Amissa est principalement le projet de Richard Knox (fondateur de Gizeh Records, conservateur de The Eternal Return Arkestra et membre de The Rustle of the Stars, Shield Patterns et Glissando) qui s'est associé à de nombreux autres musiciens sur les disques précédents du groupe. Cette fois, c'est presque exclusivement le travail de Knox qui continue d'intégrer son approche DIY reconnaissable du bricolage dans l'écriture, l'enregistrement et le mixage de l'album entier, en plus de créer la pochette de l'album. Sur le plan sonore, For Burdened and Bright Light voit Knox repousser les limites en termes de production, de profondeur et de diversification de sa palette sonore. L'atmosphère distincte d'A-Sun Amissa reste cependant intacte et le résultat est un récit plus immersif, ambitieux et aventureux d'émotions conflictuelles, l'oeuvre abordant les contradictions de l'être humain et explorant la dualité de la lumière et de l'ombre, de l'espoir et du désespoir. Les deux compositions que l'on retrouve ici sont étayées par de vastes passages ambiants, trempés de distorsion et de réverbération, qui se déploient lentement avant que des sons plus industriels et cinétiques ne soient introduits et que les guitares ne se mettent à jouer. Comme toujours, il y a une dissonance mélancolique qui résonne tout au long du morceau, la répétition étant la clé, et les moments d'angoisse sont jumelés à des puits de lumière pendant que ces deux morceaux monolithiques se dévoilent sur quarante minutes. L'oeuvre pour clarinette de Claire Knox y figure en bonne place et va des énormes harmonies orchestrales dans la première section de Breath by Breath à une explosion sauvage de free-jazz au milieu de Seagraves. L'ajout du lap-steel de David Armes, utilisé ici pour la première fois, apporte un élément discordant et envoûtant au son et s'appuie sur le récent travail live que ce trio a fait ensemble. A-Sun Amissa n'a jamais été un projet voué à se répéter, et avec For Burdened and Bright Light, ils continuent leur long et patient voyage dans l'abîme.
On peut se demander : A l'époque des playlists streaming et de l'omniprésence des mixes en libre accès, à quoi sert la compilation d'un label ? La réponse est simple : les labels effectuent encore un tri, indispensable dans ce tsunami de musique auquel nous sommes confrontés chaque jour. Les labels s'efforcent d'établir un climat de confiance entre les artistes et les auditeurs. C'est comme ton restaurant préféré au coin de la rue. Sur l'impulsion du moment, on peut toujours trouver plus excitant cet endroit branché qui vient de s'ouvrir ailleurs. Mais quand l'effet nouveauté estompé, on retourne toujours dans son lieu de prédilection. L'endroit où l'on connaît votre nom et le dernier verre est offert par la maison. C'est ce que Kompakt est devenu pour des générations de fans et d'artistes. Et la série de compilation Total sert de menu : toujours varié mais reconnaissable instantanément. Comme d'habitude, Total propose une collection des plus grands titres de ces dernières années, la crème de la crème de Kompakt avec une production ininterrompue de singles complétée par huit titres inédits exclusifs qui sont tous disponibles sur l'édition vinyl 2LP de Total 19. Avec Jurgen Paape, les célèbres frères Voigt, Thomas/Mayer et Jörg Burger - tous les pères fondateurs sont à bord. Les artistes Sascha Funke et Justus Köhncke font leur retour tant attendu, ce dernier avec un hommage pervers à Patrick Cowley appelé Mindless Sex Track. Le jeune Julian Stetter de Cologne remixe Albert Luxus, une formation pop locale en plein essor. Le Colognais Jonathan Kaspar fait ses débuts au label avec son titre Renard. DJ Balduin est définitivement à surveiller en 2020. Son énorme E.W.B.A.A. transcende le populisme amical d'un ancien hymne de Love Parade tout en capturant l'esprit sincère du renouveau électro actuel. Vortex de Rex The Dog et Serenade de Tom Demac illustrent parfaitement pourquoi Kompakt est encore aujourd'hui l'un des labels les plus joués et les plus vendus de la musique électronique. Dans une scène plus fragmentée que jamais, ces deux producteurs ont livré de véritables succès consensuels qui sont appréciés sur toutes les tailles et formes de planchers au-delà des frontières du genre. La seconde moitié appartient complètement à une toute nouvelle génération de cette série bien-aimée comme Anna, Yotam Avni, Extrawelt, Raxon, Blackrachas, John Monkman et La Fleur aux côtés de des membres à plein temps que sont Patrice Bäumel, Kölsch et Gui Boratto. Les niveaux d'énergie sont très élevés et le message est très clair : on n'arrêtera jamais de danser comme ça !
