Aprés 4 ans de tournée dans toutes la France, NILEM (Clément Simounet) décide enfin d’enregistrer un nouvel EP intitulé « Un abri dans l’incendie ». Six titres portés par une voix puissante, profonde, rugueuse, veloutée, tout en nuances invitant à des réflexions sur la condition humain. On peut se surprendre de penser à Peter Gabriel, Cat Stevens, Fink, Eddy Vedder, Ben Howard et Bertrand Cantat réunis; un univers musical généreux façonné de tous les courants qui l'ont traversé depuis des années, nous transportant d’un univers pop rock folk à une ambiance cinématographique, et des mots en français qui fouillent les tourments les plus intimes. NILEM aime jouer avec nos émotions, il nous caresse tout autant qu’il nous bouscule.
Elle, elle est chanteuse, prête sa voix dans les studios, écrit et dessine. Lui, c'est Gilles Coquard, bassiste de renom, compositeur et arrangeur. Ils évoluent naturellement vers une formule basse/voix en duo. Il en résulte une originalité dont l'univers est intimiste, doux, sensuel et poétique.
Album enregistré au Studio de l'Hacienda en 2002, « Petit Homme » est le premier véritable album solo de Stéphane Winkler. Album léger et ambiancé, il fait l'effet d'une promenade champêtre. Percussions, harmonica, concertina, tout semble fait pour nous plonger dans une ambiance rurale, sympathique et conviviale. Les textes, mélange d'anecdotes (« Dans la deux ch'vaux »), de pointes humoristiques (« Ball-trap »), et d'hymnes à la simplicité rurale, contribuent également à nous plonger dans cette atmosphère douce et ensoleillée. Avec cet album rustique et de qualité, Stéphane Winkler vous convie à une petite virée à la campagne !
Le Portugal non plus n'échappe pas à la vague folk rock qui déferle avec bonheur sur le paysage musical européen depuis maintenant quelques années. Le groupe Dazkarieh, de Lisbonne, pourrait entrer dans cette catégorie, encore que ses influences soient beaucoup plus larges et variées. Leur cinquième album, Ruído do Silêncio (le bruit du silence) s'inspire indéniablement des courants de la Méditerranée, mais aussi de la Galice traditionnelle et des rythmes celtiques. Cavaquinho, bouzouki, cornemuses, tambourins, square drums, n'ont plus de secret pour ces excellents musiciens et grands voyageurs, reconnus bien au delà des frontières du Portugal, et emmenés par la voix envoutante de la belle Joana Negrão. Le tout immergé dans un climat teinté d'électro, de guitares distordues, de reverb et d'effets en tous genres. 12 titres intenses, une plongée dans un imaginaire unique, des moments intimes de grande contemplation jusqu'à l'explosion sonore inimaginable venant de ces instruments acoustiques d'un autre âge. Les compos originales côtoient des thèmes de la tradition orale portugaise, et on saluera la performance des 3 musiciens invités du groupe Velha Gaiteira, espèce de punk rural, et de leur approche du folk. C'est évident, avec Dazkarieh, on a affaire à des passionnés, qu'il faudra suivre de très très près.
Otros Aires, aventure archéologico-électronique née entre les ports de Barcelone et de Buenos Aires, mixe les enregistrements historiques du tango, l'esthétique « porteña » du début du XXè siècle (Buenos-Aires, les chansons de Carlos Gardel, l'immigration) avec des paroles, des mélodies et des séquences électroniques contemporaines. Créé en 2003 par l'architecte argentin Miguel Di Genova (voix, guitares, programmation et samples) et avec Omar Massa (bandoneon), Diego Ramos (piano) et Manu Mayol (batterie, percussions), OTROS AIRES, qui a donné son premier concert à Barcelone, a depuis lors joué sur à peu près toutes les scènes du monde entier : Buenos Aires, Berlin, Hambourg, Bremen, Istanbul, Athènes, Varsovie, Lisbonne, Amsterdam, Vienne, Venise, Bucarest, Naples, Genève, Toronto, Orlando, Londres, Milan... Reste la France à découvrir (premier concert prévu normalement en juin à Lille). En attendant, voici leur quatrième opus, fruit de 5 ans de tournée, en forme de nec plus ultra condensé de leur répertoire. Enregistrés en public au Théâtre Ateneo de Buenos Aires et lors de concerts en Europe, les 14 titres qui composent ce nouvel album (avec en bonus un remix de leur succès Allerdings), nous proposent cette énergie humaine et électronique au service du tango qui caractérise la bande. Puissance de sons électroniques mixée à la chaleur des instruments acoustiques, le tout dans un dialogue avec le public : la Milanga est servie chaude.
Le premier allbum de Lenine Mc Donald, il a été enregistré en grande partie en Vendée chez Boogie Matt, dans les anciens studios de Pierre Barouh. Les programmations et loops avaient été réalisés auparavant dans le home studio de Lenine Mc Donald, lors de la pré-production. Cet album est une histoire de mélanges et d'échanges, et d'un soupçon de réussite et de hasard, perpétué au souffle des rencontres. Il a été réalisé en plusieurs lieux. Le mixage provient d'un endroit magique, s'il en est, près de Nantes : Le garage Hermétique où un sorcier du son pratique la magie noire porté par le rock'n'roll : Nikotep aux manettes, qui a vu passer tout le milieu nantais, enregistrant même The libertines lors d'une session pirate… Are you experienced ? Alex Bianchi a également rajouté sa patte sur certains morceaux. Convaincu par le projet, il a apporté son regard et sa rage pour continuer à secouer ce milieu musical souvent amorphe. La musique de cet album est fait d'images et de couleurs, puisant dans le blues et des influences africaines transformé par l'esclavage, comme ces chants brésiliens de capoeira sur Cruelle et belle . Les rythmes sont électroniques pour la plupart, à la recherche d'une trans que l'on peut trouver dans les musiques vaudous de John Lee Hooker ou des rythmes de Fela. La guitare de Boogie Matt dans Petite muse est comme un hommage à ce blues le plus roots et le plus près de ses origines à laquelle vient s'additionner des looks et des samples électro. La guitare de Jack El Tao vient marquer son appartenance au blues, comme un éternel rappel aux sources. Les textes sont trempés dans une poésie urbaine et nostalgique, toujours à la recherche d'un ailleurs possible, à la sonorité aiguisé dont vous pourrez reconnaitre ici et là, les influences volontaires et parfois inconscientes - Alors bienvenue dans ce nouvel univers, on vous invite, montez le son, tendez l'oreille, écoutez nous respirer...