Révélé avec Virus tropical, le travail de Powerpaola est rapidement devenu une référence de la bande dessinée autobiographique. Car Powerpaola a l'art et la manière de raconter son histoire d'une manière romanesque, puissante et originale. Virus tropical racontait l'enfance, puis les premiers pas dans l'adolescence de l'auteur. Dans ce deuxième livre, c'est en jeune étudiante qu'on retrouvePaola. Construit en 3 chapitres, qui sont autant de moments fondateurs de sa vie de jeune femme, Tout va bien se passer est le récit des années étudiantes, le passage vers l'âge adulte, les rencontres, le sexe et l'amour. Des illustrations qui composent ce deuxième livre, se dégage beaucoup de sensualité. Le plaisir de l'auteur à dessiner et à raconter à travers les images est très communicatif.
Le 17 mai 1980, le Sentier lumineux, organisation communiste péruvienne, met le feu aux registres électoraux d'Ayacucho afi n d'allumer la fl amme de la révolution dans tout le Pérou. C'est le début d'une décennie de violence entre l'armée et les révolutionnaires, qui a ravagé le Pérou et fait près de 70 000 victimes. Cet ouvrage retrace cette histoire tragique à travers un récit journalistique saisissant et très documenté.
L'histoire : Odd, un père de famille sans histoires, a mystérieusement disparu. Dans cette banlieue paisible de Stockholm, tout le monde s'interroge. Comment a-t-il pu abandonner femme et enfants et partir sans laisser aucune trace ? Cette étrange disparition va révéler les failles et les tourments de tous les habitants, une microsociété en apparence tranquille, mais sur le point de se fissurer...Dans un style toujours subtil et épuré, Pelle Forshed signe ici un deuxième album au scénario soigné dans lequel se mêlent mélancolie existentielle et humour noir.
La Vague, parti politique extrémiste et xénophobe, s'apprête à remporter les prochaines élections, remplissant d'espoir tous ses militants. Mais le jour J, les événements prennent une tournure dramatique. Portant en elle toute la haine, le racisme, la peur et la colère, la Vague se transforme en tsunami, submergeant tout sur son passage... C'est alors qu'un mystérieux super-héros apparaît : Surfman...Récit narratif et allégorique, Surfman se présente comme une fable politique dont le propos fait écho à l'actualité de l'élection présidentielle de 2017 et à la montée de l'extrême droite. C'est également un petit livre d'action politique militant : à la fin de l'ouvrage, une affiche invite le lecteur à agir et à devenir lui aussi Surfman...
QP est une compilation de courtes bandes dessinées de quelques pages qui, mises bout à bout, dessinent l'histoire d'un couple, celui formé par Powerpaola (P) et son mari Quique (Q). Ensemble, ils partagent tout : le quotidien à Buenos Aires, les voyages en Amérique latine - au Salvador, en Colombie, en Amazonie -, les rêves et les difficultés de la vie d'artistes. Huit d'années de leur vie commune qui constitue une sorte d'album souvenir du couple, fait de moments et d'anecdotes, jusqu'à leur séparation.Chroniques d'un couple, QP est le troisième volet du projet autobiographique de Powerpaola après Virus tropical etTout va bien se passer. On y retrouve le style très libre de Powerpoala, et son ancrage dans le quotidien ; un style à la fois drôle, délicat et teinté d'onirisme.
Album de famille est un drame psychologique choral, autour d'une famille, et plus préci-sément de sa fille aînée, Mari. Mari est une jeune adolescente rebelle, en révolte contre tout : la société, le lycée et surtout ses parents. Un soir, Ragnar, le vieil ami de la famille, qui est épris de la jeune fille, essaie d'abuser d'elle, ce qui isole encore plus Mari de sa famille. Quelques temps plus tard, à défaut de séduire la fille, il noue une relation avec la mère, qui finit par quitter son mari et ses enfants pour refaire sa vie avec cet homme. Des années plus tard, chaque protagoniste revient sur le passé de cette famille, les rela-tions que chaque membre entretient avec les autres, et les traumatismes et les ran-coeurs de chacun : tous portent un regard différent sur cette histoire, et malgré leurs questionnements et leurs tentatives pour communiquer, ils semblent incapables de se comprendre.
De manière loufoque,Julia Wertz nous raconte son « attente infinie » à la recherche de son identité. Entre 1982 et 2012, elle a fait beaucoup de choses : elle a fait diffé-rents boulots, elle a déménagé dans différentes villes, elle est tombée malade, elle s'en est tirée, elle a été embauchée, elle a été virée, elle a lu beaucoup de livres, elle a fait beaucoup de blagues, elle a fait de la BD, écrit des histoires, elle s'est faite larguer, elle a bu, elle a déprimé, elle a arrêté de boire, elle a grandi, elle a régressé, elle a pensé et elle s'est exprimée. C'est ce que ces trois histoires racontent de manière drôle et profonde, brute et incisive :Les Boulots : « 25 ans de boulots à la con et/ou géniaux, de la vente de balles de golf perdues, à la BD en passant par de longues années de service. ».La Maladie et la BD : « En 2003, je déménage à San Francisco, où je tombe malade, on me diagnostique un lupus, maladie incurable auto-immune, et ça fait chier. Mais c'est grâce à ça que je découvre la BD et ça va mieux. ».Ma première bibliothèque : « Une lettre d'amour à la bibliothèque de ma ville natale pour tout ce qu'elle m'a apprise. »