Sur le deuxième album de Valley Maker, Rhododendron, l'auteur-compositeur Austin Crane, chante sur le mouvement - d'une croyance à une autre, d'un endroit à l'autre, et à travers le temps. ce nouvel album de Crane, musicien basé à Seattle et étudiant en doctorat en géographie humaine, reflète à la fois l'enracinement et le déracinement qui façon son songwriting. Tout comme ses inspirations les plus notables avant lui, Jason Molina, Bill Fay et Gillian Welch, Crane parle des manières étranges avec lesquelles nous marquons le temps dans nos vies. Crane a créé Valley Maker en 2010 avec un recueil de chansons éponyme écrit pour son projet de thèse de son premier cycle à l'Université de Caroline du Sud, retraçant des questions existentielles autour de récits d'origine biblique. Des thèmes similaires sont abordés dans Rhododendron, qui fait suite à When I Was a Child sorti en 2015. Les paroles prophétiques et apocalyptiques donnent vie aux chansons de Crane sans que sa perspective ne soit pour autant liée à un dogme. Il utilise les métaphores de la foi pour explorer l'ineffable et naviguer à l'intersection de la croyance, du temps, du lieu et de la politique actuelle. Une grande partie de l'album a été écrite lors des élections présidentielles américaines de 2016 et dans les mois qui ont suivi, alors que Crane voyageait pour ses recherches de doctorat sur la migration, les frontières et l'humanitaire. Nommé ainsi pour la plante qui pousse à la fois dans le sud où a grandi Crane et là où il vit à Washington, Rhododendron explique comment les lieux et les moments que nous occupons deviennent des reflets de nous-mêmes. Les chansons de Crane conservent leur caractère folk mais s'épanouissent avec des rythmes et des arrangements surprenants. L'album a été enregistré entre deux endroits. à Portland, dans l'Oregon, Crane a fait équipe avec le producteur et ingénieur Chaz Bear de Toro Y Moi. Anciens camarades d'université et amis de longue date, Bear et Crane ont posé les bases du disque en quatre jours. Les chansons restantes du disque ont été composées à Seattle avec le producteur et ingénieur Trevor Spencer (Father John Misty, Fleet Foxes). Ils ont fait appel au batteur James Barone (Beach House, Tennis) et au bassiste Eli Thomson (Father John Misty), ainsi qu'à Brandon Camarda à la trompette et Andrew Swanson au saxophone. De plus, Amy Fitchette a posé des harmonies vocales pour compléter le son riche mais épuré de Rhododendron. De l'indie rock épuré du premier morceau de l'album A Couple Days ax psychédélisme de Be Born Today, des cuivres de Rise Up aux touches d'ambient de River Bend My Mind, l'album montre l'approche raffinée de Crane, ses chansons solidement construites se sublimant avec des arrangements élaborés. Rhododendron est un album sur la transition, sur le départ, mais aussi sur l'arrivée.
Sur le deuxième album de Valley Maker, Rhododendron, l'auteur-compositeur Austin Crane, chante sur le mouvement - d'une croyance à une autre, d'un endroit à l'autre, et à travers le temps. ce nouvel album de Crane, musicien basé à Seattle et étudiant en doctorat en géographie humaine, reflète à la fois l'enracinement et le déracinement qui façon son songwriting. Tout comme ses inspirations les plus notables avant lui, Jason Molina, Bill Fay et Gillian Welch, Crane parle des manières étranges avec lesquelles nous marquons le temps dans nos vies. Crane a créé Valley Maker en 2010 avec un recueil de chansons éponyme écrit pour son projet de thèse de son premier cycle à l'Université de Caroline du Sud, retraçant des questions existentielles autour de récits d'origine biblique. Des thèmes similaires sont abordés dans Rhododendron, qui fait suite à When I Was a Child sorti en 2015. Les paroles prophétiques et apocalyptiques donnent vie aux chansons de Crane sans que sa perspective ne soit pour autant liée à un dogme. Il utilise les métaphores de la foi pour explorer l'ineffable et naviguer à l'intersection de la croyance, du temps, du lieu et de la politique actuelle. Une grande partie de l'album a été écrite lors des élections présidentielles américaines de 2016 et dans les mois qui ont suivi, alors que Crane voyageait pour ses recherches de doctorat sur la migration, les frontières et l'humanitaire. Nommé ainsi pour la plante qui pousse à la fois dans le sud où a grandi Crane et là où il vit à Washington, Rhododendron explique comment les lieux et les moments que nous occupons deviennent des reflets de nous-mêmes. Les chansons de Crane conservent leur caractère folk mais s'épanouissent avec des rythmes et des arrangements surprenants. L'album a été enregistré entre deux endroits. à Portland, dans l'Oregon, Crane a fait équipe avec le producteur et ingénieur Chaz Bear de Toro Y Moi. Anciens camarades d'université et amis de longue date, Bear et Crane ont posé les bases du disque en quatre jours. Les chansons restantes du disque ont été composées à Seattle avec le producteur et ingénieur Trevor Spencer (Father John Misty, Fleet Foxes). Ils ont fait appel au batteur James Barone (Beach House, Tennis) et au bassiste Eli Thomson (Father John Misty), ainsi qu'à Brandon Camarda à la trompette et Andrew Swanson au saxophone. De plus, Amy Fitchette a posé des harmonies vocales pour compléter le son riche mais épuré de Rhododendron. De l'indie rock épuré du premier morceau de l'album A Couple Days ax psychédélisme de Be Born Today, des cuivres de Rise Up aux touches d'ambient de River Bend My Mind, l'album montre l'approche raffinée de Crane, ses chansons solidement construites se sublimant avec des arrangements élaborés. Rhododendron est un album sur la transition, sur le départ, mais aussi sur l'arrivée.
