Le Rough est un mot étrange venu d’outre-atlantique pour désigner un type de dessin bien particulier. Ce n’est ni un croquis, ni un crayonné, mais le dessin d’une idée à venir, la transcription et la concrétisation d’une image mouvante de notre cerveau pour qu’elle prenne du sens en quelques traits…Le rough est l’outils de prédilection de tous ceux qui veulent faire de l’image narrative ou de la bande dessinée…Il permet de préciser, de tester et d’échanger des idées graphiques.Bref, dans la création visuelle,tout commence par un rough, et ce cahier se propose de vous le faire découvrir…
La recherche de l'expression du mouvement est une des constantes de l'histoire de la représentation du réel en image. À son origine, au milieu du XIXe siècle, comme tout nouveau médium, la bande dessinée a emprunté à d'autres arts comme la peinture, la gravure, l'estampe, la statuaire, plus tard la photographie, un certain nombre de techniques pour tenter d'atteindre ce but. Mais par sa spécificité même, elle a rapidement créé son propre vocabulaire, ses nouveaux codes. Elle a trouvé des solutions novatrices pour résoudre une gageure : parvenir à ce que des images fixes, par essence immobiles, donnent l'illusion du mouvement, donc de la vie. L'inventivité de ses auteurs permet que de nouveaux moyens soient constamment élaborés pour exprimer le mouvement graphiquement, démontrant une fois de plus la créativité et la richesse de la figuration narrative. Repères : Ce cahier est le sixième titre de la collection des cahiers de l'image narrative, après notamment le rough, le scénario et le personnage, on s'attaque au mouvement, qui n'est que très rarement abordé dans les ouvrages techniques.
Une fois encore, ce catalogue réunit des talents s'exprimant sous des formes et des techniques très diverses. Une fois encore, toutes ces planches font preuve de réalisme, d'imagination et parfois d'extravagance. Une fois encore, le monde semble marcher sur la tête et les planches de Jérémie Moreau l'illustrent parfaitement en nous donnant à réfléchir à travers une folle fin du monde marquée d'une certaine ironie. Une fois encore, la puissance des planches muettes nous forcent à l'interprétation et à l'introspection. Le mécanisme du totem de Félix Meunier et les rêveries de Marion Roger en sont l'illustration.Une fois encore, cette sélection du concours Jeunes Talents est à l'image de l'événement et tout comme le Festival d'Angoulême propose une vision internationale de la bande dessinée.L'esprit kawaii de Jane Lee Mei Yan côtoie la partie de Scrabble en Côte d'Ivoire de Jean-Benoît Meybeck et les voyous allemands de Mikaël Ross.Une fois encore, tous les sélectionnés ont exprimé dans leurs planches leur créativité et un peu de leurs convictions.Plus que toujours, découvrez ces planches au plus vite, certains de ces jeunes sont déjà les talents d'aujourd'hui, ils seront sans aucun doute les auteurs reconnus de demain.