Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)Héros de la petite ville de Tarascon, Tartarin ne rêve que d'aventure et de chasse au lion. Mais que l'Afrique est loin pour qui n'a jamais quitté sa maison ! L'intrépide chasseur s'embarque enfin : parviendra-t-il à débusquer un fauve du désert ? Personnage burlesque mais si attachant, Tartarin est le type même du Méridional hâbleur qui se dupe lui-même autant qu'il dupe les autres. Où se rejoignent cocasserie et vérité, mais « une vérité d'outre-Loire qui enfle, exagère, ne ment jamais, et tarasconne tout le temps ». Sans jamais se départir d'une réelle tendresse pour son personnage, Daudet a déployé dans Tartarin de Tarascon toutes les ressources de sa verve et de son ironie, créant ainsi l'un des plus grands types comiques de la littérature française. Edition de Marie-Ange Voisin-Fougère.
Edition illustrée et enrichie (illustrations originales de la collection Hetzel et dossier sur l'auteur)Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l'irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l'ordre des choses est soudain bouleversé. Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme. Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du xvi siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d'Islande, il a pénétré jusqu'au centre de la Terre !Lidenbrock s'enflamme aussitôt et part avec Axel pour l'Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s'engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan... En décrivant les prodigieuses aventures qui s'ensuivront, Jules Verne a peut-être atteint le sommet de son talent. La vigueur du récit, la parfaite maîtrise d'un art accordé à la puissance de l'imagination placent cet ouvrage au tout premier plan dans l'oeuvre exceptionnelle du romancier.
Édition enrichie (Préface, notes, dossier sur l'œuvre, chronologie, bibliographie et filmographie) Un soir d’octobre 1892, au château du Glandier, peu après minuit, tandis que le professeur Stangerson travaille dans son laboratoire en compagnie de son serviteur, il entend, dans la chambre attenante, les appels au secours de sa fille. Tous les deux se précipitent, mais la porte est fermée de l’intérieur, comme les volets de l’unique fenêtre. Lorsqu’ils découvrent finalement la jeune fille qui râle sur le plancher, il ne reste de l’assassin que la marque, sur les murs, d’une main ensanglantée – et le revolver du serviteur : meurtre incompréhensible, dont le reporter Joseph Rouletabille va pourtant percer le mystère. De ce roman paru en feuilleton en 1907, Hercule Poirot, en connaisseur, dira que c’est « un véritable chef-d’œuvre », et peut-être d’abord parce que la fascination pour l’horreur rejoint ici un sens aigu du drame aussi bien que du fantastique. Mais ce qui pour nous, aujourd’hui, fait également la singularité du livre, c’est sa manière de mêler au roman policier les ressources du feuille-ton et le charme du roman d’aventures. Dans cette enquête sur « un crime surnaturel », c’est bien en tout cas le mystère qui domine.