Chemin des souvenirs est la suite d'Au Pays des lignes, première bande dessinée de Victor Hussenot à La Joie de lire, sortie en 2014. A la fin de ce premieropus, le lecteur avait laissé le héros, un drôle de petit bonhomme tout bleu chasseur de dragons, alors qu'il venait de raccompagner chez ses parents une petite fille rouge qu'il avait sauvée des griffes d'un monstre jaune. Cette fois le petit garçon parcourt la montagne à la recherche de son amoureuse dont le souvenir l'obsède. Mais sa quête est semée d'embûches et de rencontres plus ou moins amicales.Très graphique, sans parole et au stylo bille, tout comme Au Pays des lignes, Le Chemin des souvenirs raconte une belle histoire d'amour et d'aventures. Une suite captivante et tout aussi audacieuse qu'Au Pays des lignes...
Vera a des kilos en trop, des boutons sur la figure, une tignasse impossible à coiffer. Tout le contraire de sa mère, top modèle toujours en voyage. Vera est élevée par un lointain cousin et sa femme, Dona Elisa, intransigeante. Pour combler ce manque affectif, Vera entretient des correspondances fictives avec les ex-futurs maris successifs de sa mère et avec d’autres personnages tout autant inventés. Un jour cependant sa mère décide de raccrocher et de se marier avec Ricardo. Pendant la fête de mariage, Vera fait la connaissance de la mère de Ricardo, Henriqueta. Elle est séduite par la malice de sa « belle-grand-mère » et celle-ci semble charmée par le sens de la répartie, l’humour et l’air un rien désabusé de la petite fille. Un très beau texte drôle et jamais larmoyant. On s’attache très vite à ce personnage qui oscille entre désillusion et soif d’amour, auto-dérision et piques bien senties.
Des monticules de terre dans les prés, c'est tout ce que nous connaissons des taupes. Hanna Johansen nous fait découvrir leur vie souterraine. Pas facile d'être une taupe !
Une petite fille, un chien, un chat et un robot partent à l'assaut de leur propre peur, dehors, la nuit. Le coupable est un monstre... pas si monstrueux que cela... Comment affronter ses craintes imaginairesoe Une histoire classique sur l'inconnu, avec des illustrations tout à fait originales.
Socrate et son papa discutent beaucoup ensemble. Ils partent du temps qui passe, de la solitude, des secrets qui sont difficiles à garder, de l'apparence des choses, et aussi de l'exploration des rêves. Un livre qui nous entraîne dans les méandres de la pensée enfantine. Une initiation tout en douceur à la philosophie...
L'histoire démarre dans une petite fête costumée pour enfants. Un jeune garçon de 7 ans, déguisé malgré lui en lapin rose est choisi pour aller chercher une fille descendue à la cave pour prendre de nouvelles bouteilles de soda. La cave est sombre et profonde. Il retrouve sa camarade tout inquiète. Elle a vu bouger la grosse peluche poussièreuse et déglinguée... Les deux enfants vont devoir rendre des comptes aux vieux jouets des mauvais traitements qu'ils leur ont infligés.
Cette bande dessinée présente vingt petites histoires rigolotes sur l'amitié. À chaque double page, un éléphanteau à pois bleus essaie d'imiter ou d'aider un de ses copains animaux avec plus ou moins de succès : une taupe grognon, un raton laveur un peu trop consciencieux, un papillon farceur, un âne extrêmement têtu, un hérisson qui a de l'idée. Les dessins frais et tout en rondeur de Zsolt Richly se marient parfaitement au texte simple et drôle de Veronika Marék. Pour initier les plus petits au plaisir de la BD.
Kurt a une moustache. Mais il a aussi une femme, super-sympa, mignonne et tout, et qui est architecte. Elle s’appelle Anne-Lise. Anne-Lise dessine des maisons, des grandes comme des petites, puis elle veille à ce que le maître d’oeuvre les construise correctement. C’est son travail à elle. Quand les maisons sont terminées, Kurt a l’habitude de venir les voir et à chaque fois, il répète à Anne-Lise combien elle est douée pour dessiner des maisons. En chariot élévateur, nourris par un énorme poisson, Kurt et sa famille partent à la découverte du monde. Un vrai talent d’écrivain dans un style qui se veut naïf.
