Résumer le Docteur Net n'est pas facile, soyons méthodiques : sexe masculin, nationalité occidental avec ordinateur, situation familiale célibataire ignorant les situations familiales, profession docteur ès internet, réponds à toutes vos questions sur internet (même si le rapport est vague), principale qualité la lucidité sur la bêtise des autres, principal défaut la myopie sur sa propre bêtise, héros préféré Rantanplan ou Bill Bates, il hésite, blague préférée débrancher l'ordinateur de sa secrétaire par surprise !
Ce livre propose de redécouvrir un groupe d'artistes, réuni au lendemain de la Grande Guerre par Gus Bofa, Jean-Gabriel Daragnès, Charles Malexis et Pierre Mac Orlan, pour libérer le dessin du ghetto de la presse humoristique.De 1920 à 1930, le Salon de l'Araignée, réfractaire aux règles du monde de l'art, permet aux dessinateurs épris d'indépendance de montrer en toute liberté leurs recherches personnelles, de créer leur vision de la réalité et de chercher la vérité au- delà des apparences du quotidien.Ils ont su profiter de la vogue du livre illustré tout au long des Années folles, et du débouché nouveau, qui leur était offert, loin des contraintes de la presse ou de la publicité, pour faire du dessin une écriture à part entière, capable de tout raconter, tout exprimer.Rejetés par le monde de l'art et les tenants des avant-gardes, ils sont aujourd'hui à peu près oubliés. Ils demeurent, pourtant, d'une surprenante modernité et apparaissent comme les précurseurs de dessinateurs tels Blutch, Avril, Floc'h ou Nicolas de Crécy.
Seule en solo, c'est quand dans la vie, on n'est pas accompagnée et qu'il faut aller dîner chez ses parents, c'est quand on voit toujours les deux mêmes potes et qu'on n'arrive pas à quitter la case des ados attardés.C'est quand on espère désespérément faire la rencontre, celle qui va tout changer, où on est sûr mais vraiment sûr qu'y aura pas mieux ailleurs. sinon autant rester au lit avec un dvd.
Jeanne et le travail, c'est une véritable histoire d'amour.Ca commence par les moments de découverte fusionnelle : Jeanne se jette à corps perdu dans le travail, tout semble évident, beau, juste, et prometteur. Mais bientôt les nuages apparaissent. Jeanne vogue de galère en malchance, de coup dur en déception, nostalgique des premiers temps passionnés... avant de se réfugier derrière le masque désabusé de l'ironie.
Terry reçoit un coup de téléphone. Sa mère est morte. Après de longues années d'un inexplicable silence, il retourne dans son village natal pour les funérailles, comme si ce malheur seul pouvait l'y contraindre. Ce retour le confronte à ses souvenirs, aux douleurs liées à sa jeunesse. Visions et cauchemars resurgissent, sans que Terry puisse faire tout de suite la part des choses, comme si l'amnésie l'avait frappé jusque-là pour échapper à une redoutable culpabilité — au prix d'une profonde mélancolie.En suivant pas à pas son personnage, en lisant dans ses pensées, Lisa Zordan dissipe les brumes accumulées. La véritéest atroce. Sa révélation nécessaire.Les manifestations des fantômes, le jeu des couleurs, le contraste des saisons, des époques, des paysages, participent pleinement à la dramaturgie jusqu'à ce que Terry puisse enfin marcher « les pieds nus dans les ronces ».