Un album soft mais prenant (Coda), élégant mélange aux effluves jamaicaines (Le Monde), des compositions lancinantes (20 Minutes), sublime qualité de son et fluidité absolue (Reggae.fr), un dub qui se fond dans l'électroambient et se fait chamanique jusqu'à prendre la forme d'une envoûtante installation sonore (Télérama), Dubphonic étire ses rivages sensuels sous des astres bienveillants et bien leur en prend (Keyboards)... Telles sont quelques unes des critiques qui ont salué la sortie de SMOKE SIGNALS (Hammerbass / 2003), 1er album de ce trio parisien après un maxi cultissime enregistré pour le label américain Guidance. Entièrement instrumental, ce disque fera le bonheur des illustrateurs sonores et music supervisors, certains titres figurant aux génériques des prestigieuses séries américaines Six Feet Under (2è saison/ép.9) et Dexter(2è saison/ép.2). Une tournée en 1ère partie des fameux Japonais d'AUDIO ACTIVE et quelques concerts parisiens plus tard avec le crew HAMMERBASS / DUB ACTION, le groupe décide de retourner en studio pendant que leur remix d'Orozco (des autrichiens TOSCA sur G.STONE) fait le tour du monde et que plusieurs morceaux de l'album apparaissent sur de nombreuses compilations en France et à l'étranger. Si l'inspiration est là, Stefane Goldman (guitares), Alexis Mauri aka ALEXKID (programmation/réalisation) et Sylvain Mosca aka BEN (programmation) ne se satisfont pas du résultat et mettront 3 ans à réunir une dizaine de compositions qu'ils jugent digne d'être enregistrées pour un nouvel album. Ce seront les 10 titres de RELIGHT, 2è opus du groupe, qui sort à nouveau chez HAMMERBASS, label défenseur d'un dub fédérateur pour tous !Au cours de ce lent processus de création, 4 morceaux vont s'imposer comme des chansons pour l'interprétation desquelles le groupe va solliciter les chanteuses américaines LISET ALEA (entendue sur les albums 2 et 3 d'ALEXKID pour F-Comm.) et DANIELLA D'AMBROSIO (Nouvelle Vague et la voix d'Air France avec Aswefall), la chanteuse brésilienne CÈU (dont le nouvel album Varagosa est sur le point de sortir en Europe) ainsi que le chanteur MAU, co-fondateur du groupe anglais Earthling et collaborateur des français de 7dub. Si les membres originaux du groupe tiennent toujours la majorité des instruments et restent les principaux compositeurs du répertoire, ils se sont entourés de leur fidèle collaborateur DJ SEEP et de musiciens comme Jean-Philippe RYKIEL et Rodriguez Junior (ex Youngsters) au piano, Jérémie Poirier-Quinot à la flûte et Prince Zober aux percussions, enrichissant ainsi leur palette sonore sans pour autant renier l'essence cinématographique de leur musique particulièrement perceptible dans des titres comme Nora Sun ou le somptueux Outland qui clôt l'album. Au programme donc : rythmiques lancinantes, mélodies envoûtantes, et bien sûr grosses basses, le tout oscillant entre trip-hop majeur (on pense à Massive Attack ou Portishead...) et électro-dub original (Tosca, On U Sound, Dreadzone...). DUBPHONIC fait figure d'ovni et prouve une fois de plus que leurs productions sont parmi les plus novatrices de la scène électro française !! A l'occasion de la sortie de ce nouvel album, DUBPHONIC feat. DJ Seep seront le 28 nov. prochain sur la scène du Trabendo à Paris dans le cadre du TELERAMA DUB FESTIVAL.