En des temps reculés, un beau matin, le petit Alcibiade quitte son village d'un pas décidé et part vers l'est à la recherche du grand prophète. Il veut connaître son destin. Au cours de son périple il fera notamment la connaissance d'Assatour, le condor, qui deviendra son fidèle ami, et d'Akim le forgeron, qui lui vendra une armure qui grandit avec son propriétaire. Il traversera une terrible chaîne de montagnes, sera pris dans une tempête de neige, se perdra dans un labyrinthe, combattra le minotaure. et finalement deviendra un homme. Une formidable fable peuplée de créatures mythologiques, un voyage initiatique et homérique porté par le trait précis de Rémi Farnos et une mise en page ludique et peu conventionnelle. Tout ceci ponctué de dialogues extrêmement drôles.
Une chapelle abandonnée, une crèche de verre qui vole en éclats, un écureuil tout blanc, un chalet comme une promesse de bonheur... Qui mieux que S. Corinna Bille pouvait restituer l'atmosphère particulière des soirs de Noël, le froid de l'hiver, la neige et les feux de cheminée ? La petite bibliothèque de Corinna est une initiative heureuse : revisiter l'oeuvre d'une femme qui a emporté avec elle un peu de son mystère. Chacun de ses textes est comme la chambre d'un château merveilleux et secret. S. Corinna Bille aimait les poupées, les jouets, les pièces de théâtre, les traditions locales, la nature dans sa beauté et ses extravagances. Sylvie Neeman, écrivaine, a choisi des thèmes pour regrouper ces petits joyaux littéraires.On La collection compte dix livres.
Une course est organisée dans un centre de vacances. Lucien, Gaspard, Eléonore et leurs camarades prennent place sur la ligne de départ. Mais de curieuses informations circulent : dans le marécage que doivent traverser les enfants, une ombre étrange et maléfique rôde en poussant de terribles grognements.Les coureurs ne sont pas rassurés, sauf Eléonore qui espère bien rencontrer le monstre quel qu'il soit. Les enfants adorent se faire peur, c'est bien connu. La traditionnelle peur du monstre, aussi fascinant que repoussant, est le thème central de cette bande dessinée. Les dessins colorés, vifs et naïfs de Mikaël Jourdan, tout en rondeurs et en courbes, donnent un côté féérique à cette aventure.
Socrate est un petit garçon qui, à l'image de son homonyme grec, pose des tas de questions et réfléchit avec humour aux situations qu'il vit avec son père. Les choses doivent-elles forcément être visibles pour être réelles ? Qu'en est-il du bonhomme de neige qui aura fondu quand Socrate et son papa reviendront dans leur chalet au printemps ? Qu'en est-il des pensées tellement rapides qu'on ne peut pas les voir ? Et pourquoi les étoiles nous paraissent aussi petites que des grains de sable alors qu'elles ne le sont pas ? Un livre qui nous entraine dans les méandres de la pensée enfantine, suivant une logique qui lui est propre. Les images en papier découpé naïves et colorées de Ø. Torseter renforcent la poésie du propos. Une initiation tout en douceur à la philosophie.
Martha vit à la campagne. Son passe-temps préféré, c'est rouler à toute allure sur les chemins au guidon de son petit vélo.Un jour, ses parents lui offrent le vélo d'adulte dont elle rêve depuis longtemps. Mais un jeune homme s'installe à la maison pour travailler dans les champs de ses parents. Le vélo perd dès lors de son attrait face au mystérieux Peter, ouvrier agricole mais aussi dessinateur.Tous les soirs, il s'installe sous l'auvent de sa cabane et dessine dans des carnets. Martha, chargée de lui porter le dîner, l'observe, fascinée par le geste et l'imaginaire graphique de Peter. Mais à la fin de l'été, Peter s'en va... Le destin n'a cependant pas dit son dernier mot.Une belle histoire tout en douceur et en finesse sur le pouvoir de l'imagination et de l'art et la force de l'amitié.
Au Pays des lignes raconte l'histoire d'un drôle de petit bonhomme tout bleu chasseur de dragons. En montagne, dans un univers hostile et sauvage, il rencontre une petite fille rouge totalement perdue. Les deux enfants vont peu à peu tomber amoureux, se battre avec un monstre jaune, vivre ensemble toutes sortes d'aventures avant de retrouver les parents de la fillette. Très graphique, sans parole, dessiné au stylo bille et principalement en rouge et bleu, Au Pays des lignes est une BD minimaliste mais avec une trame narrative forte. L'histoire très rythmée se déroule toujours à distance, jamais en gros plan. Par de simples petites lignes, droites ou courbes, sans fioritures, l'illustrateur arrive à rendre vivants ses personnages et à faire passer leurs émotions.